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Critiques de Vincent Zabus (379)
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Agathe Saugrenu, Tome 1 : Je suis un monstr..

Très bonne surprise !

Le graphisme est adapté à un public jeune, mais les décors sont pleins d’inventions, il y a une harmonie coloré, les décors sont souvent bleus, les personnages se détachent avec une plus large gamme de couleurs, la mise en page est dynamique, tout cela crée une belle ambiance qui s’accorde au récit, léger mais un peu inquiétant tout de même. Agathe Saugrenu est une petite fille qui rêve de rencontrer les monstres de ses cauchemars, elle est isolée, n’a plus d’amies, à cause d’une maladie, et elle se considère comme un monstre. C’est une sorte de conte fantastique moderne et vivant, avec une aventure épique pour rendre un problème assez grave plus abordable pour un public jeune, c’est beau, fantastique et touchant à la fois.
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Macaroni !

Le jeune Roméo est conduit, pendant quelques jours de vacances, chez son grand-père qu'il connaît à peine. Roméo n'est pas très enthousiaste car il voit son grand-père comme quelqu'un de ronchon et pénible. D'ailleurs, à son arrivée, son grand-père lui confie des tâches de jardinage et le soin de s'occuper de Mussolini, son cochon. Roméo fait alors la connaissance de Lucie, une jeune voisine qui lui explique le passé de son aïeul à la mine. Grâce à elle, Roméo commence à poser un regard neuf sur son papy et celui-ci lui raconte de vieux souvenirs. Finalement, Roméo pourrait peut-être bien trouver de l'attrait à ce séjour…



J'avais beaucoup entendu parler de cette BD et poussée par la curiosité, je l'ai empruntée "pour voir". J'ai bien apprécié cet album qui m'a surprise notamment par la taille de ses vignettes assez grandes et l'utilisation de couleurs vives et variées.

Il y a beaucoup d'émotion, de tendresse et de pudeur dans cet album, il faut ouvrir son coeur à l'histoire comme le personnage principal le fait.

L'album se clôt sur une note assez énigmatique et ouverte, l'auteur laisse le soin au lecteur d'imaginer ce qui lui plaît.

Cette BD peut être lue sans difficulté à mon avis, par de jeunes lecteurs ou des lecteurs plus âgées, elle est touchante et on se prend d'affection pour chacun des personnages.
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Les petites gens

Dans une petite rue tranquille, les gens se croisent, se parlent ou s’ignorent. Il y a Armand qui s’est improvisé bibliothécaire et qui, de sa fenêtre, prête ses livres à ses voisins. Il y a aussi Lucie, qui faisait quelques ménages pour arrondir sa pension mais dont l’employeur vient de lui signifier son congé. Et puis Louis et son papa, inconsolables depuis le décès de leur mère et épouse. Irina l’ex-danseuse continue quant à elle de se produire devant une salle vide tandis que Paul cherche à comprendre pourquoi le sourire permanent de son collègue, futur retraité, l’irrite à ce point. Des petites gens à la vie discrète, loin de toute exubérance. Des petites gens qui n’ont sans doute pas besoin de grand-chose pour trouver le bonheur…



L’idée est intéressante et l’intrigue bien ficelée. Pas évident d’entrelacer ces différents destins en restant lisible. Le scénario est donc intelligemment construit et ne souffre d’aucune faille majeure. Pour autant, si le canevas est bien tissé, il manque d’épaisseur. Les portraits sont trop rapidement dressés et le lecteur n’a pas le temps de s’attacher aux personnages qu’il faut déjà les quitter. A l’évidence le quotidien de ces héros anonymes aurait mérité d’être davantage creusé. Sans compter que les situations de départ problématiques se résolvent trop facilement et le happy end final et collectif est certes plein d’optimisme mais il est bien trop beau pour être crédible.



Niveau dessin le travail de Thomas Campi est très sympa. Rien de révolutionnaire mais l’ensemble est sacrément agréable à regarder. Et puis le choix des couleurs, avec le ton orange qui domine, apporte une douceur qui colle bien au propos.



Pas vraiment une déception parce que je n’attendais pas grand-chose de cet album mais j’ai la désagréable impression qu’il ne m’en restera aucun souvenir d’ici peu.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Incroyable !

Coup de cœur ! J’ai tout aimé dans ce roman graphique !

Le point de vue, celui d’un enfant de 11 ans, Jean-Loup.

L’époque, celle des années 80 (avant internet, pensez-y ou comme moi souvenez-vous, quand on devait aller chercher l’information dans les livres, dans les bibliothèques, et la copier sur des fiches/feuilles/cahiers).

Les problématiques psychologiques abordées, le trouble obsessionnel compulsif (TOC), le haut potentiel intellectuel, la dépression, l’isolement, les amis imaginaires.

L’approche, par l’humour, la voix off du narrateur, les détails qui font tout.

Le dessin comme les couleurs, très variés, majoritairement tout en douceur, parfois hyper précis (comme les fiches de Jean-Loup), dynamique et expressif, et coup de poing à la fin.

La mise en cases, avec l’art de montrer par le rapport d’échelle combien ce garçon se sent petit et perdu dans son environnement, désemparé, et de quel courage il fait preuve.

La fin, quelle fin… touchante, inattendue, forte.

Je ne connais pas la biographie des auteurs, mais je soupçonne une bonne part de vécu dans cette histoire. Je ne l’ai pas résumée, car elle est si belle et incroyable, qu’elle mérite qu’on la découvre en tournant les pages avidement comme je l’ai fait, 200 pages qui fondent comme un bonbon. Merveilleux.
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Macaroni !

Roméo doit passer une semaine chez son grand-père qu'il ne connait pas. A force de patience et travail, il va connaitre l'histoire de ce vieillard et ce qui le hante.

Les planches sont sublimes et les techniques pour voir le passé sont sublimes. Une belle découverte.
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Les petites gens

Très bonne surprise avec cette BD, ou plutôt roman graphique ( il faudra m'expliquer la différence !)

En quelques bulles aux couleurs chatoyantes, agréables à regarder, nous faisons la connaissance de six personnages qui habitent dans la même rue deux immeubles face à face.

Chacun poursuit sa vie avec ses peines et ses espoirs , souvent remplie de solitude et de non-dits.

Le lien est créé par Monsieur Armand qui a installé une minuscule bibliothèque sur le rebord de sa fenêtre, façon subtile de rentrer en contact avec les voisins, d'amorcer le dialogue.

C'est tendre, on sourit et on est triste avec eux, il n'y a pas de mièvrerie dans ces petites histoires et les personnages sont transfigurés à la fin de l'ouvrage avec un large sourire aux lèvres et plus de légèreté au cœur.

Un grand merci à Babelio et aux Éditions Le Lombard

Que cela fait du bien de lire une BD sans violence, qui met du baume au cœur également du lecteur car on se dit que tout n'est pas perdu tant qu'il reste un fond d'humanité et de chaleur.
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Mademoiselle Sophie ou la fable du lion et ..

Petit coup de cœur pour cette BD qui parle avec beaucoup de pudeur et délicatesse du surpoids, mais aussi du passage de l'enfance à l'adolescence.



À travers le regard de Romain, écolier de 11 ans, nous faisons la connaissance de Sophie, institutrice dévouée victime de moqueries en raison de son surpoids. Au fil des pages, Romain tente de découvrir ce que cache Mademoiselle Sophie, pourquoi semble-t-elle si différente, si triste.

J'ai été touchée par les personnages de Romain, sensible et plein de questionnements, Sophie, attachante et tourmentée, mais aussi Louise, à l'écoute de son petit frère Romain. Tous sont attachants et donnent envie de les prendre dans nos bras pour les réconforter. Outre une histoire qui invite très justement à changer notre regard sur ceux qui ne correspondent pas aux normes de notre société, cette BD est aussi le portrait d'un jeune garçon qui se pose des questions sur les changements qui s'amorcent en lui à l'approche de l'adolescence.



Vous l'aurez compris c'est une très belle histoire qui nous est offerte ici, servie qui plus est par de très beaux dessins à l'aquarelle. J'ai adoré la colorisation, habile à créer des ambiances.
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Le monde de Sophie, tome 1 : La philo de So..

50 millions de lecteurs pour le roman original de Jostein Gaarder et je ne l’ai pas lu.



Il faut dire que le souvenir des cours de philo où le prof partait un peu dans tous les sens ne m’y a pas encouragée.



La sortie du premier tome de cette BD était donc l’occasion rêvée pour améliorer mes connaissances en philosophie, matière que j’ai toujours trouvé assez complexe.



C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai suivi Sophie partie à la découverte des grands courants philosophiques de la Grèce antique au Baroque après avoir reçu de mystérieux messages dans sa boîte aux lettres lui demandant « Qui es-tu ? » et « D’où vient le monde ? ».



La façon dont la jeune fille, tantôt géante, tantôt minuscule, est projetée au cœur des époques et des réflexions et traverse les décors est originale et m’a parfois rappelé Alice au Pays des Merveilles.



Cette adaptation pleine d’humour et très actuelle nous représente une Sophie engagée dans l’écologie et féministe qui n’hésite pas à se mettre en colère et à « décrocher » le phylactère lorsqu’Aristote déclare que « La femme est un homme imparfait ».



Vincent Zabus (auteur d’origine namuroise) et le dessinateur Nicoby nous offrent un très bel ouvrage qui nous permet de découvrir les fondements de la philosophie de manière ludique.



Un indispensable que je ne manquerai pas de consulter souvent et qui m’amènera peut-être à lire le roman original.



Le tome 2 (le dernier) est prévu pour l’automne 2023.

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Macaroni !

Il n’est pas vraiment enchanté, Roméo, de devoir passer quelques jours du côté de Charleroi, chez son grand-père, un homme bourru et hanté par ses fantômes. Aidé par Lucille, la jeune voisine, Roméo va cependant apprendre à découvrir ce grand-père, en l’écoutant parler de sa vie de mineur, de la guerre…



Préfacé par Salvatore Adamo, dont l’histoire personnelle se rapproche de celle évoquée ici, cet album, aux couleurs plutôt chaudes, constitue un récit plutôt touchant évoquant l’immigration italienne en Belgique (« Macaroni ! », c’était l’insulte adressée par les locaux aux immigrés italiens), mais aussi les thèmes du temps qui passe, et de la transmission entre générations. Une histoire pleine de sensibilité, et assez plaisante...
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Macaroni !

Ce livre Macaroni nous raconte l’histoire des italiens venu travailler dans les mines, leur déboire d’avoir dû quitter leur pays, leur famille resté au pays. Illustration magnifiques. En achetant un de luxe on a la chance qui soit numéroté et signé de l’auteur. La préface et écrite par Salvatore Adamo qui nous explique que sa vie et celle de sa parents et très proche de cette histoire. Il se compare au petit Roméo du livre.
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Macaroni !

Roméo va devoir passer quelques jours de vacances forcées chez son grand père, ancien mineur, immigré italien. Roméo l'appelle le vieux chiant. Il n'y a même pas la télé chez lui! Ca va être l'enfer pour cet adolescent! Et pourtant... Lui et son nonno (grand père en italien) vont petit à petit s'apprivoiser et cela va permettre à Roméo d'en savoir plus sur la vie des mineurs, des immigrés italiens ceux que les belges appellent "macaroni".



Voici une bande dessinée extrêmement touchante. Un homme se retourne sur sa vie et que voit-il ? qu'il la laissé filer sans en profiter. Qu'il a vécu de misère et de regret. La guerre sous Mussolini d'abord, puis fuyant la misère italienne, l'immigration en Belgique pour s'enterrer dans les mines de charbon jusqu'à en avoir la silicose. C'est un peu triste et nostalgique mais jamais larmoyant.

Ca parle de transmission d'un grand-père à son petit fils, de différence de génération et malgré tout de rapprochement.

J'ai beaucoup aimé ces liens tissés pour nous au fil des pages entre les trois générations : le grand, père, le père et le fils. C'est émouvant, les personnages semblent toujours sincères.



Les dessins sont vraiment sympa et collent parfaitement au thème. On est en Belgique et pourtant ça respire l'Italie. Oui, la colorisation est vraiment belle. Les personnages sont expressifs. J'ai bien aimé la technique utilisé pour montrer les souvenirs et les regrets envahissants de nonno.
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Macaroni !

Une fois de plus, mon œil a été attiré par un titre et une couverture : un titre qui m'évoque l'Italie et ses habitants, une couverture avec un adolescent pensif, un vieillard avachi sur son siège près d'une bouteille d'oxygène et une femme avec un bébé qui passe sous forme d'un nuage de fumée. Le cadre est posé, je ne connais pas les auteurs mais ce livre étant un coup de cœur de la bibliothécaire de la médiathèque que je fréquente assidûment, toutes les conditions sont réunies pour que je me lance dans la lecture.



Un père emmène son fils, Roméo, en vacances pendant une semaine chez son grand père, Ottavio, d'origine italienne. Cela ne semble pas plaire au jeune garçon qui ne comprend pas pourquoi son père le largue chez ce grand-père qu'il connait un peu et surnomme le vieux chiant. L'action se passe dans une région minière de Belgique. Toutes les maisons de briques sont alignées, identiques. L'accueil du grand-père est plus que frais. Le décor de la maison est très daté et en plus, Roméo découvre que son grand-père n'a toujours pas la télé.



Les journées d'Ottavio sont rythmées par le travail au jardin et les soins au cochon. C' est un homme bourru qui s'exprime durement.

Il a des problèmes respiratoires et a recours a une bouteille d'oxygène. Ottavio a été mineur et souffre des poumons pour avoir travailler sous terre dans la poussière de charbon. Le soir Ottavio a le regard vide, comme tourné vers l'intérieur. Quels sont ces fantômes ou ces images du passé qui semblent le hanter ? Comme dans un nuage de poussière, on peut voir les mineurs près à décembre au fond de la mine, ces mêmes mineurs maniant le marteau piqueur ou des jeunes hommes poussant des wagonnets de charbon ? Mais que représentent cette locomotive et ses wagons ? Quelle est cette lettre sa table de nuit ?



Roméo va rencontrer sa jeune voisine Lucille. En discutant avec elle, il va se rendre compte qu'il ne connait pas grand chose de la vie de son grand-père. Moins que Lucille en tout cas. Il ne savait pas que son grand-père avait fait la guerre avec les allemands au temps de Mussolini.



Alors Roméo va chercher à savoir et va poser des questions à son taciturne de grand-père. Et le vieil homme va accepter de se livrer peu à peu. Roméo va aussi découvrir que son père en sait un peu plus sur l'histoire de son grand-père, son nonno. Roméo et son père découvriront le grand secret d'Ottavio.



Les deux auteurs nous entraînent dans l'univers des immigrés italiens en Belgique. Après la seconde guerre mondiale, les immigrés sont venus pour travailler à la mine. Ils n'étaient pas forcément bien vus des habitants belges, ils durent avec leurs enfants subir les moqueries, les vexations, les quolibets, les surnoms comme les macaronis ou les ritals. Thomas Campi et Vincent Zabus nous plongent dans l'univers des souvenirs des mineurs à travers les souvenirs d'Ottavio. Ils nous montrent un monde où les hommes parlent peu, se révèlent peu, par pudeur, par humilité ou par honte. Ils décrivent des hommes qui acceptent leur destin sans chercher à se rebeller. Ottavio s'est sacrifié pour sa femme et sa famille au détriment de son rêve il a respecté celui de sa femme.



Thomas Campi et Vincent Zabus décrivent la difficulté à communiquer entre générations et le danger qu'il y a à perdre la mémoire de la famille. Les plus anciens ont parfois beaucoup de pudeur, ils ne se racontent pas. C'est aux jeunes de s'intéresser à eux et à leurs histoire. Les secrets de familles font que, parfois, les plus jeunes ont du mal à comprendre leur histoire, à trouver leurs racines, à conserver leur culture.



Thomas Campi et Vincent Zabus nous plongent dans les décors du Nord, la couleur brique domine. J'ai adoré le graphisme, la mise en page, le cadrage et le liseré noir autour de cases. J'ai trouvé les scènes d'intérieur et celles d'extérieur très vivantes. Le jeu des éclairages renforce les traits des des visages. J'ai beaucoup apprécié l'évocation du passé et des fantômes d'Ottavio, toujours présents mais vus seulement par lui, comme dans un nuage soit de poussière de charbon soit s'échappant de la locomotive.



J'ai aimé la sensibilité des auteurs, le sentiment d'authenticité qui ressort de leur BD tant dans le texte que dans le graphisme.



Cerises sur le gâteau : le cahier en fin de livre qui retrace la genèse de cette création, montre des documents d'époque, montre les différentes formes que ce récit a pu prendre, présente des recherches graphiques sur les personnages et la préface de Salvatore Adamo qui revient sur sa propre histoire en évoquant son enfance.















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Macaroni !

J'ai passé une grande partie de mon enfance dans un village où la communauté italienne était importante. Dans ma petite école, un nombre important d'enfants étaient des petits-fils et petites-filles d'immigrés italiens venus pour travailler dans les mines, comme Ottavio ici...

Je ne veux pas faire de généralités mais l'Ottavio de la BD est très exactement le portrait de certains de ces vieux monsieur ronchons et durs que nous croisions avec mon frère et ma soeur quand nous nous promenions dans le village. Bref, tout ça m'a grandement facilité l'immersion dans cette très belle et très émouvante BD qui a changé, avec 30 ans de retard, la vision que j'ai si longtemps gardée des 'ronchons' de mon enfance.

Car oui, cette BD est vraiment touchante avec des vérités dures à dire et dures à entendre. On ne fait pas ce qu'on veut, ou si peu...Ottavio en sait quelque chose.

Côté dessin, c'est du très bon travail. C'est clair, aéré et très agréable à regarder.
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Incroyable !

Il était impossible que je ne vous parle pas de cet album pioché en bibliothèque. C’est en effet un petit bijou de tendresse. Nous sommes en Belgique, dans les années 1980. Jean-Loup est un jeune garçon, un peu différent, qui souffre de tocs, liés sans doute à sa solitude et à l’absence de sa mère. Lorsqu’il rentre de l’école, il se lance des défis d’enfant, compte et se donne des points, pour se motiver. Sa chambre est remplie de fiches sur différents sujets qui démontrent sa grande curiosité. Pour autant, il a aussi une incroyable imagination. Lorsque le jour des exposés arrive à l’école, il fascine ainsi son auditoire en improvisant sur la manière dont sont enterrés les morts de par le monde alors qu’il a oublié son premier et véritable sujet à la maison. Devant son succès retentissant, sa maitresse lui propose de participer au concours régional des exposés. C’est un défi pour Jean-Loup qui doit surmonter ses angoisses et ne peut pas compter sur son père, un véritable courant d’air. Heureusement, son parrain est là, qui prend le relais, à sa manière, touchante et désordonnée… Je suis rentrée à petits pas dans cette histoire. D’ailleurs, dans les premières pages, Jean-Loup est dessiné tout petit, comme une miniature. Mais peu à peu, tout ce que ce petit garçon particulier a à offrir prend de l’ampleur et voilà qui est très touchant. J’ai refermé cet album le coeur battant, séduite tout autant par ses dessins que par son histoire, admirative de l’intelligence de l’ensemble.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Les petites gens

Petite chronique pleine d'optimisme autour de 6 habitants d'une petite rue. Chacun d'eux se sent seul, triste, délaissé, déconsidéré... Et chacun va trouver une personne qui l'aider à passer ce cap... C'est doux, pas totalement dénué d'âpreté et de tristesse. Mais tous passe et tous retrouvent le sourire. Le lecteur aussi.
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Nos rives partagées

Énorme coup de cœur pour ce roman graphique.



Cette histoire est celle de 3 couples de 3 générations différentes, 3 destins différents. Mais c’est également un parallèle entre les Hommes et les animaux. En effet, les animaux observent les Hommes: comment se comportent ils, comment réagissent ils à ce qui leur arrive?



J’ai adoré cette histoire vue des deux côtés, et surtout la réaction de certains animaux que j’ai trouvé drôle ou sensible.



L’histoire de chaque couple aborde des sujets différents mais qui pourraient nous concerner: la maladie, la vision de soi, le burn out ou encore l’attirance envers l’autre.



J’ai trouvé cette bande dessinée juste, simple et pourtant pleine d’émotion. Je suis totalement conquise, autant par les personnages que par les dessins. Chacun apporte une particularité au récit.



J’ai également adoré les dessins qui ouvraient chaque chapitre. La fin, à la fois triste mais aussi ouverte sur une suite qui sera peut être plus belle, elle un final simple mais qui rythme n’importe quelle vie.



Vous l’aurez compris, c’est un énorme coup de cœur pour moi.

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Les Ombres

Fuir la misère. Fuir la guerre.

Fuir le Petit pays.

Fuir les "cavaliers sanguinaires" envoyés par le Grand pays voisin pour creuser, creuser, parce que "dans le sous-sol on y trouve quelque chose qui n’existe nulle part ailleurs."

Fuir parce que, là d’où on vient, il n’y a plus rien.

Traverser la frontière. Traverser le désert. Traverser la mer.

Être capturé par l’ogre dans son usine, où l’on fabrique "des jouets immondes pour les enfants de l’Autre monde."

Esclavage. Travail forcé. La peur, toujours.

Viol. Noyade. Faim. Épuisement.

Suivi jusqu’à l’Autre monde par la cohorte des ombres.

Les fantômes de ceux qu’il a perdus en nombre.

Devoir tout raconter pour se justifier.

Pour obtenir les papiers.

Entre "Là où vont nos pères" et "Humains, la Roya est un fleuve", cet album d’une incommensurable beauté retrace sur un mode onirique le parcours chaotique et tragique des migrants.

Sans rien épargner, sans rien oublier.

Pour ne pas les oublier.
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Le monde de Sophie, tome 1 : La philo de So..

Je ne connais pas l'œuvre originale. J'en ai beaucoup entendu parlé mais je n'ai jamais eu l'occasion de le lire. Tout ce que je sais, c'est que l'on considère ce livre comme étant un très bonne introduction à la philosophie. Cette adaptation en bande dessinée est donc pour moi une réussite. Divisé en 2 parties (ici, c'est la première), on aborde la plupart des grandes pensées philosophiques de l'Antiquité à la Renaissance. Une réussite dans le dessin et les illustrations permettent de mieux comprendre (l'allégorie de la caverne, c'est toujours mieux avec un dessin). Enfin l'utilisation de la bd comme médium est une riche idée, notamment à la fin... Mais je vous laisse découvrir pourquoi !
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Incroyable !

"Incroyable !" est une BD étonnante, à la fois touchante et drôle.

Zabus et Hippolyte nous proposent de découvrir l'univers de Jean-Loup, 11 ans, livré à lui-même entre sa passion pour les informations insolites qu'il conserve sur fiches, une imagination particulièrement développée et des TOC plutôt envahissants.

On s'attache très vite à ce petit bonhomme malmené par la vie et pas vraiment aidé par son entourage. Agressé par le quotidien, étouffé par la peur, il chemine tant bien que mal.

Heureusement, quelques coïncidences et des rencontres inattendues vont l'aider à découvrir ce que l'existence peut avoir de magique. Incroyable !
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L'éveil

Cette histoire avec son côté surréaliste est assez déroutante. Arthur, hypocondriaque, entend des voix, celle de sa mère en particuliers, dans la rue et même chez lui où les personnages des séries télé lui parlent. Il n'ose rien entreprendre jusqu'au jour où il rencontre Sandrine, jeune militante. Elle va l'entrainer sur les traces d'un monstre particuliers qui sème des indices un peu partout dans la ville pour réveiller les consciences.

A la fois une histoire de quête d'amour et une satyre sociale, cette BD pose pas mal de questions.

J'ai été séduit par les dessins, la précision du trait et les couleurs.

Même si parfois je me suis perdu dans les nœuds de l'intrigue, j'ai passé un agréable moment de lecture .
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