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EAN : 9782226461261
188 pages
Albin Michel (09/11/2022)
4.21/5   21 notes
Résumé :
Comment défendre le respect pour tous les corps quand on a intégré la haine du sien ? Comment valoriser son corps gros quand la prise de poids est vue comme étant le pire cauchemar des femmes autour de soi ? Comment défendre des idéaux féministes quand on ressent de la jalousie vis-à-vis d’autres femmes aux corps plus conformes aux codes de beauté ?

Les mécanismes d’oppression qui touchent tout ce qui ne rentre pas dans la « norme », nos rapports inti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un livre anecdotique qui aurait dû rester dans la catégorie "journal intime", de même que les (trop nombreux) poèmes de cette personne. Témoigner, c'est peut-être bien... si c'est bien écrit. Ici, pas d'écriture, juste du verbiage et du "Moi". "Déconstruire" est aujourd'hui le fer de lance de beaucoup de personnes incultes qui, n'ayant pas de socle intellectuel, veulent faire table rase d'un passé qu'ils examinent avec les yeux du sentiment.
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Un ouvrage fort, qui semble à mi-chemin entre l'essai politique et le journal intime (l'intime n'est-il pas politique ?). Kiyémis, en parlant de son enfance où elle cumule deux caractéristiques pour lesquelles la société la stigmatise : le poids et la couleur de peau, vient souffler un vent d'air frais dans le paysage des sorties littéraires françaises.

Avec ce livre, on respire, on déconstruit, on espère aussi. Les lectures qu'elle évoque (bell hooks, Despentes, Audre Lorde etc) sont des lectures que j'ai faites ces derniers mois, et le propos ne résonne alors que davantage.

C'est un témoignage honnête et brillant, qui se fait manifeste pour une vie plus douce, débarrassée des injonctions sur le corps, sa couleur, son poids, sa validité. La fin, sur le ton du "I have a dream" de Martin Luther King, est incroyablement parlante.

Je suis très heureuse de cette lecture.
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Petit retour coup de ❤ pour cet essai afro féministe sur la grossophobie... Et plein d'autres sujets en vrai.
On suit les pensées de l'autrice podcadteuse blogueuse militante... Bref d'une femme plus que passionnante, Kiyémis .
Au début j'ai été assez déstabilisée par la forme du livre que je trouvais peu organisée, avec beaucoup d'apports personnels autre que des références scientifiques ou d'autres ouvrages sur le même thème... puis l'idée de suivre une pensée personnelle, comme un podcast avec une forme presque oral un cheminement par thèmes a fini par faire sens👌.
Kiyémis aborde la grossophobie par son parcours, ses réflexions son évolution féministe et afro féministe. Oui, tout l'aspect perso et le fait d'être une femme noire dans une société raciste compte doublement. Elle se livre avec une grande sincérité ne laisse pas sous silence les contradictions les frustrations ce que c'est de se construire comme femme (et femme noire) dans une société tourner sur le regard des hommes et leur validation des femmes comme but ultime. J'ai particulièrement aimé toute la réflexion développée autour du principe de sororité pour deconstruire que cette fausse rivalité, ce faux regard jugeant et toxique qui nous vient de la société. Elle appel à un regard clément une compréhension de l'autre l'accueillir dans ce qu'il est, et deconstruit plein de clichés sur la jalousie et ses raisons. Cela tient en otage tout le monde et j'ai trouvé toute la réflexion vraiment inspirante.
On trouve aussi plein de références de livres, d'autres femmes afro féministes, une réflexion sur ces dernières années dont la pandémie, bref un livre au final court qui frappe par ses pensées et sa volonté d'inciter chacune à un empowerment durable, sororal et multiples. Elle n'oublie pas de parler du validisme de notre société ou des personnes queer... Franchement j'ai peu de critiques à faire.
Offrez le. Offrez vous le. Celleux très deconstruit.e.s informé.e.s y verront peut-être des choses qu'ils connaissent déjà mais reste le récit personnel donc on y trouve son compte.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Ce livre se lit tres facilement. Quelques très bons passages en côtoient d'autres beaucoup plus faibles. Par moment j'avais l'impression de lire des posts un peu simplistes et bien pensants d'Instagram, et que ça n'allait pas assez en profondeur.
Le mélange des genres entre journal intime et bons conseils m'a assez troublée, j'avais l'impression que ce n'était pas amené avec pertinence.
Certaines phrases étaient extrêmement bien tournée, motivantes avec de belles envolées lyriques, et quelques lignes plus loin c'étaient au contraire des phrases lourdes et pompeuses. L'écriture m'a paru très inégale. le sujet ô combien important et passionnant mais pas traité aussi profondément que certaines critiques me laissaient présager.
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J'ai découvert le livre de Kiyémis à la librairie hier et j'ai mordu dedans à pleines dents ! Il est une bouffée d'oxygène, un anti-stress, un réconfort, un apaisement pour moi. Je me retrouve dans son témoignage. J'apprécie son audace, son féminisme sensé, réfléchi, bienveillant mais pas édulcoré.
J'ai lu de nombreux ouvrages sur le thème de l'obésité, du surpoids, etc. et celui-ci restera dans ma bibliothèque !
Merci Kiyémis !
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critiques presse (1)
MadmoizellePresse
15 novembre 2022
Plus politisé qu’un hymne au self-love sauce développement personnel, cet essai accessible rappelle combien nos normes esthétiques s’inscrivent dans une histoire sociale du sexisme, du racisme et de la grossophobie.
Lire la critique sur le site : MadmoizellePresse
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Parfois, nos rêves d'émancipation sont bradés et affadis pour les rendre moins radicaux. La radicalité, ça fait peur, alors il faut affadir nos rêves.
Mais I'utopie ne peut être inoffensive, car il nous faudra beaucoup d'énergie pour espérer changer le monde dans lequel nous sommes.
Alors il faudra, malgré les backlash et les tentatives d'affaiblissements de nos mouvenments et de nos pensées, continuer à rêver grand, à rêver fort.
C'est une nécessité vitale. (152)
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Pour comprendre le développement de la grossophobie, la sociohistorienne Sabrina Strings propose une généalogie qui en fait remonter l'origine au XVIIème siècle. Ellle montre comment la grossophobie s'est construite pour asseoir les empires naissants. Afin de justifier scientifiquement et intellectuellement leur supériorité, il fallait déshumaniser les corps de ceux que l'on allait réduire en esclavage. Le corps des femmes africaines, jugé volumineux, était perçu comme représentatif des moeurs. Les "formes" étaient associées à une forme de langueur, de paresse, mais aussi de suractivité sexuelle.
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Car aucune de ces femmes, aucune des féministes de ma connaissance, n'y arrive sans une myriades d'autres femmes qui existent autour d'elles.
Je ne crois pas aux étoiles solitaires. Je crois aux galaxies qui brillent de concert.
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Je suis convaincue que le régime est une des nombreuses formes de pénitence infligées aux femmes. "Souffre maintenant, prive-toi, et tu seras récompensée au paradis des minces !"
Très peu pour moi.
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Vidéo de  Kiyémis
Kiyémis : " L'oppression des femmes noires, c'est l'oppression de l'humanité"
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