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Critiques de Tomi Ungerer (418)
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Jean de la Lune

Jean de la Lune, vous l’aurez compris, vit sur la lune mais il se sent très seul. De là-haut, il regarde les terriens et n’aspire qu’à une chose : les rejoindre car les gens ont l’air si merveilleux et heureux !



Une belle réflexion sur les préjugés de la société. Et souvent il vaut mieux continuer à s’abandonner dans la rêverie plutôt que de connaître le désenchantement.

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Le Nuage bleu

L'album raconte l'histoire d'un petit nuage totalement indépendant, libre de faire ce qu'il veut, quand il veut et où il veut. Sa joie de vivre fait qu'il se refuse à pleuvoir sur nous, là où les autres nuages gris se défoulent totalement. A propos de pluie, vous remarquerez que la pluie dominicale est pratiquement systématique: à croire que non seulement le dimanche est un jour pourri en soi parce que le lendemain on retourne au bureau ou à l'école ou à la fac, mais en plus il fait un temps pourri. Bonjour la dépression! Je ferme la parenthèse.

Le nuage bleu se plaît dans la liberté. Un jour, il découvre de lourds nuages noirs se profilant à l'horizon. Il va voir et constate avec horreur que ce sont les fumées, vapeurs d'une ville enflammée, ville dans laquelle on s'entretue pour des différences de couleur de peau. Le nuage bleu se laisse donc pleuvoir, éteignant l'incendie et mettant un terme au conflit: tout le monde est bleu, et tout est revenu comme avant. Tout va de nouveau pour le mieux dans le meilleure au monde.

Comment expliquer de façon simple et efficace l'absurdité de la haine raciale et de la guerre?

Encore une fois, Tomi Ungerer montre sa capacité à aborder un sujet grave dont la logique échappe à tout le monde, et ce avec beaucoup de poésie et de légèreté. La notion de la différence est au centre de cet album. Cela commence évidemment par le personnage éponyme, qui de part sa couleur et sa joie de vivre se différence de la masse. D'ailleurs, la couverture de l'album est assez explicite: le nuage bleu flotte au-dessus des autres nuages dessinés sous la forme de moutons... ça veut tout dire! La différence est un concept assez difficile à manier, à comprendre, et le faire comprendre aux enfants n'est pas chose aisée: on leur explique que la différence n'est pas une tare et qu'il faut savoir se démarquer du reste de la société, rechercher sa personnalité (le nuage bleu), et en même temps, quand ils se demandent pourquoi les hommes s'entretuent, on leur explique que c'est parce qu'ils sont différents (les nuages noirs, la ville en feu). C'est assez paradoxal! Lorsque le nuage bleu pleut sur les gens et les rend de la même couleur que lui, il figure une idée utopiste: que nous soyons tous égaux, qu'on ne puisse pas se discerner l'un de l'autre et ainsi éviter la guerre. Ca part d'un bon sentiment, mais ce genre d'utopie est sujet à des dérives plus ou moins extrémistes: "soit tu nous ressembles, soit tu dégages!" Dans toute utopie qui se respecte, on fait porter la responsabilité d'un régime instable par ceux qui sont différents, qui veulent se différencier. Ce qui explique qu'aujourd'hui, les arabes, les homosexuels par exemple sont considérés comme responsables de la décadence dans laquelle le monde s'est jeté, parce que la morale chrétienne, qui est encore trop profondément ancré dans nos sociétés occidentales, nous interdit de considérer l'individu non pas comme un semblable, c'est-à-dire purement biologique (on a tous deux yeux, deux bras, deux oreilles, des cheveux, des poils sous les aisselles, des champignons entre les orteils...), mais comme appartenant à une communauté spécifique. Et c'est l'étiquette que nos osons coller sur les individus qui est responsable des maux dont souffre nos sociétés. Ce sont ceux qui voudraient que l'on soit tous pareils (les nuages qui ressemblent à des moutons, les nuages noirs symbolisant la guerre et les haines engendrées par les différences) qui sont réellement responsables du mal-être social. La conclusion du Nuage bleu laisse présager une société utopique, en paix perpétuelle. Dans ce contexte, oui, ça marcherait. Mais il suffit que la société "bleue" entre en contact avec une société différente pour qu'on puisse imaginer le pire. Heureusement, Tomi Ungerer ne va pas jusque là. La peur de la différence est un mal intarissable, mais en prendre conscience est, selon moi, une façon de combattre ce mal. Comprendre que ce qui fait la richesse d'une société, ce n'est pas l'homogénéité, mais au contraire l'hétérogénéité.
Lien : http://lesjeuneslettres.blog..
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Otto

Cet album paraît très simple en apparence ; en apparence seulement ! Otto, l'ours en pluche est le témoin du drame de l'Allemagne nazi et de ses petits propriétaires, jusqu'aux USA.

Mis entre les mains des enfants, je conseille une discussion après sa lecture, les plus jeunes comme les moins jeunes passant à côté de la plupart des allusions. Mais c'est aussi là la force de cet album : ouvrir une porte vers la découverte de cette époque troublée.
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Les aventures de la famille Mellops

Avec ces trois histoires plutôt bien contées et très joliment illustrées, on voit malheureusement que Tomi Ungerer est un auteur certes très talentueux, mais d'une autre époque.

En effet, j'ai été choquée par la place qui est faite à la femme : à la maison et aux fourneaux.

Le père Mellops emmène ses quatre fils (tiens tiens, pas de fille... s'il y en avait eu une il y a fort à parier qu'elle serait restée à la maison avec sa mère !) à l'aventure. Et quelles aventures : la recherche d'un trésor, la découverte d'un puits de pétrole, et l'exploration d'une grotte souterraine. Pourtant la maman est la grande absente de ces trois histoires et sert juste à préparer des pique-niques et de succulents gâteaux à la crème. À doucher les enfants également...



Pour se rassurer on peut se dire que c'est l'occasion de constater les progrès de la société en terme d'égalité hommes-femmes.

Et à titre personnel je me réjouis d'avoir pris ce constat à la rigolade avec mes fils, tant l'image de la mère au foyer ici présentée est arriérée, caricaturale et, disons le, ridicule. Nous avons bien ri, et j'espère que mes garçons garderont cette capacité de discernement.
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Trémolo

on connaît la musique : toute sorcière en colère jette de malédictions.

Quand la malédiction n'apporte que des ennuis à la dite sorcière, ça dénote un peu.

Dans la vie de Trémolo, il y a des trucs qui sonnent faux. Une difficulté lui fera peut-être voir la vie autrement.

Ce très bel album, je le classe dans mon défi lecture 2022 au numéro 14: Livre qui a gagné un prix (prix Hans Christian Andersen 1998)
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Le géant de Zeralda

J'ai enfin lu ce classique de la littérature jeunesse !



Les histoires d'ogres et d'enfants sont monnaie courante, mais celle-ci est particulière puisque ogre et enfant s'apprivoisent. La petite Zéralda se retrouve en effet en position dominante lorsque l'ogre rate son attaque et perd connaissance. Par compassion, en lui cuisinant un repas, elle change totalement sa manière de voir les choses : les truites fumées et les poulets rôtis deviennent tout à coup bien meilleurs que les petits enfants !



Le texte est très agréable à lire et plutôt alléchant. Les illustrations sont pleines de détails, avec des couleurs vives et des visages expressifs. Rien n'est épargné à l'enfant, l'ogre est vraiment terrifiant. Dès la première page, Tomi Ungerer n'hésite pas à le représenter avec un couteau ensanglanté à la main, près d'une cage dans laquelle on aperçoit deux petites mains tenant les barreaux... C'est également un album subversif, .



C'est clair, il n'y a pas deux livres comme "Le géant de Zéralda" !
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À la guerre comme à la guerre : Dessins et so..

On ne résiste pas à un livre de Tomi Ungerer.

Les Trois brigands, Crictor, Otto, Pas de baisers pour maman, tant d'autres personnages qui peuplent l'imaginaire de nos enfants …

Celui-ci a été publié en 1991, mais je ne l'avais jamais lu. Ce sont les souvenirs d'une enfance plongée dans une guerre terriblement cruelle, une nouvelle fois, pour les Alsaciens. Jean-Thomas va devoir changer de prénom – il devient Hans – changer de langue – apprendre l'Allemand et l'écriture gothique – être contraint de dessiner la caricature d'un juif - assister à l'envahissement puis à l'annexion de sa région et enfin à la Libération de Colmar, vivre les privations d'une famille où sa mère, veuve, doit s'occuper de ses quatre enfants.

Des expériences éprouvantes avec pour viatique un don inné pour le dessin et une vision pleine de dérision du monde. Un talent extraordinairement précoce, l'amour de la littérature française, la haine du totalitarisme, et la figure tutélaire de la mère : belle, intelligente, attachée à ses racines bourgeoises mais aussi comédienne, manipulatrice, habile à tournebouler l'occupant pour arriver à ses fins. J'en veux pour preuve ce passage :

« le français était interdit par la loi, mais nous continuions en famille à le parler. J'en veux pour preuve le journal que j'ai tenu un certain temps, rédigé dans un français aussi perfectionné que du petit nègre. Aussi ma mère avait-elle été dénoncée, et convoquée par les autorités nazies. Par la suite, j'ai raconté que c'était la Gestapo, mais je n'en suis pas sûr. Toujours est-il que, pour cette convocation, ma mère s'était faite très belle, et sachant que les fascistes mettaient la Deutsche Mutter, la mère allemande, sur un piédestal, elle m'emmena. Astuce de renarde, sachant qu'une mère c'est une chose, mais accompagnée d'un fiston, c'est une mère avec preuve à l'appui. J'étais plutôt effrayé mais Maman me rassurait en disant plus ou moins, et là j'improvise :

- Ne t'en fais pas, ce sont tous des imbéciles... »

Un petit livre émouvant, plein de croquis et de réminiscences, avec l'humour délicieusement décapant d'un des ténors de littérature enfantine – et pas seulement.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Émile

C'est mon deuxième album de la série des "animaux mal aimés" de Tomi Ungerer, après "Crictor".

Le risque, évidemment, était une impression de redondance, et pourtant il n'en a rien été, même si j'ai trouvé l'histoire du poulpe peut-être un tantinet moins jubilatoire que celle du boa constrictor.

Cela reste malgré tout un album de très bonne facture, avec la patte bien reconnaissable du maître : richesse du lexique, humour et décalage des situations proposées.

Bon, eh bien je crois qu'il ne me reste plus qu'à me procurer Rufus la chauve-souris et Orlando le vautour...
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Les Trois Brigands

Encore une fois, voici une histoire qui détourne les méchants pour en faire de vrais gentils. Ces trois brigands, qui se ressemblent comme deux gouttes d'eau (seules leurs armes les différent) vont tomber sous le charme de la petite Tiffany, qui va en faire de vrais gentils à la générosité sans limite, un peu à la façon de Robin des Bois.

Malgré la couverture sombre et les illustrations dans des tons de bleu et de noir, le texte est joyeux et porte un message positif : l'humanité est capable de belles choses si elle est bien conseillée. Nul homme n'est profondément méchant, chacun peut changer sa nature.
Lien : http://www.lapinoufamily.fr/..
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Maître des Brumes

Toni Ungerer ? Ticket gagnant à chaque coup. Jolie histoire de randonnée en bateau pour deux enfants qui, par mégarde, vont débarquer sur l’île aux Brumes, où il est défendu de s’y rendre sous risque de…

Les dessins, sur grand format, sont expressifs, brumeux, beaux et rigolos. Comme par exemple l’ancêtre de la lampe frontale. Et là les enfants ont le dernier mot, parce que les adultes, eux, pensent, c’est connu, que les enfants racontent n’importe quoi.

"Ce livre est dédié à l'Irlande et à tous les gens qui nous ont accueillis à coeur ouvert." Tomi Ungerer.

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Zloty

Il y a une nette intention de Tomi Ungerer de faire allusion à l'Union Soviétique dans cette variante du Chaperon rouge.

En scooter, Zloty file à travers la forêt pour porter des provisions à sa grand-mère. Mais, par le hasard de 2 accidents successifs, elle va faire la rencontre de Samowar le grand nain et de Kopek le petit géant, puis du grand méchant loup. Elle va rencontrer les familles de Kopek, genre de ferrailleurs et de Samowar, plutôt apothicaires, fabricants de potions diverses, guérir le loup et la grand-mère grâce aux potions.

Dans une deuxième partie, à la suite de l'éruption d'un volcan et grâce à l'entraide de tous, il n'y aura pas de victimes.

Comme d'habitude, il faut avoir une lecture des illustrations qui disent ce que le texte ne dit pas. On voit des chars, des médailles, des portraits de dictateurs, des étoiles rouges... et je me dis que "l'éruption volcanique" est la catastrophe qui va réunir et renforcer les liens de tous ces gens différents.
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Otto

Il s'agit de l'émouvante histoire d'un ours en peluche prénommé Otto qui nous raconte la vie qu'il a mené lors de la guerre.

Les injustices de cette période sont marquées par les cicatrices que porte la peluche.

Une histoire émouvante et pleine d'histoire.

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Le géant de Zeralda

Il était une fois un ogre, qui sévissait dans une ville. Il y attrapait les enfants pour en faire son mets favori, tant et si bien qu'on cachait les enfants. Jusqu'au jour, où il tombe, encore plus affamé que d'habitude, sur la petite Zéralda, qui excèle dans l'art de faire la cuisine...

Un album devenu quasiment un classique de l'auteur et illustrateur, Tomi UNGERER, comme Otto, La grosse bête de Monsieur Racine et Les trois brigands.
Lien : http://lewebpedagogique.com/..
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Otto

Super livre jeunesse, très court, pour aborder le thème délicat de la déportation et des camps de concentration en classe de CM2.
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Le géant de Zeralda

On ne présente plus Ungerer ,ni Le géant de Zéralda, une de ses histoires les plus savoureuses !

Un méchant terriblement méchant, une petite fille naïve mais si gentille, et bonne cuisinière, de bons petits plats et des ogres ravis.



Après l'avoir lu avec mes enfants, quel plaisir de le reprendre pour mes petits-enfants, qui aiment tout autant trembler et soupirer de soulagement.

Et quelle bonne idée de reprendre ces petits "classiques" en Lutin poche, qui nous permettent pour un prix modique de les garder près de nous.
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Un point c'est tout

Autobiographie sous forme d’entretiens avec le plus impertinent des illustrateurs français. De son enfance alsacienne sous la botte hitlérienne aux décennies newyorkaises sous le signe de l’engagement politique et la libération sexuelle, Ungerer raconte sans fard son itinéraire d’artiste vagabond qui le mènera sur les rives de la Nouvelle Ecosse et de l’Irlande avant un retour au pays natal. Autant de voyages, autant de styles artistiques explorés (affiche, publicité, littérature jeunesse), autant d’expériences de vie : un jour éleveur de mouton, l’autre érotomane avéré mais toujours une impertinence bienveillante chevillée au cœur.

On retrouve, avec un grand plaisir, dans ses dessins et ses paroles son esprit facétieux et malicieux. Aujourd’hui jeune homme de 80 ans, Tomi Ungerer est aussi un témoin phare de son temps.

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Les Trois Brigands

J'avais déjà parlé de Tomi Ungerer à propos de cet album: Otto, autobiographie d'un ours en peluche. Ungerer est de ces personnes qu'il n'est plus besoin de présenter, et l'album dont je vais vous parler maintenant fait partie des classiques de la littérature de jeunesse. On a tous lu ou écouté l'histoire des trois brigands, certains d'entre vous sont sûrement allés voir l'adaptation cinématographique. Mais il se peut que ce classique ait échappé à quelques personnes.

L'histoire en elle-même est relativement simple: trois brigands armés terrorisent une région. Ils sont tout de noir vêtus, volent et brutalisent tout ce qu'ils trouvent. Puis un jour, ils tombent sur une petite fille. Ils décident de prendre soin d'elle, de la chouchouter. Alors qu'elle tombe sur les trésors amassés depuis des années par le trio infernal, elle leur demande ce qu'ils comptent en faire. Bonne question: les brigands n'en savent rien. L'idée de partager le butin avec les habitants de la région est lancée, et les trois brigands se reconvertissent alors dans l'adoption d'enfants abandonnés qui, une fois grands, rendent hommage à leurs protecteurs. Un livre sur l'adoption et le partage, ça se fait rare, mais heureusement la littérature pour la jeunesse trouvera toujours moyen de parler de ces deux sujets de façon originale et pertinente. A une période où le don de soi est presque mal vu et où on cherche des excuses vaines pour justifier le nombrilisme qui motive les puissants, Les trois brigands n'ont jamais été autant d'actualité. Chaque génération y voit un message différent, et pourtant l'album ne prend pas une ride: il est totalement indépendant du temps et échappe tout à fait aux opinions dysphoriques que certaines personnes pourraient avoir à son propos. Trois hommes suivent les conseils avisés d'une petite fille qu'ils ont recueillie et éduquée, et redonnent goût à la vie à d'autres enfants orphelins ou abandonnés. N'est-ce pas là une façon de dire que peu importe qui éduque l'enfant, pourvu que ce soit fait de façon ludique et pédagogique? Les trois brigands montrent une ouverture d'esprit qu'on ne leur soupçonnait pas lorsqu'ils tombent sur la petite Tiffany, l'enfant qu'ils ont sauvé. Cet album peut être vu comme un pied-de-nez aux bien-pensants qui affirment que l'enfant a besoin d'un homme et d'une femme pour se construire correctement. Ungerer démontre cette opinion malsaine et conservatrice. La littérature de jeunesse n'a certes pas à être politisée ou instrumentalisée d'une quelconque façon, mais elle réussit néanmoins à donner une leçon simple et concise d'humanisme et d'humanité, là où la littérature dite "sérieuse" échoue lamentablement. L'histoire est simple, elle prend des allures de conte, la morale en est à peine implicite. Les illustrations sont justes ce qu'il faut d'excellence: un style à la fois simple et raffiné qui sert admirablement le texte. Bravo monsieur Ungerer pour cet album qui continue de faire rêver les petits et les plus grands!
Lien : http://lesjeuneslettres.blog..
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Zloty

Zloty ou le conte détourné du petit chaperon rouge, du moins en partie.

En effet, dans cet album, Tomi Ungerer nous raconte l'histoire de Zloty, une gentille petite fille qui, chaque semaine apporte des vivres à sa mère-grand. Elle file à travers bois mais en scooter cette fois. en chemin, elle renverse un nain, fait la rencontre d'un ogre et manque de tuer un loup, le grand méchant loup, vous savez celui des histoires ! Elle ramène tout ce petit monde chez son aïeule et sauve le loup qu'elle surnomme Mir. L'auteur se détache du conte par la suite, lors du retour de Zloty au sein du cocon familial. Arrive alors un tremblement de terre qui bouscule l'histoire tranquille jusqu'alors. Son petit frère est coincé sous les décombres, tout s'apparente à un état de guerre. Heureusement, les amis nains et ogres de Zloty viennent à la rescousse.

Les illustrations sont toujours pleines de détails. Beaucoup sont des références littéraires, politiques : le grand méchant loup, les nains, les ogres (pour les contes de fée), le communisme. Il me semble même avoir retrouvé l'ours Otto dans une image.

Bref, un album typique de Ungerer, à lire et à relire, en s'arrêtant sur les illustrations.
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Otto

Emue par le récit mais déçue par le graphisme, est-ce bien comme cela que nos ours en peluche percevaient nos visages?
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Crictor

et album ne fait pas partie des plus connus de ceux qu'a écrit et illustré Tomi Ungerer, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai eu envie de le découvrir. C'est une histoire originale qui nous est livrée ici et j'ai été plutôt surprise par cette lecture. Pour commencer, le personnage de Madame Bodot n'est pas le genre que l'on s'attend à voir adopter un serpent. Femme de bonnes manières dirais-je pour vous situer un peu dans l'époque, on l'imagine plus facilement à un repas mondain qu'à donner le biberon à un jeune serpent ! Comme quoi, l'habit ne fait pas le moine.



Quand elle découvre que le serpent en question est un boa constrictor, je pense naturellement que ça va mal finir ! Mais non, le vieille dame ne s'en offusque pas le moins du monde.



En fait, j'ai attendu le retournement de situation tout au long de l'histoire mais rien ne se passe, en tout cas rien de négatif, au contraire.
Lien : http://litterature-jeunesse...
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