Premier tome d'une série cosy-mystery ...
En Angleterre, Evie perd son mari qui était beaucoup plus âgé qu'elle, et se retrouve plus ou moins (et potentiellement, peut- être ! ), propriétaire d'un hôtel sur une des îles Scilly. Sa soeur, à peine débarquée de Los Angeles, l'entraîne dans un voyage "découverte", voulant la distraire de son deuil... Si l'établissement est Art Déco à l'extérieur, l'intérieur est follement années 70, mais la déco n'est qu'un détail dans l'étendue de leurs problèmes, car peu de temps après leur arrivée , le gérant (et peut- être...) propriétaire, meurt assassiné...
C'est une série qui ne prend pas assez le temps "d'asseoir" son histoire... le duo des soeurs pourrait être mieux exploité, leurs différences de caractère , mieux se compléter en tonicité, en répliques amusantes.. Les autres personnages sont beaucoup trop caricaturaux ( le beau quarantenaire qui seul s'occupe de la traversée, l'inspectrice de police caustique, le gérant de mauvaise humeur, la vieille dame indigne...)
Mais il reste le paysage, et ce que le lecteur imagine.. Une île complètement coupée du monde, dépendante des heures de marée, un hôtel et un phare, un micro-climat, des oiseaux... C'est une série qui a du potentiel, à condition que l'autrice prenne le temps, temps qu'elle doit avoir de la peine à trouver avec désormais deux séries sur le feu...
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Appréciant la série Les mystères de Hoheychurch j'ai eu envie de faire connaissance avec celle-ci. le cadre de l'histoire est beaucoup moins accueillant que celui du manoir de Honeychurch en pleine campagne du Devon, les îles Scilly sont plutôt sauvages et cette île fictive ne l'est pas moins !
Après le récent veuvage de l'une d'entre elles et après avoir appris qu'elle pourrait être propriétaire d'un hôtel sur un îlot à la pointe sud-ouest de la Cornouailles, deux soeurs s'y rendent quelques jours afin d'avoir une idée de ce qu'il en est. L'accès est difficile, l'accueil glacial, tout autant que le temps et l'ancien propriétaire est retrouvé au pied d'une falaise peu après leur arrivée !
Le rythme de l'intrigue n'est pas trépidant et ça me va très bien. L'autrice prend le temps de tisser des histoires, de donner une certaine vie à ses personnages et ne se focalise pas uniquement sur les meurtres et leurs résolutions, ce qui est le défaut récurrent de certains cosy mystery qui ne racontent rien !
J'ai bien aimé me retrouver sur cet îlot à la végétation luxuriante et variée et ses paysages tout aussi différents mais la brume, incontournable, m'a rappelé quelques moments un peu stressants en longeant des falaises !
Je vais me faire plaisir à lire le suivant en espérant qu'il y en aura d'autres. Sans parler que bien souvent il y a moyen de remplir des challenges !!
Challenge Jeux en Foli...ttérature XV
Challenge Féminin 2022/2023
Challenge Multi Défis 2023
Lecture Thématique Polar mars 2023 : Une autrice
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Entre l'autrice et moi, ça avait déjà cassé sur son autre série "Petits meurtres" où j'avais trouvé les personnages féminins un peu trop exagérés, trop chiants.
Malgré tout, j'avais envie de tester sa nouvelle série traduite et je dois dire que le chat noir sur la couverture avait attiré mon regard et m'avait donné envie de lire ce nouveau cosy. À quoi ça tient, tout de même…
Bardaf, ce fut l'embardée ! Et ce, dès le départ. Une fois encore, j'ai trouvé que les deux personnages féminins principaux, deux soeurs, étaient trop chiantes, trop ennuyeuses, trop clichés et pendant l'ouverture du testament, un fait m'avait déjà interpellé. Quoi, tu ne dis rien ? Non, le personnage n'avait rien dit, alors que c'était honteusement non déontologique !
Pour ne pas terminer le roman aussi vite, je me suis un peu accrochée à tout ce que je pouvais, mais pas moyen, la navigation était chaotique et il a fallu que je m'agrippe pour ne pas passer par-dessus bord.
Sas bouée de sauvetage, j'ai pris le parti de me jeter à l'eau et d'aller voir plus loin dans l'histoire si le récit virait de bord et quittait les eaux territoriales des "neuneuseries" et de l'ennui profond…
J'ai ramé, j'ai sauté des pages, mais jamais, je ne suis tombée sur un passage intéressant, si ce n'est des confessions entre soeurs qui m'ont fait soupirer.
Même le final n'est pas terrible et il semble tellement faux que je n'y croyais pas une seconde.
Bon, lecture loupée, entre l'autrice et moi, c'est terminé. Cela ne lui portera pas préjudice, des tas de lectrices et lecteurs ont trouvé ce cosy super.
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Les gens de Hollywood, ils ne mangent rien, pas vrai ? me dit Lily. Il faut qu'il reste minces comme du papier à lettres. Ça n'est pas naturel, si vous me demandez mon avis. Ça leur donne une tête trop grosse par rapport à leur corps maigrichon.
A Hollywood, dès trente ans, tu es considéré comme ayant un pied dans la tombe, me dit ma soeur. Au premier signe de rides, les femmes sont envoyées dans la vallée de la Mort, aller simple.
Et pourtant, à mesure que nous grimpions les marchés de granit, je sentis mon humeur s'éclairer de façon inattendue. Des aeoniums, verdoyants et denses, poussaient de la moindre crevasse et d'énormes bancs de pâquerettes en fleur bordaient notre ascension.
- On ne connaît jamais les gens, hein ? chuchota Margot.
- Amen.
Ah... je ne suis pas d'accord. Je dirais que le talent » est tout aussi gonflé d'orgueil qu'un paon. Au moins, les oiseaux, ils ont leurs plumes d'origine... et leurs yeux.
Mystery author Hannah Dennison chats about how her mom helped inspire her latest book, MURDER AT HONEYCHURCH HALL.