Silvana Gandolfi

Santino vit à Palerme et devient un témoin gênant pour la Mafia : il a échappé à un règlement de compte. Lucio, quant à lui, vit à Livourne avec sa mère malade et sa jeune sœur. Tous deux ont 11 ans, n'ont apparemment aucun lien, et pourtant...

Un roman très sensible où l'on suit le parcours de ces deux jeunes garçons qui doivent faire face à des grandes responsabilités pour leur jeune âge.

J'ai vraiment apprécié cette histoire, inspirée de faits réels, qui met en avant les conséquences du système mafieux sicilien sur la population, les problèmes de l'omerta, la protection des témoins mais aussi la corruption.

Un livre à découvrir !

Andrew, 55 ans et sa femme sont en voyage au Népal. Un soir, il rencontre un sadhu qui lui confie une mission : apporter le baume du dragon à sa petite fille qui est la Kumari de Katmandou. A la place, il décide de s'approprier le remède aux vertus rajeunissantes et rapidement il retrouve sa jeunesse. Pourtant, si les effets du baume sont une aubaine pour Andrew, très vite il va réaliser la terrible erreur qu'il a commise. Revenant au Népal pour réparer son erreur, il va retrouver la petite fille du sadhu qui va l'aider à inverser les effets du baume. Commence alors un périple qui sera bien difficile.

La fin est surprenante et décevante de sorte que cela casse la magie du conte.

L'écriture du roman est fluide et transmet un message : bien mal acquis ne profite jamais. Au delà, il démontre qu'une épreuve permet de sortir transformé et dans le cas d'Andrew, il gagne une vie heureuse au final. La deuxième partie du roman est plus captivante que la première car c'est à partir de ce monde que l'on rentre dans la quête d'Andrew.

Un roman jeunesse agréable.

Quelle bouffée de fraîcheur cette histoire ! Dante a quelques soucis à l'école, il va chez sa grand-mère à Venise pour terminer l'année scolaire en attendant de rejoindre ses parents qui sont partis s'installer à Hong-Kong. Avec des soucis de "h" qui s'immiscent partout, sa grand-mère décide de l'envoyer prendre des cours chez l'ancien professeur de sa mère, Casimo Dolent. Il va apprendre bien plus qu'à s'améliorer à l'école chez le maître pantouflard, scientifique original à ses heures perdues. Et tous ses chats !! En bref, une connexion s'établit entre Dante et Virgile, un chaton. Le garçon va vivre une aventure par les yeux de Virgile et s'engager sur un chemin semé d'embûches en essayant de remonter la piste des visions de Virgile. Jusqu'à découvrir le pouvoir de l'imagination.

Un conte superbement écrit, facile à lire. On dévore plus qu'on lit en fait. Tellement envie de savoir où est passé Virgile et la fillette kidnappée. Une jolie fin qui fait un beau pied de nez aux lectures habituelles. Une vraie lecture détente pour bien commencer l'été.

C'est un livre de littérature jeunesse, en principe destiné à des 6èmes, mais je ne suis pas tout à fait d'accord car en tant qu'adulte ( ou grande enfant plutôt !) j'ai adoré ce livre, très réjouissant !



Déjà, l'anti-héros présenté au début, Andrew,m' a paru fort sympathique.Il m'a fait penser aux personnages si attachants des livres de Patrick Cauvin, perdus dans la vie et maladroits. Le pauvre ! Il a une femme horrible.Elle l'entraîne en vacances au Népal.Et c'est là que les ennuis commencent....



Andrew va boire une substance magique, qui le fait rajeunir...Il rencontrera alors une petite fille, la " kumari royale" et d'aventures en aventures, de rajeunissement en rajeunissement, trouvera son bonheur.Son épouse aussi, et cela m'a bien fait rire, car elle deviendra la compagne.....d'un Yéti !



Tout est cocasse, farfelu, le rythme est trépidant.Il faut adhérer bien sûr à la fantaisie et au merveilleux, le lecteur passe alors un très agréable moment de lecture .

Un récit implanté dans la réalité quotidienne de Venise avec de forts accents oniriques, réunissant une fillette de 10 ans et sa grand-mère.

Elles ont de nombreux points communs à commencer par leur prénom respectif : Elisa contient les mêmes voyelles qu’Eia le prénom de sa grand-mère. Elles aiment réciter des extraits de Shakespeare, font des promenades pleines de poésie, partage des plats savoureux qu’apporte Elisa. Pourtant un gros secret plane entre elles jusqu’au jour où Elisa pose les bonnes questions. Pourquoi sa mère ne l’accompagne-t-elle jamais ? Sont-elles fâchées ?

Et quels sont ces changements réguliers qui se produisent sur Eia ?



C’est un texte tout en douceur et profondeur des sentiments, ces derniers étant très bien analysés du reste. L’on pourrait y voir des paraboles, certes, mais je préfère simplement me laisser porter par cette histoire, rêver d’autres possibles, pourquoi pas ?

Je souligne la qualité de la traduction, bien menée.



Un texte à partager entre toutes les générations !

L'auteure le précise dans sa préface : les personnages sont fictifs, mais l'histoire est bel et bien inspirée de faits réels. Et cela fait froid dans le dos. Petite, déjà, la Mafia et les horreurs qu'elle cause m'ont toujours horrifiée. C'est surtout la loi du silence qui m'impressionne, et que je trouve cruelle : donner un faux choix entre payer le pizzo contre une soi-disant protection, ou se révolter et courir le risque de se faire tuer, en emportant sa famille dans la mort...et, de surcroît, interdire à quiconque d'en parler, sous la menace de subir le même sort ! Voilà donc un sujet qui m'intéressait beaucoup. Et, cerise sur le gâteau, il est finement traité. Le récit alterne un chapitre sur deux entre nos deux personnages principaux - Santino et Lucio - et on devine qu'à un moment ou à un autre, leurs destins vont se télescoper. Oui, mais le tout est de savoir comment ! L'auteure surprend le lecteur plutôt habilement, et réussit à nous raconter une histoire à la fois pleine d'horreur, mais aussi d'humanité et d'émotion. J'ai particulièrement apprécié que l'auteure réussisse à insuffler de l'espoir aux lecteurs, mais sans non plus les bercer d'illusions : la lutte contre la Mafia est possible, mais elle est longue, et surtout, elle a un prix, qui est parfois celui de la vie... Par ailleurs, j'ai trouvé que le sentiment de peur était admirablement bien rendu, et d'ailleurs ça m'a fait mal à de nombreuses reprises, tant je souffrais à la place du personnage... Un roman au message fort, qui éclaire sur un pan parfois méconnu du banditisme, et qui ne manquera pas de faire réfléchir les jeunes. Astucieux, subtil, et finement écrit : j'ai beaucoup aimé.
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L'île du temps perdu est une très belle découverte.

Arianna et Giulia se perdent dans une mine lors d'une visite scolaire. Loin de s'enfoncer dans les profondeurs de la mine, elles arrivent sur une île mystérieuse, où le soleil semble briller sans cesse. Elles y découvrent un monde parallèle, dans lequel se trouve tout ce qui est perdu, du poussin à la boîte de bonbons, en passant par la patience.

L'histoire est douce, elle invite à la paresse positive, au rêve. J'ai énormément apprécié les parallèles entre l'île et notre monde. Les expressions de la vie courante prennent un tout autre sens dans ce monde-ci (perdre la mémoire, perdre ses mots, perdre le fil, perdre son temps...). Le texte très riche en calembours ravira les enfants curieux du sens des mots. Petit conte philosophique, c'est un invitation à l'oisiveté à laquelle je ne peux rester insensible.

Le titre français est bien différent de l'original italien.



Silvia Gandofi raconte une histoire de mafia et sa charge de violence vue à travers deux enfants directement impliqués.

Santino, six ans, vit dans un village des environs de Palerme. Les hommes de sa famille, de gré ou de force, sont liés à la mafia.

Un soir, il assiste à l'exécution de son père et de son grand-père, "éteints" par un jeune homme qu'il croyait ami.

Lui-même est pris pour cible et échappe de peu à la mort.

Lucio, onze ans, vit à Livourne avec sa mère quasi impotente et sa toute petite soeur. En l'absence de père, il est responsable de famille. Une lourde charge.



Le roman affronte le thème de l'enfance éduquée , dès les premières années, à la culture mafieuse de l'omerta, de la vexation, de la méfiance envers les forces de l'ordre et les institutions. Les enfants apprennent vite à côtoyer la mort.

Ils ne connaissent pas l'insouciance et les jeux de leur âge ,déniés, volés par le contexte. Pour eux, l'espérance d'un futur normal, paisible, n'existe pas.



Ce roman est classé jeunesse, le style narratif est simple ce qui n'exclut en rien l'intérêt que je lui ai porté.

Quand on sait que l'histoire est inspirée d'un fait réel, c'est vraiment terrifiant.

Quand j’ai commencé ce roman, je ne m’attendais pas à lire un tel récit d’aventure!

C’est une histoire qui mélange le genre aventure, fantastique et historique! Une telle composition est tout de même impressionnante!





Andrew, quinquagénaire malheureux dans sa vie participe à un voyage organisé avec sa femme. Un vieil homme lui demande d’apporter un certain "baume du dragon" à sa petite-fille qui se trouve être la kumari royale, considéré comme une véritable déesse. Mais Andrew décide de garder le baume pour lui et l’avale.

Il commence alors à rajeunir…Tandis qu’il redevient un trentenaire, la situation lui semble idyllique. mais cela ne s’arrête pas là…tous les jours, il perd plusieurs années…est-ce que cela va s’arrêter un jour? Et qui peut l’aider, à part la kumari?





Et c’est parti pour un récit d’aventure assez incroyable, avec péripéties sur péripéties, pas mal d’humour…il est clair qu’on ne peut pas s’ennuyer avec ce roman, on veut absolument savoir la suite! On apprend également à connaitre un peu un pays, le Népal (bien évidemment, je ne peux pas vous affirmer que tout ce qu’il dit sur ce pays est vrai, mais c’est déjà une première approche pour des enfants!)





Mon seul reproche est que l’auteure mène son histoire trop loin…au bout d’un moment (et surtout la fin, avec l’ex-femme de notre héros) ce n’est plus crédible du tout…Cela m’a un peu gâché la fin de ce petit roman, c’est dommage.





Je le conseille quand même, on passe un bon moment ! Et encore une fois, ce roman convient aussi bien aux garçons qu’aux filles.
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Une magnifique histoire où le réel rencontre le fantastique, mais aussi où l’amour et la famille ont un grand rôle.

Élisa aime sa grand-mère. Depuis toute petite, elle part en déambulation dans Venise pour rejoindre ce coin d'arsenal, cette maison sans électricité. Mamie Eia vit là au milieu de son potager, de ses pinceaux et toiles. Et sa petite fille arrive tous les jours avec un petit quelque chose à manger, un flan aux anchois avec les têtes de poisson qui dépassent par exemple. A chaque fois, ce sont des confidences, des cueillettes, des rires et des récitations avec emphase de Shakespeare. Il ne faut surtout pas parler de la maman d’Élisa, ne pas dire que le flan pourrait avoir été préparé avec elle. Ne jamais parler d'elle, au risque d'empoisonner la nourriture et les propos.



La petite fille est ce lien tenu entre la mère et la grand-mère: l'une quémande des nouvelles comme si sa génitrice pouvait n'être qu'un petit enfant, l'autre veut oublier. Mais Élisa se pose trop de question et puis comment dire à sa maman que tout va bien quand Mamie Eia veut devenir une tortue.

Les femmes d'un peuple ancien avaient ce pouvoir: ne pas mourir mais se transformer.



Ce conte fantastique présente les éveils d'une gamine et la fin de vie d'une grand-mère. Une vieillesse voulue, assumée, une liberté de gestes et d'envies. Il s'agit aussi là d'un fil tenu entre la vieillesse, la folie, le petit grain dans la tête et la sagesse.

Mamie Eia se transforme, se métamorphose. Actrice aimant Shakespeare, elle programme ce qu'elle devient avec sa petite fille. Une autre forme de dialogues, des murmures et des inflexions qui en duront peut-être long sur l'envie de vivre ou de partir.

C'est beau et délicat!
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Édité pour la première fois en 2006, ce roman a été réédité lorsque les éditions Les Grandes Personnes ont racheté le très bon catalogue des éditions du Panama. J’avais lu ce titre à sa première sortie et j’avais l’envie de vous en parler suite à ma lecture de L’Innocent de Palerme du même auteur (lu cet été).



Andrew est un anti-héros par excellence. Le quinquagénaire ne pense qu’à lui et son confort matériel. Il passe dans ce magnifique pays qu’est l’Inde sans en apprécier la richesse culturelle. L’utilisation du baume du dragon va d’abord l’enchanter (car il rajeunit) avant de se rendre compte qu’il n’y a qu’un moyen d’arrêter le processus : une baignade dans un lac himalayen.



Il est aidé dans sa quête par la kumari royale, qui va bientôt perdre son titre puisqu’elle ne sera plus une petite fille « pure ». Cette jeune fille (qui tient surtout de la chipie) ne connait rien en dehors de son palais et va elle-aussi devoir faire confiance à ce vieil homme. Au départ simples compagnons de voyage, les deux personnages vont au fil du roman créé des liens bien plus complexes.



Silvana Gandolfi livre ici un très beau roman qui nous fait découvrir le Népal, sa population et ses croyances. Un récit initiatique où l’on se laisse entraîner à la poursuite du temps.
Lien : http://boumabib.fr/2012/11/0..

4ème-3ème





L’innocent de Palerme / GANDOLFI, Silvana

Les grandes personnes – Septembre 2011 – 268 pages

ISBN : 978-2-361-93088-2 - Prix : 16,50 €



Résumé : Santino, un enfant de 6 ans et demi, est témoin de l’assassinat de son père et de son grand-père qui travaillaient pour la mafia à Palerme. Sur son lit d’hôpital, il reçoit la visite d’un juge qui le pousse à témoigner. En effet, il a eu le temps de reconnaître l’un des deux hommes, le fils d’un chef local de la mafia et encouragé par sa mère, accepte de coopérer avec la justice, mais il est alors en grand danger. En parallèle, récit de Lucio, 11 ans, qui vit à Livourne avec sa mère et sa jeune sœur qui n’a jamais connu leur père parti au Venezuela. Il assure de nombreuses taches familiales en raison de la maladie de sa mère qui ne sort pratiquement pas. Heureusement, à la belle saison, il peut rejoindre le club de voile et naviguer : sa passion ! Jusqu’au jour où il rencontre Monika qui lui ouvre de nouveaux horizons.

Mots- cles: SICILE/MAFIA/HONNEUR/COURAGE/JUSTICE/RESPONSABILITE/

MEURTRE/DEUIL/SUPERSTITION/MEURTRE/ENFANCE/LOI DU SILENCE/

Commentaires : Un roman, inspiré de faits réels, cruellement réaliste qui décrit le système dur et impitoyable de la mafia à travers le regard d'un petit garçon. Ce livre a pour ambition de faire comprendre ce qu’est la mafia, son enracinement en Sicile, et de présenter le combat mené par la justice.

La narration à 2 voix est très bien menée. Dans la première partie de l'ouvrage la vie de Santino et celle de Lucio sont racontées alternativement au fil des chapitres. Puis à la suite de nouvelles péripéties, le passé et le présent se rejoignent et le lecteur comprend le lien entre les deux personnages.

Le livre est bien écrit et les héros de cette histoire tout à fait attachants.

A réserver plutôt aux 4èmes et au-delà à cause de quelques scènes de violence et de l'intensité dramatique.

Pistes de discussion :

• Que sait-on de la mafia ? qu'est-ce que l'omerta ?

• Comment faire de la résistance ?

• Et vous, subissez-vous quelquefois des pressions ?

• Le combat de la justice

L’écriture de Silvana Gandolfi est toujours aussi sublime. Elle alterne la voix des deux enfants. Les deux histoires se construisent en parallèle avant de se croiser, se rencontrer.



Les personnages sont attachants et chacun éprouve des sentiments liés à son âge. Santino mélange l’euphorie et la tristesse ; on aimerait le garder près de nous, le préserver un peu plus de ce monde cruel et incompréhensible. La solitude et le poids des responsabilités pèse sur Lucio ; on aurait bien envie de le câliner un peu pour lui rappeler qu’il est toujours un enfant.



Cette lecture fut admirable comme toujours avec cette auteure. Je regrette cependant d’avoir connu les ficelles de l’histoire avant de la lire. Cela m’a un peu gâché mon bonheur.
Lien : http://boumabib.fr/2012/09/1..

OUF ... voilà un livre qui m'a scotché. Palerme de nos jours . Santino et Lucio sont deux petits garçons , le premier vit à côté de Palerme, le second à Libourne .

Vous allez lire leur histoire, singulière et unique. Unique à tel point que les enfants ne sont ..... ( chut il ne faut pas tout dire ) . La mafia a bouleversée leur destin , définitivement .

La palette des sentiments est exprimée dans toute ses nuances . L'amour , la peur , la terreur, la colère, la douceur... Comment vivre et survivre quand la mafia et tout son cortège de douleur de peur, de silence vous a, enfant, broyée.

Un chapitre concerne le petit Santino l'autre Lucio. Basée sur des faits réels, cette magnifique et terrible histoire, nouis livre l'ambiance, le ressenti, l'atmosphère de l'Italie, de la mafia , le la loi du silence, des croyances et superstitions, par la vois de Lucio et SAntino. Une grande sensibilité nous touche très fort, toutes les émotions vécues nous frappent ....

Un très très bon roman pour les 12/15 ans , mais qui à mieux à être dans les mains d'adultes pour en savourer la finesse

Santino. Lucio.

Lucio. Santino.

Deux destins, deux vies parallèles.

Nous voyageons en Italie : de Palerme en Sicile - où règne la Mafia - à Livourne sur le continent.

Ces deux garçons racontent leur histoire, chacun à leur tour, chapitre par chapitre jusqu’au moment où leurs existences se télescopent.

Deux histoires où la Mafia fait peur, fait mal.

Un très beau livre, habilement construit et très bien écrit : l’auteur nous surprend dans ses révélations ; elle nous fait vivre aussi de grands moments d’effroi.

Lauréat du Prix Sorcières 2012 dans la catégorie Roman Ados.

Cherche seconde jeunesse et sens à vie désespérément. Joie de vivre garantie en refermant ce livre !
Lien : http://culturetribu.blogspot..

Je ne comprends comment ce livre a pu avoir autant de succès !!! On y trouve une accumulation de choses invraisemblables à la limite du ridicule.

A moins d'avoir affaire à d'indécrottables imbéciles "les chiottes transparents" pour le stade "pipi caca", la clinique "onvousdéfigur" pour les dénués de toute finesse et le combat des vers de terre cannibales pour ceux qui croient que les poules ont des dents !

Le tout sur arrière fond népalais pour faire croire qu'on va apprendre des choses sur .... Ce roman est un ramassis de con... sous prétexte qu'elle s'adresse à des enfants.

Ce livre m'a laissé une drôle d'impression. Je dois avouer que je m'attendais à un excellent livre,étant donné les critiques que j'avais lues. Mais, je suis restée sur ma faim. Le message de l'auteur est assez flou, l'histoire aussi. Le héros qui ne cesse de rajeunir et cette petite fille capricieuse ne sont pas très sympathiques et finalement, je n'ai pas vraiment vibrer à la lecture des péripéties de ces deux personnages. La culture et les croyances népalaises sont à peine effleurées et c'est peut-être pour cela que l'ensemble paraît artificiel.

Silvana Gandolfi est devenue, à mes yeux, et surtout, grâce à ce livre, une grande écrivaine qui sait apporter du suspens, de l'humour mais aussi de la peur à son récit. Et à la fin, elle vous plonge dans l'incompréhension la plus totale. C'est d'ailleurs la fin qui m'a plu mais un peu déçu aussi... A vous de voir pourquoi!