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EAN : 9782072970337
Gallimard (01/02/2024)
3.96/5   27 notes
Résumé :
Une lune de miel en Amérique du Sud tourne au cauchemar.
Un médecin-chef d’un hôpital de Tel-Aviv se sent étrangement proche d’une jeune femme de son service jusqu’à éprouver le besoin impérieux de la protéger.
Un couple marié a pour habitude de se promener le samedi matin dans un verger à la périphérie de la ville, mais lorsque l’homme entre pour un instant dans le jardin, il disparaît sans laisser de traces.

Trois histoires d’amour t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Eshkol Nevo dans son dernier livre continue à sonder la nature humaine et ses secrets. Il nous porte ici sur des chemins glissants, où la vérité est difficile à discerner, qui manipule qui ? Qui dit la vérité , qui ment ? Indulgent avec la nature humaine où coexistent le bien et le mal sans trop de peine, on peut manipuler quelqu'un tout en l'aimant, et « avec le temps on devient ce que l'autre voit en nous », dit-il. Comme dans son roman “Trois étages “ , à nouveau trois histoires passionnantes qui finiront par se connecter, et dont la signification du titre apparaîtra dans la dernière.

Mor et Ronen en voyage de lune de miel en Bolivie rencontrent Omri, un musicien fraîchement divorcé. Une simple demande d'information changera leur destin…..
La deuxième histoire est plus complexe, bien que « le libido », reste l'ingrédient majeure. Asher médecin veuf, la soixantaine, va se retrouver malgré lui dans une sale histoire de « MeToo »…….
La troisième est encore plus complexe. Comme d'habitude un samedi Heli et Ofer se promènent dans un verger ( «  frutetto » en hébreux Pardés , le Jardin d'Eden*) . Il lui laisse son portable pour aller faire pipi et disparaît derrière les arbres. C'est la dernière fois qu'elle le verra….
Dans chaque histoire il y a un trio. Dans la première il est évident, le deuxième se révèle sur le tard et le troisième tout à la fin est une grande surprise, une idée surprenante et très bien développée par Eshkol.

Dans ce roman dense et riche en détails psychologiques et socio-politiques il revient sur les ultra orthodoxes et leurs rigidités allant jusqu'à répudier leurs propres enfants, la situation politique toujours oppressante du pays et surtout sur la complexité des relations de couple, des relations parents-enfants, et des secrets de chacun dont parfois même le détenteur n'en saisit pas l'entière portée. Des trois histoires, la vérité restera encastrée dans la conscience des protagonistes. La Justice elle-même ne pourrait que juger sur des preuves et confessions apparentes souvent manipulées par les avocats et autres agents extérieurs. Et nous lecteurs, lectrices aurons chacun, chacune notre version. Les personnages sont terriblement vivants, humains , émouvants même dans leur singularité avec une musique de fond omniprésente dans les trois histoires et qui sont des clés à ces vérités encastrées. Bref comme toujours chez Nevo c'est profond, sensuel et passionnant ! Un écrivain génial ! « C'est mon livre le plus intense, le plus agressif, le plus sensuel et j'en dirais même libidineux. C'est un livre rock and roll comme je l'ai voulu » en dit-il . Malheureusement non encore traduit en français , ni son précédent livre d'ailleurs , dommage, dommage …..


*Le titre se réfère à l'épisode du Talmud où quatre sages hébreux entrent dans Pardés , dont n'en sortira qu'un seul sain et sauf.
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Ne serions-nous qu'ambivalences, Janus aux contiguïtés équivoques toujours prêtes à nous faire basculer malgré nous dans la noirceur de drames aussi complexes que sournois ? En trois courtes histoires unies par un lien ténu, l'auteur israélien peint doutes, contradictions et déchirements intimes craquelant si bien la banalité quotidienne que la vie ressemble à un champ miné plus ou moins consciemment par nos propres actes.


Comme pris au hasard dans une foule où ils se croisent sans se connaître, l'un simple figurant dans le récit de l'autre, trois narrateurs israéliens, secoués par les événements qu'ils ont malgré eux aidés à faire chavirer leur vie, se livrent chacun à une sorte de confession, hagarde et douloureuse, de rescapés meurtris affrontant leur part de responsabilité avec une lucidité souvent toute relative. Un quadragénaire fraîchement divorcé ne parvient toujours pas à admettre la terrible manipulation à laquelle, aveuglé par son désir d'amour, il s'est laissé prendre. Un médecin-chef vieillissant accusé de harcèlement sexuel continue à se persuader du caractère protecteur de son attachement à une jeune interne. Une femme cherche dans le passé ce qui pourrait expliquer la disparition de son mari, mystérieusement volatilisé au cours d'une promenade.


Avec pour ressorts suspense et angoisse, savamment entretenus dans le développement de ces faits divers dramatiques où les narrateurs s'observent rétrospectivement s'empêtrer dans leurs irrépressibles erreurs, leur raison si bien dépassée par leurs désirs que même a posteriori, et contre les évidences, la clairvoyance leur fait encore partiellement défaut, ces tranches de vie parallèles sont semblablement parcourues par les courants souterrains qui, serpentant dans nos inconscients, transforment nos vies en dangereux culs-de-grève susceptibles de s'effondrer à tout moment.


C'est ainsi qu'une fois assemblées, ces trois histoires qui, séparément, pourraient n'être considérées que sous l'angle du thriller, la dernière teintée d'onirisme fantastique, dessinent en filigrane une sorte de peinture sociale, traversée d'ironie et d'inquiétude, qui, faisant écho à d'autres ouvrages récents d'auteurs israéliens, comme Stupeur de Zeruya Shalev, vient elle aussi souligner combien la société israélienne vit de tensions profondes.


Un livre troublant et brillant, où les déboires intimes et individuels, vécus dans l'incrédulité et le déni, révèlent entre les lignes le désarroi né des turbulences de l'histoire collective israélienne.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Eshkol Nevo nous livre trois courtes histoires (une centaine de pages chacune) de type « nouvelles », au relent hitchcockien. Sorte de mini-thrillers, aux faux-semblants, avec des revirements de situation et où un des personnages, passe fugacement, dans les autres récits, comme le faisait le maître du suspense dans ses films.
Un couple de jeunes mariés israéliens, Mor et Ronen, partent en voyage de noces en Bolivie et le comportement du mari, macho et autoritaire, tend l'atmosphère. La rencontre avec Omri, leur compatriote, parti se vider la tête après un divorce rend le terrain glissant, au propre comme au figuré.
Un médecin réputé de Tel-Aviv, Asher, récent veuf, est troublé par l'une de ses internes, Liat. Un attrait difficilement définissable, pas forcément charnel. Il se sent à l'aise avec elle, comme en terrain de connaissance, comme un père pour sa fille. Mais ce rapprochement devient scabreux et dangereux, d'autant plus qu'une relation entre collègues peut remettre sa carrière en jeu.
Comme beaucoup de vieux couples, Hali et Ofer, s'apprécient l'un l'autre avec beaucoup de tendresse. Mais les liens affectifs semblent distendus et la libido en berne d'Ofer a poussé Hali à prendre un amant. On retrouve, néanmoins, nos deux mariés se promenant main dans la main dans une orangeraie, quand une envie pressante du mari le fait s'enfoncer entre les arbres, d'où il ne ressortira jamais. Hali aidée de sa fille Ori tentent de comprendre ce qui a bien pu se passer.
« Turbulences » comme ces trous d'air, au beau milieu de votre vol, qui viennent, ici, perturber l'existence de nos héros. Eshkol Nevo est un véritable orfèvre pour sonder la nature humaine, double jeu, ambivalence, méconnaissance de ses proches, comment discerner le vrai visage de nos protagonistes ? Comment un fait peut-il avoir des vérités aussi distordues ? Ce roman est un livre dense à l'écriture limpide, il fourmille de détails, tous intéressants, qui, telles des pièces de puzzle, nous livrent peu à peu le contour de portraits dans leur complexité kaléidoscopique.
Je découvre cet auteur et vous engage à faire de même si vous ne le connaissez pas.
Un grand merci aux Editions Gallimard pour cette belle découverte.
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1 Kaléidoscope de la vérité. Saura-t-on ce qui s'est passé sur la route de la mort en Bolivie pour ce jeune couple, en voyage de noces pas si idyllique que ça. Faux-semblants, histoires d'amour en berne ou pas, le narrateur écrit sa vérité, pour son avocat nous prévient-il en exergue.
2 Un médecin-chef père de famille et veuf depuis peu, est intrigué par cette interne avec qui les points de convergence sont légion malgré l'écart des âges. Là aussi il est question d'écrit et de vérité chez le narrateur, pour une commission en point de mire.
3 Encore des écrits, sous forme d'articles sur un blog cette fois, que le disparu du verger a laissés comme vestiges possibles d'un puzzle à reconstituer par sa famille.

Voici trois novellas qui tournent autour des écrits et la vérité, et il n'a pas été question pour moi de turbulences pour m'y plonger, bien au contraire.
Trois novellas alors qu'il est bien écrit roman sur la couverture. le procédé a déjà été éprouvé par l'auteur de « Trois étages », adapté en film. On subodore qu'il faudra être à l'affût des liens entre les trois, subtils ou évidents, pour dessiner la silhouette d'un édifice, et l'on pourra même pressentir dans ses histoires aux teintes de thriller, isolées en apparence, un élan créatif vers la mosaïque contemporaine d'une société israélienne en prise avec les turbulences de l'identité, des relations intimes, de la vérité ou de l'angoisse. Eshkol Nevo s'en faisant le témoin sensible, le sismographe délicat, le révélateur au scanner ironique avec son écriture dénuée d'extravagance, à la maîtrise limpide et simple en apparence.
Le résultat est un livre impeccable, au pouvoir d'immersion bluffant. du grand art !
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Turbulences, écrit en 2021, vient tout juste d'être publié en France .
Je suis encore sous le choc de la fin du troisième récit de ce roman en forme de triptyque.
Trois, ce sera le chiffre d'or, le fil rouge entre ces vrais-fausses nouvelles qui reprennent bon nombre de thèmes abordés dans le précèdent livre d'Eshkol Névo « La Dernière Interview ». Je n'ai lu que ces deux opus mais je lirai l'ensemble de l'oeuvre.
J'adore ce mec, son humour implacable, son talent de narrateur à la première personne du singulier, l'universalité des thèmes abordés, l'encastrement des histoires intimes dans le familial puis le sociétal puis le poétique et le philosophique et enfin le Mystère : quel brio, quelle intelligence et quelle finesse !
Alors oui vous avez lu Mystère avec un m majuscule, genre magico-religieux. On en reparlera un peu plus loin.
D'abord ces trois histoires sont reliées entre elles, mais aussi, je le comprends grâce aux différents commentaires d'Idil @BookyCooky, avec d'autres histoires de ses autres livres . Ici les personnages se rencontrent à la périphérie de la narration, juste pour nous dire que, d'une façon ou d'une autre, l'auteur poursuit son extraordinaire exploration du couple, son décorticage de la notion de vérité et son travail sur le libre-arbitre. le tout en reprisant bien sa position, à gauche de l'échiquier politique et en toute laïcité, pour tout ce qui concerne l'Israel d'aujourd'hui.

La première histoire, épatante, joue avec les codes du polar et du cinéma Hitchckockien. Difficile de ne pas penser à Vertigo, mais Vertigo en Bolivie où l'on retrouve la fameuse « Route de la mort » évoquée dans La dernière Interview .
On remarquera que tous les protagonistes principaux portent OR dans leur prénom: Eshkol est joueur, j'adore. Ronen, Omri et Mor. Ronen et Mor sont en voyage de noce. Omri est en voyage de post-divorce.
Ronen perd les pédales (on descend cette route bolivienne, étroite et fermée à la circulation, uniquement en vélo) et va mourir (je ne spolie pas c'est presque au début). Tout le monde rentre au bercail. La police et la famille de Ronen a des soupçons etc.
C'est Omri le narrateur, un grand gaillard surnommé le Viking et qui joue des percutions comme un Dieu. Il adore sa fille Lior et son ex, Orna, lui met des bâtons dans les roues.
L'histoire est palpitante, torride, avec des invariants narratifs (dans les trois récits): musique, fellation, Frida Kahlo…J'en ai bien dit assez.

La deuxième histoire est extrêmement troublante, je l'ai aussi beaucoup aimée :
Histoire de famille raconte comment le très respecté et très vieux Pr Caro se retrouve suspecté dans une histoire de harcèlement sexuel. Ce veuf pétri de compassion est obsédé par un obscur désir de protection pour une jeune et belle interne. le final est éblouissant et en même temps très émouvant.

Avec Un Homme pénètre dans un verger, on change de dimension.
Ofer se ballade avec son épouse sur « la colline de la décharge et de l'amour ».
Ils entrent dans un verger. Ofer va soulager un besoin légitime …et disparaît .
L'épouse (Hali) et l'amant de celle-ci sont brièvement suspectés. On lance les recherches. La police arrête les frais. La famille continue les recherches pendant un an et…
Mais il y a une intro qui change tout. Là voici, in extenso :

Le titre original de l'ouvrage, Un homme entre dans un verger, s'inspire de la parabole talmudique suivante.
« Nos maîtres ont enseigné : quatre hommes sont entrés dans le
Verger (Pardès) qui ont nom : Ben Azaï, Ben Zoma, Aher ["'Autre", surnom conjuratoire attribué au mécréant Elicha ben Abouya] et Rabbi Akiba. Ce dernier leur dit : lorsque vous parviendrez, dans les sphères supérieures, et que vous apercevrez des plaques de marbre limpide, ne dites pas : de l'eau, de l'eau! [même si cela ressemble à de l'eaul car il est écrit : "Celui qui dit des mensonges ne subsistera pas devant mes yeux" [Psaumes 101, 7].
Zoma jeta un oeil [sur la Présence divine] et fut blessé. Aher tailla les plantations [foula aux pieds les principes de la loi divine et devint hérétique]. Rabbi Akiva en sortit indemne. » (Talmud de Babylone, traité Haguiga [Sacrifices des trois fêtes de pèlerinage, Pâque, Pen-tecôte, Souccot], 14b.)
Cette parabole concerne l'interprétation des textes sacrés et ses dangers. le Pardès, acronyme de Pchat (sens évident), Rémez (allu-sif), Drach (homilétique) et Sod (ésotérique), incarne le « paradis» de la connaissance ultime, réservé à des élus.

Vous me voyez venir avec le fameux Pardès qui est le Jardin d'Eden mais aussi l'acronyme désignant les quatres niveaux d'interprétation des textes talmudiques…? le fameux Mystère… Je m'étais servi de ces quatre niveaux comme grille d'interprétation pour Stupeur de Zeruya Shalev. Ici c'est l'auteur qui invite...
Sachez encore que le final s'emballe façon Mulholland Drive.

Eshkol Nevo renvoie chaque lecteur à sa propre interprétation après un spectacle en Technicolor incroyable de richesses et de pistes à défricher encore ( il y sera question de transes et de drogues) :
« Tu ne comprends pas à quel point c'est révolutionnaire, Hali? Combien cette fluidité entre les sexes représente un défi à l'ordre établi ».
Vous comprendrez alors sans doute pourquoi ce livre s'intitule Turbulences.
Trois polars interconnectés et un final d'enfer: quel livre, mazette!
Et puis cette phrase conclusive, énigmatique :
« J'ai compris le réconfort qu'Ofer puisait dans l'écriture. de quelle façon cela lui avait permis, durant tout ce temps, de supporter le renoncement. »

Rentrez en zone de Turbulences. Vous ne serez pas déçus !!!

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critiques presse (6)
LePoint
18 mars 2024
Avec ce roman en forme d'histoires d'amour qui s'entrecroisent, le grand écrivain israelien questionne les differences de perception face a un meme événement.
Lire la critique sur le site : LePoint
LeSoir
23 février 2024
« Turbulences » : Eshkol Nevo, le surdoué du malaise psychologique.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LeMonde
20 février 2024
Trois novelas de l'auteur israélien, empruntant au roman noir sinon au thriller, autour d'autant de personnages en quête de vérité.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeFigaro
16 février 2024
En Israël, trois histoires d’amour, liées entre elles de manière subtile, plongent les protagonistes dans l’angoisse. Ironique et brillant.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LesInrocks
05 février 2024
Le grand écrivain israélien sème le trouble dans les relations entre hommes et femmes.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
SudOuestPresse
05 février 2024
Trois histoires d'amour non conventionnelles s'entrecroisent dans ce septième roman traduit en français de l'écrivain israélien. Avec son pays pour trame.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Un homme sait qu'il est plongé dans une véritable détresse lorsque aucune musique ne parvient à l'émouvoir
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La pantera interiore
Una volta guarito, Zion tentò in tutti i modi e con tutte le forze di tornare la pantera di prima: tentò di correre, arrampicarsi, immergersi, andare in bicicletta, non andare in bicicletta, tentò di riprendere il tennis, tentò di tutto, finché capí che bisognava accettare quell’umiliazione come un dato di fatto: a una certa età il nostro corpo perde flessibilità. L’anima – no.
La nostra anima, Zion l’ha imparato nell’ultimo anno della sua vita, resta eternamente flessibile.
È sempre disponibile a lanciarsi nell’ignoto, se solo saremo pronti a correre il rischio. Può sempre dire sí. A un amore nuovo, a una musica nuova, alla possibilità che la storia non sia ancora finita.

La panthère intérieure
Une fois guéri , Zion tenta de retrouver par tous les moyens et toutes les forces la panthère d’avant : essaya de courrir, ramper, plonger, monter à bicyclette , non monter à bicyclette , tenta de reprendre le tennis, tenta tout, jusqu’à ce qu’il comprit qu’il fallait accepter l’humiliation comme un fait accomplis : à un certain âge le corps perd sa flexibilité.
L’âme - non.
Notre âme , Zion l’a appris la dernière année de sa vie, reste éternellement flexible.
Il est toujours possible de se lancer dans l’inconnu si on est prêt à en prendre le risque.
On peut toujours dire oui. A un nouvel amour, à une nouvelle musique, à la possibilité que l’histoire ne soit pas encore terminée.
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Finché una cosa non viene raccontata, é come non fosse successa.
Tant qu’une chose n’est pas racontée c’est comme si elle n’avait pas eu lieu.
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La musique est l’appât au bout de la gaule plongée dans les tréfonds de notre âme, qui en fait remonter tout ce qui est noyé.
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« Certains parents aiment leurs enfants de bas en haut, et d’autres de haut en bas. » Autrement dit, certains parents désirent d’abord calmer leurs propres angoisses, et ce n’est que lorsqu’ils sont rassurés qu’ils peuvent se sentir libres de s’émerveiller de leurs enfants. Et d’autres qui ont besoin avant tout de s’émerveiller de leurs enfants, et ce n’est qu’alors qu’ils sont prêts à voir ce qui cloche tout de même.
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Vidéo de Eshkol Nevo
Entretien avec Eshkol Nevo pour son roman « Turbulences » aux éditions Gallimard.
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