un livre lu a l'école en ce2
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Un roman que j'adore conseiller à nos jeunes lecteurs. De vrais jeux de mots, et un réel plaisir de découvrir notre langue si riche. Super
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*** Info temporaire *** : ce recueil : "Cinquante écrivains et illustrateurs pour l'enfance et la jeunesse à l' 'École des loisirs' livrent leurs témoignages et réflexions" est disponible gratuitement sur simple demande en ligne sur cette page :
http://www.ecoledesloisirs.fr/php-edl/demande-catalogues/manifeste.htm
Profitez-en si vous êtes intéressés !! :-)
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Théo Toutou nous emmène dans toute une série d'enquêtes courtes sous forme de BD, pas forcément liées entre elles. La lecture en est facilitée pour les enfants qui ont vite lu une histoire. Tous les personnages sont des animaux anthropomorphes, avec quelques personnages récurrents : l'écrivan Théo, la libraire Natacha et bien sûr l'inspecteur Duraton, plus quelques autres. Les histoires sont assez bien ficelées et diversifiées (kidnapping, vols, harcèlement téléphonique, trafic de peluches, ...), avec quelques jeux de mots sympas et les composantes classiques du genre (bars mal famés, quartiers louches, inspecteur en imperméable, bagarres, filatures, ...). Un premier contact sympa avec des BD policières, pour les enfants en fin de primaire et début secondaire.
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Un autre mythe admirablement adapté et illustré par Yvan Pommaux.
Oedipe.
"Tu tueras ton père et tu épouseras ta mère". Une prophétie.
N'y a t-il pas destin plus tragique que celui-ci?
Sans doute qu'avec les mythes grecs il y en aurait bien d'autres, il suffirait de se pencher pour les ramasser.
Comment cela peut-il être possible d'épouser sa mère, grand dieux de l'Olympe?
Le destin des orphelins, chers jeunes lecteurs, voici la réponse.
Ainsi, il est plus facile de se tromper et de tuer la mauvaise personne et d'épouser la mauvaise personne.
Le mythe d'Oedipe est connu pour ce fait mais aussi pour la rencontre mémorable d'Oedipe avec une créature fabuleuse.
Pour réussir une mission qui lui est donnée, Oedipe arrivera à répondre aux questions du terrible monstre Sphynx sans se faire dévorer.
Un sphynx est un monstre au corps de lion et au buste d'homme (androsphinx), de bélier (criosphinx) ou de faucon (hiéracosphinx).
Le saviez-vous? Le féminin d'un sphynx est nommé Sphinge.
Cette représentation existe dans les statuaires de cultes divins, en Grèce ou en Egypte et c'est donc une Sphynge qui est la plupart du temps représentée dans les illustrations de la question d'Oedipe, une créature au torse de femme et au corps de lion ailé.
Qui est Oedipe?
Oedipe est le fils d'un roi, abandonné dans les montagnes afin de contrarier une prédiction, celle citée plus haut. Aucun heureux papa ne veut être assassiné par son fils, c'est évident.
Le bébé fut heureusement pour lui trouvé par un berger avant que les bêtes sauvages n'en fassent leur déjeuner.
Ce dernier le confia aux rois et reines voisins de ses parents biologiques, le destin oeuvrait déja. Père ou fils, on ne pourra pas fuir son destin.
Qu'adviendra t-il lorsqu'une Pythie devineresse lui répètera qu'il tuera son père et épousera sa mère?
Le jeune homme fuira pour échapper à cette horreur, non loin...
vers le pays voisin.
L'exploit cité aussi plus haut, Oedipe délivrant la cité de sa "mère" du joug de la Sphinge en fit le nouveau roi proclamé par le peuple (n'est-ce pas les débuts de la vox populi et de ses votes de dirigeant? A la différence près, chers jeunes lecteurs, que notre première dame de France Brigitte Macron aura eu à l'opportunité de choisir son époux et non d'être associée au premier héros populaire venu).
Le mythe nous le dit, les dieux peuvent être joueurs et parfois cruels.
Provoquant une épidémie sur le peuple du roi Oedipe vingt ans plus tard, une nouvelle prophétie réclamera la tête du meurtrier de l'ancien roi pour apaiser la colère des dieux.
Vous imaginez la suite?
Non? Alors, il faudra la découvrir avec cet excitant documentaire-conte du sensationnel Yvan Pommaux.
Le mélange narratif de roman illustré et de bande dessinée est toujours aussi plaisant à lire.
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Demander d'être lu de nombreuse fois par nos petits enfants.
Belle leçon de vie.
Tient, cela nous rappelle une certaine chanson du chanteur Adamo.
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Les héros de cette BD sont… des corbeaux ! Mais, loin de la mauvaise réputation de leurs congénères, ils sont très humains. Cette historiette nous parle de la jalousie. Corbelle et Corbillo s'aiment. Mais, faisant ensemble du théâtre, ils se disputent: Corbillo est en colère parce que, dans la pièce, Corbelle joue l'amoureuse transie de Corbek. Il s'ensuivra un petit mélodrame dans lequel nous, hommes et femmes, pourrons nous reconnaitre… A côté des deux héros, certains personnages, comme le metteur en scène, sont bien vus.
C'est un peu naïf, juste et charmant, d'abord destiné aux enfants… mais peut-être aussi à leurs parents. Quant au graphisme de cette BD, il m'a semblé agréable.
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Un petit tour à la brocante ce matin et le plaisir de trouver l'un des premiers albums de Yvan Pommaux édité à L'Ecole des Loisirs en 1978. Déjà un traitement de BD qui fait la part belle à l'imagination. Deux enfants sont mis en scène pour chaque jour de la semaine à partir de peu de choses. Un manteau, un empilement de cageots, une balançoire, un passant, une leçon de français, un cercle de craie, une chanson et hop, ils inventent une situation passionnante. J'ai cru rajeunir de 55 ans. A croire que Pommaux nous a connus mon frère et moi et a partagé nos jeux à cette différence près que les actions se situent en ville et que nous étions nous de vrais petits campagnards.
Pour l'illustration, on reconnaît déjà le style de Pommaux encore un peu englué dans les représentations caractéristiques des années 70 et perce déjà son amour pour les pies et autres corvidés.
Un vrai plaisir.
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Marion Duval - pour la génération de ceux qui ont grandi dans les années 90 - c'est cette héroïne dont on allait emprunter les exemplaires disponibles à la bibliothèque, en espérant un jour tous pouvoir les lire ( et dans l'ordre). Ce tome 3 a quelque chose de particulier car Marion se fait couper les cheveux - symbolique lourde de sens - et cette coupe garçonne ne la quittera plus. Marion Duval a été pour moi la première héroïne au féminin, aventureuse et intrépide et c'est une véritable madeleine de Proust que de relire ses aventures. Alors, je ne serais pas objective, il y 'a bien sur des éléments vieillis, des clichés et une lecture différente qui s'installe avec la maturité de l'age adulte... Mais dans l'ensemble ce tome 3, qui métamorphose une fillette en enquêtrice de choc et qui revient sur les aventures mythiques d'Ulysse tient plus que bien la route et les années.
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Marion Duval est une petite fille très curieuse et débrouillarde. Elle va être embarquée malgré elle au cœur d'une aventure autour du vol d'un scarabée au Louvre. Cet album s'adresse aux enfants. Je trouve l'intrigue simple mais je pense qu'enfant ça m'aurait plu autant que Tintin. Une lecture distrayante.
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Visuellement très daté (l'esthétique m'évoque "téléchat", l'émission pour enfants des années 80), cet album est très intelligemment construit.
John Chatterton est un vrai détective avec tous ses attributs (imperméable, chapeau, bureau défraîchi), et mène l'enquête sur thème de contes classiques, le petit chaperon rouge, le petit poucet, avec rencontre avec le terrible et cruel loup.
Cocktail très efficace pour les enfants et savoureux pour les parents.
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Je trouve que ce livre est véritablement excellent. Le côté adaptation moderne d'un conte de fée permet de mettre en relation les contes traditionnel et la vie actuelle de l'enfant. Ainsi, cela ouvre l'esprit et développe l'intelligence.
Il est amusant de voir avec l'enfant ce qui est similaire ou différent dans les deux versions.
De plus, les images sont vraiment belles et la présentation globale attrayante (à mi-chemin entre l'album illustré et la bande-dessinée.)
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Bayard réédite les Marion Duval, parus d'abord (pour la plupart peut-être ?) dans Astrapi puis en bandes dessinées séparées, et à présent dans des recueils de 3 titres.
Un vrai parfum de nostalgie, je les lisais dans le magazine, puis en BD, avec mes enfants.
Dès que j'en ai parlé avec eux et les amis de leur génération (les 30 / 35 ans) tous ont réagi "ah oui, on se souvient bien de Marion, et il y avait aussi des livres-jeux, Panique au cirque, et la Peur du Louvre". Puis "est-ce que ça n'a pas un peu vieilli ?"
Un bel objet, un beau volume à la couverture crème, toute douce, imitant une jaquette avec sur le 1er rabat, la présentation des personnages principaux, sur le dernier, celle de l'auteur (pour ceux qui ignoreraient combien il ressemble à ses personnages ... du moins quand il se croque lui-même !)
Petits bonus de l'édition intégrale :
Au début, une sympathique double page de présentation de l'auteur par lui-même, et de son héroïne, "manuscrite" et émaillée de ses petits dessins (on y retrouve entre autres John Chatterton, Corbelle et Corbillo ...)
A la fin, un court dossier d'anecdotes sur la création de Marion Duval. Et notamment les explications sur la coupe de cheveux que lui fait son père au tout début de Attaque à Ithaque.
Ce tome 1 de l'intégrale reprend donc les trois premières histoires de Marion, "Le scarabée bleu", "Rapt à l'Opéra" et Attaque à Ithaque".
J'ai apprécié de les trouver réunis car comme souvent avec les BD, on a tendance à les lire en désordre. Or, il s'agit ici de trois histoires qui se suivent réellement, et j'ai eu du plaisir à les enchaîner.
On retrouve les mêmes personnages, des histoires qui se suivent de façon cohérente, mais pas de monotonie, les lieux changent, les aventures ne se ressemblent pas. C'est adapté aux plus jeunes, mais sympathique pour tout le monde.
Comme il y a un seul auteur-illustrateur, on trouve une grande cohérence entre texte et dessins.
Je ne suis pas très connaisseuse en BD, mais il me semble que la mise en pages est très classique, avec une succession de cases parfois régulières, mais plus souvent variées, parfois trois par pages,et jusqu'à plus d'une douzaine.
Le texte essentiellement en bulles, avec quelques récitatifs, bien distincts puisque sur fond jaune pâle.
J'ai particulièrement apprécié la police de caractères, si simple et lisible que je la trouve élégante.
Tout cela permet que les plus jeunes abordent facilement ces textes.
Les aventures ne sont pas très inquiétantes, originales puisque ces héros voyagent beaucoup.
Les enfants apprécient qu'à chaque épisode, Marion et son ami Fil se montrent beaucoup plus futés que les adultes, et que finalement, ce soit toujours grâce à eux que le dénouement intervient.
De l'aventure, mais aussi de l'humour, une belle amitié, et la découverte de différents univers : la Grèce, l'opéra, la mythologie, etc ...
Il me semble cependant que, bien qu'on retrouve dans chaque histoire les deux amis, Marion et Fil, cette lecture attire plutôt les filles ? A cause du titre de la série peut-être ?
Et pour reprendre la question de leurs parents ("Est-ce que ça n'a pas un peu vieilli"), mes petites-filles de 8 et 9 ans ont dévoré les trois histoires d'affilée, sans se poser de question elles !!
et ont bien aimé, comme moi !
Un grand merci à Babelio Masse critique,et aux Editions Bayard pour ce joli cadeau qui va, je le sens, être apprécié longtemps. Le genre qu'on lit et on relit, de génération en génération.
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