Sue Grafton a commencé à publié cette série en 1982, avec A comme alibi (ou A is for Alibi en VO). On y rencontre Kinsey Millhone, détective privé sans attaches familiales et domiciliée à Santa Teresa, non loin de Los Angeles.
L'atmosphère est plaisante, où l'on retrouve son bailleur (un homme de soixante dix ans, séduisant) et la tenancière du restaurant où elle se rend fréquemment (une hongroise dont le caractère est bien trempé !).
J'ai à présent lu les trois premiers tomes : A comme Alibi, B comme brulée (1985) et C comme cadavre (1986).
Le dernier publié en France s'intitule S comme Silence (2005).
L'auteur est aujourd'hui âgée de 68 ans.
Une petite critique toutefois... Chose qui ne m'arrive jamais, j'arrive toujours à démasquer l'assassin avant la détective !
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un petit polar, facile à lire, que l'on glisse dans son sac et que l'on déguste sans prétention... un bon moment.
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Un petit polar sympathique et sans prétention.
L'héroïne, Kinsey Millhone, détective privée enquête suite à la requête d'une nouvelle cliente qui sort de prison et qui désire prouver son innocence au sujet du meurtre dont elle a été accusée et condamnée.
L'intrigue tient la route, et l'héroïne est suffisamment attachante pour avoir envie de suivre ses aventures dans cette série de polars de Sue Grafton.
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J'ai lu ce livre, en anglais, dans le cadre de mes cours.
Je ne connaissais pas du tout l'auteur et je dois avouer que j'aime beaucoup l'originalité des titres de ses œuvres. Une lettre, un mystère. Dans l'ensemble, on ne peut pas spécialement dire que l'histoire tient en haleine. On a le canevas traditionnel du roman policier et cela remplit son rôle. Cependant, je vais avouer que j'ai apprécié les effets de surprises du moins un ainsi que l'acte final. Il y a un cross-over passé et présent que je trouve intéressant. L'histoire est sans grande prétention, et sans être ce que l'on nomme un roman de gare, il s'agit d'un bouquin que l'on peut lire à la plage en été. Au niveau du personnage principal, elle se pose beaucoup de questions et ça, j'ai vraiment bien aimé. Au final, j'ai passé un moment correct à la lecture de ce livre.
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L'abécédaire du crime est une très bonne idée éditoriale. Cela fonctionne comme une bonne série américaine, les intrigues se déroulent en Californie et le style est très "US", très efficace. Les épisodes sont parfois meilleurs que d'autres. Dans le premier "A comme Alibi", plutôt réussi, on fait connaissance avec Kinsey Milhone, détective privée , qui d'ailleurs, n'est pas sans rappeler Lily Rush l'héroïne de la série Cold Case.
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J'ai découvert cette auteure il y a des années par hasard. Après avoir lu un de ses livres, j'ai découvert qu'elle avait écrit un abécédaire, avec comme personnage principal une détective privée, Kinsey Millhone. Le 1er tome commence par A, le 2ème par B... jusqu'à Y, l'auteure étant malheureusement décédée avant de terminer cet abécédaire.
J'ai acheté une grande partie des tomes, décidée à les lire dans l'ordre, mais je n'avais jamais pris le temps. Le confinement et la drastique réduction de nouveaux livres me permet de me lancer.
Kinsey est engagée par Nikki, qui a passée plusieurs années en prison pour le meurtre de son mari, pour trouver le vrai coupable. Kinsey va donc enquêter sur le passé de cet homme, son ex femme, ses maîtresses, son emploi, sa famille. Elle suit toutes les pistes, quitte à se mettre en danger.
J'ai beaucoup aimé, c'est très bien écrit et j'aime beaucoup le caractère de Kinsey.
Il faut savoir que le roman a été écrit en 1982, donc pas de téléphone portable, pas d'internet, de réseaux sociaux... C'est une détective à l'ancienne, avec appareil photo, voiture pour faire des planques et des contacts pour chercher toutes les informations nécessaires, jusqu'à assembler tous les indices pour dénouer l'intrigue.
Mais si on fait abstraction de ce monde pré-technologie, l'enquête est toujours d'actualité, tout comme le mobile.
Le roman est assez court, l'écriture est fluide, il n'y a pas de longueurs, c'est une lecture agréable.
J'espère garder ma motivation pour continuer cet abécédaire.
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C'est grâce à Rennath, qui a ajouté Kinsey Millhone à sa liste « Quand des femmes mènent l'enquête », que j'ai eu envie de relire A comme Alibi, le polar noir de Sue Grafton et de retrouver la série dont il fait partie : l'Abécédaire du crime.
Une femme qui mène une enquête, pour moi c'était bien Kinsey Millhone, détective privé à Santa Teresa, ville fictive de Californie, mais pour laquelle Sue Grafton s'est largement inspirée de Santa Barbara. L'abécédaire du crime, c'est la formule originale choisie par l'autrice : une lettre par roman, en commençant par A comme Alibi, puis B comme brûlée, C comme Cadavre… Les traductions des titres ne sont pas toujours très fidèles à l'original. le dernier est intitulé Y is for Yesterday et n'a pas été traduit en français. Sue Grafton est décédée en décembre 2017 avant d'avoir pu commencer Z is for Zero, qui aurait terminé la série.
Kinsey Millhone prend l'initiative de se présenter au lecteur dès les premières lignes du roman A comme Alibi : « Je me présente : Kinsey Millhone, trente-deux ans, détective privé immatriculé dans l'état de Californie, deux fois divorcée, sans enfant. Avant-hier, j'ai tué quelqu'un, et depuis, je ne pense plus qu'à ça, ça m'obsède car je suis plutôt une personne raisonnable ». Le ton est donné.
A comme Alibi, comme tous les autres romans de l'abécédaire du crime, est écrit à la première personne. Kinsey Millhone nous fait partager son quotidien d'enquêtrice, depuis le moment où un cas lui est soumis, jusqu'à son dénouement. le roman se termine alors que l'enquêtrice rédige son rapport final, et y apporte une touche finale, une réflexion sur l'enquête et la vie en général.
Nikki Fife a été condamnée à huit ans de prison pour le meurtre de son mari, l'avocat Laurence Fife. Elle a toujours proclamé son innocence. Alors qu'elle a purgé sa peine, elle demande à Kinsey Millhone de reprendre l'enquête et de découvrir le vrai coupable. Un vrai travail de fourmi commence alors : il s'agit pour l'enquêtrice de remonter dans le passé, d'interviewer l'entourage de Laurence Fife, son ex épouse Gwen et ses enfants, son collaborateur Charlie Scorsoni, toutes les personnes qui auraient pu souhaiter sa mort et elles sont nombreuses.
Méthodique à l'extrême, Kinsey Millhone passe au crible tous les renseignements qui sont vérifiés encore et encore. « Je ne peux pas me contenter d'un seul et unique son de cloche » affirme-t-elle.
Une méthode qui porte ses fruits et lui permettra de découvrir la vérité.
J'aime beaucoup ce premier roman de la série. Sue Grafton nous dépeint une enquêtrice (et en 1982, elles n'étaient pas nombreuses dans la littérature noire), qui nous est sympathique car elle nous dépeint sa vie au fur et à mesure que se déroule l'enquête, sans rien omettre, de manière assez sèche, informelle, comme si elle rédigeait un rapport d'activité. On découvre ainsi son agence dans l'immeuble de la California Fidelity Insurance Company, sa voiture déglinguée… et nous faisons connaissance de ses proches - son propriétaire, Henry, vieil homme sympathique, ancien boulanger qui créé des mots croisés et Rosie, qui tient le restaurant du même nom.
En parallèle, Kinsey nous fait découvrir la Californie, ses paysages, sa lumière…
« Et au bout du compte, on se retrouve toujours seule avec soi-même ». Ainsi se termine A comme Alibi.
Un premier opus qui nous donne envie de retrouver Kinsey Millhone et de parcourir avec elle les autoroutes de la Californie, dans sa vieille voiture déglinguée, à la recherche des coupables.
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Un petit polar sans prétentions mais bien sympathique tout de même. Le ton est vif et alerte et l'emploi du présent et de la première personne du singulier nous fait vivre l'enquête comme en temps réel. A part ça, c'est du classique. Kinsey doit enquêter afin de réparer une possible erreur judiciaire. Elle interroge les témoins, les amis, la famille et les associés de la victime. Elle suit des pistes, des intuitions, élabore des hypothèses et de fil en aiguille en arrive, à ses risques et périls, à démasquer le coupable. Le livre se lit tout seul, un peu comme on suivrait un épisode d'une série policière américaine. Et j'ajoute que, même si ce premier volume de L'abécédaire du crime date déjà de 1982, tout cela a très bien vieilli, malgré les presque 30 ans depuis la parution.
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Livre qui m'a été donnée, que je n'aurai d'ailleurs pas forcément acheté si je n'étais pas tombé dessus en librairie, mais je ne regrette pas ma découverte.
L'auteure a une écriture fluide, qui donne bien envie d'en savoir plus. Le format de l'enquête en plus est plutôt inattendu. L'enquête a été résolu il y a longtemps, le coupable a été condamné. Et justement, c'est la coupable qui va permettre cette enquête.
L'enquête est bien menée, le suspens est présent jusqu'au bout, l'envie de découvrir la vérité aussi. Puisque même s'il y a déjà une coupable, le but ici est de démêler le vrai du faux, de savoir si la bonne personne a été condamnée.
Petit bémol, la fin. Même si on finit par connaitre la vérité, par savoir ce qu'il s'est réellement passé au moment du crime, pour moi cette fin s'arrête trop brutalement. En gros, je l'ai pris comme un "vous connaissez la vérité, ça s'arrête la" et j'ai trouvé ça dommage.
En bref, j'ai passé un super moment, ce livre a été pour moi une super lecture, mais j'ai été quand même un peu déçu par cette fin un peu trop simple pour moi.
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Je n'ai par réussi à accrocher avec l'histoire. Comme d'autres lecteurs, je suis allée jusqu'au bout du livre par principe mais pas par plaisir.
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bon petit polar, dont la lecture fut assez agréable. Suspense, meurtres, adultères, tout y est. Cependant, la multitude des personnages peut créer une légère confusion...
Sue Grafton s'est amusée à mettre en scène Kinsey Millhone, une détective privée, via une série sous forme d'abécédaire du crime, où chaque épisode commence par une lettre de l'alphabet...
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commencé mais pas fini... je n'ai pas accroché
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J'ai vraiment apprécié la lecture de ce roman policier, pas spécialement pour l'intrigue, mais plutôt pour la prose de Sue Grafton dont le style m'a séduite, et pour la personnalité de la détective privée, que j'ai hâte de retrouver dans les romans suivants! Une agréable découverte!
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