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Mailman

Albert Lippincott est facteur - mailman - dans la petite bourgade de Nestor, État de New York.

Mailman, en un mot comme en cent, a une vie de merde. Il a interrompu ses études après une bouffée délirante, sa femme l'a quitté en lui laissant un maison vide (ainsi qu'un chat caractériel et puant), son chef le harcèle à longueur de journée, son café préféré va fermer, il développe des sales manies .

Celle, par exemple, qui consiste à emprunter le courrier de quelques Nestoriens pour le lire, le photocopier, le classer avec soin, avant de le remettre dans la boîte. Une petite entorse au règlement qui lui procure l'illusion de partager la vie de ses concitoyens. Un remède à la solitude. Ni vu, ni connu.

Ou presque .

Un jour comme un autre, Albert découvre une lettre de consolation destinée à un jeune homme suicidaire, un artiste. Une jolie lettre, très sensible, pleine d'affection, qui veut convaincre le destinataire que la vie vaut la peine d'être vécue. Une lettre que Mailman a endommagée, et qu'il doit pourtant remettre dans la boîte du jeune homme.

Une lettre qui arrive trop tard.

Trop tard, comme toutes les fois où Albert à foiré . Toutes ces hontes que le narrateur égrène sans complaisance; tous les gens qui l'ont déçu, tous les gens qu'il a déçus; tous les quiproquos sordides qui l'ont mené, petit à petit, à mener cette vie minable.

Mais Albert a eu de grandes heures, oui . Des sursauts. Des coups de pied au fond de la piscine, pour remonter à l'air libre et respirer enfin. Et on le voit chercher l'amour, la paix, la liberté avec l'énergie du désespoir . On l'accompagne dans ses gesticulations, ses ridicules, ses grands moments et ses petites mesquineries . Jusqu'à le connaître , assez bien .

Mais lui, se connaît-il ?



Un ouvrage surprenant, amusant et poignant à la fois .
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La lettre écarlate

J'ai de plus en plus envie de lire des classiques mais j'y vais toujours plus ou moins à reculons sans véritable raison, puisque je n'ai pas eu de gros traumatismes de lecture de classique durant mes études, mais je pense que je me met des barrières toute seule me disant que ce sont des lectures plus difficiles.



J'ai emprunté ce livre et la bibliothèque mais je l'avais reperé avec sa nouvelle couverture en poche que je trouve très belle, le sujet du récit sur le puritanisme m’intéressait également grandement surtout en le replaçant dans son contexte.



J'ai eu du mal à rentré dans le récit en effet à mes yeux il y a beaucoup de narration et très peu de dialogue, j'ai été dçu également car je pense que je m'attendais à autre chose, je reste cependant heureuse d'avoir lu un classique de plus, même si ici l'histoire d'Hester m'a paru très longue à lire malgré son faible nombre de page.



Comme beaucoup j'y ai vu le parallèle avec la chasse aux sorcières à Salem, je pense que sans ce style alourdi de la part de l'auteur j'aurai plus aimé ce récit.



Je n'en garderai pas grand souvenir à mon grand regret et je ne suis pas du tout sûr de lire un autre récit de l'auteur.
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Dracula

Un classique que je voulais découvrir depuis si longtemps !



Malgré la réputation de l’histoire et sa traversée des âges, je la trouve très intéressante pour plusieurs raisons. D’abord ses personnages : Il n’y en a pas des dizaines et pourtant beaucoup d’entre eux ont suivi l’histoire à travers les décennies et ils sont devenus des monuments et des références. Pas besoin d’énormément de détail, on nous donne simplement ce que le ou la lecteurice a besoin de savoir et le reste se fait tout seul.



Ensuite, l’ambiance : Alors que nous restons à peu près tout le temps dans la même ambiance terne et froide, ce qui pourrait devenir un problème, l’auteur a eu l’idée brillante de ne pas se concentrer que sur un seul personnage. Mais surtout, plus nous passons du temps avec l’un deux plus le mystère s’épaissit et plus les taux se resserrent.



On sait tout ce qui se passe, mais de constater que même avec ça, l’on a cette chose indéterminée toujours présente quelque part. Cela renforce l’angoisse que nous transmettent les mots et fait de ce récit un chef-d’œuvre. Toujours aussi efficace de nos jours je me demande comment cela se passer à la fin du 19e siècle…



Pour continuer, les décors : Pas besoin d’énormément de paragraphes, une pincée plus l’ambiance et notre imagination fait le reste.



C’est aussi la force de l’œuvre, il donne suffisamment pour ne pas que le ou la lecteurice n’en demande trop et va le laisser faire tout le reste. Ce n’est pas le premier ouvrage de cette époque chez qui je le remarque et je trouve cette manière de faire très intéressante, mais surtout très attirante.



Donc évidemment, je recommande à 100 %
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