AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Géraldine Alibeu (Autre)Isabelle Cambourakis (Autre)
EAN : 9782366247985
Cambourakis (06/09/2023)
4.05/5   95 notes
Résumé :
"Elle trouvait que fuir demandait moins d’énergie que se battre. Désormais elle doute : est-ce qu’on fuit pour éviter de souffrir ou pour se raccommoder en silence sans troubler personne ?"

Après plusieurs années d’une relation d’emprise avec un homme, Erin a trouvé la force de s’échapper pour recommencer sa vie seule. Du jour au lendemain, elle adopte une chienne qui devient une compagne indispensable, loue une maison isolée dans un village des Pyrén... >Voir plus
Que lire après Hors d'atteinteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
4,05

sur 95 notes
5
6 avis
4
6 avis
3
9 avis
2
0 avis
1
0 avis
C'est à la montagne qu'Erin tente de se reconstruire, près plusieurs années de vie en couple sous l'emprise d'un homme dont chaque parole constituait une flèche empoisonnée, sapant jour après jour les vestiges d'une assurance passée. Avant qu'elle devienne l'ombre d'elle-même, Erin fuit, abandonnant les lambeaux de son existence sociale réduite à peu de choses.

La solitude volontaire et la beauté des paysages viendront-elles à bout des plaies encore béantes de ce qu'elle a subi ?

Le roman parvient à démontrer les séquelles à long terme de cette situation, et qu'il suffit d'un maigre souffle de vent pour raviver la flamme.
Il faut une immense volonté pour s'en sortir.

La communion avec la nature, une amitié naissante, seront la trame de la reconstruction.

Malgré l'intérêt du thème, j'ai trouvé que la narration manquait de relief, d'autant que l'intrigue se déroule dans une région que je n'ai pas le bonheur de connaître : dans ce cas, le repère par les noms de lieux cités est inopérant voire ennuyeux.

Avis en demi tente donc pour ce deuxième roman, bien écrit mais qui m'a laissée en marge.

150 pages Cambourakis 6 septembre 2023

Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          523
Une jeune femme quitte son mec à l'approche de ses trente ans. Ce dernier, un bon pervers narcissique, l'a rabaissée pendant cinq ans et elle sort de cette expérience diminuée, fragile, voire détruite. Pour se reconstruire et se redonner confiance, elle part s'isoler dans une bicoque perdue dans les Pyrénées (étant originaire… des Alpes) avec son chien.

Ce court roman narre la reconstruction d'une jeune femme qui fut victime d'un prédateur. On y parle donc montagnes et randonnées. Erin essaie de se rappeler qui elle a été, une femme courageuse et forte. Cependant, le livre ne nous parle que peu de la jeune fille qu'elle était. Il y a certes quelques passages sur son enfance, mais trop rares. de même que sa relation toxique qui reste peu développée. Certes, le sujet est la reconstruction, mais le livre se perd un peu entre randonnées et crises d'angoisse et finit par lasser le lecteur. On se retrouve à attendre un peu de dramaturgie, des événements qui relancent la machine, mais ceux-ci sont expédiés trop vite, comme si leurs conséquences disparaissaient trop vite.

« Hors d'atteinte » est un livre assez classique finalement sur la reconstruction, très dans l'air du temps. On sent que l'autrice veut aller vite, ne pas s'attarder, mais il aurait fallu plus de chair pour ajouter un peu de dramaturgie à tout cela (le drame initial étant situé dans le passé) et à épaissir le personnage qui, malgré tout ce qu'il a vécu, reste assez distant pour le lecteur.
Commenter  J’apprécie          20
Fuyant une relation de couple toxique, Erin quitte Paris pour s'installer seule dans les Pyrénées. Dans un village isolé où elle n'a plus à craindre d'être jugée, elle entreprend de se reconstruire. Les mauvais souvenirs sont persistants et elle a été marquée dans sa chair. Petit à petit, elle va mieux, avec l'aide des paysages et des animaux qui l'entourent et grâce à sa voisine plus âgée qui veille sur elle.

Ce texte ne m'a pas vraiment convaincue. J'ai difficilement ressenti de l'empathie pour Erin et je crois que cela est dû à l'absence d'éléments de son passé. Qui était cet ex ? Qu'a-t-elle enduré ? On a bien quelques bribes de sa relation passée, mais j'aurais aimé plus d'aller-retours temporels.

Ce n'est pas l'angle choisi par Marcia Burnier et je comprends. Elle s'est concentrée sur l'après, sur la convalescence d'Erin qui se bat pour garder la tête hors de l'eau. Mais je crois bien que les récits de reconstruction ne sont pas pour moi. Je m'ennuie vite dans la description des activités quotidiennes, j'avais eu le même désintérêt pour "les lendemains" de Melissa Da Costa.

Peut-être trop de lieux et de routes cités quand on ne connaît pas le coin mais la montagne nous entoure et nous dépayse. de même, les animaux domestiques et sauvages ont la part belle. J'aime beaucoup croisé un cerf au détour d'une lecture.

Mais je reste à côté de ce court texte sensible et psychologique, même s'il a eu un très bon accueil critique. Ce n'est pas grave, je ne regrette pas de l'avoir lu !
Commenter  J’apprécie          50
Le jour de trop.
Cette violence là, Erin ne l'a supporte plus.
Elle vaut mieux qu'un regard dédaigneux d'un homme qui ne la respecte pas.
Elle mérite une vie plus douce. En harmonie avec qui elle est.
Alors, elle s'arrache. À cette vie citadine. Quitte ce confort. Règle les menus détails administratifs. Coupe les griffes de l'homme qui étaient plantées en elle.

Le jour d'après.
C'est dans les Pyrénées qu'elle se reconstruira. Aux côtés d'une chienne qu'elle a recueillie. Au rythme de la nature et des saisons. Des tons chaud au blanc de l'hiver, elle se réapproprie son quotidien, son corps, et son estime de soi.

J'avais bien aimé les Orageuses, et trouvé la plume de l'autrice prometteuse. Même si les thèmes abordés ont suscité mon intérêt (consentement, domination patriarcale, emprise), j'ai trouvé que ce roman manquait de relief. Certes c'est un roman de reconstruction et d'écoute de soi, mais Erin m'a paru terne et n'a pas suscité mon empathie.
Commenter  J’apprécie          50
Après des années d'emprise psychologique auprès d'un homme, Erin parvient à trouver la force de partir dans un petit village des Pyrénées. Là, au contact de la nature, se réappropriant  progressivement son corps, ses émotions, elle va peu à peu "se redresser".
C'est sur le seul nom de l'autrice, dont j'avais adoré Les Orageuses , que j'ai acheté ce court roman. Est-ce parce que son héroïne n'a semblé particulièrement terne, parce qu'il y avait peu d'enjeux dramatiques ? En tout cas, je suis toujours restée à distance de ce texte qui, à première vue, avait tout pour me plaire.
Commenter  J’apprécie          71

Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
"Qu'est-ce qu'elle va chercher à vouloir toujours partager ce qu'elle voit ? [...] A la mort [de son chat], Janine lui a dit que personne ne pouvait partager sa douleur, qu'il fallait lâcher prise sur la rancœur. Erin a été piquée, mais en y réfléchissant, elle trouve ça de plus en plus vrai. Que cette quête amère et infinie des gens sur qui s'appuyer est vaine tant que ses jambes à elle ne sont pas solides. [...] avant de compter sur les autres, il fallait qu'elle puisse compter sur elle-même. Elle secoue la tête, éteint son téléphone et le range dans son sac." P. 141
Commenter  J’apprécie          00
"Elle a passé tant de temps à examiner sa vie, à l'attendre, à se dire que ça ne pouvait pas être ça, juste ça. Qu'il y avait forcément quelque chose d'autre, quelque chose de plus brûlant, de plus vivant. Elle a attendu. Et puis Erin a monté des cols, escaladé des crêtes, vu la lumière dorée de la fin d'après-midi colorer les pins sylvestres d'une telle manière qu'elle s'est sentie réconciliée avec elle-même. Elle y est. C'est sa vie, elle a déjà commencé depuis longtemps, elle continue à filer et il suffirait qu'elle accepte de se laisser porter." P. 97
Commenter  J’apprécie          00
"Elle ne peut pas continuer comme ça, à ne rien faire d'autre que marcher, courir, pour se prouver qu'elle est forte, toujours plus forte. Mais elle a encore envie de repousser le moment où elle va devoir sortir d'ici, se montrer au monde, elle ne se sent pas encore tout à fait redressée." P. 111
Commenter  J’apprécie          00
"Est-ce que j'ai envie de faire ça ou bien est-ce que je suis juste convaincue que c'est la bonne chose à faire ? Qu'est-ce que j'aimerais réellement faire et au contraire, qu'est-ce que je fais en serrant les dents, parce que je pense que ça fera de moi quelqu'un de solide ?" P. 91
Commenter  J’apprécie          00
Elle se demande ce qui la fascine tant chez le prédateur, elle a l'impression qu'il y a davantage que sa rareté, peut-être le fait qu'il revienne comme ça, partout, que c'est la preuve que l'homme ne peut pas tout contrôler. Peut-être parce qu'elle aime aussi que les hommes se méfient. Qu’elle aime l’idée qu’ils aient aussi peur dans les bois, qu’ils craignent une mauvaise rencontre.
Commenter  J’apprécie          161

Videos de Marcia Burnier (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marcia Burnier
VLEEL 303 Rencontre littéraire avec Marcia Burnier, Hors d'atteinte, Mention spéciale Prix VLEEL
autres livres classés : empriseVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Autres livres de Marcia Burnier (1) Voir plus

Lecteurs (285) Voir plus



Quiz Voir plus

Noms de famille et la nature

Noms; trois ont pour origine le bois, mais un quatrième est l'intrus, lequel?

Dubreuil
Bosh
Combescure♧
Wood

10 questions
107 lecteurs ont répondu
Thèmes : Noms de personnes , nature , montagnes , métier d'autrefois , animauxCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..