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3,64

sur 863 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Que dire de ce livre ? Que j'ai failli l'abandonner à plusieurs reprises, mais que finalement j'ai réussi à poursuivre ma lecture jusqu'au bout . Il me reste pourtant comme un malaise.

Banalité d'une vie ordinaire... Oui, je sais, c'est redondant, mais c'est bien la description d'une routine insignifiante et médiocre, description du vide de l'existence.

Au hasard d'une rencontre, dans l'espoir de donner un sens à sa vie, Marie va découvrir la misère humaine, la vie des réfugiés clandestins qui tentent de passer la frontière. du jour au lendemain, elle va leur consacrer sa morne existence, oubliant tout, négligeant sa propre famille et ses enfants qui vont être l'objet d'insultes et de moqueries dédaigneuses.
La misère humaine, la violence gratuite des forces de l'ordre, tout cela existe (malheureusement), l'aide humanitaire est très honorable, mais trop c'est trop ! Marie perd le sens des réalités, Marie perd sa vie, c'est la descente en enfers, elle sombre dans la folie.
C'est tout cela qui est dérangeant, qui me met mal à l'aise.

Oui, ce livre est dérangeant. Gênant, troublant (mais ne m'a apporté aucune émotion si ce n'est de la colère pour cette vie gâchée). Tout est noir (le décor, la vie, la pluie) et n'est pas à lire en cas de déprime !
Le style aussi est parfois dérangeant. de longs paragraphes d'énumérations, de descriptions, une suite de mots sans aucune virgule...

Trois semaines pour finir ce petit livre... ouf, cela tient presque de l'héroïsme !
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Une histoire qui aurait dû être touchante, mais dans laquelle tout semble un peu trop caricatural : les gentils sont tous pauvres, chômeurs, paumés et ont tous perdu quelqu'un de très proche dans un accident de la circulation ; les flics, les fonctionnaires de la préfecture, les banquiers sont tous des salauds et ça se lit sur leurs visages ; les décors sont tous sales, décrépis, sinistres, avec le papier peint qui se décolle et la peinture qui dégouline ; les réfugiés sont tous des braves types, serviables, et les plus braves et les plus serviables sont automatiquement ceux qui meurent. Cette caricature rend les personnages irréels et dessert donc le propos, a priori fort louable.
Par ailleurs, le style est plutôt agaçant, surtout par son désir d'inventer une nouvelle règle d'utilisation de la virgule : on a des tas d'énumérations dans lesquels les différents éléments qui constituent l'ensemble ne sont pas séparés par des virgules, sauf quand, de temps en temps, on en aperçoit une qui a survécu au carnage. En fait, pour être franc, ça m'énerve les gens qui pensent réinventer la littérature parce qu'ils balancent aux orties une règle de grammaire. Il faudrait leur expliquer que le génie littéraire n'est pas là. Qu'on peut accepter de se soumettre à de vieilles règles et apporter quand même quelque chose de nouveau. C'est en tout cas ce que je pense, très humblement.
En plus de ça, j'avoue être horripilé par les expressions toutes faites ou plutôt, les associations de mots utilisées déjà des milliers de fois et qui peuvent porter à croire que l'écrivain s'est laissé aller à la facilité, sans oser retravailler son texte. Ainsi, chez Olivier Adam, les murs sont "lépreux", les matelas sont "miteux", les visages sont "mangés" par la barbe, par le sourire, par des yeux trop grands. Cette expression-là, qui revient plusieurs fois, c'est sans doute l'association de mots la plus surfaite et la plus agaçante que je connaisse. Comme disait l'autre : le premier homme qui a comparé une femme à une rose était un poète ; le second était un imbécile. Alors, plutôt que dans le massacre des virgules, l'originalité aurait pu être recherchée dans les mots et les images employés, non ?
Sinon, le roman est pas mal pour son sujet et la sensibilisation qu'il permet sur le sort des réfugiés. Ah oui, au fait, ce n'est pas le sujet principal, en fin de compte. Oui, on le comprend à la fin. Même si on ne comprend pas trop le télescopage entre le thème des clandestins et celui de la folie d'une femme. Peut-être que le premier avait pour but de donner de la consistance (et un côté plus "attractif", plus "vendeur") au second ? Ceci dit avec un cynisme totalement assumé.
Lien : http://sebastienfritsch.cana..
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Depuis longtemps j'entends parler d'Olivier Adam et je me suis enfin décidée à lire une de ces oeuvres. « A l'abri de rien » ne m'a pas emballé, je n'ai pas ressenti d'empathie pour Marie, d'aucune façon. Son naufrage et sa dépression ne m'ont pas atteint. L'auteur ne m'a pas donné envie d'entrer dans l'histoire ni dans les personnages trop froids. Je suis restée en retrait en permanence. C'est une description clinique, superficiel de sa vie alors que cette femme est rongée par le désespoir. L'immigration ne reste, pour moi, que la toile de fond de cette histoire. Je n'ai pas aimé ce livre et d'ailleurs j'ai bien du mal à en parler.
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Je viens de terminer "a l'abri de rien" mais je n'étais pas certaine de réussir à le lire jusqu'au bout. Ce personnage de femme au fond de la dépression, qui est sur le fil de sa vie, dont son petit garçon s'occupe comme si c'était elle son enfant, ça m'a mis très mal à l'aise. Cette femme qui laisse ses enfants l'attendre des heures à midi ou le soir, qui les laissent se morfondre d'inquiétude, ça m'a vraiment dérangé.
Elle m'a fait souvent l'effet d'une mère de famille qui s'ennuyait à la maison (excusez-moi pour celles que je choque) et qui avait besoin de se trouver un dérivatif, d'ailleurs à un moment sa copine Isabelle lui fait elle aussi cette remarque. Bien sur c'est difficile pour elle qui a perdu sa soeur, elle trouvait que l'enfance et l'adolescence c'était mieux qu'être adulte, ...mais à force de regarder ainsi en arrière, elle devait avoir un sacré torticolis !

...en plus pour revenir au point de départ où elle était quelque temps auparavant...bref, tout ça pour ça !

Le style et l'écriture ne sont pas transcendants non plus. Non honnêtement, je n'ai pas aimé ce livre
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J'ai sorti ce livre de ma PAL parce qu'il était le premier de la pile et je le regrette.

Je ne suis absolument pas dans le mood pour suivre les non-aventures de cette mère de famille paumée et dépressive.

Le résumé avait pourtant l'air intéressant, de même que lorsqu'elle rencontre les réfugiés, mais toute sa vie est trop fade pour me donner envie de l'accompagner.
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