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3,67

sur 691 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Tu savais que Papa, il écoutait Manset ?" chantait Dominique A, et c'est à cette chanson, "Manset", que m'a fait penser ce roman. D'ailleurs, Olivier Adam y adresse un petit clin d'oeil à Dominique A.
La veille de l'enterrement de leur père, deux frères et un soeur se retrouvent auprès de leur mère dans le pavillon familial de banlieue. Il y a Claire, l'aînée, l'infirmière dévouée, sur le point de quitter son époux ; Paul, le fils maudit, l'enfant terrible, le metteur en scène qui puise dans l'histoire familiale pour réaliser toujours le même film ; et Antoine, qui exerce un métier qui fait honte parce qu'il gagne beaucoup d'argent après son Ecole de Commerce. Et toute cette fratrie règle ses comptes en 3 actes et en 3 jours, entre rires, colères et larmes.

Bon, une fois encore avec Olivier Adam, on est à Bobo-Land avec ses transfuges de classe incompris et névrosés. Mais ce n'est pas déplaisant, tant l'auteur sait captiver le lecteur avec ces histoires où tout le monde peut se reconnaître. J'ai aimé les remises en cause de ses personnages : "Pourquoi au boulot devant les collègues je faisais mine d'être comme eux et mépriser cette vie-là ? La vie commune. Comme s'il en existait une autre. Comme si quelqu'un avait autre chose d'un peu solide en magasin." Mais quelque chose (l'effet de répétition, après ses autres romans ?) m'a également agacée. Olivier Adam fait le constat de l'individualisation de la société, aligne les poncifs de la bonne conscience éthique puis s'amuse à les déconstruire, et tout cela m'a semblé rabâché et même un peu bâclé. Ca m'a paru manquer de finesse, comme si l'auteur cherchait surtout à régler ses comptes (à travers le personnage de Paul, une fois encore) avec ceux qui lui reprochent de toujours raconter la même histoire en se basant sur la sienne. J'ai trouvé cela un peu infantile, mais peut-être n'ai-je pas lu ce livre au bon moment.

Je sors donc désolée de cette lecture, parce qu'Olivier Adam est capable de bien mieux (je ne me suis toujours pas remise des "Lisières"). Mais ça reste quand même agréable (et intelligent) à lire, alors ne vous en privez pas si vous en avez envie.
De mon côté, je vais ré-écouter Dominique A.
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D'habitude, je suis friande des romans d'Olivier Adam. A part quelques-uns, j'ai toujours apprécié ses livres. Pas cette fois, je suis déçue.

le sujet est souvent exploité: une fratrie qui se déchire å la mort du père, les rancunes qui éclatent. Mais je m'attendais à un traitement différent, prenant. Certes, l'auteur montre très justement que les souvenirs sont dans l'esprit de chacun des membres d'une famille conservés différemment , voire trafiquės, reconstitués. Les scènes du passé interprétées même de façon opposée. Et certains passages m'ont émue.

Cependant, d'autres aspects du roman m'ont agacée, et parfois rebutée. D'abord, les injures , avec une nette préférence pour le scatologique, qui abondent dans les dialogues colériques d'Antoine, Claire et Paul , quelle lourdeur! Et le fils mal aimé, incompris, la fille bien sage qui se rebelle soudain, le petit frère jaloux, tout cela m'a semblé banal, sans grand intérêt. Je ne me suis pas vraiment approchée des personnages. Dommage...

J'espère renouer avec l'auteur dans son prochain opus. Un drame en trois actes un peu factice, je trouve.Je vous laisse vous faire votre propre opinion...
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Au cours d'un huis clos rigoureusement découpé en plusieurs actes, Olivier Adam nous plonge avec justesse et intensité dans l'intimité de ces personnages à la dérive, où le lien du sang est surtout prétexte à haine et déchirement

Olivier Adam s'avère toujours aussi habile à explorer les pudeurs, les petits arrangements, les souffrances individuelles, les fêlures intérieures et les différences de perception.
Claire, Antoine et Paul sont les membres d'une même fratrie , et à la mort de leur père, ils se retrouvent autour de leur mère et se retrouvent avec un tas à régler entre eux et envers eux-mêmes

En quelques soirs, ils vont chercher à cerner ce qui a creusé la distance qui les sépare aujourd'hui.: c'est l'heure où les rancoeurs sont dévoilées au grand jours , les non dits explosés en vol et les jalousies étalées : Pourquoi ces deux frères et cette soeur n'ont ils pas vécu la même enfance ? Pourquoi l'un déteste ce père ?

Il s'attache aussi à démontrer, comment une fois adulte continuer à faire vivre la fratrie, dépasser les rancoeurs, accepter ce que l'autre est devenu, accepter l'éloignement.

Emouvant et sensible, son dernier roman, un peu trop court et parfois un peu trop à la surface des choses n'atteint néanmoins pas totalement la force de ses plus grand romans et même de son précédent livre, sans doute plus ambitieux que celui ci qui reste sans doute un peu trop dans sa zone de confort.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un deuil dans une famille, la réunion de la fratrie pour les funérailles… Hélas, comme dans toutes les fratries, il y a des dissensions entre les deux frères, Claire, la soeur, étant au milieu.

Lorsqu'on les entend parler, on sent bien toutes les frustrations que le cadet (Antoine) a envers Paul, son aîné (avec lequel il s'entendait bien avant). Cet aîné à qui l'on pardonne tout, parce qu'il est un artiste, un cinéaste. Antoine en veut à Paul de ne jamais avoir été présent pour leurs parents, d'avoir lavé son linge sale dans ses films, ses pièces, ses interviews…

La guerre des tranchées est prête à être rejouée dans le salon, Antoine semblant vouloir mordre Paul, qui se défend en parlant de sa jeunesse, loin d'avoir été aussi agréable que celle de son frère cadet, puisque entre lui et le paternel, ce n'était pas Byzance.

Tiens, à entendre la fratrie discuter, on en vient à se demander s'ils ont bien vécu avec les mêmes parents, dans la même famille, tant les souvenirs font le grand écart selon celui qui les raconte.

Du classique. Je connais des familles éclatées, où les frères ne savent plus se voir en peinture, à cause des parents (et leurs conneries) qui ont monté leurs enfants l'un contre l'autre.

Si au départ, le rythme des dialogues étaient dynamiques et intéressants, à la longue, il est vite devenu répétitif, me faisant penser à des situations déjà vécues, avec l'un qui répète sans cesse, ad nauseam, ses petites doléances, ses piqûres, ses colères, comme un enfant faisant sa crise, incapable de passer au-dessus de ça.

Ma grand-mère et ses soeurs ont passé leur vie à se chamailler ainsi, pour des trucs qui dataient de Mathusalem. Des jalousies, des passe-droits, des mesquineries jamais oubliées, des abcès jamais crevés, même 50 ans après. Et le pétrole répandu sur le feu à chaque fois...

Maintenant, ce genre de crise de la part d'une ou plusieurs personnes, ça me donne une furieuse envie de sortir mon smartphone et de surfer sur le Net, pour bien lui faire comprendre qu'on connaît le sujet, qu'il (elle) l'a déjà dit, déjà vociféré et que depuis le temps, le sujet devrait être clos, classé aux archives.

C'est ce qu'il se passe dans le roman choral où, tour à tour, le frère cadet et la soeur prennent les rênes de la narration : les sujets deviennent redondants, sans que l'on ait l'impression d'avancer d'un millimètre. Oui, comme dans la réalité, on tourne en rond, le chien se mord la queue et rien ne bouge.

Ce qui donne un huis-clos très lourd… Et ultra-classique, hélas.

On est dans un schéma de frangine assez sage qui se rebelle soudainement, du petit frère jaloux qui a un oeuf à peler avec son aîné, qui ne lui répond jamais ce qu'il voudrait entendre, qui se justifie derrière le fait que le cinéma, ce n'est pas la réalité et qui lui raconte des souvenirs d'enfance que le cadet n'a jamais vus, entendus,…

Bref, l'aîné est un incompris et le cadet est plein de rancoeur. Une séance de thérapie leur ferait sans doute le plus grand bien.

On comprend un peu mieux lorsque Paul, l'aîné, cet incompris, prend enfin la parole, à la fin du roman, mais sans vraiment être sûr que c'est bien la réalité ou qu'il se fait un film…

Déjà, au fil du récit, nous avions eu droit à quelques détails importants, qui changeait l'image que nous avions de lui. Et qui avaient étonné sa soeur et son petit frère.

Cela ne sauvera pas cette lecture du naufrage littéraire : trop de répétitions, trop de lourdeur, trop d'esclandres, trop de haine, de rage…

Récit classique, mais manquant de sel, de piment, du petit truc qui aurait pu élever ce roman à un rang plus élevé que des disputes dans une fratrie.
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Le père est mort. L'imprévisible Paul sera-t-il là, auprès de Claire et d'Antoine pour soutenir leur mère dans l'épreuve ou sera-t-il trop pris par ses obligations de petit cinéaste à succès? Osera-t-il affronter l'hostilité de la fratrie, enfin, surtout celle d'Antoine, le petit dernier, dont la colère et la rancoeur ne cessent de déborder, après avoir vu, film après film, pièce après pièce, sa famille salie et traînée dans la boue par ce frère impudique et injuste? Et bien oui, Paul va venir… L'occasion pour la petite famille de vider son sac et de régler ses comptes mais peut-être aussi, de se retrouver, un peu…

D'Olivier Adam, j'avais lu il y a fort fort longtemps “Des vents contraires” dont je garde un joli souvenir. J'avais été émue par la force de cette plume sensible, capable de décrire avec une justesse poignante l'amour incommensurable d'un père pour ses deux enfants au moment où il doit tout reconstruire et composer avec l'absence de la mère.
A nouveau, on retrouve ces thématiques familiales de la disparition mais aussi de la relation au père et à la fratrie, le tout sur fond de drame. Malheureusement cette fois le charme n'a pas opéré et, si je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture, j'ai tout de même l'impression d'avoir un peu perdu mon temps en me plongeant dans ce sujet mainte et mainte fois éculé.
Les personnages sont un brin caricaturaux entre le père sévère et maladroit, incapable de créer un lien avec ses enfants, la soeur ainée docile, toujours à se soucier des autres sans se préoccuper d'elle, le cadet homosexuel hyper sensible et intello et le benjamin révolté qui peine à trouver sa place et à besoin de crier plus fort que les autres pour se faire entendre… du coup, malgré les révélations et les règlements de comptes en pagaille, tout semble finalement assez prévisible et laisse peu de place à l'émotion…
Le roman, construit sous la forme d'une ébauche de pièce de théâtre et découpé en trois actes et en scènes, se lit néanmoins assez vite. L'écriture est rendue fluide et vivante par l'enchaînement des dialogues. On se croirait dans une partie de ping-pong où les répliques fusent et se répondent à un rythme effréné! Dommage que je n'ai pas réussi à m'attacher plus aux personnages et à me sentir concernée par leurs histoires… Je n'ai pas retrouvé la puissance évocatrice de l'écriture d'Olivier Adam, ni sa justesse dans la description des relations humaines. Une autre fois peut-être…
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Il y a une vingtaine d'années, j'étais fan d'O.Adam et puis j'ai humblement pensé qu'il lui restait une marche à gravir et j'ai attendu. Ce roman m'est passé entre les mains, je l'ai lu et je n'ai pas trouvé cette marche.
Pas loin du début du texte O.Adam écrit que c'est « la mort du père pour les nuls »qu'il s'agit d'une banale affaire de famille. Oui. Sous les roses, un cercueil.
Une construction du roman en 3 actes, 3 voix, frères et soeur se retrouvent dans la maison de famille la veille de l'enterrement de leur père.Et là, rien que du banal, les jalousies, les blessures d'enfance font surface. Les souvenirs sont dissemblables pour un même évènement.O.Adam a cette jolie phrase : »En définitive, ce n'est peut-être pas ce qu'il m'a dit, mais c'est ce que j'ai entendu ».
Il s'accroche une fois de plus aux liens familiaux si difficiles à éclaircir.
Caricatural souvent, relâchement de l'écriture, mais j'ai vraiment apprécié les 2 dernières pages qui donnent un éclairage plus énergique  au texte.
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Olivier Adam fait partie des auteurs que j'aime avoir par avance logés dans ma bibliothèque dans le coin des "À lire". Toujours un livre, au minimum qui attend patiemment son tour, ne jamais en être dépourvue quand l'envie de le retrouver surgit. Avec parcimonie, je croque ses mots et absorbe son univers .

"Dessous les roses" , son dernier en date, a pris le dessus sur l'ordre établi de ma sélection pour une raison simple : la quatrième de couverture qui m'a renvoyée instantanément à un huis-clos familial à la Xavier Dolan, vision éphémère des scènes de "Juste la fin du monde" avant d'entrer dans un monde intimiste bien connu et tant apprécié.

Roman à trois voix, Claire, Antoine, Paul.
Une fratrie déchirée entre amour et dissensions qui se retrouve pour l'enterrement du père.
Chacun leur histoire, leur enfance, leurs souvenirs.
Vaste sujet que la famille.
Puis le Huis-clos... exercice casse-gueule qui demande une excellente maitrise du dialogue tant par le flot que le contenu...
Et patatra...

Dès les premières pages je retrouve les thèmes chers à l'auteur déjà abordés dans son excellent livre "Les lisières" : la banlieue, la famille et la sociologie.
Mais... c'était sans compter sur cette fébrilité qui assez rapidement se dégage des échanges, se traduisant par la tiédeur du discours, le réchauffé sur les sujets de classes sociales doublés de clichés et de généralités en commençant par les portraits :
-Paul, cinéaste /metteur en scène en vogue dans le microcosme artistique d'art et d'essai, forcément homosexuel et defenseur d'une gauche rassembleuse, laissant pour compte sa propre famille malmenée dans sa création, noircissement d'un tableau maculé de rancunes opaques et d'une rancoeur avec laquelle la reussite sociale se débat, dénigrement de la famille, enfumage d'une réalité déformée par un souvenir souillé par la froideur d'un père qu'il dépeint raciste et homophobe dans son oeuvre.

- Antoine, le cadet, l'opposé du bobo gauchaux parisien artiste, libéraliste évoluant dans une Start Up sans âme, là, description de la méthode de la Silicon Valley...
Defenseur de sa famille, son frère l'insupporte et la rancune le ronge, classique.

- Claire, l'aînée qui clôture le tiercé gagnant, infirmière, bon modèle de gauche et de résilience qui bien évidemment tempère les deux frères.
Portrait d'une femme surmenée par l'hôpital mais qui gère également ses enfants et son mari, maitresse d'un anesthésiste.

Bon, je dois bien l'avouer, tout ca m'a laissée sur le bas côté pour de bon.
Toute la justesse habituelle d'Olivier Adam s'est pris le mur et il n'en ressort qu'un écho maladroit qui domine tout du long cette lecture.
J'aurais aimé mettre en avant sa plume toujours si charnelle avec son sujet traité, sa facilité à faire naître les émotions, la nostalgie et la mélancolie mais là encore, je n'ai rien retrouvé, tout m'a semblé d'une platitude paresseuse et poussive , son écriture élémentaire impardonnable.
superficialité est le maître mot. Des thèmes survolés qu'il aurait été intéressant de creuser mais qui restent en surface, se débattent péniblement histoire d'exister pour ne donner au final qu'un égarement constant plombant invariablement une trame qui sonne faux .
En définitive, un livre facile (trop peut-être) qui ne s'encombre ni d'un grand souffle ni d'une once d'inspiration.
.

Une petite note positive pour conclure, tout de même...
J'ai confiance en toi pour le prochain Olivier !









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La famille Eriksen (Claire, Paul et Antoine) est appelée à se réunir autour de la mère à l'occasion du décès du père et de son enterrement. Paul, l'aîné, artiste fantasque ne donnant que peu de nouvelles viendra t'il ? Cette réunion est l'occasion de faire connaissance avec chacun des membres de la famille, chacun dévoilant peu à peu sa personnalité au travers de points de vue qu'il exprime sur sa vie et de témoignages sur ce qu'il pense des autres. Des conflits enfouis émergent progressivement de cette rencontre contrainte. La deuxième partie du roman est un peu pesante, on a un peu l'impression de tourner en rond et que tout a déjà été dit avant.
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une fois encore, Olivier Adam nous plonge au sein de relations familiales qui ne sont jamais un long fleuve tranquille.
Une fratrie, une soeur et deux frères, se retrouvent pour l'enterrement de leur père; ces quelques heures sont l'occasion pour chacun de se remémorer son enfance, les relations au père dont chacun a une perception différente et à laisser éclater les rancoeurs et les jalousies accumulées depuis des années. C'est aussi le moment pour chacun de s'interroger sur ses choix de vie et de prendre des décisions difficiles qui engagent l'avenir.
Ce roman se présente comme un projet de pièce de théâtre comme le montre les premières et les dernières pages; il est bâti en trois actes, se déroule entre trois frères et soeur et se déroule sur trois jours, l'enterrement du père ayant lieu le deuxième jour. L'unicité de lieu est respectée puisque l'intrigue se déroule quasi exclusivement dans la maison familiale.
Le texte est empreint de la nostalgie de l'enfance, de la mélancolie du temps qui passe et qui éloigne et parfois oppose ceux qui se sont aimés, de tendresse lorsque affleure à nouveau la complicité évaporée entre frères et soeurs.
Ce roman nous parle, me parle car qui n'a pas connu de tensions avec ses parents qui se sont mues en reproches une fois adulte, qui n'a pas eu des rapports conflictuels, empreints d'une certaine jalousie entre frères et soeurs, qui ne s'est pas posé parfois des questions sur ses choix de vie?
Mais ce thème de la famille, lieu de névroses, de non-dits, de colère mais aussi de tendresse et de chaleur a déjà été beaucoup traité, y compris par Olivier Adam et ce roman n'offre rien de nouveau; les points de tension entre la soeur et les frères sont répétés et ressassés jusqu'à déclencher chez moi un certain ennui.
Il ne fera pas , à l'évidence, partie de mes préférés de l'auteur et sera assez vite oublié.
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Retour vers Olivier Adam que je n'avais pas lu depuis longtemps, et j'ai du mal à me prononcer sur ce roman qui ne me laissera pas un grand souvenir.

L'histoire d'une fratrie qui se retrouve pour les obsèques du père, et règle ses comptes, chacun convaincu d'avoir fait ce qu'il fallait, semble un sujet assez banal.
Le prisme de l'artiste qui selon ses proches « déballerait » et arrangerait à sa manière l'histoire des siens pour nourrir son oeuvre n'est pas inintéressant
De souvenirs en rancoeurs, de tristesses en colères, la vie se déroule et ne semble pas être la même pour chacun des frères et soeur que des écarts d'âge et de mode de vie ont fini par éloigner.
Trois jours pour déballer et débattre sans aboutir à quoique ce soit, et chacun poursuit son chemin.
Rien d'exceptionnel ni de totalement rébarbatif, ça se lit !
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