Une famille avec ses bonheurs, ses peines, le père, Georges, décédé trop jeune lors d’un accident de voiture, la mère, Sabine, élève seule ses quatre enfants. Il y a aussi les beaux parents – famille Berynx où le patriarche «Charlam» voudrait tous régenter. Un soir Sabine rencontre le mystérieux « Pierre-Zebreuze » pour l’occasion déguisé en père-noël, accoutrement de petit boulot de fin d’année.
Solitaire, discret et sans passé, Pierre sera finalement engagé par Sabine pour l’aider et le seconder dans son commerce. Il prendra peu à peu la place de père et guide. Charlam le soupçonne, à tord, d’être l’amant de Sabine.
Suite à une l'ultime humiliation de Charlam, Pierre disparaît... L’inaperçu; Pierre, cet homme incompris, inconnus, au lourd passé malheureux reste introuvable, malgré les nombreuses recherches de Sabine et sa fille.
Les blessures de l’enfance remontant en fin de roman, finissent par nous dévoiler l’inaperçu de cet être singulier.
Sylvie Germain nous dresse un tableau familial où les douleurs de l’être humain sont montrées telles quelles.
Commenter  J’apprécie         00
super extra ze best of all !
Commenter  J’apprécie         00
Alors ? Alors rien ! En lisant la 4ème de couverture, je m'attendais à ce que chacun souffre de cette disparition, or, non. D'ailleurs cela aurait été impossible à écrire dans la mesure où à aucun moment on ne perçoit l'importance affective qu'a cet homme au sein de cette famille. Je trouve d'ailleurs qu'il a autant d'importance qu'un vase posé sur une table ! On ne perçoit ni attachement, ni amour, ni connivence (excepté avec la plus jeune des enfants, et encore, c'est si peu développé...). Je n'ai ressenti que de la froideur, un survol de ce que les personnages éprouvaient les uns vis-à-vis des autres. Quant au motif de sa disparition il me semble disproportionné même si vers la fin du livre on en apprend un peu plus sur ses parents. Il y a un élément concernant une tante qui ne me semble pas avoir sa place non plus et qui est surtout en décalage total avec le ton du récit. Quant à la réapparition de cet homme, elle est mal amenée. Pour ce qui est de sa re-disparition, je ne suis absolument pas convaincue du tout. D'ailleurs encore une fois l'événement est relaté de manière si succincte que l'on se demande pourquoi l'auteur l'a fait revenir. Enfin, il y a plusieurs pages du livre où il n'y a que des vers, qui m'ont laissée de marbre ! J'ai trouvé que ce roman était certes bien écrit mais tellement "détaché", comme en "lévitation". Comme si la personne qui décrivait ce qui se passait était au-dessus de la scène et n'arrivait pas à transcrire ce que ressentaient les personnages.
Commenter  J’apprécie         00
« L'inaperçu » est bien le sentiment dominant une fois le livre refermé. Un style, une certaine musique, mais un histoire assez conventionnelle, de peu d'intérêt. Sylvie Germain, qui a beaucoup écrit, doit sûrement pouvoir mieux inspirer son lecteur !
Commenter  J’apprécie         00
On a tous eu, et avons parfois encore, cet ours en peluche dont nous sommes incapables de nous séparer.
Ce livre, c'est l'histoire de cet ourson pas comme les autres... qui aura une place fondamentale dans la vie de ce garçon, de cet homme en quête d'identité.
Commenter  J’apprécie         00
L'écriture est poétique mais on se perd dans les descriptions et les allégories.
Commenter  J’apprécie         00
J'ai bien aimé de suivre Sylvie Germain lors de la décorticaion de ses personnages. Elle choisi une famille, elle vous parle du fils marié qui vient de se tuer, de son épouse, de leur fille, de la tante du défunt, d'un père Noël de rencontre... Tout d'abord elle vous les décrit tels qu'ils sont en apparence, puis le livre chemine pour dans un chapître, nous expliquer ce qui les a construit ou détruit, en fonction de leur destin.
J'adore son écriture, elle est très engageante. Je regrette juste le passage sur le diaporama familial qui me semble un peu déconnecté du reste et quelque part inutile.
Commenter  J’apprécie         00
Magnus est le récit d’une vie, celui d’un homme né en Allemagne peu de temps avant le déclin du nazisme. Enfant un temps mutique et sans souvenir, sa mère lui réapprend à parler et lui crée ses souvenirs d’enfance. L’histoire nationale amène son père à fuir et sa mère se laisse dépérir. Magnus est alors recueilli à Londres par son oncle, dont il ignorait l’existence.
Au contact de cet adulte, Magnus va apprendre et comprendre qui étaient réellement ses parents. Cette découverte le plongera un temps dans la culpabilité.
Le récit se poursuit avec les rencontres amoureuses et amicales de Magnus, ces voyages aux Etats-Unis et en Europe, ses différentes identités au fur et à mesure de ses découvertes sur sa propre histoire. Un roman riche d’évènements et d’émotions.
Commenter  J’apprécie         00
Lecture jeune, n°117 - Qu'est-ce qui fait l'identité d'un homme : le nom ? la langue ? le pays d'origine ? la famille ? Dans sa quête, le personnage de Sylvie Germain éprouve chacun de ces déterminismes sociaux. La réponse sera d'ordre mystique – même si l'amour tient une place spéciale. Dans un style soutenu aux accents parfois lyriques, un puzzle existentiel se compose sous nos yeux, à partir de fragments agencés de manière plus ou moins chronologique. Loin de cette «littérature minimaliste» typiquement française, Sylvie Germain plonge au coeur de l'humain et offre un roman qui résonnera fortement chez les amateurs de bonne, très bonne littérature. Isabelle Debouvère
Commenter  J’apprécie         00
Lecture jeune, n°117 - Après Un Secret de Philippe Grimbert en 2004, Magnus s’est vu décerner le Goncourt des lycéens, ce qui prouve bien que les adolescents sont sensibles au thème de l’holocauste comme à celui de la quête d’identité. Un roman très sombre, très bien écrit, qu’il faut prendre le temps d’apprécier malgré de courts chapitres. Juliette Buzelin
Commenter  J’apprécie         00
Lecture jeune, n°117 - L’écriture de Sylvie Germain, fluide, travaillée et poétique, est un délice. La quête d’identité du héros et ses liens avec d’autres identités, elles-mêmes en «souffrance», en souvenir, ou en devenir, donne au récit force et profondeur. Par rapport à d’autres textes de l’auteur, totalement noirs, celui-ci a le mérite d’offrir au ténébreux personnage principal des moments lumineux, des tranches de vrai bonheur. La forme du roman, en revanche, pourrait gêner certains lecteurs. Le récit de vie de Magnus est en effet entrecoupé de courts chapitres, nommés «fragments» ou «interludes». Constitués de points historiques ou d’extraits d’oeuvres littéraires, ils ont le mérite de donner du rythme et de mettre l’intrigue en perspective. On émettra une légère réserve sur la fin, un peu trop ésotérique. Mathilde Valognes
Commenter  J’apprécie         00