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Citations de Sue Grafton (182)


Mentir est parfois un travail de bagnard qui me laisse à bout de souffle.
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Sans vouloir me vanter, je suis moi-même des plus versées dans l'art du mensonge et je peux vous décrire la technique.
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Quand on récure la cuvette des toilettes, on ne risque guère d’être dérangé par un importun qui brûle de s'y coller.
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Mon cœur battait avec une telle violence que je m'attendais à avoir des bleus sur la poitrine le lendemain.
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J'ai l'air d'une victime. Personne n'aime les victimes, moi encore moins que les autres.
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Je ne vais pas râler, mais à l'avenir, j'y réfléchirai à deux fois avant de rendre service à l'ami d'un ami. Jamais je n'ai eu autant d'ennuis. Au départ, cela m'avait paru tellement anodin! Je n'aurais franchement pas pu deviner ce qui m'attendait, je le jure. J'ai failli y laisser ma peau, ou, pis encore - pour quelqu'un qui a la phobie des dentistes -, mes deux dents de devant. A l'heure qu'il est, j'ai une bosse grosse comme mon poing sur le front. Et tout ça pour un boulot pour lequel je n'ai même pas été payée!
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Même une météo idéale perd son charme lorsqu'elle sévit en permanence.
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La femme au tempérament ombrageux que je suis aspirait à la solitude.
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The homeless do not want our pity, nor do they deserve our scorn. Our judgements about them, for good or for ill, negate their right to live as they please. Both the urge to rescue and the need to condemn fail to take into account the concept of their personal liberty, which they may exercise as they see fit....
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Il sera question d'amour ici - d'amour heureux, d'amour malheureux, et de choses et d'autres entre les deux.
Ce jour-là, je quittai le centre-ville de Santa Teresa à 13 h15 et pris la direction de Montebello, à seize petits kilomètres de là au sud. La météo promettait des pointes à vingt et un degrés. Les nuages de la matinée avaient fait place au soleil, rompant agréablement avec le ciel bouché qui nous gâche régulièrement les mois de juin et de juillet. J'avais déjeuné à mon bureau, festoyant d'un sandwich de pain de mie au fromage, olives et piment coupé en quatre, mixture qui arrive en troisième position dans ce que je préfère au monde. Le problème ? Je n'en voyais aucun. La vie était sublime.
En consignant les faits par écrit, je vois maintenant ce qui aurait dû me sauter aux yeux, mais les événements semblaient se dérouler à un rythme si routinier qu'ils me surprirent, façon de parler s'entend, assoupie au volant.
Je suis détective, de sexe féminin, âgée de trente-sept ans, et exerce ma profession dans la petite ville de Santa Teresa, en Californie. Mes activités sont diverses, pas toujours lucratives, mais suffisent à m'assurer le logis et le couvert, et me permettent de payer mes factures avant un premier rappel.
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La nature humaine étant ce qu'elle est, sommes-nous vraiment capables de changer ? Telle est la question. En règle générale, les erreurs d'autrui nous crèvent les yeux. Nous cernons plus difficilement les nôtres. Dans la plupart des cas, notre parcours révèle une vérité fondamentale sur ce que nous sommes à un moment précis de notre vie et depuis la naissance. Optimistes ou pessimistes, heureux de vivre ou dépressifs, crédules ou sceptiques, enclins à rechercher l'aventure ou à fuir le risque. La psychothérapie pourrait, certes, renforcer notre actif et gommer notre passif, mais dans l'ensemble nous agissons de telle ou telle façon parce que nous l'avons toujours fait, même quand l'affaire est mal engagée.... peut-être même surtout quand elle l'est.
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Dietz se tourna vers moi.
- Si le type au camion veut me tuer, il le fera, dis-je. Je veux bien me montrer prudente, mais pas au point de nous rendre tous mabouls.
Dietz hocha la tête.
- Pas d'accord. Il le fera si vous faites l'idiote et lui offrez une chance de le faire, mais il n'est pas payé assez cher pour risquer sa peau.
Je me tournai vers Henry pour l'éclairer sur ce point.
- C'est un tueur au rabais. 1500 dollars par tête de pipe.
- Pour une somme pareille, insista Dietz, il ne va pas traîner dans le coin très longtemps. Le coup n'est rentable pour lui que s'il fait vite.
- Evidemment, marmonnai-je. Nous ne voudrions tout de même pas qu'il se fasse engueuler par son comptable.
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J'ai aussi eu deux opérations de la cataracte mais on ne m'a jamais plombé une dent. Regardez, c'est vrai.
Elle ouvrit tout grand la bouche. En effet, pas de plombages, mais il n'y avait pas de quoi en faire un plat quand on n'a pas de dents.
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Le menu, ronéotypé à l'encre violette, était à peu près équilibré - autant de graisses que de cholestérol. Tout ce que j'aimais. Je commandai un cheese-burger géant, deux portions de frites, un grand Coca et une tarte aux cerises meringuée à la chantilly. A fondre de plaisir.
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Dans quelle mesure leur "mariage moderne" l'était-il vraiment ? Si je n'exigeais pas beaucoup de notre relation, je trouvais tout de même fort désagréable de ne jamais savoir sur quel pied danser.... J'avais l'impression de jouer un rôle secondaire dans une pièce pour laquelle je n'aurais pour rien au monde acheté un billet.
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I find that I'm looking at Henry Pitts differently those days. He may be the closest thing to a father I'll ever have. Instead of viewing him with suspicion, I think I'll enjoy him for the time we have left, whatever that may be. He's only eighty-two, and God knows, my life is more hazardous than his.
Respectfully submitted.
Kinsey Millhone

Je regarde Henry Pitts d'un oeil nouveau depuis mon retour. Il est peut-être celui qui remplacera le mieux mon père. Au lieu de le considérer avec méfiance, j'ai décidé de profiter de sa gentillesse le temps qu'il nous reste, si court soit-il. Il n'a que quatre-vingt-deux ans et ma vie est plus hasardeuse que la sienne.
Bien à vous
Kinsey Millhone
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We never spoke of Lila, but I sometimes wondered if he didn't secretly resent my intrusion into his romance. Sometimes being fooled by love is worth the price. At least you know you're alive and capable of feeling, even if all you end up with is chest pain.

Nous ne parlions jamais de Lila, mais je me demandais parfois s'il ne me reprochait pas secrètement mon intrusion dans son idylle? Quelquefois, ça vaut la peine de se faire avoir par amour. Au moins, vous savez que vous êtes vivant et capable d'éprouver des sentiments, même si vous ne récoltez finalement qu'une douleur dans la poitrine.
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Mon regard fut irrésistiblement attiré vers l'endroit où Olive avait atterri comme une poupée désarticulée et sanglante. Je me revis brusquement lui proposer de porter le paquet pour l'aider. Son refus désinvolte m'avait sauvé la vie. La mort nous frôle ainsi parfois avec un clin d'oeil et la promesse malicieuse de repasser nous voir une autre fois.
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Je fis un rapide tour d'inspection pour m'assurer qu'il n'y avait personne, puis fermai les rideaux du living. J'évoluai avec curiosité dans la semi-pénombre. Andy vivait dans un tel dénuement que son appartement avait l'air inoccupé même quand il l'habitait. Cette fois, les pièces vides, jonchées de bouts de papier, donnaient vraiment une impression d'abandon. Dans ce genre de situation, je me mets toujours en quête d'un indice révélateur - messages codés, factures de motels, itinéraires annotés... autant d'éléments susceptibles de me fournir des indications sur l'endroit où a pu se réfugier la personne disparue. Mais les morceaux de papier disséminés sur la moquette ne contenaient aucune révélation fracassante, et je me traînai à quatre pattes en pure perte. Le travail d'un détective privé est jalonné d'indignités de ce genre.
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Une fois chez moi, j'éprouvais un de ces brusques accès de mélancolie auxquels j'étais sujette depuis le départ d'Henry pour le Michigan. Ce n'est pas mon genre de me lamenter sur ma solitude ni de déplorer, même fugitivement, mon indépendance. J'aime être seule. Je trouve la solitude stimulante et je connais des tas de façons de m'amuser. Le problème, c'était qu'il ne m'en venait pas une seule l'esprit...
A 20 heures, j'étais dans mon lit, tous feux éteints. Pas brillant brillant pour un détective privé qui s'est juré de lutter sans merci contre les méchants qui rôdent dans l'ombre.
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1982 : "Je m'appelle Kinsey Millhone. Trente-deux ans, deux fois divorcée, et appréciant la solitude. Je suis détective privé à Santa Teresa en Californie. Certains prétendent que ce n'est pas un métier pour une femme. Les préjugés ont la vie dure. Mais en général les clients sont plutôt contents de mes services". A comme ...

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