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Critiques de Yvan Pommaux (317)
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La pie voleuse

Sympathique petite BD où l'on retrouve Corbelle et Corbillo, cette fois en compagnie (forcée) d'une pie. Plutôt agaçante, et qui par sa cleptomanie, met en danger la communauté des corbeaux.

Un dessin à la fois simple, et plein de petits détails intéressants.
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Lire est le propre de l'homme

De l’enfant lecteur au libre électeur



Coup de cœur pour ce petit recueil de témoignages et de réflexions, sur la lecture et sa nécessité.



Le témoignage qui ouvre le recueil, annonce la couleur, Je suis protégé par des amis discrets et passionnants d’Arthur Hubshmid, ce témoignage est poignant, il reflète exactement ce que je pense des livres, ce sont des amis à part entière, des histoires dans lesquels nous trouvons refuge que l’on soit enfants ou adultes.



Ce recueil est constitué de différents témoignages et réflexions, tous assez courts, pour les écrits, ou parfois illustrés. Il y a de magnifiques illustrations N&B, notamment par Chen Jiang Hong, Olivier Melano, Grégoire Solotareff…



Comment ne pas être d’accord avec Marie-Aude Murail dans Une grande cause nationale, quand elle dit que le vrai combat est contre illettrisme et non la défense à tout prix des livres. Sa réflexion sur la lecture d’aujourd’hui, notamment Internet et numérique est juste. Ces technologies ne mettent pas forcément à mal la lecture, parfois même elle va permettre à un public peut porter sur l’achat papier, de découvrir des mondes, des auteurs, de lire en VO,…



Que de belles phrases, de bon sens et de vérité chez Agnès Desarthe, Où je suis quand je lis?, dans le fait que la lecture n’isole pas le lecteur mais le rapproche du reste du monde.



Bien sur dans ce recueil, je n’ai pas forcément adhéré à toutes les réflexions dont certaines sont trop catégoriques pour moi, et bien parce que le style utilisé pour faire passer le message ne m’a pas touché. Mais dans l’ensemble, les messages passés sont forts, intéressants et nécessaires.



Certains auteurs jeunesses, nous confient leurs lectures d’enfance, des anecdotes sur leur jeunesse. Je me suis sentie proche de certains auteurs pour avoir partagé certaines lectures, certaines attentes, certaines déceptions. Avec nos lectures, nous avons découvert les sentiments, les valeurs,… Ce qui est important de transmettre aux jeunes lecteurs d’aujourd’hui.

Je me suis senti proche de la petite fille que fût Valérie Zenatti par exemple (Des rencontres qui façonnent une vie), qui réalisa à 10 ans qu’elle ne pourrait jamais lire tous les livres du monde… J’ai trouvé très beau l’argumentaire sur l’homme et "la naissance" de l’écriture et de la lecture, par Claude Ponti (Livre libre et lecteur électeur). Et j’ai adoré Yvette de Malika Fredjoukn, une histoire belle, tendre, émouvante, tellement humaine
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Casse-tout

Jolie bande dessinée a raconté aux petits.
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Le théâtre de Corbelle et Corbillo

Connaissez-vous Corbelle, Corbillo, Corbek, Corbaba, Corbadin, Corbémol et M. Corboss ?

Non, non, non…, ce ne sont pas des déclinaisons latines… mais ce sont les grands acteurs du Théâtre de la Comédie des Corbeaux ?

Troupe de la Comédie des Corbeaux pour qui, tout aurait pu aller pour le mieux dans le meilleur des mondes… si … lors de la répétition de la pièce... la jalousie mortelle de Corbillo pour Corbek, ne s’était soudainement pas emparée de lui et entraîné à voler dans les plumes de ce rival… Oh, jalousie ! Quand tu nous tiens….



Yvan Pommaux, auteur de littérature pour la jeunesse, aime choisir pour ses histoires, des animaux détestés par les humains : le chat noir, les corbeaux –connus pour être de mauvais augure, souvent associés aux sorciers ou aux forces du mal. Par son choix, l’auteur les réhabilite et nous les montre sous leurs plus beaux jours. Ils vivent en groupe, ont l’esprit de famille, et nous ressemblent...

Les rendre plus attachants aux yeux des enfants, tel est le dessein de l’auteur.

Un petit album drôle, rythmé, joliment illustré et coloré.

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L'Île du Monstril

Poil-gris et Poil-roux, deux amis ragondins, engagent une conversation sur le manque de débrouillardise de la jeunesse actuelle. « De nos jours », dit Poil-gris, « les enfants sont des empotés ! ». En voulant prouver à son compère que cette affirmation est indiscutable, le ragondin va entraîner Elvire et Léon, deux enfants venus se promener au bord de la rivière, dans une aventure des plus dangereuses.



L’île du Monstril est un mélange subtil et original entre deux types de narration : les dialogues entre les ragondins sont retranscrits sous la forme de blocs-textes classiques alors que les péripéties vécues par les enfants sont reproduites sous la forme de vignettes de bande dessinée.



L’alternance entre les deux types de narration donne au récit une vraie dynamique et ne perturbe en rien la lecture. Tout juste faut-il que l’enfant perçoive dès le départ que ces deux plans narratifs s’imbriquent pour illustrer deux visions différentes de l’histoire. Le récit des ragondins et celui en images qui concerne les deux enfants ne sont pas dissociables : cette complémentarité permet de comprendre la structure si particulière de l’ouvrage.



Le choix d’Yvan Pommaux d’alterner entre BD et récit est l’originalité majeure de l’album. L’histoire à proprement parler est une forme de Robinsonnade assez classique dans laquelle intervient un élément de fantastique : la présence sur l’île d’un monstre. Le vocabulaire est parfois un peu précieux (empoté, mijaurée, ma foi…) et le vouvoiement que s’imposent les deux ragondins amplifie le coté « vieux jeu » des dialogues.



Les illustrations respectent les fondamentaux de la ligne claire et les couleurs sombres renforcent le coté lugubre et dangereux de l’île. D’ailleurs, la luminosité s’accentue uniquement sur la dernière double page, lorsque les enfants regagnent la terre ferme.



L’île du Monstril est une belle occasion pour faire découvrir aux enfants à la fois un genre (la bande dessinée) et un type de récit (la robinsonnade), à travers un ouvrage de qualité.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Thésée : Comment naissent les légendes

C'est avec un réel plaisir que j'ai déniché les adaptations faites par Yvan Pommaux, chez l'Ecole des Loisirs, des légendes de Thésée, d'Orphée et d'Oedipe. Ces beaux albums grand format, au dos toilé, proposent des versions complètes, à mi-chemin entre la BD et le livre illustré, de ces histoires. Les illustrations, ligne claire et couleurs pastels, sont belles et lisibles, mais surtout très bien exploitées : l'équilibre texte/illustration est parfait, et cela permet une lecture, le soir avant l'extinction des feux, fluide et appuyée par les images. Quand les illustrations sont trop peu nombreuses, on perd l'attention des plus jeunes, et quand elles le sont trop, c'est au détriment du texte qui devient du coup trop simple. Ici, c'est juste l'idéal.

La seule question qui reste, c'est par quel livre commencer ?

"Thésée - Comment naissent les légendes" est le choix le plus évident : malgré ses dimensions tragiques, c'est à la base un récit d'aventures, et les exploits de Thésée, le côté monstrueux du Minotaure, le labyrinthe, tout cela fascinera n'importe quel petit garçon normalement constitué. Après avoir été exposé à Thésée quand l'album est sorti, il y a deux ans, mes garçons jouent maintenant dans le jardin "aux troyens et aux achéens", et se disputent pour savoir qui sera Achille et qui Hector. Autant dire que l'exposition à la mythologie a bien fonctionné...
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John Chatterton détective

Quand le film noir rencontre le petit chaperon rouge, ça donne John Chatterton, détective. Un mélange parfaitement réussi du grand auteur et illustrateur Yvan Pommaux où un chat reprend le rôle du détective privé en imperméable. On a beau connaître par coeur l’histoire ça fonctionne à 100%. Peut être car le film noir est inspiré de l'expressionnisme allemand, lui même gorgé du romantisme des contes de Grimm?



On reste tenu par le suspens page après page, l’ambiance est d’enfer et le côté inquiétant du conte de Perault (ou plutôt de Grimm d’ailleurs) est parfaitement retranscrite (contrairement à tant de relecture de contes où le premier degré disparaît …) Il ne manque que la bande son de Miles Davis.



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Marion Duval, tome 10 : SOS éléphants

L'exposition d'hanko est l'opportunité pour tous nos personnages de se retrouver au même endroit. A partir de là, tout va prendre des proportions importantes. Des yakuzas très vilains, qui ne parlent que japonais veulent tuer un journaliste qui dénonce le massacre des éléphants. Pour agir concrètement, ils partent tous en Afrique et risquent de mourir. Tout tourne à la catastrophe, heureusement qu'il y avait des gentils protecteurs des animaux pour les sauver et aussi des enfants pleins d'énergie. Ensemble, ils vont faire tomber tous les méchants et tout va bien se terminer. Grâce aux photos, le grand public et la police agissent. D'ailleurs, on voit des éléphants se faire tuer avec des armes à feu puis leurs défenses couper à la tronçonneuse. N'est-ce pas un peu violent pour des pré-adolescents?



Néanmoins les deux héros, Marion et Philibert, malgré leur âge, s'investissent et vont au bout de leurs idées. Même si parfois la limite entre audace et bêtise n'est pas très marquée. On sent parfois quelques clichés de genre d'une autre époque. N'est-ce pas en accord avec le graphisme de Philippe Masson? On sens l'influence d'une autre époque où "Tintin" et "Blake et Mortimer" avaient le monopole de la mise en page. Alors quand on ouvre la bd, ça pique un peu les yeux tout ce classicisme. Malgré l'action, on a l'impression de se sentir un peu piéger dans des cases. Cela manque de plus de liberté et d'audace. Il aurait été constructif de faire un dossier pédagogique à la fin pour parler vraiment du mode de vie des éléphants, des associations de protection qui existent, des actions possibles... C'est dommage de prendre un vrai sujet sensible de protection de l'environnement sans aller au bout de la démarche.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Avant la télé

Un album mi fiction-mi documentaire, pour parler de l'histoire de la vie quotidienne et des loisirs.

Comment faisaient les gens, quand il n’y avait ni réfrigérateur, ni machine à laver, ni voiture, ni même de salle de bain et de WC dans les appartements ? Et que faisaient-ils pour se distraire quand il n’y avait pas la télé ?

Un livre écrit avant l’ère du numérique, qui dépeint la vie d’un petit garçon et de sa famille dans les années 50. Et le monde a tellement évolué depuis !

A partir de 8 ans.
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22 !

Ce petit conte pour enfant sachant déjà lire tout seul est original, le Grand-Duc décide de supprimer la lettre V et créé un ministère qui fera tout pour réécrire les histoires, les habitants qui prononcerons la lettre interdite se verrons payer une amende de 50 sous par lettre ! Tout ça à cause de Vladimir qui avait un peu trop bu à la naissance du petit-duc et avait écrit une chanson pleine de V. Ladimir donc, décide de partir à la campagne pour vivre sa vie et retrouver le V perdu, il se marie et appelle sa fille Viviane mais, horreur, le petit-duc bien malade doit partir à la campagne pour se refaire une santé. Les deux enfants vont se croiser et va naître une belle histoire.

C’est assez drôle, c’est une histoire très courte qui se lit sans problème et qui permet d’apprendre pleins de synonymes aux jeunes lecteurs. Ca m’a bien plu car, outre le ton amusant, l’histoire et les personnages sont bien écrits.

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Théo Toutou, tome 7 : Nuit patchoule nuit mab..

Une BD jeunesse sympathique, distrayante, avec des petits jeux de mots marrants. Nous avons trois histoires / énigmes ici. C'est un peu comme les nouvelles d'Agatha Christie mais en BD et pour enfants. Mais dans l'esprit, c'est un peu ça. Les personnages sont tous des animaux différents ce qui donne l’occasion de clins d’œil et puis j'ai aimé le blagues de Duraton, un peu lourdes mais rigolotes.



Après, c'est vraiment très, très enfantin et les résolutions d'énigmes sont mêmes un peu faciles. C'est un peu trop léger de ce point de vue et c'est dommage. Il aurait fallu faire plus confiance à l'intelligence des enfants ; ils sont capables de comprendre des dénouements beaucoup plus élaborés.
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Tu étais où, avant ?

Petite histoire du soir qui a tirée une larme à mon fils de 7 ans !



En effet, un matin, un galet bien poli (lisse) se retrouve dans un pré, entouré de fleurs. Il leur raconte son parcours et son rêve : arrêter de voyager...



Une jolie histoire, pas très longue, qui permet de dialoguer avec son enfant sur les thèmes de l'espoir, la résilience, la fatalité même ainsi que le respect de la nature.
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Tu étais où, avant ?

Un album Jeunesse pour vivre au temps des pierres, lentement.

Yvan Pommaux nous ravi comme à l'accoutumée de son graphisme tendre et précis.

Cette fois, il nous raconte l'histoire d'une petite pierre noire qui voyageât loin de son lieu de naissance. Un jour, sa mère, une belle roche sombre est devenue panthère sous la patte d'un sculpteur… Puis l'aventure aidant, le caillou se heurta à tant et tant de choses que son ventre et son dos s'arrondirent lentement et il devint galet. Plus d'angles vifs, plus de saillances, plus d'anfractuosités, une peau devenue lisse à faire pâlir les adeptes de soins de beauté. En somme, un très beau voyage.

Une histoire pour se perdre dans les rouages du temps et apprendre l'humilité.

My father was certainly a rolling stone…
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Orphée et la morsure du serpent

: Encore un mythe formidablement mis en images par Yvan Pommaux.

Celui-ci aussi est connu pour un personnage d'exception qui aura réaliser l'impossible.

Aura t-il défier les dieux pour cela?



C'est l'histoire d'Orphée qui n'eut pas peur d'aller récupérer sa belle aux enfers.

Nous remarquerons par ailleurs une chose, cet enfer semblera destiné à tous les hommes sans exception. Point de paradis. Enfin si, mais ce dernier est réservé aux dieux de l'Olympe eux-mêmes.

Donc dans ces mythes, point de jugement des pêchés, pour accéder à une autre vie ultérieurement plus agréable. Chez Hadès, il faudra compter sur une existence de zombies et rien de plus.

C'était à prévoir, ça n'était tout de même pas un séjour sans limite à la Barbade.



Orphée aura t-il eu la permission du dieu grec des enfers pour aller y retirer une de ses pensionnaires?



Cette fois l'auteur Yvan Pommaux n'usera pas de la stratégie de l'adulte conteur pour nous faire entrer dans cette grande légende.

Un incident entre adultes en introduction, en Grèce, fera le lien: une mariée mordue par un serpent, nous fera basculer dans le mythe d'Orphée.

Il est vrai que nous n'aurions pas forcément vu un ainé s'installer confortablement dans un fauteuil pour narrer les enfers à un jeune public captif assis par terre.



Que s'est-il donc passé pour Orphée?

Nous voyons toujours ce personnage d'Orphée représenté sur les images de livres mythologique avec une lyre.

Rien de plus normal, le jeune homme est un demi-dieu fils de la muse Calliope, celle dédiée à la Poésie épique ( les récits guerriers, jeunes lecteurs).

Comme beaucoup de dieux de l'Olympe, Calliope ne fera que passer, après avoir commis son forfait amoureux.

Comme Hercule avec son incroyable force, Orphée reçut un don divin: il pouvait de son chant charmer, les pierres, les animaux, les arbres se pliaient même pour l'écouter chanter.

Son chant ne faisait pas chavirer les consciences, comme celui des sirènes, il les élevait au contraire, avec des histoires, des philosophies pleines d'émotions.



Bref.

Nous irons directement à ce qui nous intéresse.

Orphée rencontra un jour Eurydice, ils se marièrent mais hélas, elle mourrut très tôt, mordue par un serpent le jour de leur marriage.

On y est.

Ce sont ses dons divins qui firent penser à Orphée qu'il détenait là peut-être le pouvoir de contrarier la nature, de la contrôler surffisament pour ramener son épouse parmi mes vivants.

Ceux et celles qui connaissent un peu la mythologie grecque, se souviendront que les enfers sont bien gardées, par Cerbère le molosse aux multiples têtes d'une part et par Charon le passeur du Styx d'autre part.



Sous le crayon d' Yvan Pommaux, l'aventure souterraine sera plus passionnante que frissonante, une véritable exploration.

Réussissant l'exploit de se présenter devant Hadès, l'épreuve d'Orphée sera agrémentée d'une condition dictée par les dieux pour garder son épouse, règle dont on sait qu'un simple mortel pétri de sentiments d'amour, y cèderait facilement sous la torture psychologique de l'attente.

Comment appliquer cette règle jusqu'au bout?



Vous découvrirez ce qui fera échouer Orphée sur la dernière seconde de l'arrivée au grand jour.

Le fait rendra l'histoire romantique, poignante, tragique.

Orphée est un des nombreux exemples parmi les mythes grecs prouvant qu'il n'est pas impossible de négocier avec les dieux mais qu'il ne faudra jamais oublier de lire les petits caractères au contrat.

Les héros n'échapperont pas à la mort ( il ne faut pas exagérer, si les hommes commencent à ne plus redouter l'au-delà, où va t-on?). C'est dans leur grande mansuétude ( car Dieu est bon) que les dieux feront dans le recyclage, rien ne se perdra et personne n'oubliera ses histoires qui assureront qu'il faudra surtout vivre ici et maintenant.

La Renaissance proposé par les dieux grecs prendra tout son sens mais en revanche dans la perspective d'un mémorial, il n'y aura pas de seconde chance en tant qu'homme sur cette terre. Ces personnages passeront à la postérité pour éduquer les suivants.

Narcisse l'égocentrique renaitra en fleur, d'autres seront immortalisés en constellations.

Et Orphée, jeunes lecteurs?

Les dieux, que feront-ils de lui?

Sans doute qu'ils se seront montrés beaucoup plus généreux avec ce pauvre veuf inconsolable que les hommes eux-mêmes.

Un mythe très prenant.
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Marion Duval, tome 11 : Traque à Montmartre

De passage dans le rayon Jeunesse de la médiathèque, à la recherche des derniers albums d'Astérix que je n'ai pas encore relus, je suis tombée sur cet album des aventures de Marion Duval, que je lisais il y a une bonne vingtaine d'années dans les revues de ma fille enfant.



Toujours aussi sympa, aux dessins qui donnent l'impression de se promener dans les rues pentues de Montmartre, loin du Sacré Cœur si souvent représenté, on suit Marion et son amie qui essaient de deviner pourquoi le nouvel élève de la classe ne parle pas et où il peut bien habiter.



On découvrira ainsi les souterrains secrets de la station Lamarck-Caulaincourt, les carrières de Montmartre ... 



Marion Duval est une Fantômette non masquée qui déjoue les plans maléfiques et démasque les méchants 



Gentillet mais une bonne initiation au monde des enquêtes opur les 8-12 ans :) 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Les enquêtes de Théo Toutou, tome 1

La ligne claire d'Yvan Pommaux est décidément intemporelle! Quand je suis tombée en novembre dernier sur ce livre, je pensais qu'il s'agissait d'une réédition de bandes dessinées des années 80, ou 90, à la limite... J'avais tout faux! Les Théo Toutou datent de 2002, apparemment prépubliés dans des magazines Bayard Presse, et édités en livres reliés en 2012. En même temps, vu que Toutou, Natacha et Duraton se baladent avec leur téléphone mobile, j'aurais pu deviner que c'était plus récent que ce que je pensais.



Théo Toutou est le deuxième détective animalier de son illustrateur ( je dis illustrateur, car sur le catalogue de la BNF c'est Pascale Bouchié qui est créditée pour le scénario), après John Chatterton le chat noir, sorte de version bénigne de Blacksad, le félin désabusé de Guarnido...



Clairement un hommage à la fois au polar hard-boiled et au roman policier britannique ( Théo et Natacha boivent beaucoup de thé!) de détective amateur, cette série est un recueil d'histoires courtes (une dizaine de pages en moyenne), où les enquêtes, en univers urbain, ne font pas vraiment peur, idéales pour des enfants de primaire, avant de passer plus tard aux BDs de Ric Hochet par exemple. Pas de meurtres, des affaires de vols vite résolues...



Bon, là où on sent que ça date d'avant #metoo, c'est que les affaires de harcèlement ou d'agression envers des femmes sont traitées avec une certaine légèreté, voire justifiées: Pia Bémol la pie chanteuse ou Katia K. la chatte créatrice de mode sont d'insupportables divas imbues d'elles-même, et le bombeur fou se révèlera n'être qu'une pauvre victime de sa maman castratrice... Donc, possibilité d'un fort agacement à la lecture de certaines résolutions d'enquête! Sans compter Ruby l'ibis bizarre, un voyou à casquette et jogging, bonjour cliché...



Après, tous les scénarii de ce recueil ne souffrent pas de ce défaut, et je trouve par contre la forme assez parfaite! La mise en case est très équilibrée, avec des bulles et des dessins qui s'adaptent les uns aux autres. Les histoires sont courtes et bien rythmées. Une grande diversité d'animaux aux noms souvent en forme de calembour: Clément Tourloupe le chat gentleman cambrioleur, Phacochère le fidèle adjoint de Duraton, Adélaïde la grenouille, Remi Croscop l'oiseau scientifique ou Joe Cocker l'électrichien... Les dessins sont ligne claire et très colorés, les design architecturaux font très art déco ( les années 1930) ou années 1980... Bref, un dessin agréable à l'oeil, intemporel et maîtrisé! D'ailleurs deux ou trois pages à la fin nous donnent quelques secrets de dessin d'Yvan Pommaux.



Mon fils de 7 ans apprécie énormément cette série qui est le premier livre à le motiver à lire seul :-)

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Marion Duval, Tome 12 : Gare au Loup !

Cet album contient cinq histoires très courtes, dans lesquelles Marion Duval démontre son bon coeur et son courage. Bien sûr, elles plaisent aux jeunes enfants. Ces épisodes, fortement ancrés dans notre époque, très politiquement corrects, m'ont semblé plutôt sympa et sans prétention. Mais je les oublierai vite.
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J'veux pas y aller !

Sans aucun doute un hommage à Maurice Sendak, d'ailleurs évoqué dans l'album.

Pablo ne veut pas aller à l'école et quand il se retrouve dans son lit ( peut-être sans avoir mangé), sa chambre se transforme en jungle et il rêve. Le lendemain, devant l'école, la réalité va rejoindre son rêve.
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Puisque c'est ça, je pars !

Quelle belle découverte cet album ! Une plongée dans un univers à l'imaginaire et au graphisme riches et foisonnants.

Tout commence dans ce parc, lorsque Norma, agacée par l'attention que sa mère porte à son téléphone, décide de partir... et va vivre de trépidantes et assez effrayantes aventures avec son ami Félix.

Les illustrations regorgent de détails et références, le texte est drôle et poétique. Mon fils de 7 ans et moi avons beaucoup aimé ce livre qui lui a d'ailleurs fait pensé à Alice au pays des merveilles.
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Véro en mai

- intéressant et bon support pour les apprentissages

- un album pour présenter mai 68 aux enfants

- le narrateur est une enfant de 9 ans, Véro

- c’est décousu mais un décousu assumé et qui marche avec la vision qu’aurait un enfant des événements

- l’album fonctionne par assemblage de petits flashs de la vie quotidienne

- on a une vision avec plusieurs points de vue et sans tomber dans l’horreur et la surenchère de la violence

- un bon album pour aborder cet épisode de l’histoire mais pas pour une lecture autonome où le jeune n’aura pas forcément les codes pour comprendre les références culturelles
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