Beaucoup (trop?) de références antiques...
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une leçon d’amour, de liberté et de secrètes jouissances
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Fermina, une jeune et mystérieuse Colombienne, sème le trouble dans un collège d'Ile-de-France et suscite une rivalité mortelle entre un bon élève idéaliste, Joany, et un "tombeur" latino-américain, Santos de Monterey.
Un chef-d'oeuvre du roman d'adolescence.
Une atmosphère désuète et romantique.. Un vrai dépaysement...
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Une littérature peut avec le temps, -car trop marquée par la sociologie d'une période donnée-, revêtir un halo désuet, suranné, mais charmant.
Ici, la lecture de Larbaud devient pénible.
En cette occurrence, ce n'est pas temps, le contexte qui dérangent.
Ou pour être précis, c'est précisément le contexte politique de son époque, qui rend la lecture pénible.
Ouvertement affiché: un racisme, une hiérarchie dans les rapports homme/femme qui jamais, n'auraient dû appartenir à une époque particulière.
Pour rappel, bien après la 2eme guère, Larbaud à adhéré à l'Association des amis de Robert Brasillach...
De ce point de vue, l'œuvre est en accord avec la biographie de l'auteur.
Sans nouveautés particulières, ce petit roman est néanmoins assez bien fait.
Mais les émanations nauséabondes de certaines scènes rendent la lecture fastidieuse..
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Valery Larbaud n’était pas un écrivain-voyageur mais un de ces « écrivains à qui il est arrivé de vivre plus ou moins longtemps ailleurs que chez eux, dans un autre espace temps » selon la belle et juste formule de Maurice Nadeau. Nanti d’une solide fortune familiale mais de santé fragile, Larbaud prit le temps de lire, d’étudier les langues (Joyce et Faulkner lui doivent beaucoup) et de découvrir l’Europe, préférant toujours les appartements loués aux hôtels. Il a écrit de très belles pages de prose (Fermina Marquez) et de merveilleux poèmes (Les poésies d’A.O. Barnabooth). On le lit moins aujourd’hui et cela est dommage.
La vagabond sédentaire (un accident cérébral condamna Larbaud à l’immobilité pendant les vingt dernières années de sa vie) rassemble des textes connus ou inédits (Le journal de Vaduz) ainsi que des lettres et des articles. Larbaud y écrit sur ses voyages, ses lectures, les écrivains qu’il apprécie (Conrad, Butler, Gide, Morand…), les lieux qu’il aime (Londres, Paris…) ou pas (Vichy). C’est un livre à feuilleter, à ouvrir et à refermer, à lire tranquillement, comme on voyage.
Voyager avec… est une belle collection, très soignée dans la présentation comme dans l’iconographie. D’autres écrivains qui ont voyagé (Morand, Cendrars, Rilke, Proust et d’autres) y figurent.
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