Bien sûr, ce livre mérite tous les superlatifs possibles : merveilleux, fantastique, formidable. En s'appuyant sur le sous-titre, une enquête littéraire, on pourrait constater en quelques phrases l'incroyable aventure des manuscrits de l'auteur, qui pourtant voulait qu'ils soient détruits par le feu. Cependant, J'irai chercher Kafka de
Léa Veinstein, publié par Flammarion, est peut-être bien plus encore une histoire de quêtes que d'enquête littéraire.
Léa Veinstein est une spécialiste de l'oeuvre de Kafka à laquelle elle a consacré sa thèse. Cette brève présentation est celle de son éditeur et il n'y a rien à en redire sauf peut-être que l'autrice est bien plus qu'une simple thésarde qui aurait bossé dur sur la vie et l'oeuvre de l'écrivain. « Il y avait dans mon rapport à Kafka, sous le vernis académique, une puissance magnétique, un amour de midinette, la tâche de l'enfance, le regard du père. Il était ma langue étrangère ».
Chez la biographe, Kafka touche à l'intime, au viscéral.
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