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EAN : 9782243000719
43 pages
Éditions Saint-Germain-des-Prés (30/11/-1)
5/5   2 notes
Résumé :
Recueil de poèmes appartenant à la collection miroir oblique, sans quatrième de couverture et publié en 1975.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Mystérieuse plaquette (une quarantaine de pages, pas plus) de vers que voici. Elle a retenu mon attention parce qu'éditée l'année de ma naissance, en 1975. Je n'ai pas trouvé des informations sur celle qui l'a écrite, Thérèse Bretz-Goustille, mais il s'agit probablement d'une Alsacienne. Au fond, peu m'importe son parcours personnel. Sa poésie est une pure merveille dont on a envie de citer sans arrêt.

Je tiens à lui rendre hommage ici, avec ses propres mots, car :

« Alors quand la pluie tombera
Douce comme des larmes muettes
Le ciel tout entier pleurera
Et je croirai qu'on me regrette ! » (p. 36).

Des instants éphémères capturés en paroles « rimantes » et douces, comme dans le poème des « Trois petits canards » (p. 37), dont je relève cette strophe :

« Je regardais sans fin tes yeux
Où se mirait un ciel si bleu
Fragile jour qu'un jour heureux
Déjà il se mourrait un peu ».

Des mots simples et souvent d'une incommensurable tristesse, pour exprimer néanmoins le bonheur d'être au monde et d'y croire :

« Ainsi s'en vont les jours détruisant tous nos rêves
Ce triste soir d'automne où je luttais sans trêve
Projetant mon chagrin sur tous les lendemains
Je n'avais plus qu'un Dieu pour me tendre la main! »
(p. 40, dernière strophe de « Mon coeur est mort »).

On regrette la fin de l'été, le papillon est fou, le bonheur fragile, la chanson triste, on aime et on oublie, voici l'univers exquis de cette plaquette inoubliable !




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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je veux revoir

Je veux revoir la Camargue sauvage
Les landes plates que le soleil ravage
Les peupliers sous le vent frémissant
La nuit à travers les ormes dansant

J’emporterai dans les forêts de pin
Par les sentiers perdus et sur tous les chemins
Au long des bois des genêts parfumés
Un cœur trop lourd dans sa peine enfermé

J’irai quand le jour lentement s’endort
À l’heure où le bleu du ciel devient or
Chercher sous les grands arbres séculaires
L’apaisement qui monte de la terre

Et j’attendrai comme on rêve d’espérance
paisible et forte que lentement s’avance
brillant d’étoiles étincelantes et pures
un soir qui ferme toutes les blessures

(p. 33)
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J’ai cueilli ces fleurs sauvages
Sur les pierres de mon chemin
J’ai glané dans les nuages
Quelques-uns de ces refrains
J’ai inventé des histoires
Pour me consoler un peu
Des histoires pour me faire croire
Qu’il est simple d’être heureux !

J’ai écrit pour ceux que j’aime
Triste ou tendre rêverie
Tout comme au fond de moi-même
Pleure ou chante cette vie

(p. 7)
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Pour la fin de l’été

L’automne éparpillait dans la campagne rousse
Les couleurs irréelles de son dernier éclat
On sentait s’échapper et danser sous la mousse
La douceur d’un été disparaissant déjà…

Ainsi passe toute chose et rien n’est éternel
Mon âme si riche d’aimer un jour s’endormira
Comme aujourd’hui s’endort une saison trop belle
Mais plus aucun printemps ne la réveillera !

Je voudrais retenir entre mes mains captives
Les tendresses d’un rêve s’émerveillant encor
De cette nuit chargée de promesses tardives
Où le soleil mourait dans un brûlant décor

Près des grands bois qui chantent et qui pleurent tour à tour
Dans ce beau soir sanglant éclaboussé d’azur
J’écoute triste et sage la tombée du jour
Expirer doucement le cœur de la nature.

(p. 9)
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Tristesse

Le jour revient avec ma peine
Ma peine si lourde quelquefois
Que le vent à travers la plaine
Emporte mes sanglots vers toi

La nuit je revois ton visage
Je pleure ton sourire disparu
Là-bas vers un lointain rivage
Où demeure tant d'amour perdu

Et quand renaît enfin l’aurore
J’ai si longtemps rêvé de toi
Qu’il me semble t’entendre encore
Comme si tu étais près de moi.

(p. 32)
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Le temps était si doux et si doux ton regard
Quand ma main dans ta main nous allions au hasard
Dans la nuit odorante à l'heure où les cigales
Grisées d'amour d'un chant monotone se régalent
[…]

(p. 24)
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