AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Tatiana de Rosnay (3905)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La Mémoire des Murs

La mémoire des murs de Tatiana De Rosnay montre l'état psychologique d'une femme de 40 ans (Pascaline) face aux épreuves de la vie (perte d'un enfant et divorce) malgré un bon travail et une collègue "Elizabeth" prête à tous pour l'aider a retrouver le bonheur et sortir de cette enfer.

Mais l'horreur que les murs des divers logements ont laissé sont plus forts et sa mémoire ne fait qu'absorber leur passé.
Commenter  J’apprécie          00
La Mémoire des Murs

Le livre est plat, il ne se passe rien.

Pascaline a un côté insupportable avec les remarques constantes du «  je suis belle mais je ne le sais pas ».

Malgré le fait que l’écrivaine soit une femme, il y a beaucoup de propos machiste dans le livre.

Il y a également beaucoup de répétitions. Même si l’auteur a voulu le faire pour symboliser la folie de la protagoniste,, cela reste très lourd à lire.
Commenter  J’apprécie          30
Nous irons mieux demain

De Tatiana de Rosnay, j’ai lu plusieurs livres tels que « Elle s’appelait Sarah » ou « Célestine du bac ». Elle a une belle et puissante écriture et sait faire passer nombre d’émotions.

Cependant certains passages de ce livre m’ont fait me demander si elle n’avait pas retourné sa plume dans l’encrier avant d’écrire. J’ai eu l’impression de lire souvent une autre auteure.

Je me suis également souvent demandé quel était le lien entre toutes ces histoires. Sans trop en dévoiler et pour ceux qui l’auraient lu, j’ai même cru à un moment que Dominique avait quelque chose à voir avec la Villa O.

Au final, je sors un peu déçue puisque je termine le livre sans savoir réellement qui est Dominique qui tient le fil rouge et le lecteur en haleine. (A part que c’est une fan incontestée de Zola).

C’est d’ailleurs le meilleur atout de ce livre, nous emmener sur les traces de Zola et sa vie personnelle. J’avoue qu’après avoir lu ce roman, je me pose la question de relire son œuvre que je connais mal.

Pour le reste, beaucoup de difficultés exposées : le mal-être, la difficulté à s’assumer et la boulimie, les secrets familiaux cachés, les doubles vies, le deuil… Peut-être trop pour un seul roman.

Je me questionne. J’attendrai le prochain roman de Mme De Rosnay pour voir si sa prose s’essouffle ou si c’était un essai qui pour moi n’a pas abouti totalement.

Commenter  J’apprécie          50
Poussière blonde

Dans ce roman fluide, qui se lit d'une traite, Tatiana de Rosnay raconte à la fois les coulisses du dernier film de Marilyn et la complicité toute féminine, parfois douloureuse, qui lie deux êtres fragiles à la trajectoire croisée.
Lien : https://www.lepoint.fr/livre..
Commenter  J’apprécie          00
Boomerang

Alors qu'ils rentraient d'un weekend end à Noirmoutier pour le 40ème anniversaire de sa sœur, ils ont un accident de voiture alors qu'elle s'appretait à lui reveler un secret. Antoine se remémore alors leurs vacances sur cette île avant le décès dans leur jeune age de leur mère Clarisse, mais nous relate également ses problèmes avec son divorce, ses enfants ado tout comme sa relation naissante avec Angèle.

Rien de bien exceptionnel dans ce livre mais beaucoup de sujets y sont abordés, le style est agréable et les personnages intéressants.
Commenter  J’apprécie          30
Elle s'appelait Sarah

Je sortais de "Poussière blonde", et regrettais ici même la narration trop enfantine qui jouxtait celle intéressante de Marilyn Monroe. Certaines lectrices bien intentionnées m'avaient alors conseillé le meilleur roman de Tatiana de Rosnay, "Elle s'appelait Sarah ". En route, donc, pour la Shoah et la rafle du Vél d'hiv...



Une fois encore, l'auteur sacrifie à la juxtaposition de deux histoires parallèles, l'une pendant l'occupation allemande en 1942, la seconde à l'époque actuelle, dont on devine très rapidement le lien avec la première.



L'histoire se calque sur L Histoire, avec toutes les horreurs insoutenables si souvent rapportées. Pourtant, les recherches consciencieusement approfondies faites par l'auteur sur la rafle de 1942 m'ont apporté des détails insoupçonnés, et des lieux de mémoire qui m'avaient totalement échappé lorsque j'habitais Paris.



Mais pour quelle raison, une fois encore, l'auteur éprouve-t-elle le besoin d'y juxtaposer une histoire de fillettes narrée sur le mode enfantin, voire puérile ? le vocabulaire utilisé est digne de la Bibliothèque Rose, mais indigne d'un lectorat adulte. Je me suis surpris plusieurs fois à sourire, ce qui, j'en conviens, est absolument incongru à propos de situations aussi dramatiques !



Les 50 dernières pages étant interminables, je me suis attaché au style. En voici quelques extraits



La mère d'Ornella me tapota la main...

Elle posa sa main rondelette sur mon épaule...

Elle me tapota gentiment l'épaule...

Zoé posa une main moite sur mon genou nu...

William déploya ses mains et secoua la tête...

Zoé mit la main dans mon sac...

William frottait ses mains l'une contre l'autre...

Elle se précipita vers moi et m'attrapa la main...

Zoé murmura en me pressant la main...

Zoé essuya frénétiquement mon visage avec ses mains...

Il serra les mains avec une élégance nonchalante...

Les deux hommes se tenaient toujours la main...

Édouard suivait, les mains dans les poches...

Michel, tu me prends par la main, et tu m'emportes...

J'aurais voulu lui prendre la main...

Je croisai les mains sur mon ventre, envahie de solitude...

Bertrand se tenait face à la fenêtre, les mains croisées dans le dos...

Zoé me prit la main et y déposa un long baiser...

Zoé, pour l'amour de Dieu, ne lâche pas la main de ta soeur...

Bertrand prit son courage à deux mains pour m'avouer qu'il aimait Amélie...

La forme de son crâne, sa façon de se tenir, ses mains...

Zoë était futée, elle m'avait pris la main dans le sac...

Dans ce magnifique printemps où la main de Neil était posée sur mon genou...

Je remarquai à nouveau à quel point ses mains étaient belles...

Il s'arrêta et passa la main dans ses cheveux...

Il avait dû lire sur mon visage car il posa sa main sur mon bras...

Je ne savais pas comment réagir, je posai la main sur son épaule...

Il finit par retirer ses mains, son visage apparut, beau et déchiré...

Je serrai fort sa main dans la mienne, je n'arrivais plus à le regarder dans les yeux...

Je fermai les miens et posai sa main contre ma joue....



Eh oui, la love-story prévisible comme happy-end : je l'apprehendais... Tatiana l'a fait !

Commenter  J’apprécie          113
Poussière blonde

Pauline, vétérinaire française qui travaille en Californie, est jointe au téléphone par sa meilleure amie, Billie- Pearl : l’hôtel où Pauline a travaillé va être rasé et il est important qu’elle soit là, car c’est une part importante de sa vie qui va disparaître. En effet c’est au MAPES, que Pauline a fait une rencontre qui a bouleversé sa vie : la rencontre avec Marilyn Monroe …



Le roman mêle plusieurs époques : Pauline, en 2000, se souvient de son enfance en France, du mariage de sa mère avec son deuxième mari, un Américain, en 1946 et surtout de son adolescence à Reno, qu’elle quitte en 1960. Les faits ne suivent pas l’ordre chronologique, le lecteur se promène à travers les différentes époques et doit donc reconstituer la destinée de chacun. Il y a beaucoup de personnages secondaires, fictifs ou non, mais Pauline et Marylin restent les personnages principaux . Leur connexion est racontée avec sensibilité et de fraîcheur. L’adolescente timide va, au contact de la star, prendre de l’assurance et s’envoler pour réaliser son rêve. Quant à Marilyn Monroe, elle est présentée dans toute sa fragilité, à l’époque du tournage du film « Les Désaxés » et c’est elle qui, de multiples manières, va être la « bonne fée » de Pauline.

C’est un livre agréable à lire…mais certains traits sont forcés (la mère, Parisienne jusqu’au bout des ongles …) ou convenus (le patron séducteur…) et j’ai trouvé l’écriture un brin paresseuse. Je n'ai pas retrouvé l'émotion de "Elle s'appelait Sarah".

Commenter  J’apprécie          31
Poussière blonde

Un énorme coup de coeur ! Une belle pépite !



L'histoire ? En 2000, une vétérinaire équine d'une soixantaine d'années, Pauline, est appelée par une vieille amie pour assister à un événement : Le Mapes Hôtel, à Reno, dans le Nevada, va être détruit.

Pauline assiste à la destruction avec beaucoup d'émotions et les souvenirs refont surface...

Dans une autre vie, elle y fut malheureuse, elle y fut mère célibataire, elle y fut femme de chambre, invisible... mais elle croisa pendant quelques mois la route d'une autre femme qui changea sa vie... la cliente de la suite 614, Mrs Miller, qu'elle ne reconnut pas d'abord... Marilyn.



J'ai toujours été fascinée par Marilyn, ou plutôt par Norma Jean et ce roman m'a terriblement plu, émue, touchée. Cette rencontre entre l'actrice tourmentée, fragile, malheureuse, et cette femme de chambre est une rencontre magique, pleine de grâce, que j'ai dégustée, page après page. Ce roman est merveilleusement bien écrit, et sa construction fonctionne très bien : les personnages sont terriblement touchants, que ce soit Marilyn ou Pauline, mais aussi Marcelle, cette française, qui tombe amoureuse d'un GI américain et quitte Paris pour Reno, la ville des adieux. Il s'agit d'une fiction, mais si belle qu'on aurait envie qu'il s'agisse de la réalité et c'est avec beaucoup d'émotion que j'ai refermé ce livre, que j'ai adoré et qui me laisse orpheline.
Commenter  J’apprécie          60
Poussière blonde

Poussière blonde Tatiana de Rosnay. L’hôtel Mapes de Reno va être détruit alors que Pauline , simple femme de ménage dans les années 60 , y a vécu un moment inoubliable , sa rencontre avec Marylin Monroe dans la suite 614. Deux destins : la déchéance pour l’une , la renaissance pour l’autre. Une belle écriture mais un peu trop cliché entre l’actrice maudite et l’american dream de l’héroïne .
Commenter  J’apprécie          40
Elle s'appelait Sarah

Julia, journaliste franco-américaine de 45 ans, vit depuis 20 ans à Paris où elle s’est mariée avec Bertrand et a eu une fille, Zoë. Ils doivent prochainement s’installer dans l’ancien appartement de Mamé, la grand-mère de Bertrand, en plein travaux. Pour les 60 ans de la rafle du Vel d’hiv, Julia est envoyée faire un article sur ce sujet qu’elle ignore totalement. Mamé, un peu confuse, lâche quelques mots à propos des Juifs qui vivaient avant elle dans son appartement..Son beau-père va lui avouer alors avoir croisé la petite Sarah venue rechercher son frère…En parallèle de ce récit, c’est celui à la 3e personne de Sarah, de ces jours au Vel d’hiv puis à Beaune qui ont bouleversé sa vie…Un roman captivant qui, s’il n’a peut-être pas une rigueur historique totale, permet néanmoins de se faire une idée du sort des juifs français menés à la mort par la police française, que ce soit à Paris ou dans les camps.
Commenter  J’apprécie          50
Poussière blonde

J’espérais aimer ce livre mais je ne pensais pas que ce serait à ce point ! Je me suis beaucoup attachée à Pauline et je ne voulais pas la quitter. Grâce à elle, nous rencontrons Marylin Monroe dans sa chambre d’hôtel en 1960. L’actrice n’a pas la magnifique coiffure que nous lui connaissons, elle n’est pas maquillée. On ne voit pas son meilleur côté et pourtant, on sent la personnalité exceptionnelle. On comprend pourquoi elle est aussi connue longtemps après son décès.

J’en ai appris beaucoup sur cette actrice et ce livre m’a donné envie d’aller encore plus loin. J’ai l’impression d’avoir eu une chance immense de partager quelques semaines avec Marylin.

La construction est aussi intéressante car l’autrice joue avec différentes temporalités.

Quel magnifique moment de lecture ! Je vous le conseille ❤️


Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          63
13 à table ! 2024

À partir du thème J'ai dix ans, 14 auteurs, brodent une nouvelle. 14 auteurs + Cyril Lignac, qui, lui, nous propose une recette de son cru, as usual.

Verdict : comme d'habitude, j'ai mes petites préférences. 





Tout d'abord mention spéciale à Raphaëlle Giordano qui avec son "On n'est pas des machines..." tient le rythme, la tendresse et un très joli moment de lecture. C'est structuré, entièrement suffisant et tout mimi. J'ai vraiment aimé ce récit d'une vie dans une vie avec une chute impeccable. La relation entre Wabo et Jules est attendrissante et l'effet de style est conservé du début à la fin de l'intrigue. 



Ensuite, il y a bien sûr le politique et salvateur J'ai dix ans ... demain de Michel Bussi que j'ai rarement vu en colère, mais là, c'est sourd, factuel, incarné et terriblement touchant. Cette nouvelle aborde l'itinéraire des migrants, leurs espoirs et un épisode maritime passé édifiant et malheureusement toujours d'actualité. À travers cette nouvelle, Michel Bussi questionne la frontière et la fraternité.



Tatiana de Rosnay montre une Arachnéide vengeresse et délicieusement machiavélique (42 ans de haine tenace et jubilatoire).



Franck Thilliez dresse Le Miroir d'un grenier terriblement efficace, et qui n'est pas sans rappeler le film Interstellar de Christopher Nolan, sans le sable mais avec la glace. Très réussi.



Le portail de Leïla Slimani reste bien mystérieux et bien fermé, qui peut devenir tour à tour espoir d'espace vital plus grand et une zone de repli. 



Lorraine Fouchet revisite un journal intime en peu de pages (le touchant Ceci est mon journal intime). 



François d'Epenoux nous projette dans 69, année fatidique, dans un futur obscur qui a l'art de régler techniquement et sans scrupules l'espérance de vie et le poids des retraites. Un pitch intéressant et un traitement final qui l'est nettement moins. 



Karine Giebel déplace une situation de harcèlement scolaire en polar inquiétant (sa zone de confort)...Une Chloé efficace avec un retour en classe aisé peu crédible.



Philippe Jaenada reprend une scène de spectacle de Noël (un Garçon crêpon version plante verte, un écrit qui digresse moins que d'habitude).



Alexandra Lapierre présente Les Escarpins, un conte de Noël... tout sauf un cadeau ! Une nouvelle bien construite mais avec une fin un peu attendue. 



Vous trouverez également deux histoires de famille construite ou à construire : L'Appartement de Romain Puértolas et Où en serions-nous aujourd'hui ? d'Agnès Martin-Lugand.  



Vous y trouverez aussi le 22 de Maxime Chattam (une histoire en plein parallèle d'attentats) et La Fin de l'enfance de Patrick Besson.   



Un recueil de 13 à table ! de bonne facture avec du très bon et du divertissant et une première de couverture signée Riad Sattouf (comme toujours au rendez-vous en tous points). 

Commenter  J’apprécie          50
13 à table ! 2024

Cette année, le thème des dix ans est de rigueur.

Voici les notes que j'ai prises lors de ma lecture de chaque soir (merci d'être indulgent.es) :

-Philippe Besson - La fin de l'enfance : il faut s'accrocher au début mais la suite est poignante.

- Michel Bussi - J'ai dix ans... demain : une histoire hélas plausible de migrants perdus en mer, qui m'incite à lire cet auteur.

- Maxime Chattam - 22 : entre l'époque de Kennedy et celle de Trump, vieillesse et jeunesse, passé et présent, les USA deviennent de plus en plus fous.

- François d'Epenoux - 69, année fatidique : tragique et dystopique eu départ, plus léger à la fin.

- Lorraine Fouchet - Ceci est mon journal intime : roman futuriste qui se passe à travers les âges entre parent et enfant de dix ans avec en fond la chanson d'Alain Souchon.

- Karine Giebel - Chloé : histoire émouvante d'une petite fille bien courageuse (avec une belle chute).

- Raphaëlle Giordano - "On n'est pas des machines..." : nouvelle origninale mais on comprend vite de quoi il s'agit.

- Philippe Jaenada - Garçon crépon : très drôle malgré la tristesse de la fin ; cette nouvelle souligne l'importance de certains évènements fondateurs survenus durant l'enfance.

- Alexandra Lapierre - Les escarpins, un conte de Noël : histoire émouvante d'une fillette mal aimée, cependant la vérité ressort toujours un jour.

- Cyril Lignac : Cake marbré au chocolat : banal pour l'écriture mais titille nos papilles.

- Agnès Martin-Lugand - Où en serions-nous aujourd'hui ? Comment faire le deuil d'un enfant mort-né ? J'avais tout deviné dès le début.

- Romain Puertolas - L'appartement : Histoire rocambolesque mais plaisant : qui tire les ficelles ?

- Tatiana de Rosnay - Aranéide : nouvelle empreinte de cruauté : des ennemies d'enfance qui le sont pour toujours.

- Leïla Slimani : Le portail : une histoire de famille confinée qui finit en queue de poisson.

- Franck Thilliez - Le miroir : on reconnaît bien là le talent de cet auteur de thriller et son récit donne des frissons.





Commenter  J’apprécie          200
Sentinelle de la pluie

J’ai appréhendé cette lecture en constatant, avant de la débuter, que la notation générale sur Livraddict était assez basse. Et je peux comprendre que l’ambiance particulière du récit ait entrainé quelques déceptions mais, contre toute attente, je l’ai beaucoup aimé pour ma part !



Lauren et Paul sont rejoints à Paris par leur fils Linden, et leur fille Tilia pour fêter l’anniversaire de Paul et les 40 ans de mariage du couple. Malheureusement, l’événement commence mal : une crue exceptionnelle de la Seine est annoncée et pourrait bien perturber le séjour de la famille. Rien ne sera comme la famille l’avait imaginé puisqu’un autre drame va venir perturber le séjour, faisant traverser à la famille des moments bien difficiles..



Derrière Linden, ce fils, qui va alors tout donner en cette sombre période pour garder sa famille unie, on suit alors à la fois les jours sombres des parisiens menacés par la Seine mais aussi des flash back dans le passé de chacun des membres de cette famille qui n’est pas si unie qu’elle voudrait le laisser paraitre.



J’avoue que j’ai beaucoup appris sur cette crue de la Seine et l’ampleur de la catastrophe qu’elle a apportée pour les parisiens et les habitants des autres communes alentour. La vie est au ralenti, les communications coupées tout comme la possibilité de poursuivre son quotidien. Cela crée un huis-clos autour de notre famille qui contribue à apporter une certaine langueur mais fait aussi monter la tension des révélations qui vont arriver. Et je me suis totalement laissée porter par la narration et par cette ambiance qui se nouait et qui m’a beaucoup plu.
Lien : https://liseusehyperfertile...
Commenter  J’apprécie          40
Tamara par Tatiana

Si j'avais vécu à l'époque et si j'en avais eu les moyens, je me serais sans aucun doute fait faire mon portrait par Tamara de Lempicka.

Une de mes peintres favorites.



Talentueuse

Ambitieuse

Magnétique

Arogante

Rebelle

Artiste



Une femme libre, qui a toujours fait ce qu'elle avait envie de faire. D'une vie riche et bourgeoise en Russie, des voyages artistiques en Italie, une vie de bohème à Paris, une vie mondaine à NYC, des hommes et des femmes à son panneau de chasse, la drogue, les fêtes, des déceptions, des exils... Elle s'est construite elle-même sa propre légende sur fond de mystères et de scandales.

A celleux qui disent qu'elle n'a pensé égoïstement qu'à sa petite personne, a-t-on ne serait-ce qu'une seule fois demandé à Picasso ou Mondrian ce qu'il y avait pour dîner ?

Il s'agit d'une biographie romancée où l'autrice suit Tamara dans son quotidien créatif et tumultueux, pensée comme un dialogue.



J'ai beaucoup aimé.
Commenter  J’apprécie          00
Elle s'appelait Sarah

Mais quelle histoire !!!! J’en suis tout retourné.



Dans ce livre, il y a tout… La cruauté, la souffrance, la culpabilité, les secrets de famille, le suspens, l’émotion, l’amour, la tendresse et j’en passe…



L’histoire alterne entre la jeunesse de Sarah pendant la seconde guerre mondiale et celle de Julia, journaliste, qui va enquêter sur la rafle du Vel d’Hiv. Son enquête va bouleverser sa vie et celle de deux familles.



Je me suis tellement attaché aux personnages… J’étais le spectateur de leurs histoires… Il m’a semblé vivre leurs drames avec eux… Je n’imagine pas la difficulté qu’a dû avoir l’auteure pour écrire certains passages. Même si c’est une histoire fictive, elle est basée sur des faits réels et elle aurait pu exister pour de vrai.

La montée émotionnelle est d’une telle puissance quand les deux histoires se rejoignent qu’il m’a été difficile de retenir mes larmes. D’ailleurs, l’émotion est restée bien présente jusqu’au dénouement qui m’a laissé un sentiment d’apaisement. À la fin, toutes les émotions que j’ai subi en lisant ce livre se sont envolées.



Il ne me reste plus qu’à visionner le film et je vous conseille vivement de lire cette histoire qui aura marqué mon esprit à jamais. Un gros coup de cœur !!!! Tatiana rentre directement dans mon panthéon des auteurs préférés avec cette magnifique histoire.
Commenter  J’apprécie          80
Elle s'appelait Sarah (BD)

"Elle s'appelait Sarah" est une adaptation en bande dessinée que je trouve extraordinaire. Je n'ai pas lu l'œuvre d'origine, c'est donc avec les images de ce livre que j'ai découvert l'histoire.



Je souhaite abordé en premier lieu la qualité graphique de la bande dessinée. J'ai beaucoup apprécié les formes, le trait et le choix de couleur qui permet de repérer rapidement le personnage principal sur une planche.



Ensuite, il y a l'histoire absolument crève-cœur qui est raconté. Sans vous la spoiler, le thème de la déportation lors de la seconde guerre mondiale est toujours difficile a abordé. Ici, il est traité avec autant de distance (recherche journalistique) que d'émotion (récit).



Je recommande vivement cette bande-dessinée que j'ai trouvé riche aussi bien en émotions qu'en information.
Commenter  J’apprécie          30
13 à table ! 2024

De très bons auteurs, des nouvelles qui marquent, difficiles parfois. N'hésitez pas, il faut lire ce livre qui a été publié au bénéfice des Restos du Cœur. C'est une belle initiative qui dure depuis 10 ans. Merci à vous, mesdames et messieurs les écrivains.
Commenter  J’apprécie          00
13 à table ! 2024

Livre qui retrace le thème d un souvenir pour ses 10 ans, auteurs contemporains connus et reconnus, nous avons même une recette de Cyril Lignac d’ un marbré au chocolat!

Ce livre nous fait passer un bon moment sans se prendre la tête, certaines nouvelles sont bien sûr mieux que

d’ autres, l’essentiel est d’avoir fait sa BA pour les restos.
Commenter  J’apprécie          30
Poussière blonde

Une agréable lecture qui m'a fait entrevoir un monde cinématographique que je ne connais pas. En dehors du contexte de la star adulée on suit une jeune fille coincée dans une relation néfaste qui est bloquée dans sa perspective d'avenir. Dans ce décor des déserts et des chevaux sauvages, l'immersion américaine est complète. L'écriture de Tatiana Rosnay est addictive car même si je n'ai aucun attrait pour les termes abordés, j'ai eu envi de découvrir et de connaître la suite. Je recommande donc cette lecture.
Commenter  J’apprécie          70




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Tatiana de Rosnay Voir plus

Quiz Voir plus

Elle s'appelait Sarah

Chez quelle maison d'édition ce livre a-t-il été d'abord publié ?

Phébus
Plon
Héloïse d'Ormesson

13 questions
400 lecteurs ont répondu
Thème : Elle s'appelait Sarah de Tatiana de RosnayCréer un quiz sur cet auteur

{* *}