Yvan Pommaux

Résumé : Toutes les femmes de Grèce étaient amoureuses du bel Orphée et de ses chants envoûtants. Mais Orphée n’avait d’yeux que pour la belle Eurydice, qui accepta de l’épouser. Mais hélas, le jour du mariage, elle fut mordue par un serpent et mourut. Alors Orphée décida d’aller la chercher aux enfers…



Mon avis : Voici un roman qui reprend en petit format l’album déjà paru à L’Ecole des loisirs. On ne bénéficie pas du grand format, mais cela permet d’avoir à petit prix la belle histoire illustrée d’Orphée et Eurydice.



L’amour d’Orphée était tellement fort pour Eurydice qu’il décida d’aller aux enfers pour la faire revenir sur terre. Car il comptait sur ses chants et sa musique hypnotiques pour pouvoir charmer Charon, Cerbère, et même Hadès et Perséphone. Son audace et son amour furent récompensés, mais hélas, comme on le sait, Orphée céda à la tentation de regarder derrière lui pour voir si Eurydice le suivait bien, et la perdit définitivement à cause de sa peur et de son impatience.



Ce roman permet de connaître le mythe d’Orphée et d’Eurydice à travers des textes courts et de belles illustrations, invitant à une lecture à voix haute de cette histoire mythique.
Lien : https://docbird.over-blog.co..

"De nos jours" dit Poil-gris le ragondin,

"les enfants sont des empotés ! "

"Vous n’êtes qu’un vieux ronchon ! " dit Poil-roux son ami.



L’un des deux ragondins coupe la corde qui retient une barque au bord de la rivière au moment où deux enfants montent dedans, et c’est le début de l’aventure : tempête, la nuit, un monstre...

Très bel album, YVAN POMMAUX délaisse l’alternance texte image pour adopter une mise en page digne d’une BD, cases, bulles pour faire parler les enfants. Les dessins sont d’une réalité saisissante. Encore un album qui parle de la peur, de l’aventure et qui répondra magnifiquement aux envies des enfants.

Il est mignon ce chaton ! Vient pour lui le moment de prendre son envol, de grandir un peu en passant sa première nuit dehors, seul. Ses parents ne devraient pas le suivre. Mais les parents, ça s'inquiètent pour leur enfant. Alors le papa suit le chaton, et nous aussi du coup. Et il se débrouille bien ce petit !

Un joli album sur le besoin de se détacher des parents, de faire ses propres expériences pour grandir, mais toujours sous un œil attentif et bienveillant des parents aimants.

Cet album bénéficie d'une illustration assez plaisante…

Par contre le texte est trop souvent dégoulinant d'une bien-pensance de gauche, où l'homme blanc et le christianisme sont coupables de presque tout, alors que l'islam est glorifié !

Quelques exemples :

- p. 50, le judaïsme, le christianisme et l'islam sont mis dans le même sac de la critique d'un Dieu improbable et inventé ; toutes sont des religions d'amour, même l'islam…

- p. 51, la famille comme fondement de la société est dénigrée ;

- p. 57, l'Inde, la Chine et l'islam apportent la technique aux paysans ignorants de l'Occident ;

- p. 65, l'islam arabe, conquérant et destructeur, est ignoré ;

- p. 71, la traite des esclaves noirs par les blancs est très développée, alors que l'esclavage en terre d'islam et les barbaresques sont passés sous silence ;

- p. 83, les crimes du nazisme sont détaillés et chiffrés, mais les meurtres politiques de masse du communisme n'existent pas.

Un documentaire ambitieux, c'est le moins que l'on puisse dire ! Résumer en 93 pages illustrées l'histoire de l'humanité, non pas par les grands personnages, mais l'Homme tout simplement. On part donc à a lecture d'une frise chronologique géante, richement illustrée et passionnante. En peu de pages nous passons de la préhistoire à l'Antiquité, puis au XIIème siècle, au XVIII jusqu'à la seconde guerre mondiale, le tout à travers le monde. Cela donne un peu le tournis, et un peu de frustration parfois aussi. On a envie d'en savoir plus ! Mais c'et bien là le rôle de ce livre : nous donner envie d'en savoir plus.

Je dirais que ce livre est pour des enfants à partir de 8 ans, accompagnés si possible. Car il aura sûrement des questions, des interrogations ou parfois des difficultés de compréhension (le vocabulaire est loin d'être bêtifiant : belliqueux, sédentariser, embaumé, parabole, manufacture,...).

Un livre qui ne se lit pas d'une traite, mais demande à être exploré petit à petit, chronologiquement.

Groucho est un chaton qui après avoir été sage pendant toute sa vie de chaton, décide de sortir dans la nuit. Mais voilà ce rite de passage doit se faire sans ses parents, ce qu'ils ne peuvent pas encore envisager. Dans l'ombre le père de Groucho aidera son fils pour que cette nuit se passe comme il le faut.



Un album sur le passage à l'étape supérieure, relatant de la volonté de grandir et de pouvoir faire tout seul. Il fait écho aux enfants qui se confrontent aussi à ces situations où ils ne veulent plus compter sur les parents pour réussir seul. Heureusement qu'il peuvent se rendre compte que même s'ils font seuls et que cela peut générer de la peur, les parents ne sont pas loin.

Un beau parti pris pour ce documentaire : raconter l'histoire de l'humanité , des hommes, des peuples, des civilisations.

L'art d'Yvan Pommaux est de présenter avec poésie et realisme sur chaque double page un savant mélange du texte, du récit et de l'image.

C'est mon fils qui, au détours des rayons du Furet du Nord de Lille a choisi ce livre à ma grande surprise.

Certes, sa mère est une adepte fervente de toutes les mythologies du monde, mais lui?

Il a fait un excellent choix ceci dit, et nous avons lu à deux ce livre volumineux (pour un enfant de 5 ans) pendant 5 soirées avant le dodo.

J'ai beaucoup aimé son format, assez grand pour donner de beaux détails illustrés, pour y placer un texte savament tourné par son auteur pour nous donner l'essentiel de la légende sans être trop lourd.

C'est aussi une forme de dialogue entre le monde antique et deux jeunes de nos jours qui découvrent la mythologie grècque et le récit d'Homère.

Une belle réussite, sur toute la ligne.

Pour enfants, en principe, mais une douce évocation du passé, sous forme de BD. Les enfants qui jouaient dans les rues, le tapioca, les boites de "coco", les planches à roulette, les demoiselles du téléphone, les appartements exigus, les glacières et les plumes sergent major, le cinéma avec les actualités, le dessin animé, la réclame (et les vacances de monsieur Hulot !) ... Toute une évocation de la vie "d'après guerre". Je ne sais pas si ça plaira aux enfants, mais ça plait beaucoup aux personnes "d'après guerre". Pour la fête de mères ?

Pourquoi lire ? C’est en tout cas la conviction que cette activité est indispensable au fonctionnement d’une réelle démocratie (pas étonnant que les dictateurs de Farenheit 451, pour ne citer qu’eux, aient souhaité brûler le livres) qui est à l’origine de ce petit recueil. Cinquante auteurs de littérature jeunesse y proposent leur vision de la lecture, à travers textes et dessins.



Lire est le propre de l’homme est un livre qu’il faut prendre le temps de feuilleter, où l’on savoure un texte ou deux, où l’on admire les illustrations, puis que l’on revient apprécier tranquillement quelques temps plus tard, que l’on repose et puis l’on reprend… Ce n’est pas un ouvrage à lire d’une traite mais un compagnon offert à tous les lecteurs, un livre de chevet à garder avec soi et partager avec quelques privilégiés.



Une petite pépite qui ne peut donner envie que de se précipiter pour lire, relire et lire encore. Un hymne réussi au livre et à la lecture.

Un superbe livre qui fait réfléchir sur la place de la lecture dans une vie et dans notre société. Il est très intéressant. J'ai beaucoup apprécié de découvriri ces textes ou ces illustrations qui pour moi réflètent bien mon amour des livres. A découvrir!

j'aime depuis longtemps les illustrations d'Yvan Pommaux, ici elles sont au service d'une BD dont les personnages sont des animaux.

16 petites enquêtes rapidement résolues.

Le tout se termine par les secrets de fabrication d'Yvan Pommaux

et par une charade.

Même si je préfère les animaux de Mourlevat: Jefferson...j'ai trouvé le tout assez sympa .

Ce livre fait partie de l'école des loisirs à la maison (ne se vend pas en librairie)

Le mythe d'Orphée, histoire de ténèbres mise en lumière de façons très différentes, y compris par Guillaume Apollinaire et son orphisme, place la musique comme art majeur.

Le film Orfeu negro tirera sa séduction et ses éloges en grande partie de la qualité de sa bande son.

Ce livre d'Yvan Pommaux est habile pour offrir une porte d'entrée contemporaine à ce joyau de la mythologie grecque. Il ouvre aussi des fenêtres sur les mythes comme les Danaïdes, Tentale et Sisyphe, permettant ainsi de pouvoir ricocher vers la lecture d'autres classiques et la permanence de sens.

Les illustrations s'excusent de manifester que le dessin est aussi un art majeur où le plaisir des yeux ajoute au bonheur de lire.

Une tentation a été évitée : celle de l'humour qui aurait pu insister en disant que c'est d'un apiculteur que vient cette tragique interruption de lune de miel ;-)

Ce roman graphique de 165 pages se lit d'une traite!

C'est l'histoire d'un petit orphelin trouvé auprès d'un lac par une bande de jeunes mendiants qui vont le baptiser Angelot du Lac. Le garçon va grandir au milieu de la petite troupe, apprenant à jongler mais aussi à maîtriser "l'art de la maraude"! Nous sommes en pleine guerre de Cent ans et les combats font rage dans le pays. Et un jour, Angelot, Coline et Ythier se retrouvent entre deux armées qui vont se livrer un combat sanglant. Les trois personnages sont séparés. Angelot effrayé, frigorifié et affamé va devoir la vie sauve à l'intervention d'un chevalier généreux et bienveillant, Eustache, comte de Forez. Suite à cette rencontre, les aventures vont se succéder pour le jeune Angelot. Sa bravoure et son courage vont être mis à l'épreuve face à de nombreux malfrats des chemins, que ce soit pour aider la jeune Agnès, si capricieuse, ou l'original Maitre Songe-Creux, hurluberlu théâtral!

A lire, que l'on soit ado ou adulte!

Avant la télé raconte les années 50 en France et à travers les yeux et la vie d’Alain Moret, notre petit héros de huit ans. L’auteur montre au jeune lecteur les changements radicaux qui s’exercent déjà mais surtout ce quotidien qui nous rend tous nostalgiques, que nous ayons vécu ces années-là ou pas. C’est une histoire qui se vit au quotidien, l’angoisse qui suit l’état de guerre, les conditions de confort rudimentaire, l’école de ces années là, les jeux de l’enfance, les souvenirs de Noël, le cinéma de Charlot, la superbe 4 chevaux et les premières vacances à la mer.



Finalement Alain Moret c’est Yvan Pommaux et tous les enfants des années 50 qui aujourd’hui se souviennent…à offrir aux petits et aux grands !
Lien : http://coursdefrancais63.fr/..

Dans cette intégrale, sont réunies les 3 premières aventures de Marion Duval. Les petites notes biographiques en fin de tome nous donnent quelques informations sur Yvan Pommaux et sa fille, Marion. C'est un retour 30 ans en arrière que j'ai fait, ayant lu à l'époque l'histoire du scarabée bleu. Une bonne histoire, selon moi, puisque trente ans plus tard je m'en souvenais encore. Les aventures suivantes sont dans le même rythme que la première, et les trois aventures se suivent. Mais la meilleure surprise fut que mon fils de 10 ans dévora l'intégrale le jour même où je la recevais! Marion Duval n'aurait-elle pas vieillie? Il n'y a pas de téléphone portable dans ses aventures, pas d'internet et pas d'écran tout court. On y parle du Louvre, d'opéra et d'Ithaque, assaisonné d'une intrigue amoureuse, et la recette fonctionne encore avec la nouvelle génération. Bravo Monsieur Pommaux!

Merci à Babelio pour l'organisation de masse critique et l'éditeur pour son envoi!

Voilà un livre (petit et rapide) que tous les lecteurs devraient lire ou au moins feuilleter. Une ribambelle d'auteurs nous livre leurs pensées sur leur travail, le livre en général, ce qu'il fut, ce qu'il devient et ce qu'il sera. C'est un livre magique qui rend hommage à la littérature en général. 50 témoignages tous différents les uns des autres qui nous rappellent à quel point il est important de lire et de transmettre l'amour de la lecture aux générations plus jeunes.

Un livre dont tu es le héros. Le lecteur est invité à résoudre l’énigme de la disparition d’objets archéologiques égyptiens et ce n’est que dans ces collections d'antiquité de l’univers des pharaons qu’il se déplace. Pour éviter de nombreux pièges (comme celui d’être enfermé dans un sarcophage) et de fausses pistes, il choisit au départ de se munir de trois objets sur les sept proposés (tournevis, lampe de poche, boule puante, bonbon au poivre …). C’est dans le cadre d’une visite scolaire que l’action démarre. Si vous arrivez page 44 à déchiffrer le rébus du nom du pharaon, je pense imaginaire, laissez un message. Cet ouvrage plaît beaucoup à des petits lecteurs de 9-11 ans, qui rentre facilement dans le personnage et font plus attention que d’habitude au sens de ce qu’ils lisent. Paru d’abord dans la revue Astrapi au milieu des années 1980 lorsque la construction de la pyramide venait de se réaliser, cette histoire est disponible en livre au format original depuis 1986 ; chaque page est composée d’une à six vignettes de bande dessinée. Le numéro Hors-série de février-mars 2005 de "J’aime lire" a proposé cette même histoire sous le titre du "Secret du Pharaon". La lecture de ce livre "La peur du Louvre" est à accompagner par celle de "La Traversée du Louvre" titre sorti chez Futuropolis en juin 2012, ouvrage chroniqué sur Babelio.

Ce petit livre est offert par l'école des loisirs à chaque personne qui en fait la demande sur son site: www.ecoledesloisirs.fr.

Mon avis : Il s'agit d'un recueil de témoignages et de réflexions d'une cinquantaine d'auteurs et d'illustrateurs de livres pour l'enfance et la jeunesse. Comme vous pourrez le deviner facilement au grand nombre de citations que j'ai désiré partager avec vous, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire. Toutes les expériences qui y sont relatées, toutes les émotions qui en émanent ne peuvent laisser personne indifférent et nous poussent "insidieusement", même si ce n'est pas perceptible, à des questionnements sur notre époque et différents domaines de notre société. En ce qui me concerne, je donne une mention spéciale aux écrits de Nathalie Brisac et de Sophie Chérer qui m'ont encore plus interpellée que les autres.

Public : à partir de treize ans sans autres limites d'âge et particulièrement recommandé à tous ceux qui sont conscients de l'importance de la lecture et de son impact sur nos vies.

C'est la première fois que Groucho, un chaton, sort tout seul la nuit. Quelle angoisse !

Les dessins en couleur, où prédomine le noir et le gris, campe une ambiance parfaite pour cette histoire aussi haletante qu'exaltante. Un joli album pour apprivoiser la nuit !



-A partir de 3 ans / 7 ans en lecture autonome-