Yumi Hotta

J’en viens à me dire que les tomes où Sai est en couverture sont toujours de grands moments pour moi et celui-ci n’y coupe pas, surtout qu’ici la couverture est totalement de circonstance avec son air concentré et évanescent en même temps.



L’heure du grand match a sonné ! Je l’attendais ce match entre Sai et le Meijin, et il a su tenir toutes ses promesses. Cette fois l’auteur y met le fond et la forme. J’ai trouvé ce moment hors du temps magique. Voir Sai prendre possession d’Hikaru pour enfin pour être libre de jouer était magnifique. Le faire affronter le dieu vivant du go alors que lui en est le dieu fantôme est plein de symbole, et encore plus sous le regard de cette jeune génération montante représentée par Hikaru.



Les choix de mise en scène des auteurs m’ont une fois de plus scotchée. J’ai adoré les voir jouer avec nous, faire de nous comme de leurs personnages des spectateurs de ce grand moment. C’était amusant de se retrouver un peu dans les personnages des grands et petits joueurs de go qui vont assister à cette partie derrière leurs écrans. Là aussi c’est très symbolique. La partie en elle-même est présentée classiquement, avec quelques coupes, mais bien moins d’ellipses que d’habitude. Les auteurs nous font bien sentir le poids, les enjeux et l’importance de celle-ci à travers la multitude des regards qui se posent dessus et c’est fascinant.



J’ai ainsi beaucoup aimé découvrir la personnalité entêtée et entière du Meijin à travers ce moment, mais également sa grande passion. Sai m’a un peu plus fait peur, lui, avec son côté lointain, qui n’a plus rien à perdre ni à gagner. Cependant, c’est Hikaru bien sûr qui va une nouvelle fois nous surprendre et se révéler, avec une compréhension du jeu totalement inattendue de sa part, qui montre encore quel potentiel fou il a. Et là, les dés sont totalement relancés, ce qui est passionnant ! Ce n’est pas une partie en mode duel, c’est une partie en mode apprentissage, d’un maître face à son élève ou plutôt ses élèves, car plus qu’un joueur Sai est avant tout un maître, un enseignant, et c’est peut-être pour ça que je l’aime tant.



Les auteurs ont en tout cas su se transfigurer dans ce moment charnière parfaitement mené de bout en bout, avec une narration à la fois tendre et intense, légère et inoubliable. C’est vraiment la grande partie que j’attendais et Hikaru a su tenir ses promesses de surprises, tout comme Sai et le Meijin leur rôle de grands maîtres. Une nouvelle voie s’ouvre maintenant devant nous avec cette nouvelle génération et Hikaru n’a pas fini d’attirer l’attention, ce qui annonce une suite à nouveau passionnante. J’ai hâte de poursuivre !
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Résurection d'un génie du Go est le premier tome de la série de mangas Hikaru no go. Hikaru, découvre une vieille table de go et se trouve hanté par Saï Fujiwara, un maître du go de l'Epoque Heïan. La cohabitation entre ces deux êtres que tout oppose commence. Yumi Hotta et Takeshi Obata signent un manga plaisant qui permet de découvrir les règles et surtout l'esprit du jeu de go. Les dessins sont fluides et précis. A suivre.

Hikaru, jeune garçon ordinaire de 11 ans découvre dans un grenier une table de go ancienne. Mais voilà, cette table était hantée par l'âme perdue d'un grand maître du jeu de go et Hikaru l'a libérée. L'esprit va pouvoir désormais parler avec Hikaru, qui est le seul à l'entendre, et influencer son comportement. Il (ou elle ? c'est un esprit très androgyne) va le pousser à jouer au go. Hikaru, qui n'y connaissait rien va alors découvrir les règles et les stratégies de ce jeu, toujours sous l'influence de l'esprit.

Une idée excellente ! Les Japonais ont l'art et la manière de rendre attrayant n'importe quel sujet dans leurs mangas ! Car oui, c'est intéressant, et non ce n'est pas du tout ennuyeux. Hikaru est attachant et le duo qu'il forme avec l'esprit fonctionne parfaitement. Les dessins sont parfaits, il y a de l'humour et on a vraiment envie de savoir ce qu'il va se passer.

Un tout petit bémol pour les quelques répétitions inutiles qui alourdissent le récit.

Le nombre de personnages augmente et ce n'est pas pour faire de la figuration. Hikaru est toujours central, mais dévoile une personnalité plus complexe entre crainte et envie.

Sai prend davantage de place et quelques tensions nouvelles font jour.



Graphisme, qualité scénaristique, personnages et suspens sont toujours de mise avec ce manga vraiment surprenant.

En occident on à le jeu d'échecs, et de part le japon le jeu de go. Plutôt mystérieux pour nous ce manga arrive à nous faire prendre plaisir à ce jeu, même sans le connaitre ! C'est maintenant un shonen classique, de plus on peut noter la présence de l'auteur de Death Note/ Bakuman, gage de qualité !

Il faut vraiment être très fort, aussi bien du point de vue scénaristique que du côté graphique pour faire autant apprécier une série ne parlant que du jeu de go. Y compris à ceux qui n'y connaissaient rien comme moi (et qui se retiennent de se mettre à apprendre... et oui, les journées ne font que 24h)



Je viens de finir la série mais pas question de mettre un commentaire/critique par tome. C'est le problème quand on est happé. En plus, on risque de n'écrire que des spoilers.



Bref, les personnages sont attachants, peut-être à peine assez creusés mais ça passe (sauf quand on me supprime ENCORE un de mes persos préférés au milieu du manga ! cf Pluto). Ce manga est construit comme un manga de sport ou le héros doit se surpasser grâce à sa ténacité et aux amis. Il apprend à évoluer de ses propres ailes. Bref, une construction très classique qui fonctionne à 200%



Pourtant...

Pourtant la façon dont sont créés les mangas sont sans doute à l'origine d'un problème récurrent : les derniers tomes sont nettement en baisse de régime, voire totalement inutiles. C'est ce que j'ai ressenti à partir du tome 19. Certes, on en sait beaucoup plus sur le monde du go asiatiques, les rencontres etc, mais j'ai eu l'impression que le perso principal devenait vraiment secondaire et ce, jusqu'au final qui est logique, prévisible et, pour moi, sans grand intérêt.



Pourtant (bis)...

Je recommande chaudement cette série à tous, joueurs ou non joueurs et quelque soit l'âge des lecteurs.

[Edition Deluxe]



Enfin ce qu’il me manquait depuis quelques temps : des matchs, des matchs, des matchs et de la compétition car voir grandir Hikaru ça passe par là et il en a bien besoin.



Je râlais un peu depuis quelques chapitres parce que je trouvais dommage les ellipses des auteurs autour des matchs d’Hikaru, j’ai été entendue. Participant au tournoi des Jeunes Lions, puis participant aux éliminatoires de l’examen pour passer Pro, Hikaru a de quoi faire dans ce tome et le lecteur a de quoi se régaler.



Pour autant, je trouve que les auteurs ne nous servent pas tout sur un plateau. Ils n’ont pas forcément une façon classique de nous montrer ses matchs et servent à la place beaucoup du regard et de l’analyse des autres pour montrer en Hikaru un joueur encore maladroit mais prometteur. Ainsi, ce n’est pas vraiment la fougue du match qui nous emporte mais la stratégie et la projection vers le futur joueur qu’il sera. J’aime ce choix, cela permet d’aussi s’intéresser aux autres joueurs, notamment le fascinant Ogata, en couverture cette fois, qui vraiment a senti quelque chose en Hikaru et s’y intéresse de près.



Les séquences s’enchaînent ainsi avec toujours la même facilité, Hotta et Obata étant vraiment un excellent duo de conteurs. Ils ont juste tendance à faire un peu trop facilement table rase du passé. On se rend compte ainsi qu’Hikaru passe d’un groupe d’amis à l’autre sans souci au fur et à mesure de là où se pose son regard. Exit les copains du collège, on ne le voit plus qu’avec les inseï. Ça montre ainsi son obsession pour le go et sa passion pour l’objectif fixé : rejoindre Akira. Il reste cependant encore bien jeune et j’ai trouvé amusant que les auteurs nous montrent un parcours achoppé pour celui-ci, notamment avec sa fragilité face à des joueurs atypiques, lui qui n’est habitué, au final, qu’à des joueurs de salon entre Sai et les inseï. J’ai donc hâte de voir son univers s’élargir et de suivre ses futures parties.



La transition se poursuit entre Hikaru le débutant et Hikaru le passionné. C’est prenant de le voir ici enchaîner deux lieux où les matchs sont tellement symboliques pour lui. Le duo d’auteurs rend cette ascension à la fois touchante et maladroite, à l’image de ce garçon qui grandit trop vite, et ils n’hésitent pas à faire retomber un peu la tension avec des regards d’adultes posés et sérieux, qui voient en lui ce qu’il ne voit pas encore. Superbe et tellement riche.
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[Edition Deluxe]



Après une couverture remplie de vieux, comme dit l’auteur, place à la jeunesse et elle est effectivement présente en force dans ce tome consacré à l’entraînement d’inseï, ce qui n’est pas aussi simple que prévu.



Hikaru est parti la fleur au fusil dans cette nouvelle étape de sa vie. Il n’avait pas prévu que cela serait si compliqué. C’est donc une première phase assez morose, de remise en question et de stagnation, qui nous attend au début de ce tome. Ça ne se passe pas comme prévu et Hikaru, encore bien jeune, ne sait pas comment réagir.



L’auteur est malin, il ne dresse pas le portrait d’une ascension fulgurante. Pour enrichir son histoire et rendre celle-ci à la fois plus réaliste et plus palpitante à suivre, il dresse des obstacles au héros mais pas seulement des adversaires plus forts, également des obstacles intérieurs, ce qui est bien plus riche. C’est donc contre lui-même que va devoir se battre Hikaru. Et ce faisant, c’est ainsi aussi qu’il attire le regard, notamment celui d’un certain Ogata, qui le suit depuis leur rencontre au tournoi pour enfants et qui a bien décelé quelque chose chez lui. A travers ce regard, l’auteur nous happe nous également et nous pousse à nous passionner pour l’outsider qu’est Hikaru. Alors certes, ça rend la lecture plus heurtée, moins fascinante et fulgurante que sur d’autres tomes mais ça lui donne plus de profondeur.



J’ai à nouveau beaucoup aimé retrouver les échanges entre les personnages sur le go. On retrouve un Sai moins observateur et plus acteur, dont la frustration de ne pas pouvoir jouer et de pouvoir juste observer est palpable. Il fait cependant un excellent maître pour Hikaru, n’hésitant pas à le mettre face à la réalité de ce qui le bloque pour le pousser dans ses retranchements, mais sans jamais lui donner toute la solution. De la même façon, l’étude d’Hikaru chez les inseï est vraiment formatrice, notamment par les à côté qu’il y trouve. J’aurais aimé que l’auteur nous le montre plus. Comme avec le club de go, il passe assez rapidement sur ces moments pourtant formateurs, et n’y revient que de temps en temps pour faire avancer la structure de son récit. C’est peut-être lui qui a raison mais ces moments me manquent un peu. Heureusement, il ne fait pas l’erreur en revanche d’oublier ses personnages et il ménage toujours des petits moments pour revenir en arrière et voir les figures fondatrices de la passion d’Hikaru, ça j’apprécie en revanche.



Mais c’est vraiment sa passion du go qui m’anime et je me réveille vraiment quand l’écriture d’Hotta et Obata s’emballe autour du jeu d’Hikaru. C’est quand il se met à jouer, à progresser, à faire des découvertes que le titre rayonne. C’est bien pour ça que je trouve important de montrer ces phases de jeu que ce soit chez lui avec Sai, à l’école avec les inseï, où dans les clubs privés avec les groupes d’études. Heureusement, nous avons le tournoi des Jeunes Lions qui arrive dans les dernières pages et là, j’espère, avoir ma dose de passion et d’adrénaline car l’auteur a encore très bien orchestré la chose pour nous offrir des duels intéressants sous le regard de passionnés du go nous représentant à merveille. J’ai hâte.



Tome de transition bien riche qui sait apporter de la matière à l’histoire, celui-ci est cependant un peu plus morose que les autres à lire. La pause qui s’effectue dans le feu d’Hikaru est également présente dans la série, ce qui montre la puissance narrative des auteurs. La passion cependant reste intacte et quand elle brûle, nous brûlons aussi. Suivre le parcours, la destinée d’une future star du go n’a vraiment rien d’un long chemin tranquille et c’est justement ce que j’adore, ces obstacles, ces rencontres, ces hauts et ces bas. C’est encore très fort.
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Ah! la tension commence à se faire sentir.

Le tournoi doit se poursuivre, et il manque un joueur. Un nouveau venu semble partir pour voler la vedette...



Les qualités précédemment soulignées sont toujours d'actualité : graphisme, trame prenante, et émotion. Les personnages gagnent également en relief, de quoi rrendre addict!!



Une bonne surprise!!

Toujours une bonne surprise avec ce manga qui se dévore.

Tetsuo commence à se faire remarquer dans le jeu de go. Il joue au tournoi de l'école et commence à développer un style particulier.



Cette immersion dans la jeu de go est de manière surprenante très captivante. Les graphisme sont fort agréable, la trame soignée et prenante, et l'émotion toujours au rendez-vous.

Très déçu par la fin

Quelle bonne idée de mettre en scène les missing moments de certains tomes ! J'ai fini de lire toute la série et je m'étais gardé ce dernier tome pour le dessert et j'ai bien fait. J'ai retrouvé avec plaisir différents persos... et surtout Saï ! Mon chouchou.

Bref, si ce tome n'est pas indispensable à la série, il est délectable pour ses fans.

Sont forts ces Japonais. Réussir à faire lire un manga sur le go, un jeu dont je ne connais absolument rien. Et me faire aimer ça en plus. Sont trop forts.

[Edition Deluxe]



Hikaru est définitivement lancé dans sa spirale ascensionnelle et les rencontres spontanées avec des joueurs incroyables s’enchaînent pour le faire grandir et aller toujours plus haut. Une ascension fascinante mais peut-être un peu effrayante pour un Sai qui pourrait bien se retrouver dépassé par ce jeune prodige.



En reprenant à merveille, comme toujours, les codes du shonen sportif, Hotta et Obata proposent de nouveaux matchs en trio à Hikaru pour combattre sa peur d’affronter des adultes. Cela fonctionne à merveille et notre héros oublie bien vite ses craintes pour se concentrer sur sa passion du jeu. Si ça m’a fait plaisir de retrouver l’ambiance de ces matchs de groupe, j’avoue que je trouve les auteurs un peu faciles dans le rythme qu’ils imposent à leur héros, ça semble limite trop simple, trop facile pour lui de surmonter son « trauma » et ce n’est pas hyper convaincant. Heureusement c’est la passion qui prédomine.



Et niveau passion, on a une nouvelle était servie dans ce tome qui transpire d’affrontements divers et variés. Quel bonheur d’être aussi souvent face à un goban et de voir notre jeune prodige progresser aussi vite, se détachant peu à peu de son maître pour trouver son propre jeu, son propre style, sa propre passion, au point même d’en oublier Sai, pris qu’il est dans ce tourbillon d’émotion et presque d’addiction au jeu. Attention. Ainsi sous des dehors plein d’enthousiasme, les auteurs posent les bases d’un questionnement à venir : comment va évoluer la relation de dépendance et d’amitié d’Hikaru et Sai face aux progrès rapides du jeune homme ? Sai va-t-il rester pour toujours ou s’effacer progressivement ? Et pour quelles conséquences ? Une belle leçon de vie s’annonce et la mélancolie n’est jamais bien loin dans ces moments-là.



Enfin les amateurs de Go seront ravis de ce tome. On plonge vraiment tête la première dans le jeu et c’est un bonheur, même si c’est bref, de voir Hikaru enchaîner les parties et les adversaires d’abord pour se préparer, puis en participant encore et toujours au tournoi pour devenir professionnel. On le voit vraiment gagner en assurance, affûter son jeu et faire des coups auxquels personne ne pense. Mon seul regret et de toujours ne rien comprendre ou presque au jeu. Les auteurs ont manqué quelque chose ici car dans d’autres séries du même type j’avais fini par apprendre les règles, alors qu’ici, ça reste bien confus… Mais quel bonheur d’assister à toutes ces parties et en particulier à celle face à ce jeune joueur coréen qui était en perte de vitesse et retrouver un second souffle grâce à Hikaru. J’espère que nous le reverrons plus tard car c’était une belle leçon de vie.



Nouveau tome de transition, les auteurs en profitent pour le mettre au service des progrès fulgurants du jeune prodige qui leur sert de héros. C’est tendre et passionnant de le voir grandir ainsi en direct sous nos yeux même si on peut regretter que ça aille aussi vite et qu’on reste en surface. Cependant les auteurs n’oublient pas leur source première : la relation maître-élève entre Sai et Hikaru et celle-ci nous promet de poignants moments à l’avenir. Vive les rencontres anciennes et nouvelles générations !
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La suite du premier tome. L'intérêt ne se dément pas. A poursuivre avec les autres tomes.

Un thème difficile, le jeu de go, mais une histoire captivante et intéressante. Un manga bien dessiné, plutôt épuré et sans grand artifice mais il fonctionne bien.

Mon premier contact avec l'univers du Go... enfin si on peut appeler cela tout à fait un contact..

Une série qui débute agréablement, amusante, originale, addictive.

Le héros est un peu... casse pied par moment, mais malgré cela attachant.

Bref on passe un bon moment.

Hikaru no Go signifie en japonais "Le Go d'Hikaru". Vous l'aurez compris, il s'agit d'un manga sur le Go. Si vous ne savez pas ce qu'est le Go, cette série est faite pour vous, car vous apprendrez à apprécier ce jeu de réflexion où les pierres noires se confrontent aux pierres blanches sur un plateau (appelé Goban) de 19x19 cases... ou plutôt intersections. Et si vous connaissez déjà le Go, vous serez sûrement enchanté de savoir, si d'aventure vous n'êtes pas au courant, qu'il existe une excellente lecture sur le Go.

Personnellement, je ne connaissais pas le Go avant de lire cet album, il y a de ça quelques années. Cette série a connu un réel engouement au Japon mais aussi de par le monde au moment de sa sortie. Elle est parvenue à faire incroyablement remonter les inscriptions dans les clubs. En France, le manga a largement contribué à l'essor du Go, très peu connu jusqu'alors. Évidemment, je me suis rapidement pris au jeu, je me suis procuré mon Goban et je n'ai pas hésité à me lancer corps et âme dans des exercices (appelés Tsumego) et à me confronter à mon colocataire chaque soir.



Hikaru Shindo est un petit garçon encore en primaire au début du premier album. En fouillant le grenier de son grand-père, il retrouve un très vieux Goban. Mais les histoires de greniers sont souvent assimilées à des histoires de fantômes vous saviez… alors manque de bol pour Hikaru, le Goban était bien habité par un esprit, celui d'un professeur de Go mort depuis plusieurs centaines d'années. Fujiwara Saï enseignait le Go à l'Empereur à l'époque Heïan (de 794 à 1192), et voilà près de 140 ans qu'il n'était plus "sorti" de son Goban pour hanter quelqu'un. Sa dernière "cible" ? Shusaku Honïmbo, dont on dit qu'il serait le joueur le plus talentueux de tous les temps, rien que ça !

Il faut dire que Saï est depuis toujours à la recherche du "coup divin", et Hikaru lui permet une nouvelle fois de sortir de son emprisonnement pour se rapprocher de son but. Les deux esprits cohabitent dans un dialogue constant. Si au départ Hikaru ne connait rien du Go, il se prendra rapidement au jeu et deviendra même quelqu'un de doué, voire d'exceptionnellement doué.





Chronique intégrale de la série et tome par tome à lire sur BenDis...
Lien : http://bendis.uldosphere.org..

Hikaru no go est un manga qui a de quoi surprendre... Tout d'abord, un sujet risqué quant à l'intérêt qu'il suscite, puisque tout le monde ne sait pas nécessairement ce qu'est le go, ni ne s'en soucie (imaginez un peu un manga sur les échecs...). Ensuite, une modification du genre même du shonen puisque ce n'est pas à des combats physiques que nous avons droit, mais à des combats intellectuels... et pourtant... Hotta et Obata nous offrent ici un manga d'une grande qualité, doté d'un graphisme soigné et d'une histoire tout à fait passionnante! Des personnages attachants et des combats qui vous tiennent en haleine tout au long de la série. Attention, risque de ressentir un irrépressible désir de se mettre au go après lecture des 23 volumes!^^

Pour ceux d’entre-vous qui ne connaissent pas ce Manga, sachez que ce dernier est sorti dans le début des années 2000, comptabilisant 23 tomes, soit trois de plus que la version originale. En effet, sans que l’on sache vraiment pourquoi, Tonkam mettait 1 partie en moins dans les ouvrages sortis dans la langue de Molière.



Bref, après plus de 10 ans, Tonkam nous propose de redécouvrir Hikaru no go, à travers une toute nouvelle version, nommée « Deluxe » et qui a l’avantage de proposer 20 tomes parfaitement identiques aux originaux (pages en couleurs comprises).



La version « Deluxe » est cartonnée, proposant ainsi de très beaux ouvrages à placer dans sa bibliothèque.



Mon avis :



Afin de pouvoir proposer de nombreuses chroniques qui ne se répètent pas inlassablement, la série Hikaru no go (Deluxe) sera abordée par groupe de 4 ou 5 mangas. Afin de ne pas être éventuellement spoilé, je vous invite à découvrir les chroniques dans l’ordre chronologique.



Une nouvelle étape vient d’être franchie : Akira devient professionnel tandis que Hikaru intègre la prestigieuses école des Inseïs qui forme les pros de demain. Les auteurs ont délibérément fait le choix d’axer, dans les tomes 5, 6 et 7, la préparation de Hikaru qui lui permettra de rejoindre les éliminatoires du monde professionnel.



Comme précédemment, on y découvre une culture très atypique où le jeu de go semble avoir autant d’importance que nos championnats de football. Il y a un très fort engouement pour ce jeu, qui nous parait simple, et qui, pourtant, est probablement le plus complexe de tous. Hikaru parvient à nous transmettre une partie de sa passion et les lecteurs de ce manga sont obligatoirement attiré par ce jeu !!!



Les illustrations sont très réalistes, très fidèles d’une page à une autre. La dessinatrice maitrise parfaitement son sujet en nous proposant des illustrations très vivantes, où les mots viennent parfaitement les mettre en mouvements. S’il n’y avait pas cette lecture « à l’envers », on pourrait croire qu’il s’agit d’un roman imagé, tellement il est facile de s’immerger dans cette intrigue « romanesque ».



Les tomes 8, 9 et 10 nous permettent d’en apprendre davantage sur l’examen permettant d’accéder statut de professionnel du jeu de Go. Hikaru, en compagnie de ses amis, se lance alors dans une rude compétition où les 28 prétendants s’affrontent. Les trois meilleurs deviendront professionnel.



Nous pouvons néanmoins regretter la « rapidité » à laquelle notre jeune héros, Hikaru, parvient à se hisser à un tel niveau, moins de deux ans après avoir découvert le Go. Ce côté « improbable » nous empêchent d’être totalement immergés dans l’histoire, même si l’intrigue nous pousse à terminer notre lecture et enchaîner immédiatement le tome suivant.



Les points positifs



- Une idée de départ très originale

- Les choses sérieuses commencent, Hikaru se détache progressivement de Saï.

- Une intrigue principale très prometteuse

- La version Deluxe est cartonnée, sublime

- Découverte d’un aspect de la culture japonaise très méconnue de l’Europe



Le point négatif



Une progression d’Hikaru un peu trop évidente, trop rapide pour « être vraie »



- Ma note pour ces lectures : 19/20



Hikaru no go est probablement l’un des meilleurs mangas que j’ai la chance de lire. Ces 5 derniers tomes nous plongent encore davantage dans cette culture japonaise trop souvent méconnue des autres nations. Il n’est pas improbable que cette lecture ne s’arrête pas à la dernière page, je ne serais pas surpris si vous appreniez à jouer au Go …
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