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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans son corps, il n'y a plus qu'un coeur qui bat...Eden est revenu d'Irak gravement brûlé par une mine qui a sauté au passage de son véhicule. Son corps n'est plus qu'une grande plaie. Sa femme, parfois sa fille ainsi que le corps médical, le veillent depuis 3 ans dans l'attente d'une réaction de sa part...Un très beau et émouvant roman qui retrace la (courte) vie de ce militaire éprouvé par la guerre, ses relations avec sa femme et son meilleur ami. C'est un récit qui questionne aussi sur l'acharnement thérapeutique et la fin de vie. Au final, un texte dur et terriblement efficace, qui pose réflexion.
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Dans sa chambre de l'hôpital des grand brûlés de San Antonio, Eden s'éteint. Seul survivant de l'explosion d'une mine au passage de son véhicule en Afghanistan, son corps n'est plus que l'ombre du Marine qu'il a été. Sans la vue ni la parole, relié au monde par les sondes de ses moniteurs et les tuyaux de ses perfusions, il ne lui reste que sa conscience, ou son âme, c'est selon.

Son monde, c'est Mary sa femme et Andy sa fille qui le veillent ; et aussi son ami et compagnon d'arme décédé dans l'explosion dont la présence plane au-dessus de son lit. Les vivants contre les morts… La lumière contre les blattes… Quelques jours où tout peut basculer entre ces deux états. Ou il faut agir, décider, trancher… Mais Eden, lui, a besoin de communiquer malgré tout :

« Il avait besoin d'être entendu, et dans ce désespoir, il sentait une liberté qu'il n'avait pas connue depuis la mine, la liberté d'un but. Mon Dieu faites qu'ils comprennent que je suis là faites qu'ils comprennent que je veux que ça cesse faites qu'ils comprennent faites qu'ils comprennent je vous en supplie mon Dieu ».

En attendant Eden de Elliot Ackerman – avec Jacques Mailhos à la traduction toute en sensibilité – est un court roman sur le lien qui unit les êtres à la vie, sur le lien qui unit deux êtres entre eux, sur la force de l'amour confrontée à la mort, sur la loyauté entre les êtres. Un roman où transpire l'humanité, l'élégance et la profondeur…

Un roman d'amour, quoi !
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Qui attend Eden, ce soldat dans le coma depuis 3 ans dans un service de grands brûlés ? Son ami, le narrateur, mort le même jour où une mine a sauté ? Sa femme, Mary, qui est la seule à être restée à ses côtés pendant tout ce temps ?

J'ai refermé ce court livre avec plein de questions car la psychologie des personnages n'est pas ici disséqué.

J'ai eu le sentiment que l'auteur laissait le choix au lecteur quant à la motivation des actes des uns et des autres. ▪️ ▪️ Pourquoi Mary, par exemple, refuse qu'on aide son mari à mourir, lui qui est cloué sur un lit d'hôpital, aveugle et sourd ? Est ce pour lui faire payer son choix de repartir en mission quand elle lui avait demandé de rester ?

Tout ce que je sais c'est que j'ai trouvé particulièrement réussi la transcription de toutes les sensations ressenties par Eden, toute sa souffrance et son désespoir quand il reprend conscience.
▪️ ▪️
J'avoue aussi que les blattes très présentes dans l'histoire d'Eden m'ont donné des frissons de dégoût. ▪️▪️
Si l'histoire d'amour ne m'a pas touché, le personnage d'Eden m'a fait penser à la scène inaugurale du film de la chambre des officiers et je me souviendrai de cet homme impuissant, prisonnier de son corps et privé tliot-ackerman-photo-credit-peter-van-agtmael-5c20e5fe4f530otalement de la liberté de décider de son sort.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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"Je veux que vous compreniez Mary et ce que Mary a fait. Mais j'ignore si vous y parviendrez. Vous devez vous demander si au bout du compte, dans des circonstances similaires, vous feriez le même choix qu'elle, Dieu vous garde. (…) Depuis lors, je continue à traîner dans les parages, je suis seulement de l'autre côté, je vois tout et j'attends.(p9)"

Celui qui s'adresse à nous n'est plus, lui n'est pas revenu, lui l'ami, le compagnon d'armes. Lui il n'a pas choisi : il était avec Eden dans le Humvee quand celui-ci roula sur une mine dans la vallée du Hamrin, en Irak. Il se dit chanceux car Eden, lui, est tout juste survivant.

Eden a fait deux guerres et celle qu'il mène désormais c'est la dernière, l'ultime. Mais enfermé dans un corps souffrant qui n'a plus rien d'un corps mais n'est qu'un amas de chair carbonisée, il n'a pas les armes pour se battre, il dépend des machines et des autres. Il ne lui reste que des sensations et la mémoire, parfois, quelques moments de lucidité. Il attend depuis trois ans de rejoindre ceux qui ne sont jamais revenus et de délivrer Mary de ce poids, elle qui passe ses journées au pied de son lit avec sa fille, Andy, une fille inconnue car jamais vue, il n'a pas le choix des armes et doit s'en remettre aux autres.

Son ami lui le sait le combat qu'il mène, il le veille de là où il est, il l'attend. Il se fait narrateur des souffrances d'Eden, de ses obsessions, détenteur d'un secret qu'il partage avec Eden et Mary, enfermé dans un silence éternel, il l'attend dans le pays blanc qu'Eden le rejoigne.

Mais est-ce vivre que d'être depuis trois ans dans un service de Grands Brûlés, ne peser que 31 kgs, d'être en vie uniquement parce que votre coeur bat mais dans un corps qui n'est qu'une carapace de cuir brûlé à fleur de douleur, que tout votre organisme est à bout, qu'il lance des alertes de mort imminente mais qu'il tient, encore, toujours ?

Chacun possède sa prison : elle peut être physique ou morale et les trois personnages le savent. Ils attendent tous les trois mais l'attente n'est pas la même pour chacun. Ils portent chacun le poids d'une vérité sur leur lien. le corps peut être une prison mais il y a aussi la conscience qui demande à s'alléger. Pouvoir se délivrer des poids qui pèsent, pouvoir accepter les preuves d'amour voilà leur dernier combat.

C'est un court et puissant roman sur l'enfermement que peut représenter un corps, sur la décision impossible à prendre, sur l'amour et l'amitié. C'est un roman sur les vies bouleversées quand la guerre n'a pas tout détruit, tant qu'il reste un mince souffle mais que ce souffle ne demande qu'à cesser. Comment arriver à se délivrer de cette enveloppe qui n'est plus que douleur, horreur, peur ? Comment faire comprendre à ceux qui vous aiment, que vous aimez qu'il est temps, que ce n'est pas vous, ce n'est plus vous, qu'en les délivrant vous les délivrez aussi.

Tous les trois partagent un passé, il y aurait tant à dire, chacun leur tour ils vont s'y plonger afin d'exorciser ce qui les ronge, remonter les souvenirs, les silences, les non-dits.

Et puis il y a Gabe, l'infirmier, qui pourrait et voudrait aider, qui est à l'écoute d'Eden, de Mary, qui peut soulager et aider à franchir le dernier pas, qui n'attend qu'un geste, un mot, un signe. Mais pour cela il faut choisir le bon moment, pas le plus facile, accepter de laisser partir, accepter que l'autre que l'on a aimé soit délivré de son corps et de soi.

J'ai lu ce roman en apnée, suspendue aux délires d'Eden, à ces visions, à cette volonté impuissante d'en finir, qui construit et imagine une forme d'expression pour qu'on l'entende. J'ai lu ce roman en soutenant Mary dans son désir d'être là, près de l'homme qu'elle aime, de lui faire connaître son enfant qu'il n'a jamais vu, en attendant le moment où elle aura la force de répondre à sa demande, de le délivrer.

J'ai lu ce roman en comprenant que tout n'était pas clair entre eux, qu'au fil des confessions de chacun se dessinait un secret les unissant à jamais : un lien d'amour. Chacun est dans l'attente des mots des autres, de ce qui n'a pas été dit.

Avec une écriture sans détour, franche et directe, un style quasi militaire parfois mais empreint malgré tout d'humanité, Elliot Ackerman évoque les blessures des corps et de l'âme, celles de l'amour et de l'amitié, des silences et des aveux. Parce qu'il est des instants où les mots sont inutiles, où les silences prennent toute la place, où un regard et une écoute suffit.
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Si "Johnny s'en va-t-en en guerre " symbolise la littérature antimilitariste, peut-on attribuer la même distinction à ce roman qui s'inspire significativement du roman de Dalton Trumbo ?
Ici aussi, c'est un corps déchiqueté par la guerre, amputé, morcelé, aveugle, sourd, et fracassé par des fulgurances de conscience qui est représenté.
Johnny et Eden, frères de combat dans la souffrance et enfermés dans l'aphasie.
Mais les différences de traitement peuvent justifier cette expérience de réécriture.

D'abord le narrateur est un mort, ami d'Eden mort au combat et narrateur omniscient, capable de pénétrer les consciences de chacun. Ce présupposé est etabli d'emblée de manière à exclure toute prétention mystique ou religieuse.
"Cette nuit-là, dans la vallée du Hamrin, j'étais assis à côté d'Eden et j'eus plus de chance que lui lorsque notre Humvee roula sur une mine, nous tuant moi et tous les autres, le laissant, lui, tout juste survivant. Depuis lors, je continue à traîner dans les parages, je suis seulement de l'autre côté, je vois tout et j'attends ".

Ensuite le roman s'attache à présenter Mary, l'épouse d'Eden qui reste à son chevet, jour après jour, sacrifiant sa vie de femme et de mère. Elle a éloigné sa fille pour se consacrer à son mari. Histoire d'amour, histoire de couple mais aussi histoire de culpabilité et de trahison. Elliott Ackerman a le talent nécessaire pour exprimer la texture de ce corps en souffrance, l'étranger que devient l'homme que l'on a aimé lorsque l'être physique est défiguré.
"Dans le corps d'Eden elle perçut de nombreuses choses différentes. Un sol gelé. L'écorce d'un arbre. du sable cuit. Une poignée de gravier. du verre, parfois brisé, parfois intact. Les textures d'Eden formaient une mosaïque variée, piégée dans l'épaisseur de sa peau."

Ce roman est brillamment réussi mais, au contraire de celui de Dalton Trumbo, il n'y a aucune colère. Aucune charge contre ces guerres qui détruisent des vies. Aucun ressentiment, ni regrets dans la conscience d'Eden, ni même dans celle de Mary.
Sans doute parce que l'auteur a lui-même participé aux guerres d'Irak et d'Afghanistan et qu'il en tire fierté.
Peut-être aussi que derrière ces prénoms et ce titre se dissimule un sentiment religieux qui justifierait une sorte de résignation.
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Ce court roman américain développe avec pudeur le thème de la fin de vie, dans le cas d'un GI, revenu d'Irak avec des brûlures qui n'ont laissé qu'une moitié de lui-même. Dans le coma, il ne se réveillera pas, et le récit raconté de son point de vue, ou de celui de sa femme, puis de son meilleur ami, est souvent poignant. L'écriture originale colle bien au sujet et sonne de manière assez inhabituelle, mais pourtant… Je ne sais pas trop quoi en penser, au début je suis restée spectatrice passive, sans réelle implication dans ce livre, me demandant combien de pages il restait. Toutefois, pour certains passages vraiment puissants, je ne regrette pas de l'avoir lu.
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Au delà de la grande stupidité des guerres et de l'armée (vous aurez compris mon aversion pour les guerres et les militaires), c'est un beau roman d'amour qui pose de belles questions sur la vie, la mort, la fidélité, l'euthanasie, les conditions de maintien de la vie, la communication lorsqu'il ne reste presque plus rien pour s'exprimer. Les mots sont simples et forts à la fois.
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L'histoire d'Éden, « l'homme le plus grièvement blessé des deux guerres », est racontée par son meilleur ami, narrateur sorti du monde : « j'étais assis à côté d'Éden et j'eus plus de chance que lui lorsque notre Humvee roula sur une mine, nous tuant moi et tous les autres, le laissant, lui, tout juste survivant ». Cet ami fidèle observe Éden, accède à ses pensées sur son lit d'hôpital, les relit avant le drame, il suit aussi le vécu et les idées de sa femme Mary, l'épouse discrète aux décisions lentes et têtues. Sa marque est la compassion, comme le Christ aux Limbes ou Ulysse aux Enfers, et aussi le respect, même s'il a pallié les défaillances d'Éden auprès de Mary. le respect est la rare signature du livre, respect pour le corps souffrant, pour les relations difficiles dans le couple, humanité et respect de tous les soignants, au-delà de la compétence, depuis l'évacuation par avion jusqu'au service des grands brûlés.

La condition d'Éden s'aggrave à la troisième année d'un état grabataire, misérable, il n'arrive pas à mourir dans le débat contradictoire entre Mary et les soignants : « Une bouffée d'angoisse l'envahit, explosa puis se répandit comme une onde de néant silencieuse. Car il n'y avait rien qu'il eut envie de voir ni rien qu'il eut envie d'entendre. S'il avait pu entendre, les infirmières lui auraient dit qu'il était aveugle. S'il avait pu voir, les infirmières auraient écrit un mot pour l'informer qu'il était sourd. Je n'aurais pas peur, se promit-il. Je serai plus grand que tout le monde. Je serai mort. Je serai sur cette terre plus proche de la mort que quiconque, et je saurai ce que seuls savent les morts. C'est quelque chose, pensa-t-il, que de savoir ce que seuls savent les morts. Et qu'est-ce donc ? Tout ce qu'ils savent, c'est que jadis ils vécurent, et qu'ils ne sont morts que pour cette seule raison » (p 76). Ce débat douloureux et ces sombres pensées sont coupés de flash-back qui le ramènent non pas à la guerre, mais au contact de la nature, au souvenir des amours difficiles : « C'était l'hiver et le parking était désert. Des goélands volaient dans le ciel et ils paraissaient noirs devant le soleil. Les goélands marchaient aussi sur les dunes et là ils paraissaient blancs. Elle gara la Mustang face à un creux dans les dunes, avec vue sur l'océan. Près de la berge, le vent hachait la crête des vagues en charpie d'écume blanche, mais plus loin il n'était pas si fort et l'eau était très lisse. Sur l'océan il y avait quelques grands navires et ils étaient suffisamment distants pour sembler immobiles, bien qu'ils eussent avancé avec la rapidité et la lourdeur commune des grands navires » (p 79).

Écrit par un homme de 38 ans qui a servi dans les Marines, ce livre méditatif étonne par sa réserve, son sens du destin, son pessimisme mystique : « C'est comment, là où je vais ? demanda-t-il. Il avait toujours été mon ami, alors je lui mentis encore. — C'est mieux, dis-je. Mais je n'en savais rien. Je suis toujours dans ce lieu de blancheur, à l'attendre comme si ça avait été un acte de repentance » (p 121). La tonalité religieuse du titre est occultée par la traduction qui ne peut restituer la polysémie de « Waiting for Eden » (« en attendant Éden » ou « en attendant l'Éden »).

L'auteur étonne par son fatalisme, l'absence de révolte contre les guerres américaines sans espoir de victoire : la Corée, le Vietnam et les deux guerres du Golfe avant l'Afghanistan. On trouve facilement ses références : Johnny got his gun pour la dépendance physique ; la scène du rat de 1984, quand l'ami révèle à l'instructeur sa phobie des insectes ; la langue coupée de Million Dollar Baby. Peu importent les sources : le propre de ce livre est la qualité de son style simple, factuel, sans pathos, et son humanité.
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Un soldat gît dans un lit d'hôpital, mutilé au-delà de l'imaginable. Eden a été blessé lors du conflit en Irak, il est sans doute le plus grand blessé des deux guerres irakiennes. Cerveau endommagé, brûlé, corps brisé, presque aveugle, il ne peut plus communiquer, le mastodonte Éden n'est plus qu'une masse inerte maintenue « en vie » par la médecine moderne.

Mary attend Éden depuis 3 ans. Elle attend qu'il revienne de cette presque mort, qu'il puisse enfin rencontrer leur fille née pendant sa mission.
Le fantôme de son ami attend Éden aussi. Mort lors de la même mission, il attend qu'il le rejoigne sur l'autre rive.
Chacun d'un côté de la frontière, ils attendent Éden.

C'est lui qui nous raconte cette histoire 
oscillant entre pré et post-tragédie. Qui était Éden ? Quel couple était Éden et Mary ? Quelle amitié les unissais? Et maintenant que ressent-il? Que souhaite Éden? Que va décider Mary?

Un livre court qui m'oblige à ne pas vous en dévoiler trop mais je vous garantie une lecture troublante et déchirante.
Selon moi, il y a une demi-douzaine de façons d'aborder ce livre alors que l'intrigue en elle-même est simple et facile à suivre ...
A travers ce trio, Elliot Ackerman évoque à la fois la réalité de la guerre, l'histoire d'un mariage, la trahison, la solitude, la douleur et la souffrance, les choix de vie et de mort que l'on peut un jour avoir à faire pour nos proches.
C'est aussi un livre très introspectif: que ferions-nous dans ces situations?

En attendant Éden est tout sauf un livre de guerre, c'est un livre intimiste d'une émotion et d'une humanité rare qui va me hanter quelques temps.

Traduit par Jacques Mailhos
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L'auteur nous emmène sur les traces des combattants, sur les traces que la guerre va laisser, les séquelles parfois physiques mais aussi psychiques.
Eden est un soldat américain envoyé une première fois en Afghanistan. Si cet homme que rien ne semble atteindre avant son départ, revient complètement changé à son retour. Pour lui, c'est certain, ce monde ne verra pas naître son enfant. Il s'y refuse.

En attendant Eden, ce sont surtout deux forces contraires qui s'affrontent ici. La femme d'Eden, Mary qui se refuse d'abandonner l'espoir d'avoir un enfant. Bien vivante face à son homme qui dès le retour d'Afghanistan fait une croix sur ce potentiel choix, et qui rentrera par la suite d'Irak complètement mutilé et brûlé.

Acharnement thérapeutique, ou acharnement à la vie, Eden n'aura de cesse d'implorer une fin dans ce corps qui n'en ai plus vraiment un dans ce service des grands brûlés où le temps s'égrène si lentement.

Une histoire qui montre aussi les traumatismes laissés par la guerre, qu'ils soient visibles ou non. Un narrateur, ami d'Eden, décédé au combat qui conte ce qu'il voit depuis la haut. Une histoire qui mérite d'être lue.
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