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Critiques de Tomi Ungerer (418)
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Rufus

"Rufus" m'a fait penser à "J'aurais voulu" d'Olivier Tallec dans la thématique abordée. Il s'agit de s'accepter tel que l'on est, même si l'on rêve d'adopter les caractéristiques d'autres espèces.



Rufus est une chauve-souris, et le jeune lecteur comprend facilement qu'elle envie les couleurs des papillons et décide de se peindre les ailes. Mais voilà, les hommes n'ont pas l'habitude de voir une chauve-souris colorée et s'en effraient.

Que va-t-il advenir de notre pauvre Rufus ? Je vous laisse le découvrir dans cet album dont les illustrations évoquent fortement "Les trois brigands" du même auteur.
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Le géant de Zeralda

Les critiques positives de ce livre me laissent pantoise. Je suis maman de deux petites filles et j'ai cru mourir quand je leur ai lu ce livre...

Comment une petite fille va assouvir les désirs d'un vieil ogre, qui finira d'ailleurs par lui faire des enfants.

C'est carrément malsain (pédophilie à peine voilée) misogyne, anti féministe au possible.

Ce n'est pas pcq l'auteur a par ailleurs écrit de chouettes livres qu'ils sont tous valables. Celui là est honteux et n'a pas sa place à l'école des loisirs ou dans les bibliothèques pour enfants.
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Otto

Otto l'ours en peluche, se souvient... Lorsqu'il fut offert un jour en Allemagne au jeune David, que celui-ci fut forcé de porter une étoile jaune puis arrêté... Quand les bombardements commencèrent et qu'il se retrouva dans les bras d'un soldat américain...

A travers l'épopée de cet ours en peluche, on suit un récit de la seconde guerre mondiale adapté aux jeunes enfants. Une histoire émouvante et subtile, parfaitement contée et illustrée par Tomi Ungerer !
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Les Trois Brigands

Un véritable déluge de mignonnerie nous vient de ce petit livre jeunesse, il est court mais pourtant il déborde de positivité, de douceur et d'amour. J'ai beaucoup aimé l'idée de ce roman, un nouveau genre de robin des bois, quelque chose d'inattendu, en tout cas pour ma part. J'ai été véritablement enchantée de pouvoir le découvrir.
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Le Nuage bleu

Sous des dehors tendres et doux, cette fable est, comme d'habitude chez Tomi Ungerer, bien plus profonde qu'on pourrait le penser au premier abord.

Le petit nuage bleu est d'un optimisme inébranlable. Il fait son bonhomme de chemin, loin de la pluie, des orages et du troupeau des autres nuages. Plutôt que de se laisser influencer par ce qui l'environne, c'est lui qui déteint sur ce(ux) qui le traversent. Mais on ne peut rester indifférent très longtemps face à la folie des hommes...

Un album faussement simple qui m'a beaucoup plu.
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Les Trois Brigands

C'était un de mes livres préférés quand j'étais petite. J'adore la façon qu'il a de nous présenter les armes des brigands. C'est très graphique et ça impressionne l'œil des enfants. J'aime aussi les images dans l'image qu'insère souvent Tomi Ungerer, car, même si c'est un livre pour enfant, il y exprime malgré tout ses messages personnels, par exemple, l'alcoolique qui regarde passer le chariot.
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Le géant de Zeralda

Jolie histoire que ma petite dernière a fait à l'école dans sa classe de ce1 ; la maitresse a abordé le thème de l'ogre... ma fille a pris beaucoup de plaisir à frissonner de peur avec l'ogre qui dévorait tous les enfants du village et rit au trait de génie de la petite Zéralda qui a su, par le biais de sa cuisine faire revenir la paix au pays !
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Le géant de Zeralda

Le géant de Zeralda est un album de 36 pages de Tomi Ungerer publié en 1967 par l’École des loisirs. Tomi Ungerer est un dessinateur et auteur français habitué des albums pour enfants (on notera par exemple Les Trois Brigands ou Pas de Baisers pour Maman) mais il est aussi très connu pour son affiche Black Power/ White Power. Le géant de Zeralda reprend un des thèmes préférés d'Ungerer : la peur. Il faut aussi ajouter que cet album est très populaire au Canada (on l'étudie au cours préparatoire).



L'histoire est la suivante : Un ogre effrayant ayant un fort appétit se plaît à manger son met préféré, les enfants, à son petit-déjeuner. Il terrorise donc tout le village et les parents doivent cacher leurs enfants. Le monstrueux ogre ne trouvant plus d'enfants à manger se voit contraint d'avaler de la bouillie d'avoine, ce qui le rend de plus en plus grincheux. .



Le langage est simple mais précis, en témoigne le champs lexical de la peur et de la nourriture prépondérant dans l'album. La narration quant à elle se déroule sur plusieurs années dans le passé. Les merveilleuses illustrations d'Ungerer remplissent leurs rôles : le dessin sert le texte et les couleurs sont précises (douces à la campagne, marron/noir chez les ogres). La place de l'illustration n'est pas canalisée, elle est presque anarchique : elle occupe toute une page, puis deux pages, ou le haut d'une page, ensuite le bas, etc. Le dessin est tour à tour doux dans l'innocence de l'enfant mais dur quand on nous peint l'ogre.



Ungerer prend ici le contre-pied des contes traditionnels où le méchant reste méchant. Chez Ungerer, le méchant devient gentil au contact de personnes gentilles. C'est ainsi que l'auteur fait sauter les tabous en renversant les idées reçues. De plus, Tomi Ungerer, la bête noir des pédagogues comme il se surnomme lui-même, n'a pas peur d'exposer la peur aux enfants. Comme il le dit, « ce sont les adultes qui ont peur de mes livres pour enfants ». Par exemple, il n'hésite pas à utiliser le thème de l'ogre qui est effrayant en allant encore plus loin. Ce n'est plus seulement un ogre qui mange les enfants mais un ogre qui mange l'enfant qui lit le livre par analogie via la pertinence des illustrations sur l'imaginaire de l'enfant. En témoigne de nombreux détails troublants : du sang sur un couteau, des petites mains dépassant d'une cage ou d'un sac, les regards sont affreux, etc.



Mais Ungerer y joint des détails amusants (il y a toujours un petit animal plus ou moins caché dans les illustrations, le visage de l'ogre étrangement ressemblant à celui d'Ungerer à la dernière page, etc). Cette recherche des petits détails amuseront à coup sûr les petits lecteurs.



Désormais considéré comme un classique, cet album d'Ungerer ne le fût pas à ses débuts, il y a plus de trente ans. Le héros de l'histoire est l'ogre, ce qui renverse une fois de plus la tradition. Mais ce héros effrayant s'adoucit, change : il n'est pas manichéen. Ce renversement des valeurs à la fois dans la littérature jeunesse mais aussi dans le traitement de la notion de héros dans cet album a fait de cet ouvrage un des plus apprécié par les enfants... mais aussi des adultes qui se souviennent tendrement l'avoir lu.
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Crictor

Il y a de ces vieilles dames qui hébergent des éléphants et de celles qui adoptent des boas constrictor. Après un moment de panique bien compréhensible, Madame Bodot décide de baptiser son cadeau d'anniversaire exotique "Crictor". Ils vont devenir inséparables. Les enfants ont adoré les aventures de ce sympathique reptile et de sa maîtresse stylée. C'est simple, mignon et ils en redemandent.
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Les Trois Brigands

Voici un album au graphisme bien identifié. Trois hommes drapés de noir, coiffés de chapeaux ronds (comme des montagnes) et possédant chacun une arme puissante dévalisent les carrosses qui arpentent la forêt ; le tromblon sert à effrayer les gens et faire s’arrêter les calèches, la hache à briser les roues, et le soufflet au poivre à anéantir les chevaux de l’attelage. Mais un jour, lors d’une attaque, ils découvrent que le carrosse ne contient ni or, ni bijoux, uniquement la petite Tiffany, une orpheline. Je n’en dirais pas plus, je pense que tout le monde connaît la suite de l’histoire.



Ecrit en 1961, les Trois Brigands fait partie des premiers livres pour la jeunesse écrit par Tomi Ungerer. Il y utilise une palette de couleur limitée (surtout du bleu, du noir et du rouge) qui donne à ses illustrations une ambiance mystérieuse. Les Brigands au visage bleu (comme la nuit) n’en deviennent que plus inquiétants. Tomi Ungerer emprunte d’ailleurs beaucoup aux contes et aux fables dans cette histoire qui tient à la fois du Moyen-Âge et du monde contemporain.
Lien : http://boumabib.fr/2010/02/0..
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Le géant de Zeralda

Côté graphique, j'ai adoré la couverture qui fait très conte, un peu à l'ancienne. J'ai beaucoup aimé aussi les illustrations avec des dessins simples mais des détails sympas et rigolos à scruter, notamment dans les toutes premières pages.



En revanche, je suis un peu déçue par l'histoire. J'en attendais peut-être trop d'un livre de Tomi Ungerer, auteur incontournable et encensé d'albums jeunesse. J'ai trouvé que c'était un peu trop simple en même temps qu'ennuyeux ou du moins trop rapide. Et puis... c'est moi ou c'est malsain (ou du moins perturbant) cette petite fille qui se "sacrifie" (un peu quand même) dans l'antre de l'ogre. Même si elle finit par y trouver son compte, ce qui n'est pas moins étrange d'ailleurs. Vraiment bizarre :/



J'ai le sentiment qu'il faudra que je le relise, une prochaine fois, avec moins d'attente et en sachant où je mets les pieds.
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Flix

Quelle surprise pour monsieur et madame Lagriffe de découvrir à sa naissance que leur bébé est un chien ! Car ils sont eux-mêmes issus d'une lignée de chats. Or, les chats et les chiens se comprennent mais ils ne parlent pas la même langue et vivent dans des villes différentes.



Flix, est donc un chien vivant dans un monde de chat, soit une cible facile de moqueries voire de mise à l'écart. Mais sa bonne nature, son courage et son sens des affaires en font aussi un lien entre deux races qui cohabitent sans se mêler.



On ne peut qu'être sensible à cet éloge de la différence et à la découverte de l'autre raconté avec humour par Tomi Ungerer.
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Pas de baiser pour Maman

Un petit roman jeunesse pour les enfants qui aiment déjà lire tout seul... Seulement je ne suis pas certaine qu'ils comprennent où Tomi Ungerer veut en venir.

Je trouve que le titre "Pas de baiser pour maman" est un peu sévère mais il est vrai qu'il arrive que les enfants ne veulent plus embrasser leurs parents quand ils souhaitent grandir.

C'est le cas de Jo dans la famille Chattemine, il ne veut pas qu'on le traite comme un bébé. Jo est un petit chat, garnement pas très affectueux qui refuse qu'on le chérisse.

Le père chat dit que toutes les mères sont comme ça, elles sont un peu envahissantes et veulent des baisers. Je ne suis pas d'accord même si au fond il est vrai qu'il ne faut pas se formaliser si les baisers sont refusés car on peut exprimer sa tendresse autrement qu'en s'embrassant.

Quant aux petits dessins en noir et blanc, je les trouve moins bien que d'habitude, ce qui n'enlève rien aux qualités d'illustrateur de Tomi Ungerer.





Challenge Riquiqui 2022

Challenge XXème siècle 2022

Challenge Multi-défis 2022

Challenge ABC 2021-2022

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Zloty

"Zloty" commence comme une réécriture du "Petit Chaperon Rouge".

Sauf que le facétieux Tomi Ungerer ajoute un grand nain et un petit géant, que le loup sera bien là, renversé par un scooter et soigné par la mère-grand, mais qu'ils ne sont plus au cœur du conte.



L'humour et la fantaisie de l'auteur tournent à plein dans cette histoire qui fait la part belle à la bienveillance et à la collaboration entre peuples. Un joli pied de nez aux indices visuels rappelant des périodes sombres de notre histoire...
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Le Nuage bleu

Quelle poésie ! Le petit nuage bleu est pacifiste, doux et se promène en ville jusqu'à tomber sur la haine, la colère et la guerre. Il décide de s'évaporer (je pensais qu'il allait même pleurer !) pour répandre sa jolie couleur et apaiser la folie. Les illustrations sont trop simples alors que c'est une ode à la paix. On finit avec un sourire aux lèvres.
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Otto

Comment vous dire ? Peut-être parce que je n'en ai jamais eu étant enfant, je porte un grand amour aux ours en peluche. Inutile de vous dire que mes enfants en ont eu beaucoup et que, bien que tous trentenaires, ils les ont encore et commencent à les partager avec leurs propres petits.

J'écris et publie des histoires pour jeunes enfants. Devinez donc qui est l'héroïne de ces aventures ? Une oursonne, bien sûr. Je connais les grands pouvoirs des ours en peluche alors elle me sert à partager des tranches de vie avec les petits. C'est vous dire si je les prends au sérieux !

Alors, lorsque j'ai appris le décès de Tomi Ungerer, je me suis dirigée vers la bibliothèque que j'ai installée pour mes petits-enfants car Otto m'est revenu en mémoire. Vous le connaissez, vous aussi, cet ours en peluche avec une tache d'encre violette sur l'oeil gauche ?

Ce livre est destiné aux enfants et pourtant, il traite d'un sujet grave qu'il met ainsi à la portée des plus petits : la seconde guerre mondiale, l'extermination des Juifs, etc… Un sujet bien difficile pour des enfants, me direz-vous ? Tomi Ungerer pensait que les enfants n'ont pas peur de la réalité. Avec cette histoire triste, il fait cependant passer un message à la fois tendre et humain, voire humaniste.

Laissez Otto vous la raconter. N'oubliez pas de serrer votre nounours dans vos bras, vous en aurez peut-être besoin. Quelque part en Alsace occupée par l'Allemagne nazie (T.Ungerer en était originaire), Otto est le cadeau d'anniversaire du petit David. Il devient vite son compagnon de jeu qu'il partage avec Oskar, son petit voisin de palier. Ils s'amusent bien tous les trois, comme des enfants, me direz-vous….. ….. jusqu'au jour où……. David est contraint de porter une étoile jaune, puis se fait emmener en camion avec ses parents vers une destination inconnue. Mais avant son départ, David donne son ami Otto à Oskar, comme s'il pensait qu'il n'en aurait plus besoin ou comme pour le protéger du sort qui l'attend, lui. Quel cadeau ! Quelle confiance ! Il mérite bien le nom d'objet transitionnel, l'objet qui permet de quitter l'illusion pour la réalité et de vivre la séparation sans angoisse.

Mais quel chagrin pour Otto qui ne comprend pas. Puis c'est au tour du père d'Oskar de partir au front. Les pages de guerre se succèdent les unes aux autres, avec des couleurs sombres, des morts, mais sur l'une d'entre elles, une tache claire au milieu des décombres : c'est Otto qui gît, là. Un soldat noir américain le ramasse et le met sur sa poitrine, à l'instant-même où une balle les atteint tous les deux, le GI en pleine poitrine et Otto dans le dos. Emmené à l'hôpital, le soldat survit et pour marquer sa reconnaissance, il recoud la « blessure » d'Otto. Plus tard, il lui épinglera même sur la poitrine sa médaille de guerre. Et Otto devient Alamo. le soldat, de retour dans son pays, offre l'ours en peluche à sa fille, Jasmine. Une nouvelle vie d'amour et de bonheur commence pour lui, jusqu'au jour où……….. Bon, allez, au lit……… La fin est touchante mais chut……..Oh, je vous entends protester. Vous voulez connaître la suite? Alors, filez vous procurer le livre ! Vous ne le regretterez pas.

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Les Trois Brigands

Un incontournable album de la bibliographie de Tomi Ungerer... sans doute le premier que j'ai découvert étant enfant avec son graphisme si simple et coloré qu'on ne se lasse pas de revoir.
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Le géant de Zeralda

Il était une fois un ogre, un vrai qui se nourrissait de petits enfants. Il venait chaque jour en ville et en attrapait quatre ou cinq. Les parents affolés cherchèrent des cachettes pour abriter et sauver leurs petits. Bientôt les écoles se vidèrent et les maîtres se retrouvèrent sans emploi.

Le petit côté suranné du texte et des illustrations font le charme de ce grand classique.

La nourriture réalisée avec des produits sains et cuisinée par un véritable cordon bleu est au centre de cet album très alléchant. Très loin de la nourriture uniforme et sans goût distribuée dans les cantines ou restos rapides ici on se lèche les babines en lisant les menus.

A déguster dès les premières années de maternelle.

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Jean de la Lune

Jean de la Lune qui vit, comme son nom l'indique, dans la Lune (oui dedans, pas sur) décide un jour de venir nous voir, humains, d'un peu plus prêt. Mais serons-nous capable de faire preuve d'hospitalité?



Un album culte que je ne découvre que maintenant et après avoir visionné le film. Alors je ne sais pas si j'ai l'album version abrégée mais l'histoire est assez courte par rapport au dessin animé. Ce n'est pas plus mal car graphiquement, je n'aime pas trop. La coloration semble avoir été faite aux feutres par endroit, les dessins sont assez naïfs. C'est un style , je le reconnais mais qui ne me parle pas, ne m'émerveille pas. Il n'y a que l'illustration de couverture que l'on retrouve sur une double page qui me plait : Jean de Lune, blanc comme la neige qui hume une belle rose aux couleurs éclatantes au milieu d'une flore et d'une faune tout aussi luxuriantes.

Quant à l'histoire, elle est très poétique avec une morale classique qui met bien en avant le manque de tolérance et la peur de l'inconnu. Mieux vaut accueillir l'autre avec une fourche et le mettre en prison, on ne sait jamais! La curiosité et l'ouverture au monde, à l'autre, bouuuh, pas tolérable! Ce petit Jean, est l'enfant lunaire, curieux et différent car unique que nous avons tous été. Il est finalement bien mieux pelotonné dans sa boule d'argent loin des tracasseries et méchancetés humaines, c'est bien triste. Dis Jean, tu me la prête ta Lune? J'ai déjà la tête dedans, je voudrais juste caser le reste, pas longtemps, juste pour faire une pause...
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Le géant de Zeralda

Il était une fois un ogre... Cet ogre, évidemment vous vous en doutez, était très méchant et aimait dévorer les petits enfants.

Alors les gens s'organisent et cachent leurs petits dans des tonneaux, des coffres ou des caves obscures... Il n'y a plus un seul enfant à la ronde et l'ogre en est réduit à manger des céréales et des légumes ! Il en devient de plus en plus grincheux...

Loin de cette agitation, Zéralda vit avec son père dans une petite clairière au cœur d'une forêt tranquille. Sa passion à elle, c'est la cuisine... Un jour où elle se rend seule au marché, elle croise le chemin de l'ogre.

Mais en essayant de l'attraper, il se blesse. Il est si affamé que Zeralda sacrifie les bons produits qu'elle allait vendre au marché pour réaliser un fabuleux dîner improvisé.

Zéralda est une petite fille pleine de talent et d'imagination ! L'ogre est surpris et lui propose de venir cuisiner pour lui au château.

Elle va tellement le régaler, ainsi que tous les ogres et les ogresses de la région, que plus un seul d'entre eux n'aura l'idée de s'en prendre aux enfants...



Tomi Ungerer est un génie ! Il y a dans cet album, autant dans l'histoire que dans les illustrations, juste ce qu'il faut d'horreur pour semer la peur chez les enfants et d'humour pour le faire rire...



"Le géant de Zéralda" est un "classique" indémodable. Les petits s'identifient immédiatement aux enfants cachés dans les tonneaux ou les caves, puis à Zéralda ! Du haut de ses six ans, elle seule détient le secret pour faire fondre le cœur de l'ogre : lui cuisiner des bons petits plats...et ramener la sérénité dans la région.

C'est rassurant : même quand on est petit on peut réaliser des prouesses...
Lien : http://bulledemanou.over-blo..
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