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Critiques de Victor del Arbol (602)
Le fils du père

Quel conteur ce Victor del Arbol !



Ceux qui me suivent depuis un moment ont pu lire mes avis sur d’autres romans de cet auteur espagnol : Toutes les vagues de l’océan (que j’appelais opéra hispano-russe), Par delà de la pluie, La veille de presque tout, La tristesse du samouraï, La maison des chagrins ….



Et une fois fermé ce roman je savais que je continuerai à lire cet auteur qui sait si bien peindre les âmes noirs. La 1ere de couv’ donne le ton : ce sera noir-noir avec peu de gris et pas de couleurs (donc pas de gaité, ni de sourire) – et comme le montrera le tout dernier chapitre du roman – il y a ambivalence, double lecture (regardez l’image des mains d’un homme sur l’enfant : geste tendre ou violent ?!). Comme a son habitude, Victor del Arbol nous fait voyager dans le temps – avec des constants aller-retour permettant par le biais de différentes voix de tisser un tapis historico-psychologique d’une extrême densité (et noirceur). Diego Martin a tué (et torturé) le jeune homme qui s’occupait de sa sœur Liria, Martin Pearce. Diego est universitaire et écrivain (spécialiste – devinez de qui ? : Dostoïevski), il est marié à Rebecca (et aime avoir des étudiantes dans son lit). Son grand-père Simon (marié à Alma Virtudes née dans une famille pauvre et dont le frère s’est jadis opposé à la riche famille Patriota (propriétaires terrien sous le joug de laquelle travaille et vit un village entier)) sera envoyé dans la division Azul sur le front russe (à côté des allemands), survivra dans un camp en Russie et ne rentre que vers 1947.

Son fils Antonio, le père de Diego, lui va passer du temps au Sahara Oriental (engagé en tant que légionnaire). Laâyoune et Dcheira seront ses stations du chemin de croix. « Il est là, en moi. On dit que nous sommes identiques, deux gouttes d’eau au même âge. Être ce qu’on rejette, le voir chaque fois qu’on se regarde chaque matin en se rasant, en se lavant les dents, assis sur la cuvette des WC, c’est difficile. le même nez, les mêmes yeux foncés, les mêmes sourcils, la même bouche. Jusqu’à la façon de rire. Soudain, on est devenu son propre père. On est devenu ce qu’on déteste le plus. «



Diego veut être différent de son père – mais le malheur, la violence (contre les hommes, conjugales, contre les enfants), colle comme une malédiction à ces trois générations. Les descriptions de la violence dans les camps russes (et pendant la/les guerre/-s) est suffocante (et m’a rappelé un peu le roman « aussi loin que mes pas me portent » / »Soweit die Füsse tragen » de J.M. Bauer qui décrit l’évasion (véridique) d’un des camps en Sibérie) – mais au vu de ce qui se passe actuellement en Ukraine, au Moyen Orient comme constitutif de l’être humain.



Victor del Arbol sait dessiner en quelques mots/phrases un personnage ou illustrer, même pour les aveugles, un sentiment, un état.



« Sa voix était légère ; les mots ne pesaient rien quand ils sortaient de sa bouche, comme si avant de les prononcer elle en avait ôté la densité et les avait moulus pour les réduire en poudre….. Elle avait à peine dépassé la cinquantaine, on aurait dit une exilée volontaire, qui aurait décidé de s’éloigner du monde qu’elle avait sans doute connu intensément. » (p. 70) Le roman tragique et sombre est divisé en 4 actes (pardon parties). On passe des notes de Diego (écrites en 2011 dans sa chambre de « l’unité d’évaluation et de soins psychiatriques« ) – donc en mode narrative « je », à un narrateur « extérieur » soit à Barcelone (2010 ou 1983-85) ou Badajoz/Estremadure (2010 – ou 1939-1941), soit en Union soviétique (Tcherepovets, Chaika, lac Ladoga – 1943-1947) soit en Sahara oriental (1954-1962) – chaque passage éclaire un pan de l’histoire sur trois générations, rajoute une pièce au puzzle, sans perdre le lecteur…. et illustre parfaitement « cette chaine de silence et de rancœur qui unit les hommes de cette famille« .



Parfois Victor del Arbol glisse de petites réflexions acides (ou « sociales ») ou un clin d’œil direction ses préférences musicales, photographiques, cinématographiques (« Les infiltrés » – Scorcèse; Weston, Bohrmann; Roxanne (chanté par George Michael…. pour ne citer que qqs exemples) « L’ampoule du confessionnal passa au vert. Il vit en sortir une femme avec son sac de courses, qui se signa. Quels péchés avait bien pu commettre une femme aux sandales trouées et aux genoux enflés à force de lessiver les sols à quatre pattes comme un chien ? Ce n’était pas son affaire, mais ce n’était sûrement rien, comparé à ce que d’autres auraient dû confesser. Tous ces connards de politiciens qui passaient leurs journées à faire des promesses qu’ils ne tenaient pas, les crapules qui vivaient en exploitant les autres, les escroc qui s’achetaient une respectabilité avec des dessous-de-table et une villa à Marbella……. » (P. 301)



Je vais arrêter ici pour vous signaler plutôt le beau texte écrit par La viduité nettement plus fouillé sur cette saga transgénérationnelle, avec son parfum d’inceste(s), de haine(s) et de « fatalité ».



Enfin – je souhaite souligner la très bonne traduction de Emilie Fernandez et Claude Bleton.
Lien : https://lorenztradfin.wordpr..
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Le fils du père

La construction du roman est complexe, et nous propose une sorte de tableau monumental, où l'on peut s'arrêter sur chaque détail qui nourrit l'ensemble et le suspense. C'est absolument passionnant, et ça donne un grand roman espagnol.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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La maison des chagrins

Il n'y a pas de hasard dans les livres de Victor del Arbol. Même si les personnages ne se rencontrent pas tous, leurs vies sont liées par des événements que chacun vit ou subit de façon différente.

Des drames qui entrainent et provoquent d'autres drames. Des personnages qui cherchent à oublier ou à surmonter leur douleur, leur cauchemar.

Mais personne n'est tout noir ou tout blanc. Victor Del Arbor aime les personnages "troubles" qui ne nous disent pas tout,qui se racontent au fur et à mesure. Des personnages profondément humains, 'donc) avec des failles, des faiblesses et une force parfois insoupçonnée......

Et toujours cette formidable envie de vivre.
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Le Poids des morts

On se laisse aisément porter par l’univers sombre de la dictature de Franco, les sonorités espagnoles, et les mystères de l’intrigue, en essayant de démêler le passé avec le présent.

J’ai apprécié également la plume de l’auteur, plutôt imagée et soignée.

Pour autant, je ne m’attendais pas à tant de violence gratuite, j’ai eu plusieurs fois l’impression de tomber dans le voyeurisme, et surtout, ce dénouement m’a totalement laissé sur ma faim.
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Le Poids des morts

"Une barque abandonnée se balançait, retenue par une corde effilochée. Le va-et-vient de la poupe ressemblait au geste inconscient d'une vieille fille regardant le lointain sans rien en attendre".

Victor del Arbol vient de ressortir son premier roman, pour notre plus grand plaisir. Impossible de croire qu'il s'agisse d'un premier essai, d'un brouillon. Le style juste et taillé est déjà présent, l'Histoire sombre de l'Espagne vibre intensément, avec toute sa froideur et ses nuances de gris.

Les personnages du Poids des morts étouffent dans une capsule temporelle entre 1945 et 1975. Entre la sortie de la guerre et l'agonie de Franco. La mort du Caudillo promettait de rebattre les cartes, mais quand le jeu a déjà commencé, rien ne peut l'arrêter. La partie est lancée entre Lucia, cette magnifique femme aux cheveux courts et à la cicatrice marquant son profil, et les Morts qu'elle vient retrouver à Barcelone, en cette année 1975.

Glaçant, instructif, visuel et irrésistible, un del Arbol !!

"Nahum avait grandi faiblement, comme si la vie se demandait s'il valait la peine de s'installer dans un corps aussi chétif"

"Le probable et l'incroyable sont les deux extrémités de la même corde. Si on les assemble, on obtient l'inévitable. "

Il vient juste de sortir, et je vous conseille ardemment de le découvrir !!



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Témoin oculaire



Que peut-on faire dire à un cliché? Une photo, c'est une saisie d'une instantanéité d'un moment, ou alors le travestissement d'une réalité quand la photo a été montée de toute pièce , tel le duo Pierre et Gilles qui composent leurs photos avec le modèle, un décor aux couleurs saturées et un éclairage qui permettent de savoir au premier coup d'oeil à qui attribuer l'œuvre. Le photographe a un oeil pour saisir l'instant, savoir où se trouver au bon moment avec la personne qu'il faut shooter, capturer et figer le moment pour le laisser ensuite à l'interprétation de celle ou celui qui va la voir, un jour, un mois ou des années après l'événement. Dans "témoins oculaires", la revue Alibi a confié onze photos proposées par l'agence Magnum à onze autrices et auteurs de polars et de romans noirs, avec des styles et univers assez différents.



La revue a proposé à R.J Ellory comme à Dominique Sylvain de se soumettre à l'exercice, à savoir leur envoyer une photo sans légende ni info de son auteur. Charge au romancier de rédiger un texte d'une dizaine de pages. Des photos en noir et blanc ou en couleur, quasi toujours avec un personnage sauf pour celle attribuée à Bernard Minier. Saluons aussi le casting international d'auteurs pour cet ouvrage collectif qui permet aussi aux lecteurs de découvrir des romanciers dans l'exercice de leur art, contraint par cette photo. Certains ne font que la suggérer au détour d'une phrase alors que pour Marcus Malte ou encore Victor del Arbol, le cliché et les attitudes, les personnages qui la composent sont plus que prégnants dans les lignes de leurs auteurs.



Dans ce type d'ouvrage, il est difficile d'avoir un 100% , un satisfecit complet et c'est tout à l'honneur de l'éditeur qui ne cherche pas le consensus tant l'univers d'un Olivier Truc est si éloigné de celui de R.J Ellory par par exemple. Si je devais dresser un top3 à mon goût de ces textes , Marcis Malte tiendrait la 1ere place, avec un récit à la 1ere personne très prenant, suivi de celui d'Olivier Truc qui se passe au nord de l'Islande et enfin RJ Ellory, bien écrit même si quelque peu prévisible dans son issue. Seul bémol à ce bel exercice, le prix un peu excessif de 20 euros pour un peu plus de 130 pages. C'est sans doute le prix à payer pour un recueil de belles photos associées à la prose d'une belle brochette de plumes inspirées, de témoins oculaires qui auraient des choses à raconter s'ils étaient auditionnés.
Lien : http://www.rcv99fm.org
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La maison des chagrins

Personne n'est innocent. Voilà qui aurait pu être le titre de ce très fort roman de Victor del Arbol. Tous les personnages de ce roman sont coupables à divers degrés D'une action, D'une omission, D'une lâcheté ou D'une cruauté qui les rend partie prenante dans le drame de cette sombre histoire. Il n'y a pas d'innocent sauf deux jeunes filles qui sont des victimes.



Je ne résumerai pas ce roman, vous pouvez vous fier à la quatrième de couverture. Comme à l'habitude Victor del Arbol réunit une galerie se personnages dont on se demande quel est le lien entre eux. C'est en fouillant dans leur passé qu'on découvre petit à petit ce qui les relie, avec del Arbol C'est dans l'histoire familiale que se trouvent les réponses et des personnages secondaires viennent se greffer aux personnages principaux. C'est toujours sombre, douloureux et malsain dans ces histoires familiales. C'est la recette del Arbol et C'est une recette qui fonctionne car ça donne toujours un roman intense et dur mais tellement prenant qu'on ne peut le lâcher. Vaut mieux rester attentif et concentré parce que l'auteur nous fait voyager entre passé et présent de chaque personnage et parfois la transition de l'un à l'autre est brusque, en plus du fait que les personnages sont nombreux. C'est tout un jeu de piste qui nous est proposé, parfois un peu mêlant mais toujours passionnant.



Un roman noir que j'ai beaucoup aimé mais que je déconseille aux dépressifs parce qu'il porte bien son nom: il n'y a que des chagrins dans cette maison.
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Le Poids des morts

"Le poids des morts" ou le premier roman de Victor del Arbol ...

L'auteur nous livre ici un roman sur les fantomes et démons issus de l'ère franquiste ...

Lucia revient à Barcelone après des années d'exil à Vienne ...

à coup d'allers retour entre passé et présent, l'auteur façonne l'histoire des 3 personnages principaux,

Nahum Marquez le médecin amant de la femme qu'il a assassiné sur ordre du mari, le commissaire Ulysse policier franquiste de la pire espèce,

et Lucia la fille de syndicaliste violentée pendant son adolescence.

En cette année 1975 où Franco agonise, ils vont aller au bout de leur destin.



J'ai moins aimé que les autres romans de Victor del Arbol, ne serait-ce que parce plus noir et dur encore que les autres.

Ulysse le noir fait froid dans le dos ... mais Lucia l'écorchée vive est un bel exemple de résilience !
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Avant les années terribles

il s’agit de mon 2eme livre de Victor del Arbol, le premier m’ayant laissé une impression mitigé je me laisse convaincre par les jolies critiques de ce nouveau livre

on suit ici l’histoire d’un enfant soldat en Ouganda

le style alterne entre 2 périodes de la vie de cet homme: 1994 pendant son adolescence au plus fort de la guerre et de ses horreurs. 2016 a l’âge adulte on le suit lors de son retour dans son pays lors d’une conférence sur cette période.

l’histoire est bien construite on avance petit à petit au milieu de différents personnages en altérant de façon successive les 2 périodes.

il s’agit d’une histoire dure construite de façon intelligente et on découvre petit à petit les choses et les explications.

Bien qu’ayant aimé l’histoire malheureusement je n’ai pas eu de coup de cœur. je ne sais pas si cela est dû à l’écriture mais je n’ai pas réussi à m’attacher au personnage principal.

il me manque un petit quelque chose pour avoir pleinement aimé cet ouvrage
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Avant les années terribles

il faut le talent de cet auteur pour raconter cette histoire. Il a réussi à nous faire accepter l'inacceptable de cette histoire de l'Ouganda et de ses enfants soldats Comme à. son habitude Del Arbol passe du présent au passé mais il ne s'agit plus de l'Espagne et son son histoire, fil conducteur de ses romans précédents Livre inclassable si il faut le mettre dans une catégorie. Voila sans doute un livre qui donne du sens à la littérature : prendre le réel, romancer et nous, lecteur, on lit, on prend dans la figure le récit, on hurle de dégout et on en sort épuisé de cette sauvagerie
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Par-delà la pluie

Une histoire entre 2 personnes âgées s’évadant entre l’Espagne et la Suède à la recherche de leur vie passée et essayant de régler certains problèmes pour partir rassurées

J’avoue avoir un avis mitigé sur ce livre, l’histoire est intéressante, le style est fluide mais il m’a manqué quelque chose pour être pleinement embarqué

Est ce que ce sont ses plusieurs histoires en parallèle ? Peut être car je n’ai jamais vu le lien entre elles et on reste sur une pendant de longs moments on se demande à quoi nous mène l’autre qu’on ne suit plus puis on y revient

Un petit peu de déception car j’attendais autre chose
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La maison des chagrins

En CD lu, peu d'adhésion à ce roman dont les acteurs multiples sont difficiles à appréhender à l'oral je trouve.La violence,la noirceur des personnages ne m'ont pas permis de sortir la tête de l'eau,trop de "chagrins" qui ont fini par brouiller l'histoire et ne m'ont pas permis de terminer l'écoute de ce roman.Est ce du au format CD ou bien à mes états d'âme ?
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Le Poids des morts

Dans cette collection je ne suis jamais déçue. C'est une histoire qui se passe sous l'Espagne franquiste avec toutes ses horreurs et croyez moi il s'en passait des vertes et des pas mures.

Lucia rentre à Barcelone mais elle ne sait pas la tempête que elle va déclencher car le commissaire El Moro (son surnom) aux affaires spéciales de l'état met tout en oeuvre pour la surveiller et se venger mais de quoi car en lisant ce livre vous verrez que c'est Lucia la victime et que à mon avis elle a payé chèrement son départ à Vienne avec son mari Andres et son retour en Espagne.
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Le Poids des morts

viens de finir : 7/10

Novembre 1945 : Nahum Marquez est condamné à mort pour avoir assassiné la femme d’un dignitaire du régime franquiste. Novembre 1975 : Lucia rentre à Barcelone après un long exil, en compagnie des cendres de son père et des fantômes qui l’ont fait fuir à Vienne. Le généralissime agonise et avec lui une Espagne décrépie et violente incarnée par le commissaire Ulysse, prêt à livrer la dernière bataille. Ils se sont affrontés dans une autre vie et chacun veut se délester au profit de son meilleur ennemi du fardeau du poids des morts. Le premier roman de l'auteur de "La Tristesse du Samouraï".

Ici comme dans la tristesse du samurai on a une double trame en deux temps qui peu à peu convergent vers une fin peu attendue. La nature impitoyable des «méchants dominants» de la dictature de Franco est contrebalancé par la lâcheté de certains dominés, et au centre il y a Lucia, une pauvre fille qui vécu à un mauvais moment et au mauvais endroit . Victor del Arbol a du style, sait gérer le temps et n'ennui pas. Cependant ce premier roman est loin d'avoir la force de certains des suivants peut-être que l'histoire est moins intéressante . Mais pour des premières gammes c'est fort quand même.
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Par-delà la pluie

Victor del Arbol est un auteur espagnol talentueux de romans noirs et historiques ayant remporté de nombreux prix littéraires. Dans Par-delà la pluie, deux septuagénaires, Miguel et Héléna se rencontrent dans une maison de retraite haut de gamme et vont essayer de régler ensemble leurs histoires familiales denses et complexes.

Ce livre est un road movie entre l'Espagne et la Suède : Tarifa, Séville, Barcelone, Madrid et Malmö à bord d'une superbe Datsun de 1967. Quelques flash back nous emmènent aussi à Tanger et dans l'Europe des années 60-70 plombée par l'Espagne franquiste.



Miguel tente de convaincre sa fille de quitter son compagnon violent et manipulateur. Héléna qui a perdu ses deux parents à Tanger cherche à retrouver son fils parti en Suède. Tout deux avec beaucoup de finesse tente de refermer certaines blessures du passé.



Les personnages sont bien trempés et attachants. Les thèmes abordés sont la trahison, le pouvoir, la violence, l'amour, l'homosexualité et la quette des origines. L'ambiance fait penser aux films d'Almodovar avec des tonalités de polars scandinaves. Comme toujours avec del Arbol les pays, les époques et les personnages sont dépeints avec finesse. Une réussite !

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Par-delà la pluie

Un livre bien écrit et bien construit mais dont les personnages et leur histoire m'ont peu passionné.
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La veille de presque tout

Un peu déçue par ce livre Choral de Victor Del Arbol. Construction complexe quant au déroulé chronologique. L'écriture est intéressante .
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Le Poids des morts

son premier livre, c'est drôle de lire le premier alors qu'on a lu les suivants. C'est bien, c'est de la même veine, c'est le même style, c'est les sujets identiques aux autres romans (la mémoire, la dictature, le bien et le mal, ses actes politiques qui finalement dirigent tout le reste de notre existence.
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Le Poids des morts

À quelques jours de la mort de Franco on aborde un pan de l'histoire espagnole essentiel. L'intrigue (le drame), avec des retours en arrière sur 3-4 périodes du siècle, est intéressante. Je ne me suis pourtant retrouvé emporté à aucun moment.
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Le Poids des morts

Le premier roman de Victor del Arbol, aujourd’hui traduit, met déjà en scène l’obsession mémorielle de l’écrivain espagnol. Le cœur du livre, comme des cinq qui le suivront, c'est de savoir si la mémoire est libératrice ou aliénante.
Lien : https://www.lemonde.fr/criti..
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