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3,64

sur 863 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je reviens sur cette histoire car une question a la page 12 m'a intrigue : C'est quoi les choses qui bousillent la vie ?
Marie, le personnage principal a essaye d'y repondre comme moi d'ailleurs au fil de la lecture.
Cette femme nous raconte sa vie si ennuyeuse, son quotidien qui ressemble a un caroussel qui n'arrete pas de tourner au meme rythme, elle nous raconte la monotonie de chaque jour avec moult details. Est ce pour la plaindre ou pour ne pas lui tenir rigueur ?
Je suis partagee entre l'une et l'autre !!!!
Ennui, espoir et desillusion.
Deprime, depression et on decouvre peu a peu la raison comme on effeuille un artichaut.
La premiere partie du roman a reussi a retenir mon attention mais depassee la 80eme page, je commence a m'ennuyer. Je n'ai pas aime que l'auteur soit reste superficiel dans son recit sur un sujet aussi profond que la misere et la decheance humaine.
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Beau roman, beau personnage de femme maltraitée par la vie, désarçonnée, et qui va se trouver une raison de vivre en faisant face et prenant à bras le corps un problème de société et d'actualité qui va lui donner l'occasion de se mobiliser, de se dévouer, de se trouver.
Pourquoi, mais pourquoi, l'auteur - et il n'est hélas pas le seul - se croit-il obligé d'adopter des familiarités de style et le vocabulaire qui va avec (et là je ne parle même plus de familiarité, mais de grossièretés accumulées, la plupart du temps totalement inutiles et superflues), au détriment de la qualité d'écriture, pour rendre ses personnages plus proches, plus vrais, plus crédibles ? Malheureusement ce n'est pas une condition obligée pour faire un bon roman, et çà ne marche pas à tous les coups. Dans un bon roman le récit, l'action, le rythme, les personnages, n'ont pas de besoin de çà (du moins pas à si forte dose) pour capter le lecteur. Ce n'est qu'une facilité dans laquelle on tombe comme dans un piège, cela ne fait que desservir notre langue, et je trouve çà dommage.
Mais je comprendrai que tous les lecteurs ne partagent pas mon avis.
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Histoire d'une jeune mère paumée voire dépressive qui raconte sa descente aux enfers sur fonds de crise des réfugiés. Les descriptions des conditions de vie des réfugiés sont saisissantes. le reste ne fonctionne pas trop à cause du style, de cette écriture sans ponctuation qui me gêne. Pourtant les situations sont bien rendues. Mais cette héroïne désespérante ne m'a pas touchée.
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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Arrivee a la moitie de ce roman, voila ce que j'en pense :
"En lisant ce roman, j'ai l'impression de faire la planche sur une mer limpide qui ne demande qu'a etre exploree. L'ecrivain nous fait survoler la misere humaine sans trop s'atarder comme s'il avait peur qu'on lache son oeuvre par simple geste de degout. Plus j'avance dans cette histoire plus j'ai envie de savoir plus sur ces misereux que la vie a ballote puis jete dans les rues ou en pature a des hommes impitoyables. J'ai envie de me rapprocher des personnages, connaitre leurs vies et les causes de cette chute vertigineuse dans l'abime. Mais je lis et les mots me retiennent eloignee du sens meme de ce roman, de la souffrance de ces gens qui n'ont plus rien. Et puis cette femme qui reste mysterieuse, qui avait tout et qui plonge dans une depression sans essayer de se battre, avec nonchalence elle glisse dans une bulle de vide et pourtant elle avait tout ce que les autres n'ont plus. je continue ma lecture en esperant qu'elle comprendra le vrai sens des choses face a la misere humaine. "
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Marie se sent continuellement à la limite de basculer, de ne plus rien contrôler, de virer du côté de ce qu'elle appelle elle-même sa "folie". Elle vit dans le nord, une ville triste et fouettée de vent aux falaises abruptes et accueillantes battues par la mer. Avec Stéphane, son mari, et leur deux enfants, Lise et Lucas. Un jour, en pleine période de répression anti-clandestins, le lendemain d'avoir assisté à un passage à tabac sur la plage, sans trop savoir pourquoi ni comment, Marie file dans un centre où se trouvent des réfugiés clandestins, qui attendent là avec l'espoir fou de rejoindre l'Angleterre. Elle y reviendra encore et encore, poussée par elle ne sait quoi elle-même, attirée, oublieuse alors de sa vie plan-plan qui ne la satisfaisait pas. Dans cette fuite éperdue, elle délaissera dans la souffrance mari et enfants, et pire : leur fera un mal inouï de par les sales rumeurs qui courront sur celle qui abandonne les siens pour aller vers ces "Kosovars"... Jusqu'à ce que...

J'ai pris ce livre au pif à la biblio, parce que je rangeais le bouquin d'Eliette Abécassis que je venais de lire et que celui-là était à côté, parce que j'apprécie souvent les choix éditoriaux des Editions de l'Olivier. Je n'avais jamais entendu le nom de cet auteur, ni le titre d'un de ses romans (je rappelle que je vis dans une vraie maison en simili-grotte...). J'ai donc découvert après qu'il est un des auteurs dans le vent du moment. Bien. D'accord. J'ai bien failli hésiter à avoir aimé ce livre, du coup. Mais décidément bof. Pas rvaiment non. le style est percutant, on sent presque charnellement la fuite en avant de Marie, la ponctuation joue grandement (il manque les 3/4 des virgules, ce qui donne une très intéressante impression d'enchaînement rapide en même temps que de cassure des conventions, des limites, voire de la normalité), le ressassement continuel de la mort de sa soeur Clara, de sa jeunesse perdue, de son amour-haine pour ses enfants... Et en même temps, je ne saurais dire pourquoi, ça ne m'a pas touchée. Peut-être parce que l'abandon et la souffrance de ses enfants m'a trop portée à l'empêchée de m'identifier tant soit peu à Marie ou aux réfugiés qu'elle côtoie. Même dans les pires moments, si bien décrits pourtant, je ne suis pas entrée émotionnellement dans le récit. Peut-être l'ambiance trop froide, je ne sais pas. Bref, le tout m'a laissée quasi de marbre, rien ne m'a donné envie de compatir, sinon avec ses enfants, l'histoire ne m'a pas emballée plus que ça, même si la seconde moitié m'a semblée plus vivante, plus juste aussi, quand le tourbillon de l'esprit de Marie prend de la vitesse...

Cela dit, dans l'ensemble, ça peut faire réfléchir à la valeur des choses, à nos idées reçues ou préconçues sur le fait que telle ou telle situation est plus dure que telle ou telle autre, sur nos vies, nos choix fondamentaux si différents d'autres, nos rejets spontanés, nos propres engagements, et nous y faire réfléchir d'une manière très particulière, puisque l'auteur, ici, ne prend pas parti, ne juge rien ni personne (même pas les flics ou l'inhumaine justice), même pas au travers de la voix de Marie, sa narratrice... Libre champ d'y lire ce qu'on a envie d'y voir, style impeccable et maîtrisé ; qu'on aime ou pas, le talent de plume me semble incontestable. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas plus accroché (mais suffisamment pour que j'aille au bout quand même, même si je me suis demandé à plusieurs reprises si je n'allais pas le poser...).

(extraits sur mon blog)
Lien : http://ploufetreplouf.over-b..
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Ce roman d'Olivier Adam nous entraine dans une ville sans nom, qui pourrait bien s'appeler Sangatte, au milieu d'hommes sans nom, sans papier, sans situation, sans logement, sans dignité face aux autorités locales, survivant au nom de leur idéal de liberté... Mais à quel prix... Dans Je vais bien ne t'en fais pas, j'avais déjà noté un style narratif très descriptif, tout en retenue mais allant en même temps assez loin dans la psychologie du personnage. On se retrouve là dans le même cas de figure, avec des descriptions de faits et gestes, de pensées, très précises, mais sans que l'auteur ne nomme la folie sur le fil de laquelle son héroïne se trouve.
Au delà de l'aspect littéraire, "A l'abri de rien" aborde un sujet qui reste toujours d'actualité : les sans papiers qui cherchent à gagner l'Angleterre depuis les côtes de la Manche, au péril de leurs vies, et leurs conditions de vie épouvantables depuis la fermeture de centre d'accueil comme celui de Sangatte. Certes, il ne s'agit en aucun cas d'un essai ou d'une réflexion sociologique sur la problématique, mais ce roman reste susceptible d'interpeller le néophyte sur la question...
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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J'ai reçu ce livre en cadeau, lors d'un jeu concours (pour une fois que je gagne quelque chose !) il y a bien trois ans maintenant, et jusqu'alors, je ne m'étais jamais décidée à le lire. La littérature contemporaine n'est pas de celles que je préfère, et le sujet ne me parlait pas plus que ça. Avec le défi lancé concernant nos PAL, je me suis dit que c'était l'occasion où jamais d'ouvrir enfin ce petit roman et que si je ne le faisais pas maintenant, je ne le ferais jamais. J'ai pris mon courage à deux mains, et je me suis lancée la tête la première dans cette histoire déprimante à souhait ! Après quelques jours de décantation, je ne sais toujours pas si j'ai apprécié ce livre. Il y a des choses positives, comme la force des émotions ressenties, mais également des choses négatives, et là, je pointe du doigt l'héroïne qui m'a insupportée pendant les quelques 220 pages de récit… Bref. Bilan mitigé.
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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Dans une ville du Nord de la France, Marie, mère de deux jeunes enfants, mariée à un chauffeur de bus, est au chômage. Elle sort tout juste d'une dépression. Elle traîne son mal-être dans sa maisonnette de lotissement sans âme et s'ennuie ferme. Jusqu'au soir où elle est secourue par un homme, l'un des réfugiés kosovars qui hantent la ville, rêvant de franchir la Manche vers l'Eldorado anglais. Bouleversée par cette rencontre, elle va rejoindre les quelques volontaires qui soutiennent ces réfugiés et se jeter alors à corps perdu dans cette mission, délaissant ses enfants, son mari, sa vie...
Ce roman est clairement un très bon livre: bien écrit, juste, nécessaire, bouleversant...
Mais tous les lecteurs le savent, il y a un moment pour tout. Et pour moi, ce n'était pas le bon, mais alors pas du tout. Cette descente aux enfers...c'est tellement noir, glauque, poisseux que la lecture m'a été très pénible. Olivier Adam ne se montre rarement joyeux drille, mais là, c'est trop pour moi, une pause s'impose.
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je n'ai pas aimé le livre.
Le sujet traité est intéressant, parlant de la misère de ces réfugiés voulant passer en Angleterre, mais ce qui m'a posé problème est le personnage principal, Marie.
L'aide qu'elle apporte à ces réfugiés est honorable, mais ce qui m'a dérangé est qu'elle devienne folle à la fin. Elle en arrive à délaisser sa famille et il est dur de s'identifier à elle.
Après c'est une question de point de vue...
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Marie a besoin de redonner un sens à sa vie. de bousculer son quotidien qui lui déplait de plus en plus au fil des jours. Toujours les même gestes, les même activités, toutes ses journées se ressemblent. Sa petite banlieue pavillonnaire lui fait défaut.Elle fait alors la rencontre de Jallal, un Kosovar, et va subitement chambouler sa vie remplit de vide pour aider les sans papiers. D'abord fébrile, elle n'hésitera pas par la suite à se plonger corps et âme dans son nouveau passe temps, au détriment de sa vie de famille.

Le personnage principal, Marie, est tout se qu'il y a de plus agaçant ! Elle détruit tout autour d'elle. Elle délaisse sa famille de façon moralement violente. Non seulement elle ne se préoccupe plus ni de ses enfants ni de son mari, mais en plus son comportement provoque des railleries et des insultes envers eux. Comment supporter un personnage comme celui là tout au long d'un livre et sans aucune amélioration ? Mon envie de la secouer pour la faire réagir fut énorme.

Ce livre transpire le malheur, le désespoir, le drame, et peut être même un peu la folie...

Malgré l'obsession pour le malheur de l'auteur et la lourdeur du livre, l'histoire pourrait être intéressante... mais au final, reste décevante.
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