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Hippies
Liste créée par palamede le 26/11/2016
10 livres. Thèmes et genres : années 60 , états-unis



1. The Girls
Emma Cline
3.75★ (1527)

Nord de la Californie, fin des années 1960. Evie Boyd, quatorze ans, vit seule avec sa mère. Fille unique et mal dans sa peau, elle n'a que Connie, son amie d'enfance. Lorsqu'une dispute les sépare au début de l'été, Evie se tourne vers un groupe de filles dont la liberté, les tenues débraillées et l'atmosphère d'abandon qui les entoure la fascinent. Elle tombe sous la coupe de Suzanne, l'aînée de cette bande, et se laisse entraîner dans le cercle dune secte et de son leader charismatique, Russell. Caché dans les collines, leur ranch est aussi étrange que délabré, mais, aux yeux de l'adolescente, il est exotique, électrique, et elle veut à tout prix s y faire accepter. Tandis qu elle passe de moins en moins de temps chez sa mère et que son obsession pour Suzanne va grandissant, Evie ne s'aperçoit pas quelle s'approche inéluctablement dune violence impensable. Dense et rythmé, le premier roman d Emma Cline est saisissant de perspicacité psychologique. Raconté par une Evie adulte mais toujours cabossée, il est un portrait remarquable des filles comme des femmes qu'elles deviennent.
2. L'Amérique, 1965-1990 : Chroniques
Joan Didion
3.74★ (366)

Redécouverte en 2007 grâce à L'Année de la pensée magique, Joan Didion fut d'abord et avant tout l'une des plus fines chroniqueuses de l'Amérique désaxée des années 60 et 70. Les onze textes ici réunis (restés à ce jour inédits en France et parés d'une aura quasi mythique aux Etats-Unis) nous entraînent dans une plongée en immersion au coeur du quartier hippie de San Francisco en 1967 ; à la rencontre de John Wayne, des Doors ou des Black Panthers ; dans les collines de Los Angeles terrorisées par la " famille " Manson ; à New York en proie à l'hystérie collective au lendemain d'un meurtre à Central Park ; sur la plage hawaïenne de Tant qu'il y aura des hommes ; ou encore dans les méandres des fêlures mentales de Joan Didion elle-même, qui par la force ensorcelante de son écriture ne cesse de surprendre, de déranger, et d'émouvoir.
3. Oh, hippie days ! : Carnets américains (1966-1969)
Alain Dister
3.95★ (120)

" Je ne pars pas en vacances, moi. Je pars pour vivre une aventure, sur la route. " Juillet 1966, Alain Dister s'embraque sur un vol charter à destination de New York. C'est le début d'un été américain et d'une initiation à un nouveau monde. De 1966 à 1969, il sera un des rares Européens à vivre au cœur des provocations novatrices et des réalités de l'utopie hippie. Trois ans pendant lesquels il ressentira les vibrations hallucinées des concerts de Frank Zappa ou Janis Joplin, s'abandonnera aux fêtes psychédéliques, s'enivrera des vapeurs artificielles de veillées ésotériques, jouira de la révolution sexuelle et " fera " la route, d'Est en Ouest, de communauté en communauté.
4. Acid test
Tom Wolfe
3.73★ (795)

Vue kaléidoscopique de l'Amérique depuis un bus conduit sous acide, Acid Test est une invite à un voyage sans retour. En 1964, Tom Wolfe s'embarque avec un groupe de marginaux californiens, les Merry Pranksters, dans leur bus scolaire conduit par Ken Kesey (auteur de Vol au-dessus d'un nid de coucou) et Neal Cassady (héros de Sur la route de Jack Kerouac). Organisation de concerts-happenings (les Acid tests) et consommation de LSD au coeur du voyage, les rencontres avec les Beatles et Tim Leary, confrontations hilarantes avec la police et trips divers se télescopent ensuite dans un joyeux chaos. Chronique empathique et distanciée, Acid Test, à la traduction hasardeuse, donne à revivre la gestation et l'expansion du mode de vie hippie. Né de la rencontre d'un intellectuel mondain et de pionniers de l'aventure intérieure, il éclaire l'Amérique des années soixante depuis un symbole, la culture psychédélique qui culminera à Woodstock. Au fil des pages, voyager dans le bus devient alors plus qu'un plaisir : une urgence, car le talent de conteur socioréaliste de Wolfe fait de la soif d'expériences contagieuse des Pranksters une épreuve initiatique moderne.
5. California girls
Simon Liberati
3.45★ (818)

« En 1969, j’avais neuf ans. La famille Manson est entrée avec fracas dans mon imaginaire. J’ai grandi avec l’image de trois filles de 20 ans défiant les tribunaux américains, une croix sanglante gravée sur le front. Des droguées… voilà ce qu’on disait d’elles, des droguées qui avaient commis des crimes monstrueux sous l’emprise d’un gourou qu’elles prenaient pour Jésus-Christ. Plus tard, j’ai écrit cette histoire le plus simplement possible pour exorciser mes terreurs enfantines et j’ai revécu seconde par seconde le martyr de Sharon Tate. » Los Angeles, 8 août 1969 : Charles Manson, dit Charlie, fanatise une bande de hippies, improbable « famille » que soudent drogue, sexe, rock’n roll et vénération fanatique envers le gourou. Téléguidés par Manson, trois filles et un garçon sont chargés d’une attaque, la première du grand chambardement qui sauvera le monde. La nuit même, sur les hauteurs de Los Angeles, les zombies défoncés tuent cinq fois. La sublime Sharon Tate, épouse de Roman Polanski enceinte de huit mois, est laissée pour morte après seize coups de baïonnette. Une des filles, Susan, dite Sadie, inscrit avec le sang de la star le mot PIG sur le mur de la villa avant de rejoindre le ranch qui abrite la Famille. Au petit matin, le pays pétrifié découvre la scène sanglante sur ses écrans de télévision. Associées en un flash ultra violent, l’utopie hippie et l’opulence hollywoodienne s’anéantissent en un morbide reflet de l’Amérique. Crime crapuleux, vengeance d’un rocker raté, satanisme, combinaisons politiques, Black Panthers… Le crime garde une part de mystère. En trois actes d’un hyper réalisme halluciné, Simon Liberati accompagne au plus près les California girls et peint en western psychédélique un des faits divers les plus fantasmés des cinquante dernières années. Ces 36 heures signent la fin de l’innocence.
6. Les chemins de Katmandou
René Barjavel
3.63★ (3328)

De tous les coins de la terre, des garçons et des filles se mettent en marche vers Katmandou, la ville qui dresse ses deux mille temples au pied de l'Himalaya, à la frontière du Tibet. Que vont-ils y chercher ? L'illusion d'un Dieu plus proche ? La liberté de vivre comme ils veulent et de fumer " l'herbe " sans crainte de la police ? Pour la plupart d'entre eux c'est un voyage vers leur propre destruction... Jane et Olivier ont pris chacun un des " chemins " de Katmandou, peut-être parce qu'ils avaient été blessés dans leurs rapports avec leurs parents. Ces chemins commencent parmi nous et sans que vous vous en doutiez, l'un d'eux commence peut-être chez vous ! ...
8. Flash ou le grand voyage
Charles Duchaussois
4.16★ (2439)

Janvier 1970 : Charles, « le drogué français de Katmandou », sauvé in extremis, regagne la France. Les journaux lui consacrent de nombreux articles. Qui est ce garçon de trente ans ? Qu'a-t-il fait ? Un an plus tard, soigné, désintoxiqué, Charles Duchaussois nous livre, lui-même son histoire, qui est un formidable roman d'aventures vécues. Son moteur: un gigantesque appétit de vivre et de connaître. Son combustible: la drogue, toutes les drogues. Sa chance : un héros qui sait sauter à la gorge des occasions qui se présentent, aussi risquées soient-elles. De Marseille à Beyrouth, d'Istanbul à Bagdad, de Bombay à Bénarès, en bateau, à pied, en voiture, Charles peu à peu se rapproche de Katmandou, le haut lieu de la drogue et des hippies. Sa route est jalonnée d'aventures extraordinaires. Au Liban, il s'associe à des trafiquants d'armes, il participe, dans les montagnes, à la récolte du haschisch. A Koweit, il dirige un night-club. Au Népal, il devient pendant quelque temps le médecin et le chirurgien des paysans des contreforts de l'Himalaya. C'est enfin l'épisode de Katmandou et l'évocation saisissante de l'univers des drogués : l'opium et le haschisch qui font « planer », le « flash » de la première piqûre, le « grand voyage » du Suggéré par Szymborska. L.S.D. Marco Polo de la drogue et des temps modernes, Charles Duchaussois nous fait pénétrer de plain-pied dans les coulisses d'un monde dont nous ne connais-sons que l'hypocrite façade.
9. L'antivoyage
Muriel Cerf
3.90★ (351)

Suggéré par rougepoisson. Partir, c'est mourir un peu... Pour Muriel, c'est avant tout quitter Paris, mégapole inhumaine et aseptisée. Plonger dans les âpres sentiers de la découverte... En route pour l'Asie ! Avec d'abord la moisissure géante de Bombay, ses guenilleux, le corps fardé de cendre sacrée. Puis Katmandou, confuse, bourgeonnante, livrée à Kâli la noire. Calcutta, paradis pour crève-la-faim mais aussi Bangkok et ses déesses cradingues. Singapour, jardin des délices... Et si tout cela n'était que folklore ? Illusion ? Mille kilomètres pour bazarder les choses inutiles qui encombrent une vie. Au terme de l'aventure, on se retrouve seul. Face à soi-même. Prêt désormais au voyage intérieur. Seul capitaine à bord du bateau ivre.
10. Do it
Jerry Rubin
3.81★ (75)

Suggéré par madameduberry. À travers les luttes de ces dernières années, sur les campus, contre le Pentagone, à Chicago en 1968, Jerry Rubin (jadis jeune Américain sage) est à l'origine de cette synthèse entre le courant hippie et le gauchisme des jeunes révolutionnaires blancs américains : le mouvement "yippie" dont ces pages sont à la fois le Manifeste, l'épopée, le manuel et la bande dessinée. "Le mythe devient réel quand il offre aux gens une scène sur laquelle ils viennent jouer leurs rêves et leurs désirs... Les gens essayent de réaliser le mythe ; c'est là qu'ils tirent le meilleur d'eux-mêmes. Invente tes propres slogans. Proteste contre ce que tu voudras. Chacun est son propre yippie. Notre message, c'est : ne grandissez pas. Grandir, c'est abandonner ses rêves.
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