Ayant adoré
Plein Ciel de la même autrice, j'ai voulu découvrir son autre roman, destiné à un public plus jeune.
L'étoile du soir convient à des enfants d'une dizaine d'années. Ca se sent, évidemment, au niveau de l'écriture, de la formulation des phrases et des descriptions. Honnêtement, à la plume uniquement, je n'aurais pas su deviner qu'il s'agit de l'autrice de
Plein Ciel. Je trouve ça génial ;
Siècle Vaelban a la capacité de s'adapter à son public cible, tout en racontant une histoire sublime.
Le récit est court, environ 125 pages. Je ne les ai pas vu défiler ; ce petit roman a été lu d'une traite, j'étais complètement immergée. On y découvre l'histoire de Kinjal, petit fille vint en Inde, capable d'entendre les esprits de la Montagne et de la Forêt. Son quotidien est rythmé par l'école, jusqu'à ce que sa soeur tombe malade.
Les sentiments de la petite fille de 9 ans sont magnifiquement rendus. Un récit sur le deuil, la résilience et l'importance de vivre, tout simplement.
Je n'ai rien à lui reprocher. Peut être, pour vraiment chercher, peut-on regretter le caractère simplet de la copine de classe et voisine de Kinjal. Pourtant, en aussi peu de pages... Il se comprend.
L'autrice a su poser des mots, simples, pour amener un thème difficile à des enfants. C'est beau, bien fait, et j'en ai pleuré.
Avec ces deux romans,
Siècle Vaelban devient une autrice à suivre pour moi, inconditionnellement. J'ai juste hâte de découvrir ses prochains romans, et de vibrer au rythme de sa plume.