Victor del Arbol

Des destins saccagés, des vies brisées... Des hommes, des femmes, des enfants portés par le vent amer, nauséabond et froid de l'Espagne franquiste et post-franquiste. Deux époques si proches où les violences, les tortures ne sont pas effacées. Sous le soleil des Mola, il ne fait pas bon vivre et mourir... L'histoire jugera et tout se paiera.

Un roman noir poignant qu'on ne lâche pas, même si parfois on lit jusqu'à l'écœurement.

Et le ciel cria vengeance… pour étancher le chagrin de chacun. Dans ce chassé-croisé de des-tins, telle une vendetta corse ou la loi juive du talion, les uns et les autres se cherchent, s’épient, se trouvent et s’assassinent. Chacun des personnages étale ses états d’âme, ses ressentiments et sa soif de vengeance. « A quoi sert la douleur, si on ne peut la partager avec celui qui te l’inflige ? Je ne suis pas là pour pardonner, Eduardo. J’ai besoin de comprendre, et j’ai besoin de haïr. (Gloria) ». « Nous te pouvons pas tolérer que chacun se fasse justice dans son coin, par ses propres moyens. Cela sèmerait le chaos et la machine tout entière n’aurait plus besoin d’être. (Martina) » Mais, chacun n’est pas toujours ce que l’on croit et le chaos fut ! Ni polar, ni thriller, juste un roman très noir et malgré quelques longueurs, je l’ai trouvé très interpellant. Un très bon moment à passer !



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Un formidable récit sur la vengeance, où la rédemption n'existe pas.
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Le rythme est un peu dur à prendre du fait que l'auteur passe d'une période à une autre !

C'est une très bonne intrigue,menée de main de maître !

Excellent suspens, une histoire sur quarante ans. L'Espagne de l'après-guerre civile. Destins croisés de plusieurs familles.

Fin légèrement décevante.

Voici un roman dense, pas vraiment polar, plus une quête des origines au milieu d'une Espagne en pleine guerre civile, et après.



Un homme puissant, dont nous ne saurons presque rien, qui tire les ficelles ; des personnages qui gravitent autour et qui souffrent, tous, des actes de cet homme.



Des documents cachés au fond d'une cave ; un enfant que l'on enlève et que l'on cache ; un autre que l'on envoie sur le front russe mais qui en reviendra alors qu'il ne voulait que mourir ; une avocate lesbienne ex-femme battue ; un coupable en prison mais qui cherchait sa fille disparue. Et au milieu de tous, un homme cruel et ses sbires.



Nous allons de découvertes en découvertes au fil des 300 pages de ce roman noir, tissant les fils de l'histoire, les fils qui relient les personnages entre eux.



J'ai découvert une Espagne pleine d'espions, rappelant les plus noires heures de la RDA.



L'image que je retiendrai :



Celle de la vieille maison de famille où s'est jouée le premier drame qui ouvre le roman et ou se jouera le dernier.
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Espagne, 1941, Isabel Mola est arrêté sur la quai d'une gare avec son fils pour avoir fomenté l'assassinat de son mari, un homme politique proche de Franco. Quarante ans plus tard, Maria va tenter de découvrir les liens qui l'unissent à cette femme et par la même occasion résoudre différentes énigmes qui mêlent argent, politique et vengeance.



Ce n'est pas sans une arrière pensée que j'ai acquis ce roman pour mes petits lecteurs. En effet, j'apprécie beaucoup cette collection d'Actes Sud et pour des raisons personnelles je suis attirée par tout ce qui concerne l'Espagne et la guerre civile. Ce roman ne pouvait donc que me plaire. Pourtant, je dois dire que j'ai été quelques peu gêné par des longueurs qui parfois m'ont poussé à sauter des lignes (ce que je fais de plus en plus j'ai l'impression et sans scrupules !).

Je n'ai donc pas été séduite à 100% par ce roman même si je lui reconnais un intérêt particulier.

La tristesse du samouraï vient de recevoir le Prix du Polar européen 2012, décerné par le jury du journal Le Point. Un prix bien mérité !!!
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Thriller hors du commun, enfer psychologique, fresque historique.
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De cette histoire touffue, surgit la vision d'une société espagnole hantée par son passé le plus sombre. Un roman en forme de catharsis.
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Du front russe, où se battit aux côtés des nazis la sinistre division Azul, aux geôles franquistes, ce livre des secrets invite le lecteur dans une ronde macabre de vengeances.
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On ne va pas cesser de franchir des cercles, chaque chapitre plongeant un peu plus loin dans les secrets noués en 1941, après la fin de la guerre d’Espagne.
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L’histoire tourmentée de son pays inspire de nouveau à Víctor del Árbol un roman aussi puissant que tortueux, dominé par le Mal.
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« Le Fils du père », un roman noir comme une confession, et l’enfance meurtrie par la figure du père.
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Dans ce roman très noir, l’auteur catalan s’interroge [...] sur les relations père-fils, les silences qui empêchent l’amour de prospérer.
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C’est la brutalité du fatum que raconte l’auteur catalan dans ce huitième roman traduit en français. De père en fils, du grand-père à son descendant, chacun décline une même hargne à tenter de rompre une malédiction.
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Victor del Arbol a choisi une narration a-chronologique plutôt déroutante. Lorsque j’ai lu un chapitre censé se dérouler en 1941 alors qu’on y passait des disques de Frank Zappa, je me suis dit que je ferais bien de faire un petit tableau explicatif des personnages et des époques. Les personnages sont peu nombreux et on s’y perd quand même un peu. L’Espagne de Franco est décrite comme un pays rongé par la haine, peuplé d’espagnols retors et traitres aux motivations machiavéliques. L’auteur de sert de l’Histoire contemporaine pour illustrer son livre ; on se souvient de la tentative de coup d’Etat de 1981, le Tejerazo qui a ridiculisé ses protagonistes. Victor del Arbol nous confie que le principal instigateur et âme noire de toute cette triste période de 1936 à 1981 a échappé à toute poursuite.

Le livre est plein de violences, politiques et domestiques aussi. La violence conjugale, l’Espagne en était le triste champion d’Europe, est omniprésente dans ces pages. Je voyage beaucoup en Espagne où je ne retrouve pas ces espagnols-là. Le pays et ses habitants ont bien changé. En mieux c’est certain.

Histoire improbable et longue épopée durant trois générations ponctuée de crimes, assassinats, trahisons multiples et tortures plus terrifiantes encore. Laborieuse description de l'horreur humaine, Depuis le terrible goulag stalinien, à travers  la guerre d’Espagne et la mafia russe du nom de « matriochka » qui d'ailleurs, aurait du être  le titre du livre.

1975...

Franco est à l'agonie, Lucia décide de rentrer dans son pays après 30 ans d'exil...

Elle veut faire la lumière sur les tristes événements de son passé..

Une plongée en enfer dans cette Espagne en pleine tourmente...

1945...1975..

Une page d'histoire et un roman sans complaisance..

mais l'écriture de l'auteur nous entraîne à toujours poursuivre plus loin

la lecture..

Addictive pour moi .

J'attends toujours le prochain avec impatience.

" Attends des autres ce que tu leur auras infligé"