The Sinful King

On parle d'un livre dont vous n'avez probablement jamais entendu parlé : le premier tome des Naughty Royals de Claire Contreras. Et très honnêtement, ce post ne va pas bouleverser votre vie, parce que j'ai testé pour vous et je m'en serais bien passé. Ouais, vous avez bien compris, on est là pour parler d'un livre dont vous ignoriez l'existence et que je vous déconseille de lire.

Je m'attendais à un enemies-to-lovers supplément royauté moderne, un connard bien insupportable et un amour interdit pour une raison x ou y (oui, c'était ma première lecture post-Hooked, oui j'espérais que tous les livres me donnent les mêmes vibes, oui, j'ai ouvert ce roman dans l'unique optique de revivre ce sentiment.), et autant dire que c'était raté. Il avait tellement de potentiel… Mais je me suis sacrément emmerdée en le lisant.

Le résumé nous vante un amour impossible parce que tout le monde s'y oppose, à commencer par les parents de la protagoniste. Parents qu'on ne voit pas une seule seconde dans le bouquin. D'ailleurs, les gens qui s'opposent à leur relation manquent eux aussi cruellement à l'appel. Bon. Ensuite, au tout début du roman, nos deux loustics font la bête à deux dos avant qu'elle ne fuit la ville sans lui laisser son nom, tout ça pour ne revenir que des années plus tard. Élément qui ne sera jamais exploité… Vous commencez à saisir ? On saute d'opportunité de faire de ce roman tout ce qu'il aurait dû être en perche que l'autrice se tend à elle-même pour mieux l'ignorer, et on se retrouve avec une romance bancale qui manque de consistance, de rebondissements, de… tout. de tout.

Et ne parlons même pas des incohérences spatiales parce que chaque fois qu'un américain écrit sur l'europe, c'est une catastrophe. La dame est censée faire l'aller-retour de Marbella dans le Sud de l'Espagne à Versailles en voiture dans la même journée, alors que c'est un trajet de 18 heures. Je vous jure que ça me sort par les trous de nez. Et venez pas me dire “c'est de la fiction, on s'en carre un peu le cul” parce que je vous garantie que vous aussi si vous ouvriez le bouquin, vous chercheriez à vous distraire de toutes les manières possibles.

Vous me connaissez, si les scènes de cul étaient bien je ne serais pas aussi virulente parce que j'en ai lu mon lot, de smut no plot, mais là ça ne vaut franchement pas le détour.