Le lieu paradisiaque ne suffirait pas à me calmer ni mes doigts ni mes orteils, qui s’enfonçaient plus loin, de façon régulière, automatique, dans le sable.
(…) J’avais beau faire, je ne me détendais pas. Une machine à compter les secondes. Un sablier. Mes membres avaient réussi à reformer les réservoirs de mesure du temps perdu. Le soleil devenait une boule de feu, accrochée dans le ciel. Infatigables, ses rayons me cramaient la peau. J’avais beau me camoufler sous le parasol de paille, je brulais vive. Le sable malaxé reprenait inlassablement sa forme initiale. Refusant mon intervention sur lui, il effaçait l’empreinte, si minuscule soit–elle.
Pourquoi ça ne tourne pas plus...plus... plus carré?
Difficile de se laisser happer et fasciner par ce roman...cela est du sans doute au style de l'auteur, on aime ou on n'aime pas, et moi, je n'aime pas ! Cela dit c'est facile et rapide à lire.