Une couverture qui tape l'oeil.
Deux tours qu'on ne peut pas oublier.
Un résumé accrocheur et hop, voilà un nouveau roman dans ma PAL.
La mise en place du roman est, pour moi, un peu trop longue mais c'est dû à la complexité des histoires et des personnages. L'auteur prend le temps pour présenter tout le monde.
Le meurtre d'un auteur à succès tué, à priori, par sa maîtresse, Victoria Ford.
Cette dernière se trouvait dans la tour nord du World Trade Center pour y rencontrer son avocat lorsqu'un avion est venu percuter la tour. Elle a laissé un message à sa soeur lui disant qu'elle est innocente de ce que l'on accuse et elle lui demande de prouver son innocence.
Vingt ans plus tard, grâce à de nouvelles technologies, on retrouve des traces de son ADN dans les restes des décombres qui ont été gardés.
Avery est une journaliste qui fait grimper les audimats pour son émission télé et elle va décider d'utiliser l'histoire de Victoria pour sa prochaine émission. de son côté aussi, elle a un passé très chargé.
Elle va contacter Walt, l'enquêteur du meurtre de l'auteur pour ré-analyser le crime.
Bref, des histoires très complexes qui se croisent, s'entremêlent pour finalement aboutir aux feux d'artifice d'un 4 juillet aux States, où pas loin.
C'est quand même très tiré par les cheveux. Tout le monde manipule tout le monde.
Il y a beaucoup de répétitions. Au lieu d'utiliser des raccourcis, à chaque fois l'auteur nous retranscrit le passé de l'un ou l'autre, ce qui a été dit, fait... Où comme la scène de la voiture dans la piscine pour l'émission TV et dont tout le monde reparle à chaque fois !
Je ne sais pas si son but était d'atteindre un nombre de pages ?! Mais c'est pénible.
A moins que ça ne soit l'abus de Rhum que l'auteur a descendu aussi vite que son personnage !
J'avoue que le coup de Victoria, dont on a retrouvé une dent et qui n'est, finalement, pas morte c'est déjà beaucoup, mais en plus faire la même chose avec le frère d'Avery qui n'est finalement pas mort non plus et qu'elle aide, c'est trop. C'est l'attaque des morts-vivants pas morts !
On ne parle pas de la relation amoureuse avec trahison qu'on voit venir depuis le départ.
L'auteur n'utilise pas ce drame qui a touché tout le monde sur la planète le 11 septembre 2001 comme je l'aurais cru. Il parle pourtant de l'avocat et du temps qu'ils ont mis à descendre par l'escalier. Des papiers qui volent. Des appels aux familles par les personnes prises au piège. Des 3000 personnes décédées. du fait que tout le monde se rappelle encore de ce qu'il faisait à ce moment-là. Mais l'émotion ne passe pas. L'auteur ne s'attarde pas sur ça.
On est donc loin du coup de coeur.
Je pense qu'avec plus de simplicité, moins de répétitions, la lecture aurait été plus facile et agréable.