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EAN : 9782246373919
284 pages
Grasset (27/08/1986)
3.06/5   34 notes
Résumé :
Paris. Le fleuve. Lieux et parcours privilégiés, du quai de Bercy à celui du Point-du-Jour, de la banlieue sud au Pont-au-Change... Un appartement, quai des Grands-Augustins... Dans l'enfermement qu'il partage avec sa mère, le narrateur, Philippe Archer, mène une quête qui le jette sur les traces d'une mère lointaine, inconnue, ou pis, méconnue, et sur celles de Charles-Evariste, son père, celui dont son imagination enfantine fit un héros", une sorte de demi-dieu gu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
A vrai dire je n'aurais jamais acheté 'Valet de nuit' lors d' une brocante si je n'avais lu : Prix Goncourt. C'était il y a quelques années ...
Le hasard a voulu que je tombe sur ce livre ces jours-ci et j'ai décidé de le lire.
Le narrateur, Philippe Archer, quarante ans est une personne renfermée qui vit dans un appartement en bord de Seine. A part la fascination qui a pour le fleuve, il ne s'intéresse pas beaucoup au monde des affaires qui concernent sa famille. En fait elle sont bien gérées par un certain Toni Soan. Mais tout cela ne peut durer éternellement et il lui faudra prendre des décisions. C'est à travers les conversations qu'il a avec sa mère qu'il remonte dans les traces de son passé, il apprend l'histoire de sa mère et le véritable identité de son père.
Au premier abord, 'Valet de nuit' est un livre intimidant surtout dans les premières pages qui sont riches en très longues descriptions. D'ailleurs les dialogues sont rares, mais l'écriture est belle, riche, la lecture aisée, intense. Un magnifique hymne au fleuve et à la ville.
Une très belle expérience de lecture !
Michel Host est décédé le 6 juin 2021.
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Prix Goncourt 1986 ne l'oublions pas.


Philippe, garçon célibataire vit avec sa mère dans un appartement à Paris. le roman se laisse entourer de la Seine qui crée l'ambiance. Philippe n'a pas d'ambition ou si peu, ce qui compte pour lui est de connaitre mieux sa mère protectrice et s'en va aussi à la recherche de son père inconnu. Beaucoup de fraicheur quand Philippe avec sa copine vont passer quelques jours à Carteret au coeur de l'hiver pour réfléchir.
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Un roman qui est un hymne à Paris et plus particulièrement son fleuve la Seine qui est au coeur du roman.J'ai trouve ce livre facile a lire et tres agreable et c'est toujours un de mes plaisir de découvrir de nouveaux auteurs comme Michel Host et je vous conseille de vous plonger dans ce roman,vous passerez,je vous l'assure,un bon moment !
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Voici un livre complexe. Un livre que j'ai trouvé à la fois attrayant et ennuyeux ! Mais le tout étant équilibré, même si le bilan est mitigé, je ne garderai pas un mauvais souvenir de cette lecture.
Ce qui est certain, c'est qu'il est bon de ne pas l'avoir lu à sa sortir en 1986, un âge auquel je serais passé complètement à côté.
J'ai aimé ce personnage atypique qui nous parle de sa vie, de Paris, des ses questionnements, de la recherche de ce père parti mais toujours présent en lui. Certaines digressions m'ont par contre un peu perdu dans ma lecture.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
J’échoue sur le grand bras de la Seine. Je m’accoude, je la regarde. Oh, ce n’est pas l’Orénoque, ni même le Danube ou le Rhin ! Ce n’est que la petite Seine. Elle coule, humble et modeste, au pied du monolithe impénétrable du Palais. Si lente qu’elle semble immobile. Et le ciel, d’un gris mât infranchissable, ne joue pas avec elle à ses habituels jeux de lumière. Le vent déchaîne un carrousel de flocons sur l’eau noire. Accoudé au parapet, malgré le froid qui me transperce, je songe à ses Américains que j’ai un jour entendus faire des désobligeantes comparaisons avec le Mississippi et d’autres cours d’eau moins majestueux comme le Minnesota ou l’Illinois. Ils ne comprenaient rien de ce qui fait l’importance d’un fleuve comme celui-ci, qui ne s’écoule pas par hasard à travers une ville. L’un et l’autre se sont choisis. Ensemble, ils ont créé une façon d’être et de vivre. Un esprit qui ne souffle nulle part ailleurs. Et l’air prend le goût de la pierre lavée, érodée par les eaux. Les nez les plus fins y perçoivent aussi l’ozone qui émane des millions d’appareils électriques en fonctionnement, le parfum de poussière et de grenier de pages tournées des livres, le fumet âcre de l’encre de l’imprimerie et celui de la poussière des derniers rayons des grandes bibliothèques, ceux où les livres sont si haut perchés qu’ils ne seront plus lus par personne. Mais c’est impossible. Aucun livre ne peut être oublié s’il a rencontré la ville et le fleuve.
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page 184

Enlevez vos chaussures et vos chaussettes.
-Pourquoi ?
-Enlevez-les. Sortez et allez chercher la malle.
-Comme ça, nu-pieds ?
-Bon, c'est moi qui irai.
-J'y vais. Mais c'est novembre tout de même.
Je fis le tour de la voiture. Le contact de l'herbe où le givre matinal s'était transformé en rosée n'était pas désagréable. Le contact de mes orteils avec la boue fraichement triturée était nouveau et plaisant.
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J'avais saisi Charles Evariste comme le naufragé agrippe la planche qui passe à sa portée. Je m'étais laissé emporter par les courants. Nous dérivions Charles Evariste et moi. Il le savait aussi bien que moi.
"Je lui ai résisté fermement sur un seul point. Il insistait que je reprenne contact avec mes parents. Il voulait que notre mariage, ta naissance, leur fussent annoncés. Dans le milieu bourgeois, des liens familiaux au moins apparents semblent indispensables.
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Le lent défilement du fleuve, la caresse de la lumière sur la peau liquide, les traversées d'oiseaux aquatiques, les péniches, les traces de présence ou d'activités humaines surprises au passage suffisent à créer en moi cette translation du temps mécanique au temps intérieur, qui est la cadence même de mon être, mon battement vital.
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On ne peut rien entreprendre de solide et de véritablement humain si l'on excite perpétuellement les classes les unes contre les autres.
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Video de Michel Host (2) Voir plusAjouter une vidéo

Michel Host, prix Goncourt
Attribution du Goncourt : Michel HOST, prix Goncourt avec son roman "Vallée de nuit" . Interview du lauréat sur le passage de son roman, où il parle de boîte de sardines : "c'est le seul épisode qui soit autobiographique . C'est comme cela que j'aime les sardines ... "
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