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7 Shakespeares tome 1 sur 6
EAN : 9782820303097
260 pages
Kazé-Crunchyroll (04/04/2012)
3.76/5   47 notes
Résumé :
Londres,1600.
Dans le quartier libre, alors que les forces de l’ordre s’apprêtent à interrompre la représentation de Hamlet, et à mettre aux fers les comédiens, un homme s’interpose : il prétend être William Shakespeare, l’auteur de la pièce qui est jouée. Non loin de là, dans une taverne, un homme négocie la vente du manuscrit dérobé de Hamlet, mais ses interlocuteurs l’accusent d’imposture. Laissé seul avec son manuscrit dans les mains, l’homme crie alors q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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♫Un saule penché sur le ruisseau
Pleure dans le cristal des eaux,
ses feuilles blanches.
Ophélie tressant des guirlandes
Vient présenter comme une offrande
des fleurs, des branches.
Pour caresser ses boutons d'or
Pour respirer son jeune corps,
le saule se penche
Mais sous elle, un rameau se brise
Le saule en pleurs la retient prise
de par sa manche.
Ophélie lui dit qu'il est bon
Quand le ruisseau, dans un frisson,
casse la branche.
Ophélie file au fil de l'eau
Qui vient gonfler son blanc manteau
contre ses hanches.
Son cri s'éteint comme une joie.
La boue immonde où elle se noie
prend sa revanche.♫
-Hamlet Hallyday- 1976 -

"Béni soit l'homme qui épargnera ces pierres
Mais maudit celui qui violera mon ossuaire"
Nouvelle image de toi
Même si Johnny croit pas
Le Véritable Manuscrit
l'oeuvre d'un faussaire
Quelques vérités
Beaucoup de colère
Une chasse aux sorcières
Un peu de souffrance
Question d'existence
Parler à un spectre
ou Une raison d'Être
Une possible origine d'Hamlet
Version qui me semble au Net
Qui William est-il vraiment,
De source sûre en dire au temps !?
1587- Liverpool- Chinatown-
Pour qui l'hallali sonne ?
Au fil de l'eau, tu t'enfuis
c'est toi leur offrande... Ô Fée Li. 🧚‍♂️




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Le rideau s'ouvre (en même temps que le manga) : on joue Hamlet. Cette pièce divise : les gens du peuple adorent, les Puritains qui font la loi dans l'Angleterre élisabéthaine exècrent.
Le succès populaire est tel qu'un vendeur à la sauvette propose le manuscrit original de la pièce. Est-ce vrai ou est-ce un charlatan qui , jaloux du dramaturge vedette accuse Shakespeare d'être un imposteur.
Pour savoir, direction Chinatown à Liverpool 15 ans plus tôt ! ???

Ce manga fut une lecture assez déroutante, le titre parle du Barde de Stratford, et le lecteur est amené à Chinatown suivre le quotidien d'une communauté chinoise victime de la méfiance de la population locale. Et dans ces Chinois se trouve une jeune fille maudite qui a des dons de voyance et qui est rejetée par ses compatriotes pour cette raison.
Mais quelle est le rapport avec Shakespeare ??? Toute cela semble parfaitement hors sujet. Heureusement que le début du récit parle d'Hamlet, sans ça il y a de quoi se dire qu'on s'est trompé d'histoire.
Difficile donc de donner une opinion clairement tranchée.
J'ai fini par être intriguée par Li, la jeune Chinoise, mais j'ai été très déçue de voir si peu de planches sur Shakespeare, Londres et le Globe.
Peut-être faut-il voir les autres tomes pour se faire une meilleure idée ? ...
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Le Japon nous emmène en Angleterre (et en Chine), à la "belle" époque de William Shakespeare

( La belle époque. Comme dirait un jeune lecteur, monsieur, c'est une litote! C'est une figure de style où ce qui est Pensé en plus est tempéré par moins d'effet pour en créer d'avantage, mais on en pense pas moins. Vous saisissez)

Oui, chers lecteurs, nous naviguerons dans le monde des belles lettres.


Mais aussi de la satire, de la comédie, du théâtre humain.

Les fards ne manquent pas, somptueux, vulgaires, portant aux nues des artistes inspirants, des renards fourbes qui tentent de s'abstraire du devoir de toutes sortes et pourquoi pas, du regard de la vigilante reine Elisabeth 1er.

Le début d'intrigue de ce Seinen imaginé par Harold Sakuishi est troublant, deux fils d'évènements se croisent, un qui expose la situation de l'art Théâtral dans cette fiction Elisabéthaine, un autre mettant en doute la paternité de William Shakespeare sur une de ses oeuvres.


En peu de pages, beaucoup de choses sont dites.

Le théâtre se fait le vecteur d'idées sous le pastiche, parfois un pamphlet grimé sous le maquillage de fête et d'humour, une liberté d'expression dont le rapport débridé ne plait pas à tout le monde.


"Une source de dépravation pour l'homme. Comte Cecil, nous ne pouvons plus hésiter par peur de froisser la reine. le théâtre est un spectacle abject.", déclare Richard Topcliffe, de la Police Secrète.

"Mettez-les tous en prison et faisons-leur goûter au châtiment qui les attend en enfer.

Comédiens, régisseurs, impressarios, poètes...

Ne me dites pas que vous rechignez à tuer un écrivain..."

Qu'en pense la Reine?


N'est ce pas déja prenant?

L'auteur sait manier la grande Histoire pour dynamiser sa petite histoire.

Dixit Wikipédia: "Le théâtre élisabéthain désigne les pièces de théâtre écrites et interprétées en Angleterre, principalement à Londres, depuis 1562 jusqu'à l'interdiction des représentations théâtrales par le Parlement en 1642, qui a conduit à la fermeture et à l'abandon des théâtres".


De l'autre côté de ce fond de décor, l'autre intrigue, un script original de la pièce d'Hamlet qui est en voie d'être vendue dans une vieille gargote.

Comme dit par un des personnages avec ses propres mots, c'est du droit d'auteur mis en berne et vendre, multiplier un manuscrit conduit à effacer l'exclusivité légitime d'une troupe sur une pièce, met à mal son succès.

Mais le script semble un poil différent après expertise d'un éclairé, est-ce vraiment un original? Où alors le William Shakespeare de cette fiction a t-il plagié et se trouve être un imposteur?


Harold Sankuishi l'auteur s'inspire t-il de ces nouvelles théories et recherches universitaires anglaises sur le plagiat qui prétendent que William Shakespeare se serait fortement inspirés de l'oeuvre de confrères?


Shakespeare est devenu un mystère presque fascinant.

Il n'en demeure pas moins que la force, la passion et la poésie de ses pièces continuent de nous habiter.

Hamlet, Othello, Roméo et Juliette, Songe d'une nuit d'été, le Roi Lear, pour ne citer que ces pièces illustres.

Les pièces de Shakespeare sont faites de désirs ardents, de trouver l'amour, elles sont pétries dans la vengeance parfois d'avoir perdu, souvent signées par le destin, toujours contrariées par les passions, les jalousies, les soifs de pouvoir des hommes.

Les pièces de William emportent souvent ses héros dans la mort pour nous tirer la larme sur un acte manqué, ils ne vécurent pas heureux et n'eurent pas d'enfants pour les pleurer. (bruit de trompette dans un kleenex en papier)


Harold Sakuishi ne semble pas déroger à cette règle.

Il noue le mystère Shakespeare au destin d'une jeune chinoise immigrée, Li.

Elle vole la vedette au dramaturge et la moitié du volume lui sera consacrée.

Sa famille débarque en pleine période politique de chasse aux sorcières à Liverpool.

Nous flirterons avec le fantastique puisque Li se montre réellement dotée de visions prémonitoires.

Li apprendra durement à filtrer les informations sortant de sa bouche depuis l'enfance (la famille n'est pas tendre et le voisinage non plus à Chinatown) et ces talents connus de la communauté, mais très caché aux anglais, soutiendront l'économie chinoise avec succès.

Jusqu'à ce que le destin s'en mêle et que les vestes en soie se retournent, poussées par le désoeuvrement qui force la porte bras dessus bras dessous avec son amie la superstition.


Quelle serait la connexion de cette devineresse du vieux temps avec le manuscrit de notre illustre William?

Mais est-ce d'ailleurs bien son vrai nom?

La première de couverture offre le visage d'une beauté trop belle pour être honnête, diraient des coeurs prudents et romantiques, sentant le pouvoir de l'insondable beauté du diable (soupirs).

On accroche à l'histoire sans difficulté et on rit souvent, vraiment, grâce aux gimmicks "manguesques" et clownesques malgré les événements qui replacent les personnages dans des circonstances assez rudes du rapport humain.

Qu'adviendra t-il de Li et d'où vient ce Shakespeare de fiction?

A vous de le découvrir.

Un manga pour grands ados assez captivant.
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Quelle bonne idée d'adapter la vie de William Shakespeare en manga. Cela permet à de jeunes lecteurs de faire la connaissance du plus célèbre des dramaturges au monde. le premier chapitre nous présente un jeune acteur qui est également l'auteur d'une pièce de théâtre à succès à savoir « Hamlet ». Cela fait scandale dans la société britannique puritaine à l'époque de la Renaissance. Les Autorités tentent même d'empêcher les représentations de cette pièce. Cependant, la reine Elisabeth qui assistait incognito semble beaucoup apprécier cette audace. Alors, il n'y a plus qu'à s'incliner et que Dieu sauve la Reine !

Par la suite, il va y avoir une véritable coupure car nous sommes plongés en plein Chinatown dans la ville anglaise de Liverpool avec un retour de plusieurs années en arrière. J'ai eu du mal à croire à l'implantation d'un tel quartier au XVIème siècle malgré l'essor de la marine marchande. de mémoire, les quartiers asiatiques ne sont apparus que vers la fin du XIXème siècle. Mais bon, accordons le bénéficie du doute. On fait la connaissance d'une jeune fille à savoir Li qui possède des dons de voyance. Pour son entourage, cela sera vécu comme une malédiction. Il faut dire que la sorcellerie n'est pas bien vue dans l'Angleterre puritaine.

Je suis très curieux de savoir comment les deux histoires vont se rejoindre par la suite. Il est vrai qu'on peut être déçu dans un premier temps par rapport à une approche un peu singulière. On entraperçoit à peine Shakespeare avant d'être embarqué dans l'histoire des premiers migrants chinois en Angleterre. Bref, tromperie sur la marchandise. Néanmoins, c'est vraiment bien écrit avec un scénario intéressant, un graphisme appliqué et des dialogues efficaces… A n'en pas douter, il s'agit d'une bonne série à découvrir même si Shakespeare a cruellement manqué dans ce premier tome.
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Découverte très sympathique de ce manga qui nous propose une explication dans le "trou" de la biographie de Shakespeare : entre son mariage à Stratford et le moment où on le retrouve acteur à Londres.
La mise en route est un peu longue et la rencontre avec la communauté chinoise de Liverpool et Li, "the black goddess", semblent arriver comme un cheveu sur la soupe.
Malgré tout, j'ai bien accroché à l'histoire et aux personnages ... direction tome 2!
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critiques presse (3)
BoDoi
14 janvier 2013
Jamais futile, tout le temps fluide et captivant, 7 Shakespeares se met progressivement en place comme une uchronie maligne et bien construite.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
16 avril 2012
Le livre est […] particulièrement prometteur, du fait d’une grande qualité narrative et de très beaux dessins, raffinés et précis, autant que réalistes.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BullesEtOnomatopees
16 avril 2012
7 Shakespeares bénéficie d’un concept très plaisant et d’une bonne réalisation.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Les livres ! ..... Plus j'en lirai, plus j’accumulerai les connaissances ! ... Et alors le regard des autres sur un homme peu instruit comme moi changera !.... Je dois me cultiver...
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Les enfants ne peuvent s'empêcher de dire ce qu'ils pensent. Que ce soit bien ou mal.
Commenter  J’apprécie          111
1 Skakespeare, ça va mais 7 Shakespeares, bonjour les dégâts !
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Monsieur le juge, je vous aurai prévenu. La pièce sera totalement gâchée. Si vous laissez entrer ces hommes dans la salle...
_ Hein?
_ Et cela pourrait mettre en colère les personnes qui aiment le théâtre.
Commenter  J’apprécie          00

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