Quatrième et dernière partie de la série, les gens honnêtes. Ce dernier tome n'est pas le meilleur, je me suis même ennuyée. Que cela soit le dernier est donc une bonne chose.
C'est un peu fade, un peu plan plan même si les rêves de chacun se réalisent.
Ce n'est pas une série hors du commun, il y manque du piment et pourtant les ingrédients étaient tous là, c'est étrange d'autant plus que Duieux et Gibrat ne sont pas des novices.
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Nous retrouvons Philippe pour un ultime tome des Gens Honnêtes. Une jolie conclusion pour cet homme, sa famille et ses amis. Chacun s'est lancé dans une vie qui lui convenait avec bonheur;
C'est simple, et il y toujours quelque chose à suivre puis à laisser vivre un personnage d'histoire. Néanmoins dans ce dernier tome il ne se passe pas grand chose de palpitant. Je crois que j'avais déjà un peu décroché au tome précédant et celui-ci ne m'a pas rattrapé au vol. J'ai quand même été contente de pouvoir donner un joli et honnête point final à des vies de gens de tout les jours. Des gens honnêtes.
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On avait laissé Philippe se lamentant après Camille qui avait pris sa liberté et déjà poursuivi par une autre rousse... pourtant niveau sex symbol, Philippe est loin d'être l'étalon italien... On l'avait laissé aux prises avec des photos de Nadar prises lors d'un périple dans les plaines russes. Son fils a enfin trouvé sa voie en cuisine. La mère de Philippe chouchoute le maire convalescent. Ducousso étale les souvenirs d'un ancêtre et rêve. Philippe pense encore à son meilleur ami, fin connaisseur de livres et de vins.
On pouvait s'attendre à un dernier tome qui parachève le tout. Qui rassemble. Qui permet de tout lier. Qui donne du sens à tous ces destins. Qui fournisse une vue d'ensemble.
Au lieu de cela, Durieux (laissé seul aux commandes pour ce 4è tome) nous livre un tome fait de bric et de broc, qui tire un peu dans tous les sens et ne conclut pas grand-chose. Après avoir lancé plusieurs pistes, Durieux profite des dernières pages pour tout balancer, pour liquider l'ensemble sous forme de petites capsules assorties d'une légende, façon "voix off", style "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants".
Le hic pour moi, c'est que ce faisant, il fait disparaître le fifrelin de poésie ordinaire tranquille qui s'était tissé peu à peu. le rythme lent de la série finissait par être une force tranquille, mitterrandienne, une sorte de lente avancée d'un glacier qui rendait Philippe et son entourage attachants. C'est en cela que cette série avait un "quelque chose" qui faisait revenir le lecteur. Des gens honnêtes...? je ne sais pas. Des gens vrais... sans nul doute. Cette BD parle de choses simples, quotidiennes, mais pas spécialement banales.
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Je n'avais pas été convaincue par les trois premiers tomes de cette série. le quatrième et dernier ne m'a pas plus plu.
Pourtant le récit se fait avec douceur, voire même de façon poétique par moment, sur la vie et ses surprises. Mais non je n'ai pas réussi à m'attacher et à m'intéresser à Philippe et sa famille. Je ne me suis pas ennuyée mais presque, trop plongée dans mon indifférence pour être dans l'histoire.
Non je n'ai pas été surprise par les revirements dans la vie de Philippe, ni attendrie. Je ne sais pas vraiment d'où viennent mes réticences parce que c'est un genre que j'apprécie habituellement.
Quant aux dessins ils vont bien avec l'ambiance de douceur. Ils sont très agréables.
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La conclusion des Gens honnêtes, une belle chronique du quotidien d’un quinquagénaire, pleine de finesse et de tendresse.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
S’il ne se passe rien d’extraordinaire, le plaisir de retrouver ces gens honnêtes augmente au fil des tomes.
Lire la critique sur le site : BDGest
Nous gardons un œil chaleureux sur cette petite tribu que nous suivons depuis 8 ans et c’est avec une pointe de regret que nous refermerons l’album.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Si l’on retrouve avec un certain plaisir Philippe et son entourage, l’histoire manque un peu de consistance, cette fois.
Lire la critique sur le site : Sceneario
-Tu conservais mes vieux dessins?
-Et ceux de ton frère et de ta sœur...Ca t’étonne?
-Ben oui, je sais pas, ça te ressemble pas trop....c’est plus le genre de maman.
-Ah non, ta mère, c’est vos bulletins qu’elle gardait.
- Ta mère se remarie? Et elle ne m'a rien dit! C'est bien elle ça.
- Tu ne fais pas beaucoup d'efforts non plus...ça fait plus d'un an qu'elle n'a plus de nouvelles
Si un cul de jatte a un rêve, il marchera sur les mains pour le réaliser.
- Mais là, tu reviens pour rester un peu?
- J'ai hésité à venir avec une laisse , pour que tu puisses me retenir, mais on n'en aura pas besoin...