AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Véronique Mougin (260)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Où passe l'aiguille

Coup de cœur des lecteurs

Plongée dans l'histoire et la déportation massive des juifs hongrois.

Le héros de 14 ans, en guerre contre ses parents, sa communauté, la ségrégation juive.

Le père est tailleur, lui refuse, mais sauve sa vie en devenant tailleur en camp de concentration puis c'est Paris, après la guerre et l'avenir.

le héros n'est pas dans la plainte mais dans la résilience.

Cette histoire basée sur des faits réels ne laisse pas indifférent.
Commenter  J’apprécie          50
Pour vous servir

« Pour vous servir » est une lecture agréable, légère, pleine d’humour. Dans l’antichambre des nantis, on découvre leurs petites manies, leurs lubies, leur manque de respect, leur névroses, leur pingrerie…. Un roman aussi distrayant que riche d’expériences !



Extraits :

« On ne sait plus ce qu’on achète, on passe une éternité à déballer, les poubelles explosent, gonflées par ces fourbes horreurs qui finissent, après des années à tournoyer au milieu de l’océan, dans l’oesophage d’un bébé phoque. »
Lien : https://recettesetrecits.fr/
Commenter  J’apprécie          50
Où passe l'aiguille

Quelle jolie petite claque je me suis prise en lisant Où passe l’Aiguille, l’histoire de Tomi m’a profondément émue ! Il n’est pas évident de faire du neuf sur cette période racontée maintes et maintes fois, et pourtant à aucun moment je n’ai ressenti de déjà-vu. Peut-être que cela est dû à l’attachement personnel que l’on ressent au travers des mots puisque Véronique Mougin nous raconte l’histoire de son cousin d’après ses récits, une histoire inspirante et bouleversante qu’on pourrait croire inventée de toute pièce. Tel le plus grand des couturiers, Véronique Mougin tisse les fils du récit avec dextérité, entrecoupant les mémoires de Tomi de passages racontés du point de vue d’autres personnages (j’ai trouvé incroyable qu’on n’ait aucun mal à savoir qui parle alors qu’aucun nom n’est cité). Un destin incroyable, des camps à Paris, de la laideur la plus pure à la recherche de la beauté pour effacer cette dernière, des mondes opposés liés par le destin incroyable d’un homme. Un roman que je vous recommande chaudement !
Commenter  J’apprécie          50
Pour vous servir

Quels drôles de types, que les gens riches !

Françoise, gouvernante multi-polyvalente, n'en finit pas de découvrir leurs petites manies, leurs gros défauts et leurs étranges habitudes. Avec beaucoup de vivacité, de finesse et un brin de malice, elle nous raconte ce qui fait l'étoffe des jours passés à l'office et l'apprentissage d'un effacement progressif pour "servir" les familles qui l'emploient. Elle entrouvre les portes de ces demeures paradoxales, entre secrets jalousement fardés et étalage affecté des apparences. Elle nous laisse ainsi entrevoir un monde dans lequel les contingences ordinaires n'ont pas cours.

La verve pétillante que Véronique Mougin prête à sa narratrice construit une étude de moeurs où il m'a semblé voir planer l'ombre de Montesquieu quand il demandait "comment peut-on être Persan?".

Comment peut-on être riche ? Ou, plus justement : Riche, comment est-on ? s'interroge Françoise avec curiosité, ébahissement et une once d'envie. Son récit, bien loin de tout manichéisme, ne se réduit pas à la seule satire, mais aborde aussi l'étroit point d'intersection où maîtres et valets se placent dans la même sphère. Françoise se trouve sur ce territoire incertain, sorte de no man's land entre les familles riches, dont elle partage une partie de la vie et de l'intimité, et le monde ordinaire des humbles, dans lequel elle est née. Ce statut, frontalier en quelque sorte, donne à sa voix une double portée sociale et en décuple ainsi la vigueur. Une voix et un récit qui incitent le lecteur à la réflexion, mais aussi à une salubre clairvoyance.

Un roman fin et profond, d'une gourmande et stimulante acidité, qui m'a emballée !

Commenter  J’apprécie          50
Où passe l'aiguille

"Où passe l'aiguille" fera partie de mes dix derniers livres de l'année et comment mieux finir 2018 ? Ce roman est un coup de coeur.

Tomi, juif Hongrois, retrace sa vie de son shabbat, sa déportation, à son succès dans le monde de la haute couture. Il y a tout dans ce récit : l'enfance et les regrets de ne pas avoir profité pleinement de ces années d'insouciance, la déportation à 14 ans et devoir se faire passer pour une jeune homme de 16 ans pour survivre jusqu'à l'homme qui va devoir se reconstruire et enfin brièvement le vieil homme qui fait un bilan de sa vie.

Il y a, bien sûr, les moments de cruauté, de lâcheté, de trahison, le deuil, le silence, l'absence mais aussi l'amour, l'humour, la puissance de l'amitié, la fraternité, des moments de bonheur malgré tout.

En parallèle de la vie de Tomi, j'ai également apprécié les réflexions, par très courts chapitres en italique, des personnages qui évoluent autour de Tomi.

Le style est très agrèable et ce roman, malgré toute l'émotion et la force qu'il contient, se lit d'une traite sans une longueur.

Commenter  J’apprécie          50
Où passe l'aiguille

Enfin j’ai pu me poser et lire tranquillement ce livre. Je l’ai depuis un bon moment, depuis quelques temps avant sa sortie, mais j’ai passé deux mois où je ne lisais que quelques pages par-ci, par-là, entre deux portes, sur le coin d’une table ou d’un oreiller et, vu le sujet de ce livre, et la période à laquelle il se déroule, je voulais vraiment pouvoir prendre mon temps.

Autant le dire tout de suite, c’est un coup de cœur. Le premier livre de Véronique Mougin était plein d’humour et de légèreté ; celui-ci est dur et tendre à la fois, il est poignant et superbe, malgré les horreurs dont il témoigne.

J’ai passé mon temps à reposer ce bouquin pour digérer un peu le récit. Pas longtemps, puisque je voulais savoir la suite, mais quelques minutes, parfois une heure entière, surtout pendant la partie se passant dans les camps de concentration. Parce que c’est un récit qui tient en partie du témoignage et que c’est dur, très dur. Rien ne nous est épargné, et pourquoi nous l’épargnerait-on, Tomas et les siens n’ont pas été épargnés, eux.

Je crois que l’image qui m’a le plus poursuivie, tout au long du récit, est la seule qui laisse planer le doute, l’espoir, mais qui, en même temps, m’est apparue comme la plus terrible : c’est celle de la mère de Tomas qui est dans la file des femmes et enfants, avec Gabor, le petit frère. Le temps de détourner le regard quelques secondes et ils ont disparus.

Quand on sait que les nazis avaient pour habitude de gazer les femmes et les enfants dès leur arrivée, mais qu’en même temps, certains, hélas très rares, trop rares, ont survécu… difficile de ne pas y penser au fil du texte, de ne pas espérer qu’ils aient pu passer entre les mailles du filet…

L’horreur est omniprésente, elle arrive par les nazis, bien entendus, mais également par les autres prisonniers, promus « kapo » abusant de leur peu d’autorité ou simple détenus profitant de leur faible supériorité physique pour abuser de leur compagnons d’infortune. Comme si se montrer aussi cruel que les nazis allait adoucir leur propre sort.

Tomas est un adolescent qui refuse de plier, il refuse de se laisser gentiment mourir. En perpétuelle opposition avec son père, il magouille, triche, ment, vole, prend des risques, fait tout ce qu’il peut pour sortir du lot mais pas trop, être remarqué mais pas remarquable, bref survivre à l’enfer du camp.

J’ai eu du mal avec le père de Tomas. J’ai eu l’impression que chacune de ses décisions étaient prises sans penser aux autres, avec pour seul soucis de respecter les règles. Il ne semble pas comprendre que le monde dans lequel il vit désormais n’a plus de règle, que ce n’est pas parce qu’il se montre obéissant qu’il sera épargné.

Il m’a choqué à plusieurs reprises, j’ai eu l’impression qu’il préférait voir mourir son fils plutôt que de le voir faire preuve d’une audace dangereuse alors qu’il n’avait plus rien à perdre.

Après la guerre, il ne change pas d’attitude, il continue à vouloir imposer son mode de vie et sa vision des choses sans jamais penser qu’il pourrait avoir tort (Du moins pendant la plus grande partie de sa vie).

J’ai beaucoup aimé que le récit soit entrecoupé de chapitres en italique nous révélant les pensées de divers personnages de l’entourage de Tomas qui montrent souvent que ce qu’ils pensent est très différent des pensées que leur prête l’adolescent.

Après la guerre, après les camps, on pourrait penser que le pire est passé, que tout va aller mieux. Alors, oui, dans un sens le pire est passé, mais il reste la suspicion, les frontières qui ont bougées, son village qui n’appartient plus au même pays qu’avant, le pillage dont sa famille a été victime pendant son absence, rien ne va, tout a changé.

Alors c’est le départ, vers un autre pays, un autre avenir. C’est à Paris que Tomas va trouver sa voie, se réconcilier pour de bon avec la couture, et même la haute couture. Il n’avait pas la même vision du métier que son père et, ne sachant pas qu’une autre manière de l’exercer existait, il l’avait rejeté en bloc. Il va se réinventer dans un métier où rien n’est jamais figé, où tout change à une vitesse folle, où il faut de l’audace et du talent, en plus d’un travail acharné, pour espérer survivre.

Ce talent, Tomas le possède ; le travail, il a eu l’exemple de son père pour savoir que rien ne tombe tout cuit dans le bec, et l’audace, s’il en avait déjà avant la guerre, les camps et sa rage de vivre l’ont décuplée.

Pourtant, il y a une chose que Tomas refuse de faire : se souvenir. Jusqu’à ce qu’une petite cousine décide d’écrire un livre sur son histoire. Et qu’il accepte d’ouvrir la boite de pandore et de raconter…
Commenter  J’apprécie          50
Où passe l'aiguille

Un livre remarquablement construit et écrit, dont l'histoire ballotte son héros Tomi du pire de la vie au meilleur de ses rêves. Toute ressemblance avec une personne existante est parfaitement intentionnelle.

Où passe l'aiguille passe le fil et où passent les mots de Véronique Mougin passent l'émotion, l'humour, la sincérité et le talent.

Merci pour ce grand moment de lecture. Et merci à Babelio pour la rencontre chaleureuse avec l'auteure.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          50
Pour vous servir

Un livre qui m'a fait passé un bon moment et mis le sourire aux lèvres même si la vie de gouvernante au pays des " ultra-riches" n'est pas de tout repos. Ses différents placements donnent lieu à une galerie de portraits corrosifs, drôles et touchants. Nous découvrons la vie des nantis et la triste réalité de "leur" monde où l'argent ne fait définitivement pas le bonheur.
Commenter  J’apprécie          50
Pour vous servir

Lecture divertissante sur les tribulations d'une gouvernante au service des « riches ». Des aristocrates condescendants aux multimillionnaires loufoques, des petites manies aux propositions indécentes, l'auteure dresse le portrait décapant et incisif de la servitude moderne dans une société privilégiée de plus en plus décalée. Une sorte de Journal d'une femme de chambre au XXIème siècle, le plumeau toujours à portée de mains !

A. Raballand
Commenter  J’apprécie          50
Pour vous servir

Bon, soyons clairs, ce roman ce n’est pas l’histoire du siècle ! ni même de l’année, d’ailleurs. Ni par son contenu, ni dans son style. Mais c’est tout de même un livre que j’ai trouvé très agréable à lire dans son ensemble. Un roman sans prétention, sauf peut-être celui de décrocher au lecteur quelques sourires, voir de bons fous-rires.



L’histoire c’est celle de Françoise, gouvernante de son état, et de son mari Michel, cuisinier de son état. Le couple va se retrouver à travailler en tant que personnel de service pour les ultra-riches de l’Hexagone, et Françoise va nous conter ces aventures hautement épiques à côtoyer ces gens vivant dans un univers qui lui est tout à fait inconnu.

Avant de débuter ma lecture, je n’avais qu’une crainte : lire un roman stéréotypé du genre Les riches ils sont riches, cons et ils n’ont aucun sens des réalités de la vie vs Les pauvres ils sont pauvres, gentils, ils connaissent tout de la vraie vie. Bref, j’avais peur de lire une critique de la société trop banale et qui n’apporterait rien de spécial. Et le fait est que Pour vous servir est quand même carrément stéréotypé, surtout chez les riches. Mais l’auteur a eu l’intelligence de faire des stéréotypes… intelligents. Car finalement, à travers tous les portraits que nous brosse Véronique Mougin, c’est un pan de la société dans son ensemble qui nous est présenté. Certes ils sont riches, mais l’égoïsme, le racisme, la perversion, comme l’altruisme, la gentillesse, la simplicité n’existent-ils pas à toutes les échelles sociales ? Et de fil en aiguille, on finit par plus ou moins d’attacher aux différents employeurs de Françoise.



Mais si ces personnes donnent leurs ordres à Françoise, c’est bien Françoise qui donne le ton de ce roman. Un récit souvent très drôle, souvent cynique, mais aussi très humain. Car la gouvernante n’a pas sa langue dans sa poche, et elle sais ce qu’elle veut. Elle connaît son potentiel et ses ambitions. Alors que ce soit les employeurs ou ses collègues, Françoise sait et veut se faire respecter… et gare à celui ou celle qui outrepasserait ses droits…



J’ai trouvé la construction du roman très bien pensée, et j’ai particulièrement aimé les leçons qui viennent conclure certains chapitres. Alors oui, il y a des moments que j’ai trouvé plus intéressants que d’autres, et il y a certains passages un peu longuets qui auraient pu être racourcis pour donner plus de fluidité au roman. Toutefois, ces derniers sont minoritaires, et je ne me suis pas surprise à soupirer d’ennui sur plusieurs pages d’affilée. Cela est certainement du au fait que si j’ai trouvé quelques passages moins intéressants, l’écriture est quant à elle très bien maîtrisée. De là à dire que c’est du grand art, non, mais j’ai grandement apprécié la richesse du vocabulaire utilisé par l’auteure. Et ça, c’est le genre de truc qui me plait à tous les coups.



En conclusion, Pour vous servir est un roman que j’ai trouvé très sympathique à lire.
Lien : http://voyageauboutdelapage...
Commenter  J’apprécie          50
Où passe l'aiguille

J'ai aimé ce livre dès le début, dès mes premiers pas dans l'univers de Tomi, un adolescent, juif, vivant dans une ville de Hongrie qui appartiendra à l'Ukraine après la guerre.



L'histoire débute en 1944. Le père de Tomi est un grand couturier et il aimerait que son fils lui succède, mais pour celui-ci il n'en est pas question. Il sera plombier. Pourquoi pas?



Mais voilà, Tomi et sa famille (son père, sa mère qui en fait est sa tante, il l'a appris bien tard, et son petit frère) sont déportés. Pour survivre Toma va se mettre à coudre...



Bien sûr, les 3/4 du roman sont consacrés à la guerre, aux atrocités de la guerre, à la survie des déportés, à la violence gratuite des Allemands, à la vie dans les camps de concentration, mais ce roman est différent puisqu'il est en partie basé sur la couture.



Ce livre m'a fait penser au "Tatoueur d'Auschwitz" de Heather Morris. Deux livres sur la guerre et deux thèmes originaux.



Le 1/4 du livre se déroule après la guerre et cette partie consacrée à la haute couture m'a nettement moins intéressé. Si ce roman n'avait d'ailleurs parlé que chiffons, je l'aurais abandonné en cours de route, mais la grosse partie du récit est très intéressante et poignante. Cette partie montre aussi que la vie après un tel traumatisme n'est pas facile, que les souvenirs restent qu'on le veuille ou non et que le passé ne peut que jouer un rôle sur l'avenir.



C'est un pavé, mais il se lit assez vite. Les chapitres sont courts. L'auteure va droit au but sans passer par des détails insignifiants.



L'histoire se déroule de 1944 à 2017 et raconte donc toute la vie de Tomi.



Le récit de Tomi qui est aussi le narrateur de l'histoire est entrecoupé de témoignages d'autres personnes. J'ai apprécié leurs interventions dans le récit.



Et cerise sur le gâteau, Véronique Mougin s'est inspirée d'une histoire vraie pour écrire ce roman.
Lien : http://phildes.canalblog.com..
Commenter  J’apprécie          42
Pour vous servir

Ce roman est un peu du Daninos a la sauce Libé (Daninos était plutot "Figaro") c'est a dire une réflexion caustique sur les riches face a leurs domestiques, ces esclaves des temps modernes que des contrats de travail plutot nébuleux protegent mal de l`exploitation.





Écrit avec beaucoup d`intelligence, d'humour et meme une bonne dose d'autodérision, ce récit est tout de meme un peu (juste un peu) une arnaque aussi car, bien qu'étiqueté "roman", la qualité de journaliste de l'auteur combinée a un "avertissement" bidon font croire qu'il s'agit d'une sorte de reportage camouflé en roman. Je me suis laissé prendre en ne remarquant pas que ce soi-disant avertissement faisait en réalité partie du roman puisque écrit non par l'auteur-journaliste mais par son héroine évidemment fictive. Voila pour le contenant, le contenu, a la limite parfois du caricatural, étant taillé sur mesure pour illustrer les "lecons" numérotées en fin de chapitre qui me paraissent contenir leur pesant de vérité.





En somme, un récit plein d'humour avec des perles de sagesse véritables, qui se lit avec plaisir. En particulier le dernier chapitre.
Commenter  J’apprécie          40
Un fils à maman



J'avais craqué sur cette couv. Surtout la bouille du gamin. 1er de la class.

Ben rien à voir avec l'histoire

Il m'a fait penser au film Tanguy

Un peu de longueur et on voit trop peu charly. Et beaucoup la mère

Oui je suis passé à côté dommage

Quelques passages loufoques qui pourront plaire à certains
Commenter  J’apprécie          40
Un fils à maman

Tout avait bien commencé : nous découvrons un charmant petit village, Chandoiseau, composé de personnages hauts en couleur avec au premier chef Charly Picassiette, un jeune homme qui s’apprête à quitter une mère possessive pour se lancer dans une carrière d’écrivain.

La Bogue, surnom épineux donné à cette mère, ne va cependant absolument pas adhérer au rêve de célébrité de son fils. Loin d’encourager ce dernier, elle n’aura de cesse de trouver le moyen de le faire revenir à la ferme usant de tous les arguments et actions possibles pour y arriver, n’hésitant pas à trouver au sein du village des alliés naguère au centre de sa persécution.

Le style mélange humour, loufoqueries et descriptions d’un réalisme parfois désarmant.

Mais, car il y a un mais, passé une bonne centaine de pages (le livre en compte 320), l’essoufflement arrive et traîne en longueur, les répétitions sont nombreuses. Certes l’auteur nous réserve une fin à la hauteur du côté déjanté des personnages mais cela n’a pas suffi à me convaincre.

Commenter  J’apprécie          40
Où passe l'aiguille

Sans doute une belle histoire ou plutôt récit de la vie de Tomi. MAIS….



Tomi petit juif hongrois n’a que 14 ans quand il est déporté avec sa famille son père, sa belle mère, frères.

Il ne reverra pas sa belle mère, mais restera avec son père, traversera plusieurs camps. Son père survit grâce à son métier : tailleur. Tomi, lui qui ne voulait pas faire le métier se son père, finit pas comprendre que seul tirer l’aiguille va peut-être l’aider. Il s’improvise tailleur, regarde, copie, et finit par être un des meilleurs.

Il rentrera enfin à Paris,, avec son père , apprendra vraiment le métier , et exercera chez un couturier,

Je ne doute pas de la véracité du récit, et des faits, mais pour moi, trop de camps de concentrations décrits ; tellement eu de récits de vrais déportés que celui-ci me semble un peu romancé, et le happy end est surfait aussi.

Et la vie dans les ateliers, et maison de couture parfois trop, c’est trop… car en fait j’ai eu du mal à comprendre et trouver la vie de Tomi durant la dernière partie de l’ouvrage….

C’est moi qui l’ai acheté, au vu de la 4eme page, car les récits de cette période m’intéressent…. Dommage ; j’ai lu, car l’écriture est légère ? Sans plus

Commenter  J’apprécie          40
Un fils à maman

Beaucoup d’humour, parfois féroce dans cette comédie qui voit un jeune adulte adulé par sa mère faire le choix de la quitter, et avec elle, la ferme familiale, les pommes, les poules et le potager !

L’auteur s’attache principalement aux réactions de Jo, la maman, qui ne comprend pas du tout le choix de son fils Charly, et n’avait pas même envisagé qu’il puisse, un jour, s’éloigner… On croise au fil des pages de nombreux personnages, hauts en couleurs. Le tout est un peu caricatural : le parisien qui ne sait rien faire de ses dix doigts, et les villageois qui ne s’intéressent qu’à leurs bêtes et à leur tranquillité… Certaines situations prêtent à sourire, et la lecture est agréable.

Je ne regrette pas ma découverte, qui pourtant, ne me laissera sans doute pas un souvenir indélébile…

Commenter  J’apprécie          40
Un fils à maman

Je ressors de cette lecture un peu circonspecte. Je m'attendais à quelque chose de léger et drôle et finalement c'était surtout grinçant. Honnêtement, je me suis ennuyée la moitié du roman et ai hésité à poursuivre, mais quelque chose a finalement su me toucher et j'ai lu la suite avec plus d'intérêt.



On est ici à la fois dans une caricature de la vie à la campagne, du milieu de l'édition ainsi que de l'amour maternel.

Jo Picassiette voit d'un mauvais œil son fils de 20 ans à peine devenir écrivain. Il quitte la ferme familiale pour Paris, va vivre chez son éditeur et se retrouve en lisse pour le Goncourt. Tout le village et ses habitants se voient outrés par le roman qu'ils perçoivent comme un affront à leur vie campagnarde. Parallèlement, Jo Picassiette se découvre une passion pour les mères d'écrivains, notamment celles de Rimbaud et de Proust. Et ce sont principalement ces passages qui m'ont plu et intéressée dans le roman.



L'écriture est intéressante, certains passages m'ont touchée mais j'ai trouvé dans l'ensemble le roman longuet.

Si je n'ai pas totalement été séduite par ce roman, d'autres l'ont été. Un avis est toujours subjectif.
Commenter  J’apprécie          40
Un fils à maman

Un roman divertissant, drôle, poétique! Écrit de manière très fleurie. Pour toutes les mamans, ce n'est pas facile de laisser son enfant voler de ses propres ailes !

Pas facile non plus pour l'enfant de garder le bon cap et de ne pas oublier ses valeurs !

Malgré tout j'ai eu un peu de mal avec l'écriture très fleurie qui m'a fait perdre le sens de l'histoire.
Commenter  J’apprécie          40
Pour vous servir

Une fiction qui se présente comme un témoignage.

Pour avoir travaillé dans ce milieu, je ne peux que confirmer qu'effectivement, les anecdotes frisant le cliché sont au plus près de la réalité. Plus c'est grotesque, plus c'est malheureusement... vrai.

Cependant, difficile de croire au personnage de Florence, qui en voit un peu trop pour une seule vie d'employée!

C'est un roman qui se lit comme on se régalerait d'un magasin de potins : on en ressort avec un vilain goût dans la bouche. Celui de l'humanité, trop humaine aux défauts laids ?
Commenter  J’apprécie          40
Où passe l'aiguille

✂️LA FUREUR DE VIVRE✂️

Tomi Kiss est né au mauvais endroit au mauvais moment. Il est juif, vit dans un petit village hongrois, il a 14 ans en 1944. Alors que son père veut à tout prix lui transmettre son métier de tailleur, le gamin ne pense qu'à mater les filles du bordel d'en face et rêve de partir en Amérique. Chapardeur, rebelle et débrouillard, Tomi est une tête brûlée. C'est précisément ce qui va l'aider à survivre quand lui et sa famille seront déportés.... A Dora-Mittelbaum, ceux qui suivent le règlement sont les premiers à mourir. Alors Tomi fait ce en quoi il a toujours excellé : il ment et vole pour sauver sa peau. Il ne sait pas enfiler une aiguille ? Qu'à cela ne tienne, il fait le forcing pour intégrer l'atelier de couture où les détenus rapiecent les sinistres uniformes rayés. Dans les camps de la mort, le vêtement est le dernier rempart contre la sauvagerie. Il protège des puces, du froid et de la honte, il est aussi monnaie d'échange contre des miettes de nourriture...

Où passe l'aiguille est une histoire vraie. Véronique Mougin y raconte dans un style étourdissant de force et d'énergie vitale le destin hors du commun d'un de ses cousins rescapé de la Shoah qui devint numéro 2 d'une maison de haute couture parisienne et garda à tout jamais un attachement viscéral pour les tissus soyeux. Ceux qui consolent et rendent la vie plus douce. Le miracle de ce roman c'est la façon dont l'auteur nous restitue la personnalité de Tomi, sorte d'Antoine Doinel tragique dont la fureur de vivre, la gouaille et l'humour emportent tout sur leur passage. Même dans les heures les plus sombres, la petite étincelle est là, comme une luciole dans la nuit... Tomi le tailleur à l'enfance sacrifiée nous a bouleversé au plus profond. Une formidable histoire de résilience et un grand livre à lire absolument !
Lien : http://dans-la-tete-des-peop..
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Véronique Mougin (994)Voir plus

Quiz Voir plus

Dites-moi où, n'en quel pays...

Trois femmes, Marie, sa mère Astrid et sa grand-mère Sabine, vivent entre la ville et la plaine, dans un no man's land réputé infranchissable, un pays où les arbres n'ont pas d'ombre... Indice : Est-ce Tony que je vois là ?

Xavie-Marie Bonnot
Leïla Slimani
Katrina Kalda
André Dhotel
Olivier Cojan

10 questions
32 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}