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Citations de Victor Hugo (8666)


Victor Hugo
C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l'écoute pas.
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L'océan resplendit sous sa vaste nuée,
L'onde, de son combat sans fin exténuée,
S'assoupit, et, laissant l'écueil se reposer,
Fait de toute la rive un immense baiser.

''Eclaircie'' (extrait) - Marine-Terrace, Juillet 1855.
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Victor Hugo
Une âme, cela s'en va comme un oiseau.
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Ils disent que ce n’est rien, qu’on ne souffre pas, que c’est une fin douce, que la mort de cette façon est bien simplifiée.
Eh ! qu’est-ce donc que cette agonie de six semaines et ce râle de tout un jour? qu’est-ce que les angoisses de cette journée irréparable, qui s’écoule si lentement et si vite ? Qu’est-ce que cette échelle de torture qui aboutit à l’échafaud ?
Apparemment ce n’est pas là souffrir.
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Dans ton monde où tout est beau
Fais de ton amour un flambeau
On s'éclaire de ce qui brûle
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Victor Hugo
Le poète ne doit avoir qu'un modèle , la nature , qu'un guide, la vérité .
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«  Entre la logique de la révolution et sa philosophie , il y a cette différence que sa logique peut conclure à la guerre , tandis que sa philosophie ne peut aboutir qu’à la PAIX » .
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Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine ;
Puisque j'ai dans tes mains posé mon front pâli ;
Puisque j'ai respiré parfois la douce haleine
De ton âme, parfum dans l'ombre enseveli ;

Puisqu'il me fut donné de t'entendre me dire
Les mots où se répand le cœur mystérieux ;
Puisque j'ai vu pleurer, puisque j'ai vu sourire
Ta bouche sur ma bouche et tes yeux sur mes yeux ;

Puisque j'ai vu briller sur ma tête ravie
Un rayon de ton astre, hélas ! voilé toujours ;
Puisque j'ai vu tomber dans l'onde de ma vie
Une feuille de rose arrachée à tes jours ;

Je puis maintenant dire aux rapides années :
- Passez ! Passez toujours ! Je n'ai plus à vieillir !
Allez-vous-en avec vos fleurs toutes fanées ;
J'ai dans l'âme une fleur que nul ne peut cueillir !

Votre aile en le heurtant ne fera rien répandre
Du vase où je m'abreuve et que j'ai bien rempli.
Mon âme a plus de feu que vous n'avez de cendre !
Mon cœur a plus d'amour que vous n'avez d'oubli !
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Quand l'œil du corps s'éteint, l'œil de l'esprit s'allume
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Victor Hugo
Viens! - une flûte invisible
Soupire dans les vergers.-
La chanson la plus paisible
Est la chanson des bergers.
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«  On passe une moitié de sa vie à attendre ceux qu’on aimera et l’autre moitié à quitter ceux qu’on aime » .
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Quand les événements extraordinaires, les angoisses et les catastrophes viennent fondre tout à coup au milieu d’une vie heureuse et délicieusement uniforme, ces émotions inattendues, ces coups du sort, interrompent brusquement le sommeil de l’âme, qui se reposait dans la monotonie de la prospérité. Cependant le malheur qui arrive de cette manière ne semble pas un réveil, mais seulement un songe. Pour celui qui a toujours été heureux, le désespoir commence par la stupeur. L’adversité imprévue ressemble à la torpille ; elle secoue, mais engourdit ; et l’effrayante lumière qu’elle jette soudainement devant nos yeux n’est point le jour. Les hommes, les choses, les faits, passent alors devant nous avec une physionomie en quelque sorte fantastique ; et se meuvent comme dans un rêve. Tout est changé dans l’horizon de notre vie, atmosphère et perspective ; mais il s’écoule un long temps avant que nos yeux aient perdu cette sorte d’image lumineuse du bonheur passé qui les suit, et, s’interposant sans cesse entre eux et le sombre présent, en change la couleur et donne je ne sais quoi de faux à la réalité. Alors tout ce qui est nous paraît impossible et absurde ; nous croyons à peine à notre propre existence, parce que, ne retrouvant rien autour de nous de ce qui composait notre être, nous ne comprenons pas comment tout cela aurait disparu sans nous entraîner, et pourquoi de notre vie il ne serait reste que nous.
Si cette position violente de l’âme se prolonge, elle dérange l’équilibre de la pensée et devient folie, état peut-être heureux, dans lequel la vie n’est plus pour l’infortuné qu’une vision, dont il est lui-même le fantôme.
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Victor Hugo
La nature est attendrie;
Il faut vivre, il faut errer
Dans la douce effronterie
De rire et de s'adorer.

Viens, aime, oublions le monde,
Mêlons l'âme à l'âme , et vois
Monter la lune profonde
Entre les branches des bois!

(" Chansons des rues et des bois")
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Victor Hugo
Tout parle ? Ecoute bien.
C'est que le vents, ondes, flamme
Arbres, roseaux, rochers, tout vit !
Tout est pleins d'âmes.

repris dans l'émission "La grande Librairie " du 24 novembre 2021.
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Voyez, Claude Gueux. Cerveau bien fait, coeur bien fait, sans nul doute. Mais le sort le met dans une société si mal faite, qu'il finit par voler ; la société le met dans une prison si mal faite, qu'il finit par tuer.
Qui est réellement coupable ?
Est-ce lui ?
Est-ce nous ?
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Victor Hugo
"Nul n'ira jusqu'au fond du rire d'un enfant."
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«  Faire rire , c’est faire oublier.
Quel bienfaiteur sur la Terre,
qu’un distributeur d’oubli ! » …
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Victor Hugo
Qu'est-ce que l'impossible ?
C'est le fœtus du possible.
La nature fait la gestation,
les génies font l'accouchement.
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En face de moi une fenêtre était toute grande ouverte. J’entendais rire sur le quai des marchandes de fleurs ; et, au bord de la croisée, une jolie petite plante jaune, toute pénétrée d’un rayon de soleil, jouait avec le vent dans une fente de la pierre.
Comment une idée sinistre aurait-elle pu poindre parmi tant de gracieuses sensations ? Inondé d’air et de soleil, il me fut impossible de penser à autre chose qu’à la liberté ; l’espérance vint rayonner en moi comme le jour autour de moi ; et, confiant, j’attendis ma sentence comme on attend la délivrance et la vie.

Chapitre II
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Victor Hugo
L'ENFANCE

L'enfant chantait ; la mère au lit, exténuée,
Agonisait, beau front dans l'ombre se penchant ;
La mort au-dessus d'elle errait dans la nuée ;
Et j'écoutais ce râle, et j'entendais ce chant.

L'enfant avait cinq ans, et, près de la fenêtre
Ses rires et ses jeux faisaient un charmant bruit ;
Et la mère, à côté de ce pauvre doux être
Qui chantait tout le jour, toussait toute la nuit.

La mère alla dormir sous les dalles du cloître ;
Et le petit enfant se remit à chanter... -
La douleur est un fruit : Dieu ne le fait pas croître
Sur la branche trop faible encor pour le porter.

Paris, janvier 1835.
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