Citations de Stieg Larsson (491)
Tout le monde a des secrets. Il s’agit simplement de découvrir lesquels.
Tout compte fait, cette histoire n'a pas pour sujet principal des espions et des sectes secrètes dans l'état, mais la violence ordinaire exercée contre des femmes, et les hommes qui rendent cela possible.
— C'est absolument insensé, constata Mikael.
— Pourquoi insensé ?
— J'en ai assez entendu, Henrik, je comprends ton chagrin, mais je vais rester franc. Ce que tu me demandes de faire est un gaspillage de temps et d'argent. Tu me demandes de trouver comme par magie la solution d'un mystère qui a posé une colle pendant des années à la police criminelle et aux investigateurs professionnels disposant de moyens considérablement plus importants. Tu me demandes de résoudre un crime presque quarante ans après qu'il a été commis. Comment pourrais-je y arriver ?
-... Tout le monde doit tracer sa route quand l'heure est venue ...
Now we come to the real reason I want to hire you. I want you to find out who in the family murdered Harriet, and who since then has spent almost forty years trying to drive me insane.
L'amitié - ma définition - est basée sur deux choses, dit-il soudain. Le respect et la confiance. Ces deux facteurs doivent obligatoirement s'y trouver.
Elle se sentait littéralement ressuscitée. C'était comme si la Faucheuse était passée devant sa porte, puis avait changé d'avis au dernier moment et était entrée chez les voisins.
Selon lui, les médecins avaient tendance à tirer des conclusions qu'ils ne pouvaient absolument pas justifier et de ce fait à déclarer forfait franchement trop vite, ou alors à consacrer trop de temps à essayer de définir exactement le problème pour pouvoir prescrire le traitement approprié à leur patient
Selon lui, les médecins avaient tendance à tirer des conclusions qu'ils ne pouvaient absolument pas justifier et de ce fait à déclarer forfait franchement trop vite, ou alors à consacrer trop de temps à essayer de définir exactement le probleme pour pouvoir prescrire le traitement approprié à leur patient
Ce connard de Zalachenko. Un espion qui laissait sa bite guider sa vie sentimentale n'était évidemment pas un bon espion.
N'importe quel policier sait très bien qu'il existe deux façons classiques de mener l'interrogatoire d'un suspect. Le policier méchant et le policier gentil. Le policier méchant menace, jure, frappe du poing sur la table et se comporte globalement à la hussarde dans le but d'effrayer l'accusé, de le soumettre et de l'amener aux aveux. Le policier gentil, de préférence un petit vieux grisonnant, offre des cigarettes et du café, il hoche la tête avec sympathie et utilise un ton raisonnable. La plupart des policiers - mais pas tous - savent aussi que la technique d'interrogatoire du policier gentil est la plus efficace pour obtenir des résultats.
Annika avait noté aussi que Lisbeth Salander paraissait par moments plongée dans une profonde dépression et ne manifestait apparemment pas le moindre intérêt pour résoudre sa situation et son avenir. On aurait dit qu'elle ne comprenait tout simplement pas, ou se foutait complètement que la seule possibilité d'Annika de lui procurer une défense satisfaisante était d'avoir accès aux faits. Elle ne pouvait pas travailler dans le noir.
Lisbeth Salander était butée et renfermée. Elle faisait de longues pauses pour penser et formulait ensuite avec exactement le peu qu'elle disait. Souvent elle ne répondait pas du tout, et parfois elle répondait subitement à une question qu'Annika avait posée plusieurs jours auparavant. Pendant les interrogatoires de la police, Lisbeth Salander était restée assise dans son lit sans dire un mot, le regard dirigé droit devant elle.
Pendant deux ans, elle était resté aussi loin que possible de Mikael Blomkvist. Pourtant il semblait tout le temps revenir coller à sa vie comme un chewing-gum sous la chaussure, soit sur le Net, soit dans la vie réelle. Sur le Net, ça pouvait aller. Là, il n’était que des électrons et de lettres. Dans la vie réelle devant sa porte, il était toujours ce putain d’homme attirant. Et il connaissait tous ses secrets, de la même manière qu’elle connaissait les siens.
Elle l’observa et constat qu’elle n’avait plus de sentiments pour lui. En tout cas, pas ce genre de sentiments.
Il avait réellement été son ami tout au long de cette année.
Elle lui faisait confiance. Peut-être. Cela l’agaçait que l’une des rares personnes en qui elle avait confiance soit un homme qu’elle évitait tout le temps de croiser.
Elle se décida subitement. C’était idiot de faire comme s’il n’existait pas. Ça ne faisait plus mal de le voir.
Elle ouvrit la porte et l’admit à nouveau dans sa vie.
Certains cas d'espionnage industriel ou de contrebande de composants électroniques vers l'Est pouvaient se justifier, même si le marché s'était dramatiquement réduit ces dernières années.
En revanche, les putes des pays baltes étaient indéfendables d'un point de vue économique. Les putes n'apportaient que de l'argent de poche et représentaient avant tout une complication qui pouvait à tout moment déboucher sur des articles hypocrites dans les médias et des débats dans l'étrange parlement suédois qu'on appelait Riiksdag
Quand elle fermait les yeux, elle matérialisait l’odeur d’essence. Elle se précipitait sur la voiture, balançait l’essence par la vitre ouverte et craquait une allumette. C’était l’affaire d’une seconde. Les flammes fusaient instantanément. Il se tordait de douleur et elle entendait ses cris de terreur et de souffrance. Elle pouvait sentir l’odeur de chair brûlée et l’odeur plus âcre du plastique et de la garniture du siège qui se carbonisait.
Je n'ai jamais eu de sympathie pour les gens qui se substituent à la loi. D'un autre côté, je n'ai jamais entendu parler de quelqu'un qui ait eu de si bonnes raisons de le faire.
Si Lisbeth Salander le détestait si cordialement qu'elle ne pouvait pas se résoudre à le saluer quand ils se voyaient dans le métro, leur amitié était probablement terminée et le mal irréversible. Désormais, il ne passerait pas devant son appartement, ni ne prendrait aucune initiative pour renouer le contact avec elle.
Lisbeth était la première. Camilla était belle.
Elles étaient tellement différentes qu'il semblait invraisemblable qu'elles aient poussé dans le même utérus et encore plus étrange que génétiquement il faille les considérer comme des jumelles monozygotes qui auraient dû être identiques. S'il n'y avait pas eu un défaut dans le code génétique de Lisbeth Salander, elle aurait été aussi superbe que sa soeur.
Et probablement aussi débile.
Magge Lundin ouvrit la bouche. D'abord il crut avoir mal entendu. Puis il se mit à rire, malgré lui. La situation était désopilante. Une espèce de crevette qu'il aurait pu foutre dans la poche de sa veste faisait la maligne face à deux hommes adultes, avec des blousons ornés du logo MC Svavelsjö et donc les plus dangereux de chez Méchant, et qui d'ici peu allaient être membres à part entière des Hell's Angels. Ils pouvaient la réduire en miettes et la fourrer dans une boîte à gâteaux. Et elle la ramenait, cette conne !