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Critiques de Véronique Biefnot (121)
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La route des coquelicots

C'est à la Foire du Livre de Bruxelles, le week-end passé que j'ai rencontré Véronique Biefnot et Francis Dannemark à leur stand . Je n'ai pu m'empêcher de leur acheter leur dernier roman "La route des coquelicots".

Beaucoup de fraicheur dans ce roman, on est vite pris par l'histoire. Trois dames âgées, Flora, Henriette et Lydie, quittent leur séniorie de Douai et s'en vont en voyage en compagnie d'Oléna. La route des coquelicots est un long périple à la recherche du bonheur.
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Comme des larmes sous la pluie

Superbe
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La route des coquelicots

Ce roman écrit à quatre mains par Véronique Biefnot et Francis Dannemark est un road-movie qui rappelle plus, par l'âge des protagonistes, la virée en Toscane des trois sexuagénaires des Vieux Fourneaux que la folle balade de Thelma et Louise dans un film resté culte.



Henriette, Flora et Lydie sont pensionnaires à La Moisson, une maison de retraite, où les anciens sont traités avec beaucoup de bienveillance. Cela n'empêche pas les agacements et les chicanes qui naissent toujours au sein des groupes. Henriette, ancienne mercière belge, bourrue au coeur tendre ne peut pas supporter la fantasque Flora, qui réinvente son passé et se donne toujours le rôle de la star. Une pincée de Roméo et Juliette pimente leurs querelles : Quentin (petit-fils de la première, Roméo donc ) et Stéphanie (petite-fille de la deuxième, Juliette bien évidemment) s'aiment d'un amour tendre qui contrarie les deux mamies. Lydie, la bonne fée, devenue épicière un peu par hasard, est celle qui arrondit les angles, console, conseille et agrémente la conversation des vers toujours bien choisis. Ces trois dames sont veuves et ne voient que très peu leur famille, une situation devenue banale dans notre société, même si elle peut nous interroger sur le lien intergénérationnel.



Le décor est campé, les deux auteurs ne vont pas laisser leurs trois personnages, confortablement installés dans une routine tristounette. A la maison de retraite, il y a Olena, jeune Ukrainienne de 27 ans, en situation irrégulière. Elle s'occupe avec beaucoup de sollicitude des pensionnaires et cache derrière son sourire ses souffrances : sa fille Milena restée au pays près de sa mère et Vassili, son mari, ouvrier au Portugal. Les deux auteurs ont choisi de changer de typographie selon que l'histoire est vue par les anciens ou par Olena. L'usage de l'italique pour cette dernière montre bien le caractère précaire de son quotidien, l'aspect bancal de sa vie, étrangère sans papier, épouse sans son époux et sa fille, aussi seule finalement que les trois veuves.



Coup de théâtre, Stéphanie part travailler au Portugal et laisse en France un Quentin inconsolable ! Une mission pour nos "super" mamies : se rendre au Portugal pour raisonner la petite-fille de Flora ! Il leur faut un chauffeur : ce sera Olena et la contrepartie imposée par Lydie pour que celle-ci leur rende service est un "détour" à la frontière polonaise pour récupérer Milena qui va entrer clandestinement en France.



Débute alors "l'Odyssée" des mémés qui, chemin faisant, retrouvent envie de vivre, curiositéet humanité ! Je ne vous dévoile pas plus de ce road-movie sympathique...



Mon avis sur ce roman est en demi-teintes, les personnages esquissés ne manquent pas d'intérêt mais les nuances, les aspérités, qui leur donneraient une vraie identité ne sont pas suffisamment présentes. Les villes traversées se résument très souvent à un lieu ou un objet emblématique : Cambray et ses bêtises par exemple. L'Histoire et en particulier le sort des Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale est rappelée au travers du passé de Flora mais sans l'intensité que j'aurais souhaitée.



Au final, une lecture agréable mais très rapide et un parti-pris d'optimisme qui donne parfois à ce roman des allures de conte de fée.



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Comme des larmes sous la pluie

Belle découverte que celle de cet auteure belge. On s'attache vite aux personnages, Simon, mais surtout Naëlle.. Et la construction de cette histoire, avec cette voix enfantine troublante qui ponctue l'histoire et dont on devine, petit à petit, qu'elle a un lien avec l'histoire qui se passe ici et maintenant, entre Simon et Naêlle. Je vais m'empresser de lire le suivant car on a envie de savoir ce qu'il advient de ces 2 personnages
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Comme des larmes sous la pluie

La belle et envoûtante Naëlle attire tous les regards. Mais elle, perdue dans un livre, reste imperméable à toutes les tentatives d'approche.

L'écrivain Simon Bersic, tombé sous le charme de cette « inconnue du métro » arrivera-t-il à percer la carapace de mystère et de tristesse de Naëlle?

Le roman est composé de chapitres très courts donnant tour à tour un éclairage sur chacun des personnages et portant le nom de l'un d'eux: Naëlle, Simon, Céline. Entre ceux-ci, une voix-off s'adresse au lecteur en « je », la police de caractères est différente, les premières lignes sont en gras. Qui est ce personnage qui nous livre petit à petit une histoire abominable? Fait-il partie du présent ou du passé?

J'ai beaucoup aimé une partie du roman, mais une autre ne m'a pas paru crédible: celle où interviennent les explications de la psychothérapeute et les recours au chamanisme. Dommage.
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Les murmures de la terre

Comédienne, peintre et metteur en scène, Véronique Biefnot, chargée de solides diplômes a connu toutes les planches de nos théâtres belges et s’y est distinguée avec grand brio. La brûlante jeune femme manie non seulement le pinceau mais surtout la plume, et ce avec Passion. Elle s’intitule - un peu de dérision fait du bien - la reine du thriller amoureux. En la suivant dans son énigmatique trilogie on ne peut que succomber sous l’inventivité de l’écriture et l’attrait d’une escapade réaliste dans les mondes intérieurs pour recouvrer une dignité volée.



D’une part l’auteur nous plonge dans les scènes de vie du monde réel d’une ville européenne moderne où se tissent des liens sociaux tout à fait ordinaires entre amis, ponctués de dialogues des plus communs. Mais de l’autre, elle sonde à travers des voix plurielles de mystérieux fantasmes et ose mettre en lumière l’horreur de faits divers qui ont secoué la Belgique récente, mettant à vif avec précision nos pires hantises. Mais la magie de l’écriture fait naître de ce cloaque des vols de papillons glorieusement libres : ouf ! Trois livres qui célèbrent des métamorphoses successives qui naissent en spirales à moins que l’on ne parle carrément de rédemptions.



Dans « Comme des larmes sous la pluie », il y a cet écrivain, Simon Bersic qui se remet difficilement de la perte de sa femme et qui du fond de l’abîme de tristesse où il se noie se métamorphosera en ange gardien par la rencontre d’une âme fracassée par l’expérience d’une jeunesse abominable. Tout l’art de Véronique Biefnot est de promener le lecteur dans la géographie mystérieuse des secrets, nous faire entendre une voix enfantine lourde de symbolique, nous égarer dans les méandres de la reconstruction d’une personnalité, sans aucun jugement, comme Simenon. Mais avec une réelle passion pour la vie.



L’envoûtement continue avec « Les murmures de la terre » où le rêve amoureux de Simon se déleste de tout égoïsme : le souci de l’autre passe en premier. Il laisse ne effet sa compagne Naëlle assaillie par les cauchemars et le mal de vivre, effectuer un voyage initiatique en Bolivie. L’art de la narratrice nous emmène dans l’exploration du monde amérindien de sa sagesse et de ses sortilèges. Le souffle romanesque s’y déploie dans toute sa puissance, évoquant la forêt amazonienne, les cultures ancestrales chatoyantes et les forces spirituelles de la nature, conjurant au passage pour Naëlle le déni de sa sexualité. Comme dans tout bon roman, on est happé dès la première ligne, et lorsqu’on le lâche à la sortie du chaos, on est sous la sensation d’avoir ajouté du vécu exceptionnel à notre vécu quotidien. Et comme Simon on s’aperçoit que « confrontés à ce qui les dépasse, les hommes ne peuvent décidément que diviniser ou détruire.» S’agirait-il de la féminité?



Le dernier volet, « Là où la lumière se pose » nous laisse toujours aussi ému devant l’amour inconditionnel de Simon et son approche bienveillante du monde. Cette fois, toujours sur le mode de la liberté et de la quête existentielle, le défi de Naëlle est de l’ordre de l’exploit physique dans lequel elle entraîne son compagnon de fortune. Plongée dans les replis de la terre pour arracher un art de vivre qui conjurera la mort. Plongée dans l’univers tout aussi asphyxiant des sectes pour retrouver une sœur dont elle a été séparée à l’âge de huit ans. La question de l’identité sexuelle de Naëlle et sa force de caractère rendent la lecture haletante. Est-elle Une ou plusieurs ? L’un ou l’autre ? L’une et l’autre ? Qu’en est-il de notre propre approche ? Dès le premier roman l’écriture a des allures de mosaïque étourdissante et on se demande souvent quelle voix emprunter… . Toujours dans sa réflexion sur la famille et les liens du sang, Véronique Biefnot aborde aussi la relation père /fils orphelin de mère, une problématique exploitée avec finesse par la romancière qui souligne à nouveau le danger des addictions psychologiques vénéneuses et celui la fascination pour les gourous de toute espèce.

La force d’une trilogie est tout l’art est d’éviter les redites et permettre tout de même de pouvoir lire chaque livre isolément. Véronique Biefnot maîtrise cet art car le renouveau et l’amplification dramatique sont chaque fois au rendez-vous.

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Comme des larmes sous la pluie

Comédienne, peintre et metteur en scène, Véronique Biefnot, chargée de solides diplômes a connu toutes les planches de nos théâtres belges et s’y est distinguée avec grand brio. La brûlante jeune femme manie non seulement le pinceau mais surtout la plume, et ce avec Passion. Elle s’intitule - un peu de dérision fait du bien - la reine du thriller amoureux. En la suivant dans son énigmatique trilogie on ne peut que succomber sous l’inventivité de l’écriture et l’attrait d’une escapade réaliste dans les mondes intérieurs pour recouvrer une dignité volée.



D’une part l’auteur nous plonge dans les scènes de vie du monde réel d’une ville européenne moderne où se tissent des liens sociaux tout à fait ordinaires entre amis, ponctués de dialogues des plus communs. Mais de l’autre, elle sonde à travers des voix plurielles de mystérieux fantasmes et ose mettre en lumière l’horreur de faits divers qui ont secoué la Belgique récente, mettant à vif avec précision nos pires hantises. Mais la magie de l’écriture fait naître de ce cloaque des vols de papillons glorieusement libres : ouf ! Trois livres qui célèbrent des métamorphoses successives qui naissent en spirales à moins que l’on ne parle carrément de rédemptions.



Dans « Comme des larmes sous la pluie », il y a cet écrivain, Simon Bersic qui se remet difficilement de la perte de sa femme et qui du fond de l’abîme de tristesse où il se noie se métamorphosera en ange gardien par la rencontre d’une âme fracassée par l’expérience d’une jeunesse abominable. Tout l’art de Véronique Biefnot est de promener le lecteur dans la géographie mystérieuse des secrets, nous faire entendre une voix enfantine lourde de symbolique, nous égarer dans les méandres de la reconstruction d’une personnalité, sans aucun jugement, comme Simenon. Mais avec une réelle passion pour la vie.



L’envoûtement continue avec « Les murmures de la terre » où le rêve amoureux de Simon se déleste de tout égoïsme : le souci de l’autre passe en premier. Il laisse ne effet sa compagne Naëlle assaillie par les cauchemars et le mal de vivre, effectuer un voyage initiatique en Bolivie. L’art de la narratrice nous emmène dans l’exploration du monde amérindien, de sa sagesse et de ses sortilèges. Le souffle romanesque s’y déploie dans toute sa puissance, évoquant la forêt amazonienne, les cultures ancestrales chatoyantes et les forces spirituelles de la nature, conjurant au passage pour Naëlle le déni de sa sexualité. Comme dans tout bon roman, on est happé dès la première ligne, et lorsqu’on le lâche à la sortie du chaos, on est sous la sensation d’avoir ajouté du vécu exceptionnel à notre vécu quotidien. Et comme Simon, on s’aperçoit que « confrontés à ce qui les dépasse, les hommes ne peuvent décidément que diviniser ou détruire.» S’agirait-il de la féminité?



Le dernier volet, « Là où la lumière se pose » nous laisse toujours aussi émus devant l’amour inconditionnel de Simon et son approche bienveillante du monde. Cette fois, toujours sur le mode de la liberté et de la quête existentielle, le défi de Naëlle est de l’ordre de l’exploit physique dans lequel elle entraîne son compagnon de fortune. Plongée dans les replis de la terre pour arracher un art de vivre qui conjurera la mort. Plongée dans l’univers tout aussi asphyxiant des sectes pour retrouver une sœur dont elle a été séparée à l’âge de huit ans. La question de l’identité sexuelle de Naëlle et sa force de caractère rendent la lecture haletante. Est-elle Une ou plusieurs ? L’un ou l’autre ? L’une et l’autre ? Qu’en est-il de notre propre approche ? Dès le premier roman l’écriture a des allures de mosaïque étourdissante et on se demande souvent quelle voie, quelle voix emprunter… . Toujours dans sa réflexion sur la famille et les liens du sang, Véronique Biefnot aborde aussi la relation père /fils orphelin de mère, une problématique exploitée avec finesse par la romancière qui souligne à nouveau le danger des addictions psychologiques vénéneuses et celui la fascination pour les gourous de toute espèce.



La force d’une trilogie est tout l’art est d’éviter les redites et permettre tout de même de pouvoir lire chaque livre isolément. Véronique Biefnot maîtrise cet art car le renouveau et l’amplification dramatique sont chaque fois au rendez-vous.






Lien : http://artsrtlettres.ning.co..
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Là où la lumière se pose

Dire que Naëlle, a eu une enfance atroce est un euphémisme. Née d'un inceste entre sa mère et son grand-père, elle a passé les premières années de sa vie enfermée dans une cave avec sa mère et sa sœur. Au début, Naëlle était appelé Nathanaël. Suite à son entrée dans le monde réel, les médecins ont découvert son hermaphrodisme et décidé de lui faciliter les choses en l'opérant pour qu'il devienne une femme à part entière.



Grâce à Simon - son amoureux - à un voyage initiatique et à un long travail sur elle-même, Naëlle est parvenue à avancer. Elle s'habitue tout doucement à l'idée d'avoir sa propre famille, Simon ayant déjà un fils. Malheureusement, elle ne peut complètement se projeter dans le futur sans finir de clôturer son passé. Est-ce vraiment nécessaire ou cela ne fera-t-il que la mettre davantage en danger?



Ce roman est le troisième et dernier roman d'une saga qui suit Naëlle du début de sa tragique histoire jusqu'à son dénouement final. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les deux premiers pour lire celui-ci.. même si j'avoue que c'est sans doute ce qui m'a empêché d'accrocher plus que ça à l'intrigue générale. En fait, même si tout est constamment rappelé et super bien expliqué, je suis quand même un peu tombée dedans comme un cheveux dans la soupe et vu l'énormité de l'intrigue générale.. c'était difficile de prendre ça en cours de route.



Pourtant, c'est un roman qui se lit très facilement, constitué de chapitres très court et d'une légèreté sans faille malgré les évènements qu'on nous décrit. J'ai apprécié ce rythme soutenu, cette absence de temps morts. J'ai eu un peu plus de mal avec le fait que chaque chapitre concerne un personnage différent et que tout soit raconté à la troisième personne. C'est très personnel mais j'ai du mal à m'impliquer totalement dans une intrigue avec cette narration, j'ai toujours l'impression de survoler et de voir ça de très loin.



Mais le plus gros problème est que j'ai trouvé ça juste trop.. gros. Autant j'apprécie le style, autant j'ai trouvé que ça allait trop loin pour être crédible. Il est question de voyages spirituels, de secte, d'hermaphrodisme, d'inceste, de chamanisme.. Un pêle-mêle de sujets qui, collés tous ensemble, m'ont paru exagéré.. Mais c'est une opinion purement personnelle et encore une fois, je suis presque sûre que cela aurait été plus facile si j'avais eu l'occasion de suivre le parcours entier du personnage principal, de m'attacher à elle, de la découvrir du début jusqu'à la fin. Tout aurait semblé plus normal et les informations ne me seraient pas tombées dessus comme ça en un chapitre.



Un petit manque de feeling malheureusement, j'ai néanmoins beaucoup apprécié la douceur de l'écriture de l'auteure ainsi que les routes parcourues dans notre jolie Belgique. Le deux premiers tomes sont parus aux Editions Livre de poche pour ceux qui ont envie de découvrir cette histoire atypique.
Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
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Comme des larmes sous la pluie

J'ai adoré ce livre du suspense tout le long et une histoire d'amour passionnante .Une belle découverte et je trouve que l'auteur nous tiens en haleine on a pas envie de s'arrêter de le lire.
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Sous les ruines de Villers

J'ai choisi ce livre parce que j'aime particulièrement les ruines de Villers La ville, ancienne abbaye du 12e siècle que je trouve magnifiques.



Un livre, court qui laisse planer une touche de féérie. Gaya, femme rigide, corsetée suite à un accident qui l'a marqué à vie, froide et refusant l'empathie et le contact humain, découvre une bague en or et un souterrain.



Chaque jour elle retournera dans ce souterrain qui influencera profondément son moi et sa relation au monde. Un rendez-vous avec elle-même, un mystère sous les ruines.



Gaya va petit à petit s'extirper de ce corset physique et mental, gangue qui la soutenait et l'éloignait de son humanité.



Une jolie histoire, un peu caricaturée, entre le roman à l'eau de rose et le roman de gare. On a frôlé la très belle histoire, un joli interlude pour les amatrices d'amour...
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Comme des larmes sous la pluie

Double histoire qu'on suit aisément jusqu'au bout
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Certaines ombres rêvent

La plume de Véronique Biefnot, empreinte d'une grande sensibilité, réussit à nous plonger dans ce monde onirique et pourtant voisin du nôtre avec une finesse qui fait mouche. Les mots, sélectionnés avec soin, jouent avec les non-dits qui laissent libre cours à notre imagination. Ce roman se veut à la fois un conte philosophique et une métaphore de notre société. Il pose des questions universelles sur la quête de soi, la place de l'art et la façon dont nous pouvons trouver un sens à notre parcours terrestre, mais il refuse de moraliser ou d’apporter des solutions. Son but est évidemment de plaire au plus grand nombre, mais en laissant des portes ouvertes.
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La route des coquelicots

Quelle bonne surprise pour ma part !



Ayant reçu gratuitement ce livre sous forme audio via mon abonnement, j’étais assez dubitative surtout que je lis très peu de romans de ce genre. Je l’avais mis de côté très longtemps parmi les autres livres audio que je devais encore écouter, jusqu’au jour où j’ai eu envie d’une lecture assez rapide et d’un thème léger. Je suis donc retombée sur ce livre audio et j’ai appuyé sur « play ».

Je me suis laissée porter par cette histoire, un peu plus chaque jour. Je l’ai trouvée aussi drôle qu’émouvante (j’ai presque lâché une petite larme à la fin), et certaines répliques m’ont d’ailleurs vraiment fait rire !

J’aimerais saluer aussi la prestation orale des deux auteurs, qui m’a vraiment plue, ainsi que les petites touches de piano parsemées entre les chapitres qui ont renforcé la note mélancolique du livre. Je ne suis pas sûre que j’aurais continué à lire si ça avait été un livre normal, mais la version audio m’a rapidement séduite et donné envie de suivre l’aventure de tous nos personnages.
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Certaines ombres rêvent

Merci à Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre de masse critique.



La 4e de couverture m'avait inspirée, c'est pour cela que je l'avais sélectionné .

Mais le livre n'est pas facile à comprendre. Peut-être n'étais-je pas en phase à ce moment-là.



J'ai malgré tout apprécié les chapitres courts, la poésie de certaines phrases et la couverture qui est magnifique et qui me parlait tellement.
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Comme des larmes sous la pluie

Après un début quasi enchanteur, plutôt léger, comme une balade relativement tranquille à travers la vie avec une mise en place progressive des éléments formant le contexte et l'environnement du récit, celui-ci, soudain, bascule. Dans le sordide, un réel sordide qui en choquera sans doute plus d'un par son thème sombre, dérangeant, à donner le frisson. Maîtrisé, le roman donne à réfléchir, matière à réflexion quant aux traumatismes engendrés par certaines situations à la limite du supportable. La promesse de Simon, sa quête forcenée, ses efforts désespérés, le lecteur les vit intensément... s'il s'accroche, Véronique Biefnot ayant pris de gros risques, Héloïse d'Ormesson ayant suivi... mais à quel prix? Certains rejetteront cette odyssée, d'autres la plébisciteront. Et Naëlle dans tout ça?
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Comme des larmes sous la pluie

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La route des coquelicots

simple, calme et reposant
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Là où la lumière se pose

Un roman qui commence gentiment un fils qui part en études, un père qui commence une nouvelle histoire d'amour avec une jeune femme. Chacun essaie de trouver un équilibre dans cette nouvelle vie.



Puis peu à peu on se rend compte que la vie de Naëlle n'a pas été simple, qu'elle aura bien du mal à vivre pleinement auprès de Simon tant qu'elle n'aura pas fait le ménage sur son passé. Soutenue dans sa quête, elle va aller de déboire en déboire et flirter avec le pire. Chacun y laissera des plumes pour le meilleur ou pour le pire.



Un roman qui m'a bluffée, et que j'avais bien du mal à poser. J'ai aimé l'ambiance glauque qui se met en place petit à petit sans qu'on s'y attende. J'ai aimé le personnage de Naëlle dont on découvre les secrets peu à peu aussi surprenants les uns que les autres. Simon le père très amoureux prêt à tout pour libérer sa compagne du passé ne veut pas pour autant laisser tomber la belle relation qu'il a avec son fils et ce fils qui perd quelques unes de ses illusions et finit par se trouver et se construire.



Le dernier tome d'une trilogie qui se lit indépendamment m'a bien donné envie de découvrir les précédents opus.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Soren disparu

Dans Soren disparu, Francis Dannemark et Véronique Biefnot ont tenté le pari risqué de reconstituer une vie, celle de Soren, à travers les récits de ceux qui l’ont connu et évitent l’éparpillement en maitrisant, au contraire, un mouvement de rassemblement.
Lien : http://www.lesoir.be/206741/..
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La route des coquelicots

Je l'ai trouvé un peu lent à démarrer mais par la suite, c'est devenu un petit livre bien agréable à lire. Parfait pour l'été.
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