AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Critiques les plus appréciées

Riquet à la houppe

Je crois que j'ai trouvé le bon moment et le bon endroit pour découvrir par les oreilles l’œuvre Riquet à la houppe d'Amélie Nothomb : balades en bord de mer avec le soleil sur le visage et parfois un peu le vent pour le côté fraîcheur. Je crois aussi que ce conte revisité par l'autrice belge met en valeur ses mots corrosifs à souhait, son humour fantastique, sa façon de contourner et de tacler avec précision et délicatesse les âmes grincheuses, malveillantes et malfaisantes. Je crois surtout que cette histoire permet d'apprécier la plume de cette autrice prolifique, peut-être plus que d'habitude, et d'une même intensité que lors de Hygiène de l'assassin (qui à ce jour est le livre que j'apprécie le plus d'elle).

Du conte de Charles Perrault, Amélie Nothomb a gardé le titre, le héros (Déodat) bossu et laid à l'intellectuel et au phrasé exceptionnels, une héroïne (Trémière) aussi belle que contemplative et naïve : deux âmes pures ébranlées par un monde cruel dans sa réalité, ébranlées mais fortes. Et c'est toute la puissance de ce récit : sa bienveillance à l'égard de ces deux héros entourés d'amour par leurs proches, la foi persistante en leurs capacités à surmonter les chagrins, les sobriquets et les mesquineries des plus petits qu'eux, leur résilience à dépasser chaque épisode traumatique avec plus ou moins d'aide extérieure.

Dans Riquet à la houppe, Amélie Nothomb quitte le monde des princes et des princesses, pour celui des oiseaux et des bijoux, mais garde la magicienne-sorcière. Comme toujours chez elle, les personnages ont des prénoms insolites : Déodat, Trémière, Lierre, Passerose, Enide, Honorat...avec toujours cette acuité de jouer avec les mots (déo, crémière). Le phrasé est impeccable et le tout est absolument cohérent.

Le choix d'Amélie Nothomb de réserver un temps certain et unique à Déodat et à Trémière et d'alterner les scènes concernant leur évolution à la fois spirituelle et sociale renforce l'urgence de leur rencontre. Par ce roman, l'autrice aborde aussi les premiers émois amoureux mais également le choc des cultures (entre les environnements familiaux de Déo et de Trémière et ceux de leurs congénères.).

La version audio de ce Riquet à la houppe sert parfaitement l’œuvre. La lectrice, Anne Kessler, incarne la lecture, use des respirations, du souffle pour appuyer les temps de conjugaison, pour mettre en valeur les saillies verbales très fines de Déodat et respecter les silences de Trémière. J'ai ri, j'ai souri, je me suis attachée à ces deux héros distants de notre monde mais dont la particularité, l'innocence et la poésie, leur questionnement et leur recul pertinent, les rendent d'autant plus précieux. J'ai apprécié le chapitre 12 des notes de l'autrice qui prolongent la lecture et rendent la fin un peu moins brutale.

Je verrai très bien le metteur en scène Joël Pommerat réinterpréter et réincarner le conte nothombien de Riquet à la Houppe et je pense que ce serait également une réussite et une plus-value artistique : je pense même que ce metteur en scène en ferait une petite perle scénographique. Parce qu'Amélie Nohomb a profondément modernisé le conte originel sans minorer la portée ni défaire le discours initial. Et cette réincarnation est intéressante et s'inscrit aussi dans ce que peut proposer Joël Pommerat au théâtre. Du bel art.

Des images à retenir : un cercle de craie effroyable, une table de kinésie sportive, des oiseaux modélisants.
Lien : https://jemelivre.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          01
Fourth Wing

J’avais beaucoup (trop) entendu parler de ce livre pour ne pas en être en partie déçue.

Les points négatifs:
• L’écriture:
- Je ne sais pas si c’est dû à la traduction vf mais… qu’est-ce que c’est vulgaire et pauvre ! Il y a des « putain » inutilement et à outrance. Ce qui est assez risible si on prend en compte le fait que l’héroïne est censée être érudit; formée à être scribe et donc avoir un vocabulaire plus fleuri…
- La narration/style d’écriture: En plus des défauts de vocabulaires, j’ai trouvé la narration assez brouillonne. J’ai eu parfois du mal à savoir qui parlait. De plus comme les discours sont entrecoupés de narrations/pensées ça ne facilite pas la lecture.
- De meme les irruptions des « putains qu’il est beau » etc. à des moments inappropriés cassent l’ambiance et m’ont semblé tellement ridicules.
• les personnages : des archétypes pas réellement développés. Sans compter l’illogisme qui entoure l’héroïne dont le rêve absolue était d’être scribe mais qui ne prends pas les mains tendues pour accomplir son rêve et qui se résigne trop facilement.
• l’univers inexploité
• scènes de sexes inutiles

Néanmoins malgré tous les points négatifs, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé ma lecture. Je pense juste que je m’attendais à une saga fantastique à la Robin Hobb alors qu’au final ça ressemble plus à du YA. C’était tout de même une lecture divertissante et je lirais probablement la suite en espérant que l’univers soit exploité.
Commenter  J’apprécie          00
Un blaireau dans la ville close : Une enquête..

Comment dire : Désolé Mr Bihan mais votre polar breton n'est vraiment pas très bon.
J'ai eu la chance de rencontrer cet auteur lors d'un salon du livre dans ma région et je me réjouissais de pouvoir lire ce polar breton. L'échange que nous avions eu ensemble me laissait entrevoir une enquête dynamique et des personnages décalés mais rigolos.. C'est sûr, ils sont drôles mais c'est à peu près tour ce que je retiens de ce livre.
J'ai trouvé l'histoire très fouillis, ponctuée d'un vrai blaireau qui est là mais on ne sait pas pourquoi. Une écriture poussive et surtout, pour moi, des mots alignés mais qui ne forment pas forcément un récit. Bref une grosse déception. Dommage, l'auteur est vraiment très sympa!
Commenter  J’apprécie          00
Elizabeth II - La reine d'un siècle, tome 1 :..

Ça faisait longtemps que je voulais lire une biographie de la reine Elizabeth II et après avoir vu de bons retours sur cet ouvrage et au vu du sérieux de l’auteur, je me suis dit que ce serait l’ouvrage idéal pour avoir une vision objective et complète de la souveraine.

Forcément, tout le monde connaît au moins dans les grandes lignes la vie de la défunte reine, qui a régné pendant 70 ans. Nous avons été abreuvés d’un nombre incalculable de documentaires au moment de son jubilé puis de son décès.
Je ne peux donc pas dire que j’ai découvert des pans entier de sa vie, mais j’ai quand même appris certains faits et anecdotes que j’ai trouvé intéressant, comme son amour pour les comédies musicales, ses relations privilégiées avec certains Présidents et dirigeants du monde, ses quelques bêtises étant enfant ou ses moments de doute.
Malgré tout, je ne peux pas dire que ce fut une lecture coup de cœur et j’en ressors finalement assez déçue.

Je vais commencer par évoquer les points positifs et ce que j’ai aimé dans ce livre.
Chaque chapitre couvre une période allant de 5 à10 ans, depuis 1926 (sa naissance) à son jubilé de 1992 (sans évoquer les différents drames de cette année qui lui feront dire que c’était une annus horribilis).
Certains chapitres étaient très intéressants et je les ai dévorés d’une traite. J’ai ainsi adoré toute la partie sur son enfance, sa jeunesse pendant la Seconde Guerre Mondiale, son mariage avec le Prince Philip, son accession au trône et ses premières années de souveraine.
J’ai aussi beaucoup aimé toute la période des années 80 qui couvre des sujets plus passionnants que les décennies précédentes comme le mariage de Charles et Diana, les relations de la reine avec Margaret Thatcher ou la guerre des Malouines.
L’autre très bon point de cette biographie est le grand travail de recherche et le sérieux de ses sources. Le récit est extrêmement bien documenté. L’auteur s’appuie sur des témoignages ou des déclarations de personnes ayant côtoyés de près la souveraine et son entourage. On y trouve ainsi les témoignages des membres du personnel royal, des différents gouvernements, des dignitaires de pays visités ou même de hautes personnalités comme George W. Bush.
Les sources sont à chaque fois citées à la fin du livre et j’ai donc eu le sentiment d’un livre sérieux et authentique qui ne s’appuie pas sur des rumeurs et qui rétablie parfois la vérité sur certains événements.

Mais le livre accumule aussi certains points négatifs qui ont rendus ma lecture chaotique ou m’ont laissé ce sentiment de déception.
Le gros point noir qui m’a le plus dérangé est la complaisance dont fait preuve l’auteur, la mise sous silence ou la minimisation des défauts et erreurs commises par la reine. J’ai été surprise de lire plusieurs passages qui allaient à l’encontre de ce que disent la grande majorité des experts royaux ou même de membres de la famille royale. Par exemple, l’auteur nous explique que le harcèlement dont a été victime Charles quand il était en pension est une exagération et une volonté de victimisation qui vient en partie de Charles lui-même, alors que dans plusieurs témoignages Charles parle des mauvais traitements dont il a été victime dans cette institution et de l’attitude peu compréhensive et dure de son père le Prince Philip. Je pourrais aussi parler du mariage de Charles et Diana, qui est présenté comme un véritable mariage d’amour, sans présence d’une troisième personne dans l’ombre (Camilla) et quand on commence à évoquer les problèmes dans ce mariage, l’auteur parle pudiquement de légers différents, sans évoquer frontalement le mal-être de Diana et les infidélités de Charles.
L’auteur déteste au plus haut point la série The Crown, l’accusant de tous les maux. Même si je sais parfaitement que cette série est beaucoup romancée, l’auteur l’évoque seulement pour parler des erreurs mais jamais pour les faits véridiques et vérifiés qui pourraient être embarrassant pour la famille royale.
Cette volonté de ne pas égratigner la famille royale en la présentant sous son meilleur jour devient pénible au fur et à mesure de la lecture. Finalement, j’ai eu l’impression que certains faits étaient déformés, notamment en citant exclusivement des sources positives, pour que la reine n’ait jamais le mauvais rôle et soit toujours présentée comme une reine et une mère aimante et compréhensive.
Vers le milieu du livre (qui couvre les années 60-70) le récit prend un tour politique et on évoque plus les intrigues et différends au sein des différents gouvernements, ministères, du Commonwealth ou même de la maison royale. La reine en est réduite à un rôle de représentation où on évoque seulement ses différents voyages diplomatiques sans intérêt.
Je me suis rapidement ennuyée, et le fait qu’on y parle beaucoup de personnes différentes (ministres, secrétaires, journalistes ou obscurs conseillés de l’ombre), qui ont souvent des noms proches, n’a rien arrangé. J’ai souvent été perdue entre les différents personnages et je me suis ennuyée.
Au lieu de son rôle de représentation, j’aurais voulu qu’on parle d’Elizabeth II dans ses relations avec sa sœur à l’âge adulte, pour son amour des chiens (jamais évoqué) et des chevaux ou de sa relation avec Diana, qui est seulement effleuré.

Je ressors donc de cette lecture avec un goût d’inachevé et de déception de ne pas avoir découvert tant que ça une Reine qui aura marqué un siècle. J’ai bien sûr compris que c’était une souveraine éclairée, qui a parfois joué un rôle politique secret pour éviter des conflits et qui a accompli sa tâche sans jamais se plaindre et en baissant rarement les bras. Que c’était une femme profondément amoureuse de son mari et qui semblait plus épanouie dans le rôle d’épouse que de mère.
Un 2e tome, qui couvre la période de 1992 à 2022, est sorti et je suis bien tentée de le lire mais j’ai peur de comment seront présentés certains événements comme le décès de Diana ou le départ du Prince Harry. Je crains que cette complaisance si présente dans ce premier tome soit encore plus forte dans le 2e.
Commenter  J’apprécie          00
Le Marquis d'amnésie, tome 1

Tout d'abord merci à Babelio et masse critique pour m'avoir permis de découvrir ce manga. Si la trame de base est assez classique : un mariage arrangé avec un mari qui déteste sa femme. Le côté amnésie amène une pointe de piment sans non plus sortir des sentiers battus. La transformation du héros semble complète et prend son entourage au dépourvu. Pour ma part, ce que j'ai vraiment apprécié, c'est l'attitude des domestiques a l'égard de l'épouse, mais surtout envers leur maître. Ils ne mâchent pas leurs mots et cela donne lieu a des situations cocasses.
Ce premier tome pose les bases d'une relation de couple complexe avec un aperçu du passé traumatisant des deux héros et donne envie d'en savoir plus sur eux.
Commenter  J’apprécie          00
La chaude hostilité du monde

Je viens d'acquérir ce petit bijou et je souhaitais le savourer: un poème par jour, pour une meilleure imprégnation.
Mais je ne peux m'empêcher de tourner page après page ne prenant qu'une ou deux minutes entre chaque poème.
Une précision chirurgicale dans cette écriture, une puissance qui se dégage et qui laisse pantois.
Mes dents grincent à certaines évocations, mes larmes se forment et s'écoulent en torrents de joie.
Vos mots, votre sensibilité me bouleversent Monsieur Roussel.
Commenter  J’apprécie          00
Autonomie et connaissance : Essai sur le vi..

Une autre manière de faire un pas de côté, ou plutôt lorsque le pas ne va pas du côté attendu …
La relecture 25 ans après de « Autonomie et Connaissance, Essai sur le Vivant » de Francisco VARELA a permis de fixer bien des intuitions mises en pratique depuis lors, et surtout a permis de mieux visualiser ce dont il est question.
Nous croyons maîtriser le Monde et le Connaître alors que nous ne faisons que projeter dans nos recherches ce que nous « attendons » de lui, et surtout comment le manipuler à notre avantage … ce qui est très souvent une bonne chose du fait de « découvertes » mille fois utiles pour une vie meilleure, mais laissant de côté la vraie réalité « interne » aux « choses » … Ce qui explique les ravages que le « Progrès » a commis et sur lesquels nous fermons les yeux tellement émerveillés que nous sommes par notre « Intelligence » … Car chaque fois que nous « intervenons sur les choses » (le Monde, la « Nature ») nous ignorons (volontairement ?) ignorer ce que « pensent » les choses, le Monde, la Nature …
Car tout système de choses, le Monde, la « Nature » pensent, pas comme nous bien sûr, mais ils ont tous une connaissance globale de « ce qui leur arrive », soit par réarrangement à l’intérieur d’eux-mêmes, soit par une modification venue de l’extérieur.
Il faut « penser » les systèmes comme 1) ayant une « frontière » (la peau, les membranes etc mais aussi les limites des groupes, des sociétés, des langages…) permettant de se « reconnaître » comme « autre »* 2) ressentant en permanence tout ce qui « arrive » venant de l’extérieur comme de l’intérieur, et qui apporte une modification, une déstabilisation interne, ce qui équivaut à une « connaissance de soi » 3) capables d’adaptation permanente pour rétablir la stabilité du système, pour éviter de « mourir » (pour les êtres vivants) ou d’éclater comme une civilisation, une société (ou un hôpital, un commerce !). Il faut réellement penser un système comme capable de « se penser » soi-même quelle que soit sa structure (cellule, hôpital, nation, système immunitaire ou nerveux etc etc ) .
Ce qui fait que chaque fois que nous les Homme Modernes nous « créons », que nous intervenons sur le vivant ou sur un groupe, une société sans tenir compte des réaménagements internes liés à cette intervention, nous avons bien des chances de « dépasser les limites » en justifiant notre bévue par un « Mais puisque ça nous rend service -ou puisque ça (leur) montre que c’est moi le chef et que moi je « sais » ! ». Et dépasser les limites n’est que la façon de détruire cette « frontière » qui seule fait que le système peut persister en se pensant comme système !
Ce qui veut dire que ressentir « ce qui se passe entre » est en fait savoir défendre notre « frontière » contre les « agressions extérieures » comme contre les « désordres internes » .
Et cette façon de « se ressentir » a lieu en temps réel, synthétisant à chaque instant tous les paramètres en interaction, et juste comme le montre le Physique Quantique, s’auto-équilibrant par des réarrangements internes instantanés permanents.
Et ce qui veut dire que la « Science » ne voit qu’un côté de la Réalité lorsqu’elle impose sa « Vision des Choses » au détriment de la construction d’une plus grande connaissance de la structure de la « Chose » elle-même. Et elle peut « tuer la Chose » (notre Planète vivante ?) en détruisant la possibilité de ces réarrangements permanents.
*PS important : être « Autre » ne veut surtout pas dire se détourner des « Autres » (ni même les « haïr »), bien au contraire ; mais savoir « composer » avec eux, et savoir que si cet « Autre » (semble) m’agresse(r) c’est parce que ma « frontière » est devenue incertaine et que mon système est en train de mourir par manque de « connaissance de soi-même » (cf Ukraine, immigration, racisme, écologie etc) …
Commenter  J’apprécie          00
Les sept reliques, tome 5 : Le tombeau perdu

Direction La Féréa qui est devenue une terre triste et jonchée de ruines suite à une guerre. Un endroit plein de danger que notre équipe devra explorer pour trouver la prochaine relique.

J’ai eu encore une fois un plaisir à suivre nos six élus dans cet univers riche et surtout complètement immersif.

Comme toujours, on retrouve de magnifiques cartes en couleur, des QR Code qui donnent toujours un plus à l’histoire et en fin de tome, on retrouve un lexique des personnages avec un petit descriptif ce que je trouve vraiment très pratique et d’autre choses.

Une quête d’aventures, un voyage initiatique et épique qui nous emmène encore plus loin, entre le danger rencontré qui est de plus en plus prononcé, entre les révélations et les rebondissements qui rythment cette lecture et que dire de cette plume qui me maintient en haleine à chaque tome.

Une fantasy médiévale vraiment captivante.
Commenter  J’apprécie          00
Mort de rire

On ne doit pas avoir lu le même bouquin. J'aime bien les cosy mystery mais celui-là est vraiment un ramassis de clichés sur l'univers des écrivains à masérati ("qui fait des millions de dollars", beau, libre, élégant avec fille adorable ), et des antiquaires qui entre 2 bonnes affaires à l'Isle sur la Sorgue résolvent des crimes, des rencontres familiales ou autres toujours opportunes (pour le boulot, la résolution du crime) qu'on nous demande de prendre pour de l'amitié. A la longue, c'est lassant.
Des "hasards heureux" qui font avancer l'intrigue tout au long de l'histoire.
Même pas pu arriver à la fin dont les précédentes lectrices ont dit d'ailleurs qu'elle était bâclée. Ce livre auquel je me suis accrochée à cause du "who 's done it" et de l'Isle sur la Sorgue m'est finalement tombé des mains. Richard Thorne , l'auteur, a été chercheur d'or, journaliste accrédité à Buckingham Palace et instructeur de plongée à Madagascar , est-il précisé, mais bon, écrivain, c'est un métier. On sent aussi la recherche du modèle de MC Beaton et sa Agatha Raisin, mais en France et en plus nul.
Commenter  J’apprécie          00
Player one

"Ready Player One" d'Ernest Cline est un voyage envoûtant à travers un univers où la réalité et la réalité virtuelle se fondent harmonieusement. Ce récit épique plonge les lecteurs dans un monde futuriste où l'OASIS, un univers virtuel, devient bien plus qu'un simple refuge, mais un terrain de jeu où tous les rêves deviennent possibles. À travers les yeux de Wade Watts, un héros attachant en quête de vérité et de victoire, Cline crée une expérience de lecture captivante, mêlant aventure, suspense et nostalgie des années 80. Chaque référence rétro est soigneusement intégrée, ajoutant une profondeur et une richesse à l'histoire qui raviront les lecteurs les plus avertis. Dans la pop-culture des années 80 pour le plaisir des nostalgiques et la curiosité des plus jeunes, tel un chevalier en quête du Graal, Wade poursuit avec détermination un objectif ultime au sein de l'OASIS. Mais au-delà de l'aspect ludique, "Ready Player One" explore des thèmes universels tels que l'amitié, le courage et la persévérance, offrant ainsi une résonance émotionnelle qui transcende les frontières du monde virtuel. Avec une écriture dynamique et un rythme effréné, ce roman va au-delà des limites du simple divertissement pour devenir une expérience immersive qui laisse une empreinte durable dans l'esprit de ses lecteurs.
Commenter  J’apprécie          00
D'ombres et de chair

J'ai vibré en compagnie de nos personnages, j'ai eu de l'empathie pour certains, du dégoût pour d'autres. J'ai pleinement vécu cette histoire très sombre à ne pas mettre entre toutes les mains. D'ombres et de chair c'est l'histoire de trois personnages dont les chemins vont se croiser : James, Sophie et Gaëlle. Trois êtres brisés par la vie et qui aspirent à un peu de bonheur. Mais dans l'ombre quelque chose guette et attend patiemment son heure...

Ce roman écrit à quatre mains est addictif et fluide. Impossible de déterminer qui a écrit quoi. L'action est présente, l'horreur aussi. Tout est justement dosé pour donner du rythme au récit et en faire un page turner. On alterne énormément avec les personnages pour mieux les cerner et le découpage en épisode est justement propice à ce changement de personnages. On a James, personnage très calme et posé, balloté de famille en famille à cause de sa différence. Il ne pleure pas. Il ne ressent pas la douleur. James est atypique et son étrangeté effrayera les familles qui l'adopteront, sauf une. En grandissant James est tout aussi énigmatique et on comprend que beaucoup de choses reposent sur ses épaules.

[...]

Alors adepte de roman fantastique/horreur, je ne peux que vous recommander de plonger dans d'ombres et de Chair !

Lien : https://lesvictimesdelouve.b..
Commenter  J’apprécie          00
Les militants

Ce petit livre permet de découvrir un épisode de la vie de l'écrivain entre son adhésion au parti communiqte en 1933 jusqu'à sa démission après les procès staliniens. Cet épisode sera développé ensuite dans "Hiéroglyphes", la suite de ses mémoires. C'est un texte charnière entre les illusions du communisme auxquelles Koestler s'est attaché un temps, avant d'en devenir un pourfendeur sévère dans son chef d'oeuvre, "Le Zéro et l'Infini", dénonçant les procès de Moscou et le stalinisme. Comme souvent chez cet auteur, on est surpris par la franchise naïve avec laquelle il décrit les événements et ses relations au sein de sa cellule clandestine. Le texte court (100 pages) est accompagné de deux textes complémentaires. "Arthur Koestler et le communisme", rédigé par Gérard Blum, et "Un homme contre", par Dan Franck. Le livre est complété par une biographie abrégée et des repères bibliographiques.
Commenter  J’apprécie          00
Le Seigneur des Anneaux - Intégrale

Une chose qui résume pour mieux mieux que tout l'immense gouffre qui sépare le livre de l'adaptation en film (malgré ses mérites) : la bataille du Gouffre de Helm, qui occupe à peu près deux heures du film "Les Deux Tours" ne dure en réalité, dans le livre, que... (faites vos pronostics !)... (suspense)... 10 pages. 10 pauvres pages. Non, Tolkien n'est pas un auteur qui nous seulement nous "parler de rois, de batailles et d'éléphants" – comme pourraient nous le faire penser les films. C'est un conteur, un poète, un promeneur. Le Seigneur des Anneaux est avant tout une randonnée, une grande promenade émerveillée dans un monde de chants, de légendes et de veillées entre amis, dans les pubs ou en pleine nature. Certes, cet aspect-là est moins vendeur que des elfes en armure et grandes épées. Mais c'est le Tolkien intime, que j'aime, et qui se dévoile uniquement à la lecture de son oeuvre.
Commenter  J’apprécie          00
Crescent City : Maison de la flamme et de l..

Une trilogie qui se clôture extrêmement bien, l'autrice a réussi a répondre à la majorité de nos questionnements même si certaines restent encore en suspens (peut être une suite sur d'autres personnages?).
Pour moi, ce tome 3 n'a pas été un coup de coeur, même si j'ai passé un excellent moment et que cette saga fait parti d'une de mes préférées. Je pense que j'en attendais plus que ce "crossover" en CC et ACOTAR. Plus de personnages différents ainsi que plus de pages sur cet autre mais cela ne m'a pas empêché d'adorer ce tome et de recommander 1000 fois cette saga.
SJM m'a réellement fait voyager dans ces 3000 pages d'amour, de découvertes et d'aventures.
Commenter  J’apprécie          00
Les Chimères

Depuis longtemps, Les Chimères sont devenues pour moi de vrais compagnons de route. Des animaux extraordinaires que j'emporte partout et que je promène parfois en dehors des replis de ma mémoire, le temps de caresser un vers ou une rime : "J'ai rêvé dans la grotte où nage la syrène", "Sous l'olivier, le myrthe, ou les saules tremblants", "Je retourne les dards contre le Dieu vainqueur". Il y a chez Nerval un mélange extraordinaire d'évidence et de mystère – ce qui est peut-être pour moi l'essence même de la poésie.
Commenter  J’apprécie          00
Rescue 66

Pour commencer l’univers nous plonge à Hawaï, j’ai adoré ! Ensuite le milieu paramédical, plus précisément les Ambulanciers, j’ai trouvé ca Extra ! C’est rare, c’est frais, ca change et avec les détails bien amenés de l’auteure ont s’y croit vraiment.
Elisabeth à une plume fluide, drôle, et touchante. Certains passages sont difficiles, durs, et pourtant l’histoire est si belle. Les violences conjugales, ce sujet du livre qui m’a tellement touché... Parce que, non nous ne sommes pas seule.
On alterne entre deux points de vus et j’ai adoré avoir la vision de chacun, même si parfois j’ai trouvé ça un peu répétitif.
Drew est vraiiiiiiment Grumpy, mais c’est un papa en or, comme on les aime.
Hailey est une battante, une survivante.
La relation entre les deux va être électrique, un Slow Burn de qualité.
J’ai aussi beaucoup aimé les personnages secondaires. Tous ! J’ai hâte de lire leurs Spin off d’ailleurs !
Il y a même une petite suite sur Wattpad, que je garde pour plus tard, quand ils me manqueront un peu trop.

🗝️: Found Family - Violences conjugales - Paramedic - Reconstruction
Commenter  J’apprécie          00
Arietty : Le Petit Monde des Chapardeurs

En voyant ce titre en librairie, j’étais vraiment ravie que les éditions Ynnis entreprennent la réédition de ce titre de Mary Norton, grand classique de la littérature anglaise pour enfants et qui était introuvable jusqu’alors (j’avais pu lire toute la série des Chapardeurs dans une vieille édition de L’école des loisirs, épuisée désormais).

Tout d’abord un petit mot à propos de l’objet livre : les éditions Ynnis proposent une couverture fleurie, très attrayante et qui évoque irrémédiablement l’adaptation cinématographique d’Arrietty par les studios Ghibly. On retrouve tout le charme du petit monde inventé par Mary Norton dans le récit, écrit avec simplicité et bourré de petits détails sur la vie des Chapardeurs et notamment leur emploi des objets chapardés aux humains. Cela en fait une lecture très feel good et mignonne. Les personnages sont décrits par petites touches, avec chacun leurs spécificités et leurs petits défauts (je
pense notamment à la mère d’Arrietty), ce qui les rend d’autant plus attachants.

J’ajouterai que l’autrice n’hésite pas à décrire avec une certaine poésie le quotidien des chapardeurs ce qui rend la lecture agréable, le final laissant planer un doute sur la véracité de l’histoire ajoute un petit côté merveilleux au récit. J’espère que les éditions Ynnis vont poursuivre leur travail de réédition pour les autres titres des Chapardeurs !
Commenter  J’apprécie          00
Zukhabar

Zukabar. Un roman que j'ai dévoré et que je recommande chaudement. Je me suis immergé dans cette dystopie dès les premières pages. L'auteur a su nous plonger dans un monde froid, presque mécanique, en alternant les styles narratifs et descriptifs avec aisance. Son écriture est fluide et recherchée, sans ambages. Chaque mot a sa raison d'être.
Je relirai cette oeuvre avec délectation.
Ce 1er roman de Monsieur Roussel est une réussite. J'ai hâte de découvrir ses nouvelles oeuvres.
Bravo.
Commenter  J’apprécie          00
La part manquante

Lire la poésie de Christian Bobin, c’est un peu comme aller chez l’opticien pour faire refaire ses verres. On y voit beaucoup plus clair après. Vraiment, cette lecture a été l'une de celles qui m'auront le plus fait changer de regard. On en ressort en quelque sorte avec des haïkus plein les yeux, soudain happé par la contemplation du tremblement d'une feuille, de la danse du vent ou des formes des nuages. Ce livre a le pouvoir magique de nous transformer en chercheur d'or du quotidien, de nous équiper au jour le jour d'un détecteur de pépites. Bref, une lecture transformatrice !
Commenter  J’apprécie          00
La Passeuse de mots : La légende d'Hellébore

J'ai beaucoup aimé ce préquel qui m'a permis de me plonger dans cet univers avant de me lancer totalement dans la saga. L'alternance des points de vue est intéressante même si j'ai fini par m'y perdre un peu entre tous ces personnages.

C'était une lecture très agréable, douce, poétique que je me suis laissé bercé tout simplement en lisant cette légende.
Lien : https://des-petits-mots.blog..
Commenter  J’apprécie          00


Suivez toutes les critiques de la presse Voir plus

Actualitte

3297 critiques

LeFigaro

4046 critiques

LeMonde

5758 critiques

Lhumanite

509 critiques

Liberation

2716 critiques

Bibliobs

2490 critiques

LePoint

1265 critiques

LesEchos

1329 critiques

Lexpress

4146 critiques

Telerama

3479 critiques

LaPresse

2663 critiques

LaLibreBelgique

2165 critiques










{* *}