Tomi Ungerer

Une histoire poétique et magnifiquement illustrée. Jean de la Lune s'ennuie là haut et décide de se rendre sur la Terre. Malheureusement, les hommes le craignent et le pourchassent. Mais tous les hommes ne sont pas semblables et un savant l'aide à rentrer chez lui.



On reconnait au premier coup d'oeil le style graphique de Tomi Ungerer : des couleurs assez sombres, tranchés et pourtant une poésie magique se dégage de cette histoire. Une ode à la tolérance, à l'imaginaire et à la découverte de l'inconnu. Au-delà des apparences, se cachent bien des secrets merveilleux. A voir également la superbe adaptation en film d'animation par Stephan Schesch.

Un petit album très mignon pour les jeunes amoureux des peluches.

Otto notre héros et narrateur va connaître un destin extraordinaire.

D'abord offert en cadeau à un enfant juif il subira les conséquences de la guerre et s'en suivront différentes aventures...

Le message est positif bien que les sujets abordés (guerre, différence, amitié) soient profonds.

Je ne saurais pas dire pour quel âge est adapté cet album, mais moi bien qu'adulte depuis un bout de temps déjà je l'ai apprécié.

Cet album fait partie des classiques de la littérature jeunesse et c’est totalement justifié. Il aborde des thèmes universels d’une manière parfaitement adaptée pour les jeunes enfants. Sous la forme d’un conte, il explique très bien ce qu’est la générosité et l’altruisme. Il est également source de nombreux questionnements pour les enfants et permet d’aborder avec eux des questions qu’ils peuvent se poser sur la méchanceté, la rédemption, l’abandon.

Si le début est assez sombre, l’optimisme et la moralité de la fin en font une lecture qui donne espoir et confiance en la nature humaine. De quoi passer un agréable moment de lecture avec ses enfants !

Tomi Ungerer est une référence et "Orlando" est une histoire qui me plait bien. Il a écrit et dessiné cet album jeunesse dans les années 60 et cela fait plaisir de voir le respect qu'il a envers les indiens du Mexique (ils ont bien souvent des rôles de méchants mais pas avec Tomi Ungerer qui considère les autochtones).

Orlando est un vautour bienveillant contrairement aux apparences du rapace et surtout à sa réputation. Comme quoi l'habit ne fait pas le moine.

Dans le désert, il découvre un homme inconscient et récupère quelques affaires dans son bec pour signaler le disparu. Grâce à l'institutrice, on découvre qui est ce chercheur d'or américain. Orlando va prévenir sa femme et son fils qui deviendra son nouvel ami. Ils pourront tous se retrouver au Mexique grâce au gentil rapace.

Une belle histoire pour les enfants pleine de générosité et de partage, loin d'être bêtifiante.





Challenge Riquiqui 2021

Challenge XXème siècle 2021

Challenge ABC 2021-2022

Très beau livre mêlant les récits de deux dominas à des dessins de l'auteur.Les récits sont mêlés aux dessins sur les mêmes pages ou encore sur des pages à part. Deux dominas s'expriment sur leurs pratiques, sur le profil des clients, sur leur double vie et sur leur prostitution. Les dessins représentent des objets ou des femmes en position SM. Il aurait été heureux de voir plus de témoignages et aussi un témoignage de client. Les dessins auraient pu représenter des hommes, car ils sont ici les dominés clients des dominas.

100% graphique et cynégétique, sans compter le texte avant-propos qui accompagne la photo souvenir et portrait de l'artiste en chasseur, qui m'a permis d'en extraire une citation. Il convient de ne pas ranger avec les livres pour enfants, à l'instar du sous-sol du musée éponyme, à Strasbourg.

Otto est un ours en peluche et nous raconte son histoire.....

Comment il fut offert à David un petit garçon juif dans l'Allemagne des années 40, comment Otto arrive chez Oskar , le meilleur ami de David, puis entre les mains de Charlie, un jeune GI....Jusqu'enfin retrouver Oskar et puis David aux Etats-unis.....



La force ce cet album est la double lecture qu'on peut en avoir, nous adultes et eux les enfants auquel il est destiné.....



Double lecture parce que nous, adultes connaissons les faits, l'histoire et que l'auteur n'a pas besoin de tout dire, d'avoir des mots très durs et des images très dures sur l'horreur et le drame de la guerre de 39-45, parce que nous savons déjà....

Pour les enfants, ça reste une histoire d'enfant, un drame d'enfant, et c'est déjà pas mal, ça suffit, parce qu'il s'agit de deux victimes, (les deux ont perdu leurs parents dans cette guerre)....Il n'y a pas de parti pris, de jugement, mais avant tout un livre qui parle de la guerre et des principales victimes : les enfants......



Le fait qu'Otto soit un ours en peluche apporte une distance nécessaire à un enfant....pour mieux appréhender la violence de la guerre....Ungerer apporte une dimension encore plus forte en "transmettant" Otto à un jeune GI noir.....



Bref un très bel album d'un grand auteur pour la jeunesse.....A raconter aux enfants, à faire lire aux adultes.....Un album qui me donne encore une fois l'envie de penser que les albums de jeunesse ne sont pas uniquement jeunesse ou littérature jeunesse....

Un de mes albums favoris de Tomi Ungerer, même si j'avoue, j'ai beaucoup de préférés parmi ses albums ! Cette histoire est une ode à l'esprit libre et créatif des enfants, à leur absence de préjugés, à leur capacité à réaliser par eux même de grands projets pourvu que les adultes les entourent et les sécurisent.



Les partis pris chromatiques de l'album jouent dans des gammes pastel, les illustrations fourmillent de détails fascinants (robinets et points d'interrogation à l'honneur au fil des pages). Les expressions des personnages sont fantastiques: les vieux aigris à tête creuse, les parents bienveillants, affectueux, les critiques d'art déjantés, les enfants pleins d'admiration...



Comme souvent dans les illustrations de Tomi Ungerer, une certaine violence s'exprime : les outils sont aussi menaçants que puissants de créativité, certains personnages n'inspirent pas la sympathie... Voir la peur ! Les détails bizarres et glauques surgissent et partout les ?? qui se cachent dans le décor nous rappellent que la vie est pleine de questions.

Un monde où les enfants ne sont pas infantilisés, débordant de créativité et de liberté, que j'aime énormément partager avec mon fils.

Déçue par ma très récente lecture du Géant de Zeralda, celle-ci m'a largement plus enthousiasmée.



Je les aime bien moi ces trois brigands. Déjà parce qu'ils ont un stratagème très efficace pour dévaliser les diligences. Bien vu ! Ensuite parce qu'ils sont un peu bêtes à ne pas savoir quoi faire de leur butin et c'est plutôt rigolo. Et finalement, ils ont bon cœur.



Un album-conte avec de l'action, des rebondissements, une belle morale. Je dis oui !

Bel album engagé qui peut être lu à tout âge.

Tomy Ungerer nous livre là une jolie histoire sur l'amitié entre deux enfants allemands dont l'un est juif.

Les faits se déroulent durant la seconde guerre mondiale.

Lorsque les deux enfants se séparent, Oskar offre son vieil ours à David en gage d'amitié ; la famille de ce dernier est déportée.

Ce petit ours sera le fil conducteur de l'histoire, il voyage de main en main jusqu'à se retrouver un jour entre celles de son propriétaire d'origine, à l'âge adulte.

Ainsi grâce à ce petit ours, David ayant échappé à la mort, retrouvera Oskar des années plus tard.

Histoire qui nous sensibilise à travers ce bel album à la déportation et la politique du IIIe Reich ainsi qu'à l' amitié indéfectible entre les deux êtres qui survit aux ravages de la guerre.

Belles illustrations qui raviront les amateurs de beaux albums.

Livre à découvrir.

Quelle belle leçon pour les enfants : une petite fille sauvée du méchant ogre grâce à ses dons pour la cuisine, dons qui lui permettront d'épouser ce même vieillard cannibale à la fin ! BERK. Comment allier pédophilie et stéréotypes de genre dans un même conte pour enfants. A jeter à la poubelle, et vite.

Les trois brigands, ce sont de vrais méchants. Des qui vous foutent une trouille bleue. Chaque nuit, et suivant une technique bien rodée, ils arrêtent les voitures à cheval et détroussent les voyageurs. Noirs desseins, hache rouge, ils vous glacent le sang… Jusqu’à ce qu’ils tombent sur Tiffany. Petite orpheline qui doit se rendre chez une vieille tante.



Tiffany avec l’innocence de l’enfance, les adopte sur le champ. Obéissant à l’injonction enfantine (parce qu’on ne peut pas faire autrement), ils se transforment en gentils papas et la ramènent avec eux. Dans leur repaire, Tiffany leur demande ce qu’ils vont faire de tout l’or qu’ils entassent depuis des années. Ils ne l’ont jamais touché puisque bien mal acquis ne profite jamais.



Ensemble ils en feront des merveilles.



Droit à l’innocence, droit au changement, droit à l’amour et à la sécurité.



Pas étonnant que ce livre soit devenu en cinquante ans un livre culte de l’enfance.



A lire et à relire.
Lien : https://chikitalit.com/tomi-..

On regrettera Tomi Ungerer. Un conteur de ce calibre, on n'en trouve pas tous les jours sous le sabot d'un cheval.



Ici, il nous raconte l'histoire de Rufus, une chauve-souris qui se trouve terne. Elle se peint de toutes les couleurs et rencontre un entomologiste, chasseur de papillons. Une amitié improbable va naître entre deux personnages que tout oppose.



Par petites touches, à petits pas, Tomi Ungerer progresse vers un humour surréaliste. Il nous conte l'amitié, le respect de la différence, la tolérance, le pas vers l'autre... des valeurs intemporelles qu'Ungerer propage au gré de ses livres. De quoi le regretter un peu plus et se consoler avec ses livres.

Tout le monde a déjà vu la silhouette inquiétante et bien reconnaissable de ces fameux trois brigands. Cet énorme classique figure depuis fort longtemps dans les listes officielles de l'éducation nationale, ce qui aide aussi beaucoup.

Pour ma part, bien qu'étant un grand adepte de Tomi Ungerer, je trouve que c'est loin d'être un de ses meilleurs. Il faut dire qu'il date des années 60 et que c'est l'un de ses tout premiers, ce qui peut expliquer aussi qu'il ait (selon moi en tout cas) fait beaucoup mieux depuis.

À bien y regarder, c'est presque un peu "facile", cette histoire. Ils sont très méchants, ils sont sans pitié, ces bandits de grand chemin, mais le jour où ils sont face à l'innocence d'une petite fille qui n'a pas peur d'eux, ils tombent sous le charme et se transforment instantanément en bons samaritains, au point que l'Abbé Pierre ne les renierait pas. Joli message sur la rédemption, peut-être, mais en dehors de ça, j'ai trouvé ça un peu léger... En tout cas par rapport aux trésors d'inventivité, d'humour et de second degré dont l'auteur a su faire preuve par la suite.

Évidemment, cela reste malgré tout un bon bouquin.

Les meilleurs chevaux peuvent parfois faire des courses un peu moyennes, surtout quand ils débutent, mais ils n'en feront jamais de mauvaises.

Un classique de la littérature jeunesse illustré avec des couleurs attrayantes sur fond de nuit. Une fillette se fait enlever par trois redoutables brigands... Face à leur captive ingénieuse et attachante, les trois brigands vont se montrer aussi innocents que des enfants. Une histoire et des dessins d'une grande simplicité qui est à la portée des plus jeunes.

J'aime beaucoup Le Géant de Zéralda, à la fois pour ses illustrations et pour son texte.



On ne peut ouvrir cet album sans reconnaître le style particulier qui a fait la gloire de Tomi Ungerer. J'aime ces illustrations qui me rappellent les peintures flamandes du XVIIème siècle. J'aime ces dessins hachurés qui me font penser aux gravures sur les livres pour enfants du XIXème siècle. J'aime ces couleurs crues qui rendent l'ensemble on ne peut plus expressif. J'aime ces ambiances rabelaisiennes (car la nourriture tient une place de 1er ordre dans cet album). Et surtout, j'apprécie par dessus tout que les illustrations, en plus de remplir leur rôle premier, participent au récit en complétant le texte.



Et quelle histoire ! Un terrible ogre sème la terreur au village : il kidnappe les enfants pour les manger. Mais Zéralda, qui vit à l'écart à l'orée d'une forêt, n'est pas au courant de l'existence du monstre...jusqu'à ce que celui-ci lui tombe littéralement dessus.

C'est là que la cuisine entre en jeu. Zéralda va réussir l'exploit d'amadouer l'ogre grâce à ses talents de cuisinière. La cuisine tient donc une place éminemment centrale dans cet album. Certaines illustrations ne sont d'ailleurs consacrées qu'aux fameux plats concoctés par Zéralda.



Un album qui a grandement mérité sa place dans l'histoire de la littérature jeunesse, grâce à ses illustrations si particulières, grâce à son héroïne courageuse et libre, grâce à son récit qui détourne les contes d'ogres cruels.

"Il était une fois trois vilains brigands avec de grands manteaux noirs et de hauts chapeaux noirs..." ainsi débute cet album.

Les trois brigands attendent la nuit pour attaquer les diligences, détruire les attelages et récupérer les biens des voyageurs apeurés.

Ils cachent leur butin en haut de la montagne, dans une caverne accessible par une simple échelle...Mais un soir dans une diligence, ils tombent sur une toute petite fille endormie : c'est Tiffany.

Orpheline depuis peu, elle doit rejoindre sa vieille tante chez qui elle doit vivre désormais. Mais elle ne veut pas y aller !

Alors les trois brigands l'emportent comme un merveilleux trésor et la couche dans un lit moelleux...

"Que faites-vous de tout cet or ?" demande-t-elle. Les trois hommes ne s'étaient jamais posé la question....

Grâce à elle, les affreux brigands abandonnent tromblon, hache et soufflet, arrêtent les pillages et décident d'acheter, avec leur or, un magnifique château pour y héberger tous les orphelins du pays...



Un album-conte plein de tendresse, paru à l'École des Loisirs en grand format en 1968, puis en poche en 1979 (chez lutin poche).

Quel dommage que la version en grand format n'existe plus. L'album y perd en puissance...

Les illustrations toutes en bleu, noir et rouge avec une touche de jaune (pour l'or) sont superbes.

Les enfants sont fascinés par la tenue des brigands, leurs chapeaux noirs, leurs armes et le trésor...

Ils tremblent avec les passagers et se réjouissent quand Tiffany, avec ses jolies boucles et ses questions de petite fille, arrive à les convaincre de faire le bien autour d'eux au lieu de semer la terreur...



Les messages de Tomi Ungerer sont simples, les images et l'histoire sont efficaces...



Un album incontournable à offrir assurément à tous les enfants à partir de 4 ans et à posséder dans sa bibliothèque, car son succès ne se dément pas de génération en génération !



Pour en savoir plus sur l'auteur...
Lien : http://bulledemanou.over-blo..

Une vieille institutrice reçoit de son fils un boa constrictor en cadeau d'anniversaire. La surprise passée, elle s'en occupe comme une mère (est-ce un transfert ?), et il devient un animal de compagnie très agréable.



Tout l'humour de Tomi Ungerer dans cet album au trait faussement passéiste. Et comme souvent chez cet auteur, l'habit ne fait pas le moine. Car la vieille femme est pleine de ressources et le danger ne vient pas du serpent...

🧸 Qui ne connaît pas l’histoire de l’ours en peluche Otto ? Vendredi matin, alors que je faisais quelques achats de dernière minute à Rouen, je me rendis en librairie et tombai sur ce livre pour enfants. Lu il y a des années, je me laissai tenter (à nouveau) par l’histoire de ce petit ourson.



🧸 Otto est un petit ours en peluche offert par ses parents à David, un petit garçon allemand. Otto, qui est le narrateur de ce roman, y raconte ses aventures, ses joies et ses peines. Avec Oskar, le meilleur ami de David, il raconte ses péripéties, ses expériences, sa tâche violette sur l’œil après que les garçons lui ont renversé tout le contenu d’un encrier sur la tête. Les premières années de la vie d’Otto et de David sont heureuses. Pourtant, un jour, après qu’on eut cousu une étoile jaune sur la veste de David, des hommes en noir viennent enlever la famille du jeune garçon. Commence alors un voyage fou et extraordinaire pour Otto.



🧸A travers les yeux innocents d’un ours en peluche, Ungerer raconte l’horreur de la guerre, ses atrocités, ses exils. Avec beaucoup de prudence et de vérité, il est un roman que chaque parent devrait lire avec son enfant, pour initier, pour commencer à comprendre, pour expliquer en toute délicatesse ce que l’homme a pu et peut faire. Bien que je l’aie lu des années auparavant, j’ai eu des frissons à sa lecture, c’est très émouvant, et très nécessaire aussi.



🧸 Merci Otto !

J'aime beaucoup les livres musicaux pour les enfants. On écoute la musique ou les petites histoires, et en même temps on peut suivre soit les paroles quand il s'agit de chansons, de comptines, mais aussi les images, qui offrent aux enfants encore plus d'imaginaire!

C'est le cas ici avec cet abécédaire fort poétique et facétieux. Il alterne petites histoires rigolotes et comptines en suivant l'alphabet: les jeux de mots, rimes et chutes sont au rendez-vous et permettent d'associer des sons entre eux. Les voix de Rémi et Alain Fromager sont vraiment agréables à écouter, et on ne s'en lasse pas jusqu'au bout. Et cerise sur le gâteau évidemment, les magnifiques illustrations de Tommi Ungerer, dont l'art saura toujours toucher les petits et les grands: la preuve, son abécédaire n'a pas pris une ride. Merci à Masse Critique et aux éditions Formulette pour cette découverte.