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Critiques de Valérie Mréjen (54)
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La jeune artiste

J’ai découvert ce livre grâce à au Challenge Riquiqui, en regardant le fichier de suivi à la recherche d’un métier dans le titre qui pourrait bien m’inspirer. D’emblée, celui-ci me plaît: on entre dedans, j'allais dire comme dans un moulin, et on y est, c'est parti les premiers tâtonnements, avec d’autres étudiants, certains timides, d’autres plus farfelus, la jeune artiste je la sens plutôt normale, un peu anxieuse sur ses premiers pas dans le monde des études artistiques.Vers la fin, elle expliquera les raisons qui l'ont poussée à choisir cette voie, plutôt qu'une autre. Les personnages qu’elle rencontre, les expériences qu’elle fait, tout se bouscule un peu dans sa tête et l’auteure nous entraîne à sa suite. Les phrases sont plutôt minimalistes, rien de superflu, parfois cela me fait penser à des esquisses, mais alors beaucoup d’esquisses, tellement nombreuses qu’elles en forment une oeuvre d’art à part entière. Certes, si on a des expériences similaires, ça nous fait parfois sourire, mais je ne pense pas qu’il faille avoir passé par-là pour prendre plaisir à découvrir cet univers qui ne ressemble pas aux autres études, ou peut-être que si, ou peut-être que si, je ne saurais le dire .

Il ne faut pas s’attendre à un récit linéaire, c’est un texte assez bref, et parfois il faut comprendre entre les lignes, ou par quelques paroles glissées entre les autres qu’on a sauté un pas, ou que quelque chose a changé. Mais tout y est, il n’en faut pas plus.

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La jeune artiste

Comment exprimer tout le bonheur que j'ai ressenti à la lecture de ce livre ?

Je ne connaissais pas l'autrice, jamais entendu parler d'elle. Je n'ai pas été attirée par la couverture, chez P.O.L elles sont sobres. La quatrième de couverture annonce : la jeune artiste (celle du titre), c'est moi. Point.

Alors pourquoi ?

J'ai l'impression qu'il y a des textes qui ne sont là rien que pour nous, qui entrent parfaitement en résonnance avec ce que l'on vit, ce que l'on ressent, notre état d'esprit du moment.



Le texte, de 185 pages se divise en 3 grands chapitres sans que cela soit clairement indiqué.

Il s'agit d'une introspection sur le parcourt d'artiste de l'autrice, 30 ans depuis le jour où elle a pris le RER pour se rendre la première fois dans cette école d'art réputée, située à l'extérieur de Paris. Bien que ce ne soit absolument pas la destinée que lui préparait sa naissance dans une famille bourgeoise plutôt à droite, elle décide malgré tout de tenter le coup.



Durant les premières 40 pages, elle nous décrit l'état d'esprit dans lequel elle se trouvait le jour où, il y a environ 30 ans, elle a prit le RER pour aller présenter ses travaux, pour tenter de décrocher une invitation à présenter un concours d'entrée. Elle décrit avec grande minutie chaque instant du trajet, se remémore ses pensées, ses observations, ses craintes, ses doutes. Je me suis revue il y a 10 ans prenant le chemin pour Louvain-la-Neuve, UCL, allant passer un examen d'entrée pour tenter l'inscription à la FOPES. Tout est resté gravé dans ma mémoire, évidemment je n'y pense jamais, mais lire Valérie Mréjen a ravivé tous ces moments de plaisirs mêlés d'inquiétude, de stress, de découvertes, de sentiment d'importance et aussi d'illégitimité. Qui étais-je pour envisager entrer à l'université à presque 50 ans ?



Vient le temps de l'entretien, les phrases que l'on voudrait dire mais qui ne viennent pas, la sensation d'en dire trop ou pas assez, comment faire pour être convaincante sans être arrogante, ne pas être trop timide, mais suffisamment assurée …

Une fois que l'on sera admis, tout sera plus facile croit-on.

Le deuxième chapitre nous relate les années d'études, et même si l'on pensait que l'admission était le cap le plus difficile à passer, on se rend vite compte qu'il n'en est rien.



Arriver à être créatif, original, tout en étant accessible. Oser montrer ses oeuvres sans se prendre pour un vrai artiste mais tout en étant un petit peu reconnue … Les affres de la création, les doutes, les embûches, les moyens financiers dont on a besoin, les soutiens que l'on attend, qui sont promis mais qui n'arrivent pas. du vécu que l'on vit avec elle.



Quant à dernier chapitre, il relate la vie de l'artiste des années plus tard, elle participe à des expositions, elle reçoit des commandes pour certaines installations, elle a « réussi » … Elle observe avec un oeil acéré et une plume non dénuée d'humour les microcosmes que forment les vernissages d'exposition, tout cela est savoureux, magnifiquement bien écrit.



Depuis toujours je fréquente les expositions, les galeries, en amatrice lambda. J'ai pris énormément de plaisir à lire sa galerie de personnages qui fréquente ce genre d'endroits. Je m'y suis reconnue évidemment, celle qui y va par curiosité et intérêt pour « l'art » mais qui n'y connait pas grand-chose, qui ne connait personne, et qui reste là un peu en retrait, observant, analysant, détaillant, appréciant ou pas, parfois. En faisant attention de ne pas bousculer quelqu'un, de ne pas faire tomber une précieuse statuette, en essayant parfois une parole, un mot, une question, que l'on veut intelligente mais qui tombe à plat parce que l'artiste ne l'a pas entendu, ou parce que c'est la vingtième fois que la question lui est posée … Oui, mais nous on vient juste d'arriver …



Un texte tout à fait atypique, presque désincarné si elle n'avait pas précisé en quatrième de couverture que la jeune artiste c'est elle. Et c'est justement cet emplois du "on" ou du "vous" qui rend ce texte tellement impersonnel et par conséquent universel. Parce que quand elle écrit : « plus vous y pensez, moins vous osez », il peut tout aussi bien s'agir de la jeune artiste qui n'ose pas envoyer un exemplaire d'une oeuvre à proposer pour une exposition, que moi qui n'ose pas envoyer un travail d'analyse ou un début de texte de mémoire à mon promoteur, tant je me sens peu intéressante par rapport à cet érudit, universitaire, professeur.



J'ai aussi beaucoup pensé à mes amies artistes et lectrices. Je suis certaine qu'elles prendraient beaucoup de plaisir à lire cette description de la visite d'une papeterie, spécialisée dans la vente de matériel de dessin. le bonheur de toucher un grain de papier, d'observer les couleurs des crayons pastel, la difficulté de faire un choix tant tout est beau, tout est tentant, et tout est cher aussi. Et enfin, la crainte une fois le choix fait de ne pas arriver à sublimer les matériaux avec nos gribouillages si décevants.



En conclusion, une découverte enthousiasmante d'un texte tout à fait atypique mais diablement bien écrit, dont j'aurais envie de noter des passages entiers pour les relire à l'occasion, comme je prends plaisir à relire des scènes de vie minuscules à la Delerm. Les crayons de couleur de Valérie Mréjen sont les pivoines ou les artichauts de Delerm. Des petits rien qui sont si révélateurs quand on prend le temps de les observer, d'entrer en dialogue avec eux.

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La jeune artiste

C'est un récit qui a une certaine originalité dans sa façon de dépeindre une trajectoire d'artiste, et plus particulièrement en tant qu'étudiant aux Beaux arts. C'est fin, c'est agréable à lire. C'est un livre qui n'a rien de sensationnel dans la démarche littéraire, et c'est en ça, je crois, que l'authenticité se ressent. Moi, ça me plaît.
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La jeune artiste

"La Jeune Artiste" est avant tout le récit de l’apprentissage d’un regard et de la naissance d’un art qui se nourrit de celui des autres. Ses superbes descriptions des œuvres de Jenny Holzer ou Chantal Akerman font oublier les vaines querelles d’ambition et de réussite.
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..
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Mon grand-père

J’avais été séduite par la couverture sobre et l’extrait prometteur de la quatrième de couverture. Les éditions Allia sont très fortes au niveau présentation, et souvent, leurs livres sont un peu iconoclastes, hors cadre. Ça m’avait convaincue.



Je n’ai pas été si convaincue que ça au final… On a entre les mains un (joli) recueil d’anecdotes qui se raccrochent plus ou moins les unes aux autres sans toutefois former un récit. Elles nous permettent certes de saisir le genre d’enfance qui a pu être celle de l’autrice (il me semble être ici face à une autobiographie) mais elles ne nous accrochent pas plus que ça. D’ailleurs, ai-je bien fait de tout lire d’une traite ou aurais-je dû picorer ?

Je ne nie pas avoir souri plusieurs fois car ces souvenirs sont un peu ceux de toute personne née dans les années 70 (mobilier orange et brun, expressions de cette époque…) mais je ne me replongerai certainement pas dans cette lecture qui poursuivra sa vie en circulant via la boîte à livres.
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L'agrume

J’avais lu ce livre à sa sortie. Je lis Valérie Mréjen depuis ses débuts je crois..

Je me souvenais d’avoir aimé ce livre et le relire des années après n’a pas était une déception , bien au contraire.

Comme je compatis avec cette amoureuse qui espère toujours le meilleur sans trop y croire.

L’agrume c’est le surnom derrière lequel se cache un piètre amoureux bien trop occupé par sa personne.

J’aime ce livre, le regard qu’il pose sans commentaire sur le sentiment amoureux et le temps qui fait son travail .

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L'agrume

Valérie raconte son ami. Ses tics, sa froideur, son manque de tact mais aussi son originalité infinie et ses enthousiasmes communicatifs. Mais l'Agrume a aussi une autre amie et n'est visiblement pas aussi amoureux de Valérie qu'elle l'est de lui. Et au fil d'innombrables petits faits et anecdotes se dessine l'histoire de leur relation compliquée et surtout vouée à l'échec. En fait, les deux protagonistes vont rompre d'un commun accord, sans bruit et sans regret.

Un petit bouquin sympa, court mais sans doute vite oublié.
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Mon grand-père

Portrait du grand-père mais aussi du père et de la mère de l’auteur sous forme de fragments.



C’est un petit livre de la même veine que « Eau sauvage » mais ici à la place des brides de dialogues du père, Valérie Mréjen nous livre des fragments de souvenir .



J’ai adoré…j’aimerai écrire sur la famille comme elle le fait.



Avec une phrase , un regard jeté en arrière elle nous plonge dans une époque, on y est, et nos propres souvenirs émergent dans un jeu de miroir.



J’aime son humour pince sans rire , comme un sourire de connivence très furtif à son lecteur .

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Troisième personne

Je crois que je suis totalement passée à côté de ce livre. Je ne veux pas être négative, probablement que si il a été édité par un grand éditeur c’est qu’il a certaines qualités, je suppose. Mais alors il est totalement hors de mes centres d’intérêts.

Parlons de l’écriture : agréable, pas trop ampoulée, mais réfléchie, ce parti pris de ne pas donner de noms aux personnages est un choix. Tout comme celui de ne parler que « d’elle » et de « il ». J’imagine que l’intérêt est de pouvoir concerner le plus grand nombre, de ne pas se limiter aux « héros » de l’histoire, mais que chacun puisse s’y placer. Mais bon, autant sur un texte très court, une nouvelle, j’accroche assez, autant sur 140 pages ça fait un peu long, sans que je puisse m’attacher aux personnages. Malgré tout, ça n’est pas désagréable comme lecture, mais…

J’ai l’impression d’avoir perdu mon temps. Je ne comprends pas l’intérêt de ce témoignage. Ou alors je suis totalement hors champs. Peut être que si je l’avais lu avant d’être mère, ou alors juste après mon premier enfant, j’aurai apprécié de m’y retrouver? Peut être que dans quelques années, quand je serais loin de cette maternité, quand j’aurai oublié tout ça, peut être que là aussi j’aurais apprécié de relire cette tranche de vie? Mais là, qu’est ce que j’y gagne? Je suis trop loin et trop proche j’imagine.

Vous savez c’est le moment où après avoir passé du temps à lire la blogosphère parentale, les groupes Facebook sur les activités pour bébé etc., tu te dis « bah c’est bon, j’ai fait le tour de tout ça, je passe à autre chose ». Alors voilà, c’est mal tombé, mais je suis passée à autre chose. Et à côté de ce livre tout autant…
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Troisième personne

Pourquoi n’ai-je pas pu l’écrire moi ce petit livre ? J’ai aussi ressentis ce temps qui s’arrête à l’arrivée de mon bébé, j’ai admiré cet être en devenir, j’ai savouré chaque nouvel apprentissage qu’il a fait sous mes yeux. Maintenant, il est adolescent et commence à prendre gentiment son envol mais un jour il saura ce que j’ai vécu; en devenant père à son tour mais aussi peut-être en lisant ce livre.
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Eau sauvage

J’avais lu ce livre à sa sortie je pense ou dans ces eaux là, et je me souvenais d’un plaisir de lecture. Je ne me rappelais pas du sujet, mais le sentiment d’une sorte de connivence, de cela je m’en souvenais.



Je l’ai relu, redécouvert et aimé un peu plus je crois.

Valérie Mréjen trace le portrait de son père par touche disparates de conversations, d’anecdotes, de messages, une sorte d’inventaire choisit avec un sens aiguë du détail qui éclaire le tableau.

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Troisième personne

Ce n’est pas comme si je manquais de lectures… mais voilà, depuis quelques temps, j’essaye d’élargir mes horizons en participant régulièrement à l’opération Masse critique de chez Babélio. J’avais coché cette fois-ci plusieurs titres et j’ai reçu cette Troisième personne de Valérie Mréjen, un petit poche dont la couverture et le résumé m’attiraient. Je suis souvent adepte des récits de naissance et très sensible à la manière dont ils sont amenés. Peut-être ai-je alors trop lu sur le sujet, et meilleur ? J’ai trouvé ce récit, bien qu’intéressant, trop froid, cliniquement débité, sans le contre-point parfois émotionnel qu’a si bien su rendre Sophie Adriansen dans son Linea nigra magistral. Valérie Mréjen évoque pourtant avec finesse au départ ce bouleversement total dans la vie qu’est l’arrivée de l’enfant, cette fameuse troisième personne. Et je suis souvent sensible au style d’écriture qu’elle emploie. Elle prend en effet un ton impersonnel et distant qui rend bien compte de l’étonnement qu’est la naissance, de la responsabilité nouvelle d’un être supplémentaire, du sentiment à la fois de toute puissance et d’incompétence que tout parent ressent. Nous suivons le point de vue de la mère, qui regarde vivre et grandir, bien trop vite, ce petit être, qu’elle a mis au monde et lancé dans la vie. Le comportement de sa petite fille ne cesse de l’étonner, ainsi que sa faculté à ressentir et exister. Il s’agit aussi de s’approprier cette étrange et nouvelle fonction maternelle. Une lecture en demi-teinte donc, qui avait pourtant tout pour m’atteindre et me toucher.
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Troisième personne

« Troisième personne » est un petit livre (une centaine de pages environ) sans prétentions sur le bouleversement de vie lié à la parentalité.

Valérie Mréjen nous entraîne dans une multitude d’anecdotes liée à l’arrivée et aux premières années d’un enfant. Si on peut parfois rester indifférent, à d’autres moments, on sera immanquablement saisi par la similitude entre les situations narrées par l’auteur et sa propre expérience de parent et on se laissera emporter tant par la nostalgie que par la joie que ces quelques lignes font revivre. Une fois refermé, on se dit que la lecture de ce livre est passée trop vite… au fond, un peu comme les premières années de la vie de cette troisième personne...
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L'agrume

Petit roman drôle sur un amour pathétique, la narratrice tente d'aimer Bruno, un homme fuyant, impertinent et opportuniste. On admire son abnégation face à cet être que beaucoup aurait abandonné depuis longtemps après tant de rendez-vous manqués. On sourit en lisant ce texte qui nous amène à croire que nous sommes nombreux, comme ce personnage, à avoir donner du temps à un "Agrume", nous mentant à nous-même.
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Forêt noire

Le bonheur de la pile de livre où l’on trouve ce que l’on cherchait sans le savoir...



Drôle de petit livre dont j’ai corné un grand nombre de pages tant les réflexions sur la rue, les gens, les relations me semblaient tout droit sorties de ma tête.



Ce livre tourne autour de la mort à travers des récits livrés comme des faits divers et un autre récit ressemblant à un rêve éveillé où une défunte revient après vingt ans d’absence dans les rues de Paris.

L’inventaire des courts récits de morts souvent violentes m’ont fait l’effet d’une conjuration contre la mort, tandis que perfide elle se glisse bien réelle dans le rêve de la narratrice.

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Troisième personne

Un roman de circonstances, offert juste après la naissance de mon petit bout. Dans ce roman, une mère revient sur la naissance de son enfant, les premiers jours de sa vie, l’entrée de ce petit être dans son monde, à travers un récit à la troisième personne, comme une mise à distance, un besoin de mise en perspective ? Les nouveaux réflexes que l’on adopte presque instinctivement, le quotidien redécouvert à travers des yeux neufs. La vie d’un couple, d’une femme, qui ne sera plus jamais la même.



J’ai pris plaisir à me retrouver dans certains passages ; certaines réflexions m’ont fait sourire. Et je me suis surprise à me projeter dans les mois à venir. Un récit plein de tendresse, de douceur et aussi d’humour. Qui s’élabore au fil des mois que les parents passent auprès de cette enfant qui grandit. L’étonnement, la joie, la nostalgie par rapport à sa propre enfance, l’auteure parvient à nommer et à mettre en mots ces émotions nouvelles. Un roman touchant.
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Mon grand-père

Éparpillées, déchirées, recollées, superposées, pliées, encadrées, retouchées, chevauchées, recopiées, tirées et retirées, rangées retournées, annotées, retrouvées, .

Des images.

Petits noms inventés, des visages , des odeurs, des gestes et du langage.

Des écorchures, des silences, des mots et des fêlures.

De sel et de poivre, de baisers et de rage.

Un album de famille, un cahier d'écolier, des lits superposées et des personnages.

Des maisons tombées dans le décor, et des corps jetées au bas des maisons.

L'enfance qui écoute et qui regarde. Qui n'oublie rien et entend bien.

L'enfance qui demande l'amour comme on demande un chemin.

Venir de là ou bien encore . Et puis partir comme on revient un jour.

Des papiers peints pleins les mots, et les yeux au fond d'une foret noire.

Un petit air de rien qui nous rassemble beaucoup.

Un livre -marguerite , des pétales de pages , du pollen de mots, et puis la première phrase.

Valérie Mréjen : un univers. On partage.



Astrid Shriqui Garain .



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Ping-pong

une très jolie façon d'entrer en matière.
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L'agrume

En 77 pages, j’ai pleuré, j’ai ri, je me suis souvenue, j’ai espéré, je me suis reconnu, j’ai pas voulu me reconnaitre, j’ai pensé à un homme, j’ai songé à une femme que j’ai été, à celle que j’aurais voulu être… et j’ai fermé le livre en me rappelant que, parfois, nous ne sommes pas autorisés à aimer celui ou celle que l’on aime, et que c’est sacrément compliqué à gérer.

Je n’attendais rien d’autre de ce petit livre que de me faire voyager pendant une heure ou deux. Je ne m’attendais pas à être éblouie, subjuguée, surprise. Je voulais du simple et du court, c’est ce que Valérie Mréjen offre avec ce texte là. Il n’a aucune prétention, et c’est très bien comme ça.
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L'agrume

« Les blancs en liquides commençaient à monter en neige ferme. »

Cette phrase notée en quatrième de couverture résume parfaitement de bouquin, mais oublie de dire que parfois ça retombe!



L’agrume c’est Bruno, un jeune homme dont tombe éperdument amoureuse l’autrice. Un homme qui ne semble pas l’aimer plus que ça, qui ne semble l’aimer que lorsqu’il en a besoin. Tandis qu’en face, c’est l’attente suspendue au-dessus du téléphone, à l’affût du moindre geste de tendresse publique.

Un amour en sens unique où Valérie Mréjen se met en scène à travers ce rassemblement de fragments. Des souvenirs anecdotiques délivrés par une plume très stylo-caméra (oui je l’ai emprunté un peu plus bas, car c’est TELLEMENT ça!)



Totale découverte de l’artiste Valérie Mréjen, grâce au hasard d’une couverture de livre.

Belle rencontre!
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