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Marc Porcu (Traducteur)
EAN : 9782357070035
187 pages
La Fosse aux Ours (29/04/2009)
2.5/5   4 notes
Résumé :

Rudy Saporito est journaliste, rubrique faits divers, à Cagliari, Sardaigne. Rudy Saporito vit au jour le jour surtout la nuit. Rudy Saporito est expert en filles, en substances illégales et en cynisme. Rudy Saporito est aussi un écrivain à la recherche de son premier lecteur. Pour Rudy Saporito, le troisième millénaire ne se présente pas sous les meilleurs auspices.

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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Rudy Saporito est journaliste à Cagliari, en Sardaigne. Il écrit quelques articles pour le journal mais s'essaie aussi au genre littéraire… Surtout, il profite bien de la vie, filles, drogues, alcool, très peu de limites. 1999 : une année en compagnie de ce drôle de loustic, ce n'est pas rien !
Ça faisait un petit moment que ce livre traînait sur mes étagères : un éditeur et un auteur italien peu connus. La fosse aux ours, c'est l'éditeur qui se trouve à deux pas de chez moi, raison de plus pour découvrir cet auteur sarde ! Un peu surprise au début par les aventures de ce trentenaire débauché mais finalement, je me suis prise à ses règles du jeu, à son cynisme, son radotage. Francisco Abate peint une Sardaigne vraie avec ses combines, sa franchise…
Etonnant roman de Francisco Abate, écrit avec Massimo Carlotto, pétillant, original. Il permet d'entrevoir la culture sarde à travers un journaliste talentueux ! Je note la suite des aventures de Rudy Saporito mais je ne sais pas si elles sont déjà traduites… Belle découverte !
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Cela fait quelques semaines que je me suis dit : retrouve ta liberté de lectrice. Autrement dit, je ne me trimballe plus avec ma liste de trucs à lire lorsque je vais me détendre les jambes à la bibliothèque. Autrement dit, je troque la liberté préparée de mes présélections pour la liberté du moment. Laquelle vaut mieux que l'autre ? Sans doute aucune, sans doute serait-ce de ne plus se sentir obligée de lire mais depuis le temps, je ne sais pas ce que je ferais de mieux à la place.


La liberté, cette chèrote, ne savait pas où aller se loger et cette conne est tombée sur la gondole des coups de coeur des bibliothécaires. le piège du débutant. Bordel, ça faisait des années que je ne m'étais plus demandée ce que les bibliothécaires recommandaient à nous, leurs usagers des biens publics. Les bibliothécaires m'ont toujours semblé cons, ce qui n'est sans doute pas sans rapport avec mon idée de passer cette année le concours de la fonction publique pour faire biblio au cas où je sais plus quoi faire d'autre de ma vie. Peu importe de faire un boulot de con, on sait bien qu'il y a des exceptions, le plus important c'est d'essayer de pas le devenir mais vous savez aussi bien que moi que ça va vite… Bref, c'est comme ça que j'ai découvert ce bouquin. Allez, il avait pas l'air pas mal parce que 1) c'est l'histoire d'un journaliste raté et j'aurais bien aimé pouvoir être journaliste pour dire tout ce que je pense aux autres, quant à être ratée je connais ; 2) sans coeur c'est toujours plus rigolo quand on lit que quand on y vit ; 3) ça avait l'air court et écrit gros donc si c'était de la merde (j'avais quand même un mauvais pressentiment, c'est mon genre de sixième sens) ça prendrait pas trop de temps.


Résultat, c'est pas terrible. Une petite bite qui s'agite dans tous les sens mais qui reste désespérément molle, comme de la pâte à sel qui ne veut pas sécher et qui ne tient pas dans l'armoire des figurines.


La liberté est bien souvent un leurre. C'est une solution de facilité qui nous éloigne toujours plus de nous. Ça fait plaisir sur le coup, et après on se dit qu'on s'est quand même bien fait chier. Enfin, je m'en tiens au domaine des livres, pour le reste c'est sans doute plus compliqué.

Lien : https://colimasson.blogspot...
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Il faut bien que cela arrive!! de temps en temps!! Trop serait lassant voire même déprimant... Laisser le hasard choisir pour nous une petite parenthèse de lecture, lire une 4ème de couv pas sensationnelle mais cela n'est pas si rare , se dire que l'on a envie de découvrir une petite merveille afin de vite la partager avec nos amis les lecteurs!!!
Et....bien raté!!
Ce sera pour une autre fois!!
Quel ennui et surtout quel déplaisir! Pas de style, un personnage désabusé et désabusant, une histoire assez décousue.
Par respect pour le travail de tout écrivain, je dirais simplement «je n'ai pas aimé” (j'ai du renoncer au 2/3 du roman)
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Il ne se passe pas grand-chose dans ce bouquin de Francesco Abate mais je ne l'ai pas lâché pour autant.
L'auteur manie humour, ironie et provocation avec nonchalance, nous brossant le tableau ahurissant d'une Sardaigne dont on peine démêler ce qui relève du réel de ce que l'on doit à l'état de défonce quasi permanent du narrateur.
Je salue le travail du traducteur qui semble s'être complètement approprié l'original. Je sais cette assertion gratuite mais je l'ai ressenti comme ça.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
J'ai répliqué que personne ne porterait une casquette avec la marque d'un préservatif sur la visière. Ca ferait genre : voilà devant vous une tête de couilles.
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Le poisson, tu peux le vendre sans diplôme. En revanche, tu ne peux pas faire graver ton nom sur la plaque en cuivre du cabinet d’avocats tant que tu n’as pas passé vingt-quatre examens, et après avoir suivi un nombre interminable de cours, et avoir léché le cul à quelques assistants ou profs.
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Je regarde ma montre, il est 22h40. Dans cinq minutes South Park. Je ne louperais South Park pour rien au monde. Je ne louperais Les Simpson et South Park pour rien au monde. Mon dessin animé préféré.
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Eux parlent et moi je m’envoie quelques gambas mises en garniture. Sucer la tête des gambas c’est ce que je préfère. Je suce et j’aspire. Eux parlent, sauf grand-père. Grand-père suce et aspire à l’autre bout de la table, face à moi.
Je les regarde et ne les regarde pas.
Je suis au repas de Noël. Cette année encore. Je suis au repas de Noël cette année encore, bien que l’an dernier j’avais juré que je ne remettrai plus les pieds au repas de famille.
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Je n’ai pas suivi le mauvais chemin, même si mes yeux ressemblent à deux pruneaux et si ma langue découvre un vide en zone molaires pendant qu’elle court entre mes dents.
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