Sylvie Goudreau

Nous sommes parfaits tels que nous sommes, nous avons tout le potentiel et toutes les ressources dont nous avons besoin pour nous accomplir. La seule action à poser maintenant est de nous libérer de nos résistances, conscientes ou inconscientes…

Nous sommes humains et, en tant qu’humains, nous ressentons des émotions. Toutefois, il n’est pas toujours facile d’utiliser les émotions pour ce qu’elles sont : des balises, des baromètres, des GPS qui nous indiquent notre positionnement face aux situations et aux expériences de la vie. Nous avons plutôt tendance à nous laisser envahir par les émotions, au lieu de nous en servir de façon constructive.

La vie est un jeu, un grand jeu d’action ; les décisions et les choix que je prends me conduisent de porte en porte, de chemin en chemin. La curiosité et l’anticipation joyeuse sont toujours de mise, comme un enfant qui joue à découvrir ce qui se trouve sous les grosses roches dans le jardin. J’adore cette sensation et c’est celle que je choisis : la légèreté et le plaisir de la découverte.

Commençons par nous entendre sur le terme « légèreté ».
Non, je ne parle pas ici de frivolité, de futilité ni d’imprudence, mais bien d’agilité, de souplesse et de liberté. Je ne parle pas non plus d’inconscience, mais bien de détachement. Et non de lourdeur, mais bien de fluidité. Bref, de bien-être, sans résistance. Et ce, sur les plans mental, physique et énergétique. Alléger, soulager, libérer…

La loi du moindre effort, c’est « faire moins et accomplir plus ». C’est suivre sa nature, sans forcer. C’est laisser l’énergie circuler librement, sans entrave. C’est suivre ses élans sans se laisser embourber par les messages d’Égo. C’est aussi faire la différence entre « normal » et « naturel ». La société a établi des normes, des façons de faire et de vivre qui peuvent aller à l’encontre de notre nature. Suivre bêtement ces normes nous mène à nous dénaturer. Nous savons que nous dérogeons à notre nature dès que nous sentons une lourdeur dans notre énergie.

Notre cerveau ne faisant pas la différence entre ce que nous vivons réellement et ce que nous imaginons, il réagit à ce que nous lui proposons, aux mots qu’il perçoit, et il lance ses commandes à notre système. Choisissez ici et maintenant de vous installer dans la douceur et de vous alléger.

Les situations de notre quotidien peuvent nous paraître lourdes une journée, agréables la journée suivante et passables la troisième journée. Le même type de situation peut se présenter et, selon notre état, nous les percevrons avec lourdeur ou légèreté. Notez bien que l’acteur principal n’est pas la situation qui survient, mais bien NOUS et la façon dont nous choisissons de percevoir cette situation.

C’est si bon de rire ! C’est merveilleux d’échanger des sourires avec les étrangers. Je m’amuse, je m’éclate et j’aime ma vie !

La simplicité, la fluidité, la libre circulation de l’énergie et… l’amour. Telles sont les bases de la loi du moindre effort. Dès que nous recherchons le pouvoir ou le contrôle ou encore l’approbation d’autrui, nous tombons dans la lourdeur et l’effort. Dès que nous critiquons, que nous jugeons, que nous nous inquiétons, nous bloquons la libre circulation de l’énergie.

Pour garder le cap, il n’y a pas 36 solutions : il faut apprendre à lâcher prise… Il faut apprendre à choisir nos batailles et il faut accepter que, parfois, ce ne soit pas propre propre chez nous !

Il y aura toujours des moments dans la vie où l’incertitude de l’avenir nous paralyse. Pires encore sont ces moments où on se sent incapable de surmonter les épreuves qu’on n’a pas choisies — les maladies, les peines d’amour, la perte d’emploi.

L’orgueil, la gloire, le prestige et la reconnaissance n’ont pas de place ici. Au contraire, on se sent plus solide, plus ancré. On ne se sent plus balloté par la masse sociale (cela dit, encore ici, sans préjugé négatif). On ne ressent plus le besoin de suivre la mode pour être in, on ne se sent plus obligé de penser de telle façon parce que la culture, les normes et les institutions encouragent à le faire. On ne ressent plus le besoin de faire partie de la masse, d’avoir une appartenance pour avoir une identité. Nous devenons des individus à part entière, tout en comprenant que nous sommes tous liés les uns aux autres.

La respiration est l’outil par excellence de l’unification corps/âme/esprit, le symbole de l’harmonisation. Que ce soit en méditation, dans l’alimentation, dans l’activité physique, pendant notre sommeil, pendant nos loisirs : bien utiliser la respiration permet d’améliorer notre état de santé physique, mentale et spirituelle. La respiration régularise nos différents corps et champs énergétiques en agissant directement sur nos systèmes physique, endocrinien et énergétique. Elle favorise la circulation sanguine, la libération d’endorphine et bien d’autres hormones et phénomènes chimiques. Elle permet d’atteindre des états de détente (zones alpha, bêta, thêta) qui nous mettent en contact avec nos champs inconscients, et favorise l’harmonisation des énergies intérieures et extérieures.

...la respiration est la meilleure façon de conserver la légèreté. Autant la légèreté du corps que celle du mental. Je crois fermement que le souffle (du premier au dernier) ne nous permet pas seulement de vivre, mais qu’il joue aussi un rôle capital dans notre équilibre et dans notre qualité de vie.
Inspirer et expirer semble banal. Toutefois, si on y regarde de près, à l’inspiration, nous recevons, tandis qu’à l’expiration, nous donnons. Le fait d’observer ma respiration m’a fait prendre conscience à quel point j’expire beaucoup plus d’air que je n’en inspire. Et en m’observant dans la vie, je constate aussi que je donne plus que je ne me permets de recevoir.

C’est notre cerveau qui nous joue des tours. En effet, des études ont démontré que le cerveau ne fait pas la différence entre ce que nous imaginons et ce qui se passe en réalité. Il déclenche une panoplie de réactions physiques, chimiques et électriques dès que la pensée est assez forte, que la situation soit réelle ou non.
Si vous connaissez quelqu’un qui a une peur irrépressible des araignées et que vous lui faites croire qu’il y a une immense araignée dans le pot de plastique que vous tenez, cette personne s’enfuira certainement en courant. Elle n’a pourtant pas vu l’araignée, mais, juste à la pensée qu’il pourrait y en avoir une dans le pot, son cerveau la fait réagir. Elle a appris à avoir peur et une simple pensée lui fait ressentir la peur. C’est plus fort qu’elle. Indépendamment de sa volonté, la personne réagit physiquement — elle peut avoir des frissons, trembler, entrer en crise et pleurer. Bref, son cerveau déclenche le grand jeu !

Le bonheur ne découle pas d’une quête. Le bonheur découle de l’ouverture du cœur à vivre le moment présent dans l’abandon, le détachement, l’amour et la joie. Dans la libre circulation, le « flow » et l’acceptation.

Ce qui retient mon attention aujourd’hui, c’est l’UTILISATION que nous faisons du temps. La façon dont nous apprenons du passé et planifions le futur, pour mieux vivre (ou pas) le présent.

La notion du temps a été inventée par l’humain pour le situer dans l’ordre des événements. Certains disent que le temps n’existe pas, d’autres qu’il est multidimensionnel et qu’il existe des mondes et des « ici et maintenant » parallèles. D’autres encore maintiennent que seul le présent est réel. Je n’entrerai pas ici dans ces concepts, bien que je m’intéresse énormément à la physique quantique.

Faire la paix veut dire reconnaître et accepter ce qui s’est passé, et la façon dont nous nous sommes sentis, puis s’en libérer. Le fait de ressasser nous indique qu’il y a des résistances et des lourdeurs envers ce qui a été, de même qu’un refus de notre part de laisser aller.

Si le passé est toujours dans mon présent, c’est que je n’ai pas fait l’apprentissage qui devait être fait et que la situation risque de se répéter et d’interférer avec mon présent. Si la résistance se présente sous forme d’angoisse ou d’inquiétude, elle appartient au futur. Je regarde alors ce que je suis en train d’anticiper (et de concrétiser) malgré moi, et je réajuste mes pensées.