Aisance, voilà un mot qui plairait à M
Philippe BOUVARD, car il nous parle de lui depuis l'au-delà, mort depuis quelques années, du moins dans ce livre écrit il y a dix ans et pourtant il vit encore.
Le lieu où il est manque d'aisance, cloîtré dans sa tombe avec lui-même et son esprit toujours aussi vif, des histoires et surtout des souvenirs de moments anciens, de sa jeunesse sans aisance financière, pas malheureuse mais rude dans un monde où il ne se retrouve pas ni dans les standards, ni dans les notes scolaires. Et pourtant il a de l'aisance à dévorer des livres, à écrire à tout va sur tous les sujets, une aisance débordante qui ponctuera son parcours professionnel, sa vie.
Manque d'aisance, plutôt de lieu d'aisance, car quand on se libère un peu, naturellement, on ressent un bonheur léger, celui de l'aisance physique libéré de toutes pressions. Surtout quand le temps manque, quand le temps presse, mais ce livre écrit par un mort écrivant encore et toujours, montre encore l'aisance des mots, des jeux de mots, des turpitudes et surtout son regard précis sur le monde, sur les nantis, les faux-derches et ses proches, familles et voisins. Belle rigolade divertissante ! Merci M BOUVARD !