Sibylle Delacroix

Un album tout en simplicité et en poésie, avec des dessins aux crayons vraiment très beaux et tout en précision. Le choix des couleurs est très judicieux, juste le jaune du sable qui vient rappeler la chaleur et les vacances.



Ce n'est pas l'histoire qu'on retiendra mais les émotions qui se dégagent lors de cette courte lecture : un sentiment de nostalgie, et le pouvoir de l'imagination qui peut nous mener vraiment très loin.

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Qui n’a jamais connu cette nostalgie qui nous étreint à chaque fin d’été ? Dans Graines de sable, Sybille Delacroix parvient à dessiner ce sentiment doux-amer que chaque enfant ressent lorsque les vacances s’achèvent. Pour remédier au cafard qui s’installe à l’approche de la rentrée scolaire, notre petite héroïne a trouvé la solution miracle : semer les grains de sable qu’elle a retrouvés au fond de sa chaussure. Poussent alors les souvenirs chaleureux d’un été ensoleillé, où l’on pouvait déguster des glaces au citron, s’abriter sous de grands parasols, admirer les moulins à vent ou construire des châteaux forts sur le sable chaud. Grâce à des dessins simples mais évocateurs, Graines de sable reconstitue parfaitement les petits bonheurs de l’enfance, aussi bien dans la joie qu’ils procurent que dans leur caractère éphémère.
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ce joli livre qui raconte la générosité de ce petit mouton envers ses amis. Un petit livre sur le partage et l amitié, tout doux!
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Un magnifique album, qui permettra aux enfants de dédramatiser le fait de pleurer, d’avoir les larmes aux yeux... Il montre aux enfants de manière simple et bienveillante que tout le monde a le droit de pleurer (les enfants, les parents, les arbres...), et que les larmes peuvent exprimer plusieurs émotions et plusieurs intensités d’émotions... Ce livre est une petite pépite pleine de poésie, de tendresse et de sensibilité. Les illustrations et les couleurs utilisées sont d’une pure beauté et donnent vraiment une âme aux mots de l’autrice.

COUP DE CŒUR pour cet album qui m'a fortement touchée car il montre les larmes comme une chose normale dans la vie quotidienne. Elles sont la partie visible de la tristesse mais pas seulement. Elles vident le corps et l'esprit pour ressortir plus léger. Les belles illustrations mélangent dessin au crayon gris et rajouts à l'ordinateur, donnant une ambiance particulière à l'ensemble. A lire aux enfants pour leur redonner confiance en eux.
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Un album élégant et raffiné, doux et puissant où, sans en avoir l’air, l’auteure apprend au tout-petit à apprivoiser ses larmes, à mettre des mots sur ses maux selon la formule consacrée.
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Un oiseau sur mon épaule

Sibylle Delacroix



Une petite fille qui avait tout prévu pour la rentrée des classes : se faire des nouveaux amis.

Elle ne savait pas qu’un oiseau allait venir se poser sur son épaule…

Tandis que les autres enfants refusent de jouer avec elle à l’école, l’oiseau le conseille, lui tient compagnie, et donne son avis sur tout.

Jusqu’à ce qu’il ne devienne trop lourd, trop imposant, … et qu’elle souhaite se débarrasser de lui.



Edité par Mijade Editions, 16 mai 2019

11,50 €




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Un bel album sur la confiance et l'estime de soi chez les enfants !

Le dessin est beau, les tons doux qui caractérisent la petite fille contrastent avec les tons plus vifs, plus éclatant de l'oiseau. Un oiseau qui grossit et qui jacasse de plus en plus fort au fur et à mesure que la fillette se renferme sur elle-même...

L'album aborde de manière délicate le mal-être des enfants et leurs difficultés à se lier les uns aux autres, surtout lorsqu'ils/elles arrivent dans une nouvelle école (déménagement, rentrée scolaire, etc.).

On peut juste regretter un dénouement assez simple, pour ne pas dire simpliste

qui laisse l'initiative de la rencontre à une camarade de classe, et maintient ainsi la petite fille dans la passivité, et qui se contente d'un simple dialogue entre deux enfants pour clore définitivement le bec de l'oiseau... Alors que l'on sait bien que la timidité et/ou l'auto-dénigrement ne se résolvent pas aussi facilement. Mais cela reste un album pour (tout-)petits.

Histoire accessible dès 3-4 ans.

C’est bien connu, ce ne sont pas les petits garçons qui font les bêtises. Non, c’est le monstre qui les accompagne partout !

Chaque double page présente une bêtise et un petit garçon à l’air moyennement angélique qui affirme qu’il n’a rien fait. L’ouverture d’un flap prouve qu’il dit vrai, révélant le monstre Eddie en pleine action. Un album drôle et méchamment mignon.

Un roman sympa à lire malgré le sujet abordé qu’est celui de la perte progressive de la vision du garçon Eliott. Rare sont les romans où le (professeur) documentaliste, ici Mme Stabat, a une place importante dans le roman, ce qui est le cas avec Fort comme Ulysse. C’est un clin d’oeil à notre joli métier. Bon, certes il passe après Ulysse (le personnage fictif de l’Odyssée d’Homère) mais comment peut-on rivaliser avec un héros tel qu’Ulysse ? 😉 😉



Bref, un roman facile et rapide à lire, qui permettra, je l’espère de faire preuve de tolérance et d’empathie envers ceux qui portent un handicap.
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La quatrième de couverture le résume très bien : "des p'tits noms de bêtes un peu bêbêtes mais plein de tendresse".

Inquiets ou sereins, les petits se trouveront tous des ressemblances avec Cléo.

Ce livre parle de l’école maternelle avec beaucoup de sérénité et de douceur. Que de choses à décrire ! Le texte évoque avec justesse la vie dans une classe maternelle : la séparation, la sieste, la récréation… Sont habilement soulignés les repères essentiels et les temps forts d’une journée type. Bien sûr, doudou est de la partie !



Un album à confier aux jeunes enfants qui appréhendent l’arrivée à l’école.
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Le texte, vivant et simple, qui se double d’illustrations colorées et expressives, invite les plus jeunes à prendre du recul sur le sentiment de colère.



L’auteur parvient, en quelques mots et scènes, à dépeindre la colère et la frustration de Cléo -à tel point que le lecteur s’identifie aisément à cette petite fille au caractère bien trempé. Mais n’est-il pas difficile de gérer, à cet âge, ses émotions ?????



Une porte de sortie, mettant en valeur l’attitude aimante des parents, est habilement introduite : le câlin de maman !


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une belle histoire sur la différence.


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Chaque soir, c’est pareil… c’est l’heure du lit pour Blanche mais pas question de dormir ! La fillette hait la nuit et elle n’en fait qu’à sa tête : elle chante, elle saute ou fait des galipettes jusqu’à ce que…



Une extrême sensation de douceur et de calme émane de cette charmante histoire qui amène à voir la nuit du bon côté. Chaque détail est étudié dans le but de créer un climat de confiance, de complicité. Déclinant une palette de couleurs tirant tantôt sur le bleu tantôt sur l’ocre, les illustrations semblent feutrées. Les mots choisis sont simples, le texte relativement court -se résumant à une ligne ou deux lignes par page- parlera aux plus petits, heureux et rassurés de constater que, tout comme eux, Blanche, elle aussi, doit vaincre ses insomnies.



Un album à lire et à relire en famille pour accompagner les jeunes enfants dans le grand silence de la nuit !