Le palimpseste d'Archimède

Un étalage d'érudition qui me paraît un peu vain. L'intrigue est complexe, mais les personnages manquent d'épaisseur.

se laisse lire, sans plus

Les personnages centraux du roman sont Elsa Maarek, professeur de philosophie à l'Ecole normale, et son jeune élève Joachim, qui est la voix du narrateur. le rapport maître-élève qui unit Elsa Maarek et Joachim est parmi les thèmes les plus intéressants du roman : il reproduit le rapport entretenu entre les philosophes antiques et leurs disciples, non seulement dans le but d'une découverte progressive du savoir, grâce à l'introspection et au questionnement sur soi, mais aussi dans le but de constituer une chaîne de transmission de la connaissance qui a traversé les siècles. (le monde)

Le chiffre Pi est un nombre difficile à expliquer et il entraîne de nombreux maux de tête dans les classes de mathématiques. Mais ce chiffre est très utile dans les formules scientifiques. En fait, il est partout.

Serait-il la clé de l'univers ? C'est la question que pose Eliette Abécassis, dans son nouveau roman. Un thriller qui mêle l'histoire, les sectes, internet, la philo, et, bien sûr, les maths.

Elle nous fait assister au déroulement d'une autopsie et à la restauration d'un manuscrit ancien, nous parle du tantrisme et des mystères d'Éleusis...

déçue et pourtant pas mal de choses intéressantes dans ce livre ! On se perd dans toutes ces considérations philosophiques et puis comme une impression de déjà lu... Sans compter que le héros, Joaquim, paraît bien benêt et influençable pour un élève de ENS. Ressemble vraiment à du Dan Brown, et c'est peut-être ça qui me gêne le plus.

J'aime de moins en moins les thrillers ésotériques, trop lus sans doute. La note n'a aucun rapport avec le talent de l'auteur, ce n'est que le reflet de mon intérêt de lecture.
Lien : http://mazel-pandore.blogspo..

Un synopsis alléchant puis flop....Pas de rythme, des conversations à n'en plus finir et un final à l'image du livre: sans saveur! Un livre destiné aux agrégés de philosophie

Un récit pas vraiment extraordinaire...

L'écriture n'a rien de remarquable. J'ai été agacée par certains fils narratifs épais. L'auteure use de tournures de facilité pour introduire des explications, ne peut s'empêcher de repréciser certains éléments du récit, etc. Cela manque cruellement de subtilité.

Ayant souvent l'impression de perdre mon temps, j'ai failli abandonner à de nombreuses reprises.

L'intrigue policière a un point de départ attractif : le palimpseste d'Archimède. La suite est plutôt mitigée...
Rebondissements et suspens sont présents. J'ai aimé le duo formé par Joachim et son professeur ; ils m'ont fait penser au couple Watson-Holmes.

Malgré le niveau intellectuel que l'auteure attribue au jeune héros, Joachim est à notre portée et nous entraîne de manière fluide dans l'enquête. On le suit également en parallèle dans son parcours initiatique.

La fin est extrêmement décevante : l'auteur qui, dès le départ, nous fait miroiter un secret absolu, celui de l'Univers (rien de moins), le résolve de manière hautement triviale.

le côté "érudit" de l'ouvrage est abscons. J'ai eu la désagréable impression d'un livre qui donnait à voir. Les connaissances de l'écrivain sont intéressantes, mais ostensibles. Cela au détriment du récit qui en devient fourre-tout : mythes antiques, tantrisme, énigmes mathématiques, mystères, ésotérisme, paléographie, digressions philosophiques, histoire des jésuites, spiritualités diverses, etc.
Eliette Abécassis nous fait par contre voyager de manière habile dans le temps, et nous plonge entièrement dans le monde prestigieux de la rue d'Ulm et de ses rites et coutumes - monde dépeint comme celui d'un entre-soi, ce qui m'a quand même un peu gênée...

En fermant le livre, je reste sur une impression de froideur et d'apprêté qui me laisse en retrait.

En bref, un livre construit et recherché ni attachant ni marquant.
Lien : http://delaplumeaucoeur.blog..

L'ambition est louable; nous apprendre des choses au travers d'un roman policier. Certes, je dois bien avoué y avoir appris sur l'histoire, sur la rue d'Ulm, j'y ai vu un parallèle avec le Nom de la Rose quant à question du traitement ou retraitement des manuscrits.

Mais.

La rue d'Ulm telle qu'elle est décrite dans "Je dirai malgré tout que cette vie fut belle" de Jean d'Ormesson est au antipode de cette rue d'Ulm. Certes, c'est un roman qui tend à être policier mais ici Normal Sup ressemble rop à un prison ou tous les gens sont tristes.

Mais, et c'est là que le bât blesse,

Il y a des meurtres mais il n'y a pas d'atmosphère policière. Comme s'il faisait toujours jour, toujours beau, trop beau pour croire que des meurtres peuvent avoir lieu au grand jour. Il n'y a pas de montée en tension avec des chiens qui aboient, pas de chats noirs qui traversent la rue. L'écriture est sèche, taillée à la serpe à l'extrême comme si chaque chapitre avait été l'objet d'une rédaction sur une ou deux copie double. "J'ai assez écrit j'arrête là". Tout semble faux en réalité par manque d'un peu plus de décor. Après Qumram, je serait tenté de penser que l'éditeur a demandé un manuscrit et qu'il l'a eu.

J'ai lu sans grande passion ce livre.
Je m'attendais à un thriller passionnant alors que l'auteur nous entraîne dans une pseudo guerre entre les philosophes et les mathématiciens.
Dommage !

Plutôt déçu par ce livre. Les références philosophiques et historiques sont omniprésentes et nuisent au rythme de l'intrigue. Celle-ci ne tourne finalement que très peu autour de PI et des mathématiques. Enfin pour moi le style narratif (en particulier les discours) est trop travaillé et nuit à la vraisemblance de l'action censée se dérouler dans le présent.