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EAN : 9782344012635
304 pages
Glénat (04/01/2017)
3.5/5   128 notes
Résumé :
A Montréal, comme partout ailleurs, les couples se font et se défont. Les individus s'attirent, se repoussent, dans une perpétuelle valse des corps. Dans cette même ville s'entrecroisent des destins A la fois différents et semblables, liés par ce sentiment indescriptible : l'amour. Cette inconnue A laquelle même la science ne peut donner d'explication, ce concept qui nourrit l'imaginaire des artistes depuis toujours, est au cœur du nouveau roman graphique de Julie M... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Chaque fois qu'on parle d'amour
c'est avec "jamais" et "toujours"
"Viens, viens, je te fais le serment...
....qu'avant toi y'avait pas d'avant...
Y'avait pas d'ombre et pas de soleil.
Le jour et la nuit c'était pareil.
Y'avait pas au creux de mes reins,
douce, la chaleur de tes mains."
A chaque fois qu'on parle d'amour
On se le dit et on y croit
Que c'est pour la première fois
A chaque fois...A chaque fois
Chaque fois qu'on aime d'amour
Ah, pouvoir encore et toujours
S'aimer et mentir d'amour
Comme à chaque fois
Comme à chaque fois
Comme à chaque fois

p 6-7-8-9

Extrait "Chaque fois" Paroles et Musique de Barbara - 1965

Album mis en Avant Pendant Après midi Apéro Bd
La biblio de Bruz (35170) dans nos choix va nous aider.
Merci à Katia, Claire Patricia et Igor
me conseiller ces Corps Sonores
Amour toujours stop ou encore
sur les escaliers est ce qu'elle a tort ?
1er juillet, à Montréal jour de déménagement
L'amour dans tous ses chamboulements
tous ses moeurs et ses enchevêtrements.
Chérie tu préfères Avant, Après ou Pendant ?
Lui demande-t'il en se dévêtant
Tu sais bien : Avant , parce que Après c'est Pendant...
Blague mise à part.....tout à fait charmant .


Chaque sympathie nouvelle
invente un amour inédit.p248
ça aussi, jolie Julie , joliement dit...





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La scénariste de ‘Le bleu est une couleur chaude' que j'ai beaucoup aimé, a été cette fois, moins inspirée. de petites rubriques sur l'amour, les rencontres sexuelles, etc. J'avoue avoir vite été saturée par les rencontres gays et, par moment, ne pas avoir très bien compris.
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Les intentions de Julie Maroh sont plus que louables.
A travers ces corps sonores, ces saynettes empruntées à la jeunesse de Montréal, elle veut rendre visible ceux qu'on ne représentent pas.
Que ce soit en bande dessinée ou en ailleurs, le couple reste majoritairement une entité très stéréotypée. Essentiellement hétérosexuel, même si le couple homosexuel commence à être mis en scène comme une "normalité" (Embrasse-moi! d'Océanerosemarie et Cyprien Vial, sorti dernièrement, se veut par exemple la première comédie romantique lesbienne).
Julie Maroh veut montrer d'autres couples. Couples, hétéro, gay, bi, poly-amoureux, mixte, handicapés...
Les situations sont souvent banales. du moins elles seraient perçues comme telles si les protagonistes correspondaient aux stéréotypes en vigueur. Les personnages de Julie Maroh ne sont pas des stéréotypes. Pourtant les situations restent terriblement banales. Parce qu'un couple est un couple, tout simplement.
Ce livre n'est pas un livre activement militant. Il ne revendique rien, ne condamne rien. Il ne vise qu'à élargir le spectre de la "normalité", de montrer que les couples sont tous uniques, mais tous pareils. C'est un plaidoyer pour la tolérance.
Voilà pour les intentions justes et sincères de l'auteur.
Malheureusement le résultat n'est guère passionant. L'écueil que Julie Maroh n'a pû éviter est celui de l'ennui. La brièveté des nouvelles qui composent ce recueil rend difficile de faire exister les personnages Là où Chabouté est capable de faire nbaître l'émotion et 3 pages à partir de personnages anonymes et "insignifiants" (comme dans son "Fables Amères"), Julie Maroh ne fait que se mouvoir de personnages vides et désincarnés. Il est difficile de ressentir la moindre empathie pour ses personnages. Peut-être a-t-elle trop voulu les rendre normaux et a perdu ce qui faisait leur essence en chemin.
Je me suis donc ennuyé, malgré la conviction que les intentions de Julie Maroh sont excellentes et que son projet est utile, voire essentiel.
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L'Amour dans tous ses états... de la rencontre à la séparation en passant par le couple ou plutôt les couples dans toutes leurs diversités.

C'est beau, poétique et réaliste à la fois. On est embarqué, un peu voyeurs, dans ces tranches de vie où l'amour est disséqué et observé à la loupe. Belle découverte.
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Julie Maroh a fait paraître le bleu est une couleur chaude, un roman graphique, il y a quelques années et ce dernier a été adapté au cinéma par Abdellatif Kechiche sous le titre La Vie d'Adèle. L'adaptation cinématographique a par ailleurs remporté la Palme d'or à Cannes en 2013.
Julie Maroh adore les histoires d'amour hétéroclites, intenses, qui vont à l'encontre des stéréotypes. Elle dessine l'amour sous toutes ses formes, sous toutes ses couleurs, sous toutes ses différences. Elle affronte les tabous, elle les affiche. L'amour est immense, l'amour enflamme les corps, l'amour est libre. L'amour court, l'amour s'infiltre dans l'âme de ses personnages pour les élever toujours plus haut. C'est moderne, c'est pur, c'est vivant.
Comme le mentionne Maroh dans sa belle préface :

Nous ne sommes pas une minorité, nous sommes les alternatives. Car il y a autant de relations amoureuses qu'il y a d'imaginaires.

Dans Corps Sonores, Julie Maroh campe ses personnages à Montréal, ville de la multitude, ville de tous les possibles, durant un an. C'est un véritable hymne à l'amour composé aussi en l'honneur de cette ville que propose l'autrice. La première histoire débute le1er juillet. Il faut savoir qu'au Québec, le 1er juillet, les gens aiment déménager. Par le biais de cette étrange coutume, les locataires ont l'impression qu'ils effacent tout, qu'ils recommencent une nouvelle vie, que le bonheur est peut-être ailleurs… Il fait habituellement chaud, les corps dégoulinent de sueur. le rêve est là, au coeur de la ville, au creux du corps et de l'esprit. Ainsi, dans le roman graphique, des histoires d'amour, de désir, sont présentées. On est loin du couple hétérosexuel blanc, jeune et beau. L'autrice met en scène des handicapés, des transsexuels, des androgynes, des homosexuels, des lesbiennes, des gras, des poilus au prise avec des sentiments amoureux, avec des pulsions. À travers vint et une histoires étalées sur 300 pages, le lecteur est amené dans différentes situations amoureuses se déroulant durant une journée comme des premiers rendez-vous, des flirts dans des bars, des rencontres ratées, des attentes, des ruptures, etc. Ainsi, il y a celui qui ne sait pas s'il doit supprimer le contact enregistré dans son téléphone la veille, il y a aussi cette dame qui se souvient de l'amour de sa vie décédé, il y a celle qui avoue son amour à un couple, il y a ces deux hommes qui réinventent leur premier rendez-vous, etc. Ces êtres sont pour la plupart du temps confrontés à des décisions, ils sont à la croisée de leur destin. le lecteur passe ainsi par une vaste gamme d'émotions avec ces êtres dont le but est le même : aimer et être aimé.

Nouhad…L'absence de ton corps agresse le mien. C'est comme si pendant notre dernière étreinte tu étais parti avec ma peau. Et maintenant toute ma chair est à nu des agressions de l'extérieur. (p. 67)

La valse des corps s'avère sensorielle, elle affiche des couleurs autres, elle est intimement rattachée aux saisons qui défilent. L'amour est universel, il est partout et il résonne tout au fil des pages au rythme des corps.
J'ai bien aimé ce roman graphique car il affiche des histoires cachées. Il a le mérite de les mettre en lumière dans des teintes de sépia, puis bleutées ou monochromes pour sublimer les différences.
https://madamelit.ca/2018/04/03/madame-lit-corps-sonores-de-julie-maroh/
Lien : https://madamelit.ca/2018/04..
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critiques presse (1)
LaPresse
09 mai 2017
Il est question d'attractions, de doutes, de jalousie, de remises en question, d'affirmation de soi, de mémoire et de besoin de changements.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Et si j'y vais...Comment vais-je m'annoncer maintenant qu'on fait ce break ?
"C'est moi" ? Cette affirmation de la place qu'on a dans la vie de l'autre... "C'est moi" et ça ne peut être personne d'autre qui sonne à ta porte, personne d'autre que tu attendes, personne d'autre que tu pourrais confondre dans cette formulation.
"C'est moi" qui sonne car c'est l'autre partie de toi, de ta vie, qui est sur le palier....Plus j'y réfléchis et plus je sens la lourdeur du sens de ces deux petits mots, et qu'ils pourraient jouer contre moi. Quelle attitude pourrait plus l'apaiser, elle ? Affirmer ce que je suis dans sa vie ou ne pas le formuler car elle reste dans le flou ?
p174
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Courtes-pattes, grassouillets, colorés, androgynes, trans, scarifiés, malades, handicapés, vieux, poilus, hors-critère-esthétique... Pédés, gouines, travelos, freaks, inconstants, coeur d'artichaut, multi-amoureux et aventuriers, nous écrivons nos propres poèmes, vibrons à travers nos propres romances. Nous ne sommes pas une minorité, nous sommes les alternatives. Car il y a autant de relations amoureuses qu'il y a d'imaginaires.
Ce recueil est un échantillonnage de notre palette. Si mon crayon n'arrive pas à retranscrire le goût des larmes, du silence férocement bruyant d'un coeur qui éclate, ni de tout l'épiderme qui se soulève dans une bouffée d'extase, que ce livre soit au moins un hommage rendu aux êtres amoureux qui vont à contre courant de ce qui est attendu d'eux, parfois au péril de leur vie.
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Chaque fois qu'on parle d'amour
c'est avec "jamais" et "toujours"
"Viens, viens, je te fais le serment...
...qu'avant toi il n'y avait pas d'avant...
Y'avait pas d'ombre et pas de soleil. Le jour et la nuit c'était pareil.
Y'avait pas au creux de mes reins, douce, la chaleur de tes mains."
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Y'a comme un cadenas tout obtus tout glacé en moi. Pourtant aujourd'hui mes soucis sont aussi riquiquis que des crottes de fourmi ; j'ai aucune raison valable de faire la gueule, ou de ruminer. Mais je perds les vues d'ensemble parce que ELLE, elle me manque. T'sais, moi c'est la première fois que je tombe en amour, p'is personne m'a dit que ça serait difficile comme ça. Déjà, j'ai l'impression de t'avoir vivre avec son image en permanence devant les yeux. J'la vois partout, j'la vois dans ma soupe (....). J'ai la bouche pleine de mots que je n'ai pas le droit de lui dire. Sais-tu la violence sur mon corps de dormir sans toi ?....." s'il n'y a pas de travaux, c'est que tu n'es pas sur la bonne route".
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Nous ne sommes pas une minorité, nous sommes les alternatives.
Car il y a autant de relations amoureuses qu'il y a d'imaginaires.
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Dans le 153e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente L'été des charognes, L'été des charognes, roman de Simon Johannin qu'adapte Sylvain Bordesoules et qui est édité chez Gallimard. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l'album Les jeux vidéo et nos enfants que l'on doit à Cookie Kalkair et aux éditions Steinkis - La sortie de l'album La petite lumière, roman d'Antonio Moresco qu'adapte Grégory Panaccione, un album édité chez Delcourt dans la collection Mirages - La sortie de L'héritage Wagner que l'on doit au scénario de Stephen Desberg, au dessin d'Émilio Van der Zuiden et c'est édité chez Grand angle - La sortie de l'album La fabrique des français que l'on doit au scénario conjoint de Françoise Davisse et Carl Aderhold, au dessin de Sébastien Vassant et c'est édité chez Futuropolis - La sortie de l'album La vengeance de Zaroff, titre que l'on doit au scénario de Sylvain Runberg, au dessin de François Miville-Deschênes et c'est édité chez Le lombard dans la collection Signé - La réédition de l'album Le bleu est une couleur chaude de Jul Maroh, un album édité chez Glénat
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Le bleu est une couleur chaude (niveau vraiment trop super fastoche..)

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