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Citations de Sylvie Testud (167)


Ma mère ne gagne pas beaucoup d'argent, mais elle "n'aime pas la crasse".
- La propreté, c'est gratuit.
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Je ne crains rien, ni personne, mais quand même, les autorités, moins on s'y frotte, mieux on se porte.
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"Le silence est plus parlant que n'importe quelle phrase idiote."
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Ne demande ton chemin à personne, tu risquerais de ne plus pouvoir te perdre. (Citation de Rabbi Nachman de Brastlon)
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Je ris. La situation est insolite. La tête de cette femme se trouve à une distance de trois centimètres de mon anus. Je sens sa respiration sur mes fesses. Quand même, en décidant de devenir actrice, je n'avais jamais imaginé ça.
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"C'est dur de décider sa vie."
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- Bonjour.
La voix rauque et très faible a retenti !
Je n'avais jamais fait attention au sens du mot bonjour.
C'est un bon jour.
Moi, je dis toujours "bonjour" d'une seule traite.
Elle vient de me le faire comprendre.
Je suis dans l'erreur, c'est un jour qui est bon. C'est le bon jour que l'on se souhaite !
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Le périphérique n'est pas une route en soi.
Le périphérique n'a pas de commencement. Il n'a pas de fin. Il ne mène nulle part. Quand on roule sur le périphérique, on peut y roulet toute sa vie.
Le périphérique est une sorte d'infini.
Le périphérique est un infini très petit.
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Sylvie Testud
Si je me suis trompée dans la vie, je demanderai pardon quand j'arriverai en haut!
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Si ma mère est la seule adulte de cette église à ne pas communier, ce n'est pas parce qu'elle porte de vilaines godasses ; c'est qu'elle n'a plus le droit de manger le corps du Christ. Ma mère n'a pas droit à une hostie. Elle a divorcé. Elle est excommuniée. Voilà que je prends conscience de l’injustice dont un membre de ma famille est victime en plein dans la maison du bon Dieu ! Voilà que je me révolte tout à coup. J'ai dix ans, et je n'aime pas qu'on foute ma mère sur le banc des accusés. Il n'y en a pas d'autres dans cette assistance qui mériteraient moins que ma mère ?
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Le Titanic, le vol 93 du 11-Septembre, le bûcher de Jeanne d’Arc, et tellement de drames dont on a tiré tant de films. Alors que les lumières s’éteignent, on le sait d’avance : ça finira mal. C’est de notoriété publique, c’est écrit dans les journaux. Eh bien moi, à chacun de ces films, tirés d’histoires vraies, assise dans mon fauteuil, j’ai espéré une fin heureuse.
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L'ambiance de la fin d'une histoire. Une histoire d'amour. Le passé se fait déjà plus présent que le présent lui-même.
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— Tu serais contente, toi, si maman se remariait avec lui ?
Oui, avec n’importe qui je serais ravie ! Que le premier qui passe soit béni ! Je lui ouvre mes bras ! Lui ou un autre, je m’en fiche ! Qu’elle se remarie et qu’elle soit des parents comme les autres. Aux anniversaires, je n’aurais plus à danser de slow avec elle. On n’aurait plus besoin de surveiller si elle est triste ou non. Ce ne serait plus notre faute. Ce serait sa faute à lui ! On pourrait l’accuser. Nous, on serait seulement les enfants. On s’en foutrait complètement ! Il saurait sûrement conduire. On se ferait plus klaxonner par les autres voitures. Pour lui, on n’aurait pas la honte. Le voisin ne nous regarderait plus de la même manière. Kader ne me ferait plus tomber. J’aurais le droit de « faire le con » ! Les hommes, ils aiment que les enfants fassent les cons ! Je sais aussi bien que mes sœurs que c’est impossible. Notre mère n’aura jamais de mari. Notre mère n’est pas une mère à mari. Elle sera, au mieux, une mère à copain qui fuira quand il verra trois filles. Je ne dis rien de tout ça.
— Ben… Je m’en fiche.
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Un miroir se brise. Une fleur se fane. Un oiseau est abattu en plein vol, un mythe se casse.
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Le seul problème, c’est que ma mère veut absolument me faire deux tresses chaque matin. Je lui ai dit pourtant que ça fait cloche. Elle s’en fiche. C’est pas elle qui sort avec ces deux trucs sur la tête.
— Pourquoi tu t’en fais jamais, des tresses ? je lui ai demandé.
— Parce que j’ai passé l’âge, elle m’a répondu.
Alors, là… j’ai été soufflée. J’ai su que, quand on est petit, on n’a aucun droit.
— C’est à quel âge qu’on peut avoir l’air normal ? j’ai demandé.
— Quand on est majeur, on fait ce qu’on veut.
Encore huit ans. Quand je serai grande, je pourrai avoir l’air que je veux.
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J'étais venue voir monsieur Lonkarsky, psychiatre réputé de son état, à cause du conseil de classe. Quelque chose n'allait pas avec moi. « Une gentille petite fille. Bonne élève. Sa maman se donne beaucoup de mal pour l'éduquer. Une élève sympathique. Mais une élève qui a des accès de fureur. »
Un psychologue ne me suffisait pas. Moi, j'avais besoin de la psychiatrie direct. Ils avaient décidé : je devais voir un psychiatre qui déciderait à son tour si, oui ou non, il y avait un problème avec moi.
Si monsieur Lonkarsky trouvait qu'il y avait un problème, je viendrais tous les mercredis après-midi à la place de la danse.
Si monsieur Lonkarsky trouvait que c'était normal que je m'énerve quand on me faisait trop chier, comme quand monsieur Rinier me demandait de ramasser sa craie, alors qu'il me l'avait jetée à la gueule, j'irais à la danse le mercredi après midi.
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L'année prochaine, Kader passera peut-être en sixième. Corinne n'a pas envie qu'il arrive au collège. L'année dernière, il n'a pas arrêté de l'embêter. Il est amoureux d'elle, lui aussi. Il la collait en permanence. Il était amoureux de ma grande soeur, alors il lui tirait les cheveux. C'est le directeur qui nous a dit que Kader était amoureux de Corinne. Moi j'aurais plutôt dit le contraire. Beaucoup de garçons sont amoureux de Corinne. Ils ne lui tirent pas tous les cheveux ! Je préfère que personne ne soit amoureux de moi. Si c'est pour se faire scalper ! Merci bien.
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Il m'impose une femme de ménage , je fait tout ce que je peux pour accéder à sa demande , je me coltine les jean-foutre , et c'est encore moi la fautive ?
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Je n'ai donc rien à laver, rien à ranger ? Pas une malheureuse tasse à rincer ? Je suis une touriste chez moi.
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Quand il marche dans la rue, Stéphane se compose une tête qui n’est pas cette qu’on lui connaît dans l’intimité. Il fait une tête molle. Si on l’aborde, il fait une voix toute neutre, et surtout il fait des yeux ! Des yeux qui ne sont plus que des organes. Au milieu de l’agitation, Stéphane se promène comme s’il était seul.
— C’est ma barrière de protection face aux inconnus. Sinon, t’es trop vulnérable.
— Ton regard n’accroche jamais quelque chose ? T’es pas aveugle !
— Je mets une distance.
— À quoi ça sert ?
— À ne pas avoir le nez collé dans la merde. Ça me laisse le temps de réfléchir.
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