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sur 691 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une histoire de famille. Olivier Adam, dans Dessous les roses, m'a fait vivre les retrouvailles d'une famille au complet. Enfin, presque puisque le motif de ces retrouvailles est la mort de François, le père.
En trois actes, Olivier Adam me fait traverser trois journées avec plusieurs scènes. Claire, l'aînée, et Antoine, le petit dernier, assument leurs pensées, leurs doutes, leurs craintes, leurs reproches. Dans ce dernier rôle, c'est Antoine qui est le plus virulent car intervient celui qui est né six ans avant le petit frère : Paul. Celui-ci a assumé son homosexualité malgré l'hostilité de son père. Il a réussi comme metteur en scène au cinéma et au théâtre.
Antoine développe beaucoup d'agressivité envers son frère car il lui reproche d'utiliser leur histoire familiale dans ses films et au théâtre. Cette histoire familiale, il la transforme, l'embellit, la tourne en dérision ou l'avilit.
Au cours de ma lecture, j'ai bien apprécié quantité de formules, de réflexions bien senties qui pourraient s'adapter à d'autres familles.
Si Antoine est avec Sarah mais aime Lise, Claire veut divorcer de Stéphane malgré leurs trois enfants. Pour tous les deux, rien n'est simple et c'est là que le talent d'Olivier Adam s'affirme une fois de plus. Il sait, à merveille, donner la parole à ses trois principaux personnages sans négliger le rôle posthume de leur père. La mère n'est pas absente mais, comme la plupart des mères, elle s'inquiète pour ses enfants, ne fait aucune différence entre eux, accepte leurs défauts et supporte leur éloignement.
Dessous les roses, titre emprunté à « Nantes » de Barbara, alterne discours violents et passages tendres. Si Antoine est direct, s'exprime sans fioritures, laisse éclater colère et jalousie envers Paul, Claire sait s'effacer, supporte Stéphane, son mari, qui l'exaspère alors qu'elle assume seule l'éducation de leurs trois enfants.
Tendresse de l'enfance, différences affirmées dès l'adolescence et soucis d'adulte avant de passer à la vieillesse, Olivier Adam, à travers les reproches, les dialogues violents et les réflexions distillées au bon moment, réalise un roman qui m'a touché tant sa justesse est émouvante.
Le vécu de chaque famille est différent mais, pendant ces trois jours de retrouvailles familiales autour du décès de leur père, Claire, Paul et Antoine assurent une partition à trois voix. Cela ne peut que toucher le lecteur. Cette histoire m'a fait réfléchir sur la vie qui s'en va toujours trop vite.
Celles et ceux qu'on aime, soeurs, frères, parents ne sont pas éternels et il est tellement important de faire taire jalousies et ressentiments pour ne retenir que le positif.
Ceci, Olivier Adam l'a parfaitement mis en scène dans Dessous les roses.
J'avais déjà lu ce livre et rédigé ma critique avant d'aller aux Correspondances de Manosque où j'ai pu écouter Olivier Adam parler de son livre, répondant aux questions d'Élodie Karaki. Aussi je peux ajouter quelques notes prises au cours de l'intervention de l'auteur.
Il a précisé le rôle de la parole, exprimée ou non et parlé du rôle de l'alcool. Ces frères et cette soeur, comme dans toutes les familles sont cimentés par un passé commun puis ont pris des chemins différents. Si l'auteur se refuse à toute scène de retour en arrière, il fait bien ressentir ce qui se passe lors de la mort d'un père. Si Claire veut tout envoyer valser, Antoine alterne violence et douceur alors que, pour lui, la paternité approche et que cela l'émeut et l'effraie à la fois. Il se révèle différent de Claire et de Paul. Enfin, on apprend que ce père controversé s'est révélé un grand-père formidable !
Au final, Olivier Adam que j'avais déjà apprécié dans À l'abri de rien, Chanson de la ville silencieuse, La tête sous l'eau, Les lisières et Peine perdue, m'a à nouveau captivé avec Dessous les roses.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Claire, Antoine et Paul Eriksen viennent de perdre leur père. Ils sont réunis avec leur mère dans le pavillon familial de la grande banlieue parisienne pour les funérailles. Il y a aussi Stéphane, le mari de Claire, et leurs trois enfants. Claire est infirmière, Antoine a un poste dans la finance et Paul est cinéaste et dramaturge. Dans ses oeuvres, ce dernier n'a cessé de mettre en scène sa famille, en déformant souvent la réalité pour construire les histoires qu'il souhaitait, en faisant notamment passer ses parents pour plus prolétaires qu'ils ne l'étaient. ● J'ai beaucoup aimé ce roman d'Olivier Adam, découpé en trois actes et en scènes comme une pièce de théâtre, qui m'a paru très sensible, et qui pose avec justesse et pertinence les rapports d'un créateur amateur d'autofiction avec sa famille et les dégâts qu'il peut y perpétrer. ● Dans ce huis-clos familial, les trois frères et soeur prennent alternativement en charge la narration, comme c'est souvent le cas désormais, mais c'est fait avec subtilité et cela rend le récit plus intéressant, car on se rend encore mieux compte des relations complexes au sein de la fratrie, faites de malentendus mais non exemptes d'une tendresse qui ne peut s'exprimer. ● le point central est que Paul veut se faire passer pour un « transfuge de classe », notion mise à la mode par Edouard Louis et avant lui par Annie Ernaux ou encore Didier Eribon : « C'était quand même curieux, ce truc avec les artistes et les écrivains dans son genre, les ‘transfuges', comme ils se nommaient eux-mêmes… Cette manie qu'ils avaient de vomir sur l'endroit d'où ils venaient tout en se vantant d'en être issus. Cette survalorisation systématique des attraits et des mérites de la bourgeoisie intellectuelle. Ce dénigrement constant, cette infériorisation méthodique des classes moyennes et populaires. ». ● J'ai trouvé que le problème du « transfuge » était très bien posé, d'autant que le personnage de Paul se réinvente en tant que tel, qu'il n'en est pas vraiment un. ● Cela lui permet de parler des classes populaires sans les connaître vraiment, avec des gens qui ne les connaissent pas non plus mais s'en gargarisent et se complaisent à être du côté des bien-pensants. Toute cette petite élite s'autocongratule sur le dos de gens qu'ils méconnaissent et qu'en définitive ils méprisent peut-être encore plus que les autres. ● « Ce que j'aimerais surtout savoir, c'est combien il a touché pour faire ses trucs sur la dignité du monde ouvrier », se dit son frère Antoine, libéral décomplexé, victime toutefois du management inhumain de son entreprise qui lui laisse à peine le temps d'aller enterrer son père. ● le deuil est aussi bien abordé (l'ellipse de l'enterrement est particulièrement opportune) : « Je le perdrais de nouveau chaque fois que je me souviendrais qu'il était mort. Chaque fois que j'y repenserais après l'avoir oublié pendant quelques heures. Chaque fois qu'il me faudrait me le répéter pour l'intégrer. Chaque fois que je réaliserais qu'il ne serait plus jamais là. Et que c'était définitif. Sans recours. » ● le personnage d'Emma, la fille adolescente de Claire, passionaria anti-boomer et pro-Thunberg aurait pu être développé, mais sans doute Olivier Adam n'a-t-il pas voulu se disperser : « Un peu plus tôt dans l'après-midi, j'avais balancé une petite blague sur les bienfaits du réchauffement climatique et ça n'avait pas du tout fait rire Emma. Elle faisait partie de ces jeunes biberonnés à la collapsologie que la catastrophe environnementale en cours hantait du matin au soir, persuadés que d'ici dix ou quinze ans la terre serait invivable et que des vieux cons dans mon genre les privaient d'avenir. » ● Ce n'est pas pour autant un plaidoyer pro-beauf, le roman est plein de subtilité et le personnage de Stéphane, cadre commercial, en prend pour son grade : « En toutes choses il s'en remettait aux spécialistes, aux testeurs, aux avis autorisés. Confrontait les notes. Évaluait les évaluations. Et une fois le choix effectué, s'estimait satisfait parce qu'il était statistiquement censé l'être. » ● La fin est un ultime pied-de-nez (attention, lecteurs sur Kindle, on vous propose de noter l'ouvrage avant qu'il ne soit réellement fini ! Il faut fermer la page de notation et tourner la page !) pour un roman que j'ai beaucoup aimé et que je recommande, un des meilleurs de cette rentrée littéraire !
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Magnifique ! Comme d'hab.
Les trois coups sont frappés
pour annoncer ceux qui vont suivre.
Trois actes dans un pavillon.
les personnages :trois frères et soeurs.
Une mère encore un peu là
La mort du père, son enterrement.
Le rideau se lève .
Le cinoche familial démarre;
c'est rock' n'roll, ça vient de loin
des images que l'on croit avoir de l'enfance.
Chacun raconte sa famille
difficile de penser que c'est la même.
Tout ce qui n'a pas été dit
ce qui a été craché
et qui a pourri leur vie.
Les prolos puis les bobos...
On entend 'Nantes"de Barbara,
on revoit "juste la fin du monde"
de Lagarce adapté par Dolan..
C'est cruel et libérateur
Ça fait mal mais c'est vital
On freine des quatre fers
pour rester dans cet enfer
Ne pas finir cette lecture,
encore une fois
si touchante et bouleversante.
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Nu en trois nuits. J'ai littéralement adoré . Un des sinon le meilleur Olivier Adam dont j'avais adoré les lisières.
Dessous les roses ; qu'en dire ? Je me suis mis dans les chaussures de l'auteur et des trois protagonistes, replongé en enfance , dans la peau de chacun des personnages.
L'intrigue est tracé avec beaucoup d'élégance et de style. Olivier Adam nous raconte une histoire simple mais puissante et vibrante, avec des personnages crdibles et tous terriblement attachants.
Bref, une vraie pépite.
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Dès la première page, dès les premières phrases, Olivier Adam campe l'atmosphère et nous invite à entrer dans l'intimité de la famille Eriksen.
« Je vais me coucher. Ne montez pas trop tard. Demain… »
Toute la fratrie est réunie ou presque auprès de la mère car le père est mort. Demain… on l'enterre. le frère et la soeur attendent Paul… le frère, le fils qui n'est jamais là où il faut, qui ne dit jamais ce que l'on souhaiterait entendre… le vilain petit canard viendra, viendra pas aux funérailles du père ?
Bien sûr qu'il arrive, dès la page 30 !
Tous les trois se retrouvent dans la maison de leur enfance, de leur adolescence avec leurs souvenirs et leurs ressentiments. C'est que Paul est cinéaste et transpose sa vie dans ses films… enfin dévoile surtout la vie de ses proches sans mesure, selon son interprétation, comme cela l'arrange mais pas du goût du père, encore moins de celui de son frère Antoine… Sa soeur Claire est plus en nuance et sa mère tente de le protéger contre le courroux des autres.
Alors l'émotion du deuil exacerbe les reproches, les révélations et les mensonges mal digérés. C'est violent ! Pourtant pointe l'amour fraternel, l'attachement filial. Des regrets, des espoirs, des confidences ? L'univers d'Adam est là, mélancolique. La perte, les retrouvailles. Quand la réalité devient fiction ou que la fiction frôle la réalité. Où sont les limites ? Souvent au bord du gouffre mais toujours un déclic qui ramène à la raison.
Un huis-clos passionné, qui se donne à voir à travers, tour à tour, les voix de Claire et d'Antoine et finit par celle de Paul. Un retour dans le giron familial qui réserve bien des surprises et des révélations…
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Quel plaisir, cette fois encore, de me plonger dans un roman d'Olivier Adam

Cette fois c'est dans un huis clos familial qu'il nous emmène. 

Le père vient de mourir.

La soeur aînée, Claire, et le benjamin, Antoine, sont venus entourer leur mère.

Leur frère Paul viendra-t-il, lui qui, au travers de ses livres scénarios et films, ne fait que critiquer le milieu dont il vient, les rabaissant un peu plus à chacune de ses oeuvres. 

Dans cette nuit qui s'éternise, à la veille de l'enterrement, chacun revoit son enfance, relit les relations à la fratrie, au père, au conjoint. 

Quand Paul arrive, les ressentiments ressortent, les non-dits filent à mi-voix, il ne faut pas réveiller la mère qui dort

Au sein de la même famille, chaque enfance est différente, surtout avec tant d'écart que ceux-là !

Les plus jeunes bénéficient de davantage de clémence et d'avantages sans forcément s'en rendre compte ... Et les plus grands ne savent pas le manque qu'ils laissent à leur départ.

J'ai retrouvé l'écriture que j'aime tant, la description précise des relations entre membres de la fratrie, la justesse des observations.

Dans un roman construit en trois actes où la parole est donnée successivement à chacun des protagonistes, le récit de la vie d'une famille se déroule par petites touches qui composent peu à peu le tableau en entier, avec ses fêlures, ses incompréhensions, la tendresse qui transparaît cependant et surtout ce sentiment de finitude, de ce mort qui emporte avec lui ce qui faisait l'unité du groupe familial.

Un grand roman, d'un grand auteur.   
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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En fan inconditionnelle d'Olivier Adam que je suis, je ne pouvais que lire son dernier roman Dessous les roses dès que je l'ai aperçu à la bibliothèque. 

A la lecture du résumé, il est clair que, dans ce livre, l'auteur va évoquer un de ses thèmes de prédilection : les liens familiaux - en particulier fraternels ici -  avec tous les non-dits, les apparences, les absences, les secrets, les souvenirs, les rancoeurs et reproches qu'ils comportent, et ce dans les circonstances particulières de l'enterrement du père. 

Il a choisi d'aborder cela sous forme d'une pièce de théâtre en trois actes (un par jour) comprenant plusieurs scènes où les trois enfants de la famille s'expriment tour à tour, racontant chacun leur vérité. le récit diverge donc de l'un à l'autre, selon les perceptions de chacun. J'ai beaucoup aimé cette plongée au coeur des pensées des personnages et cette alternance des points de vue, qui prouvent que ce n'est pas parce qu'on a vécu la "même" enfance, avec les mêmes parents, au même endroit, qu'on a forcément les mêmes ressentis.  

Olivier Adam analyse avec finesse et justesse les comportements sociaux et les rapports interfamiliaux, la difficulté d'être une famille unie, au travers de personnages très attachants. Chacun peut s'identifier, se retrouver dans certains de leurs traits, dans certains de leurs réflexions ou sentiments. C'est un écrivain qui me touche car on sent qu'à travers ses romans, il parle de lui, de ses questionnements face à l'existence et aux difficultés de celle-ci. 

J'ai apprécié, comme toujours, sa plume, agréable à lire, vive, sans fioritures, avec des phrases percutantes, des tirades vindicatives et des dialogues de qualité, qui sonnent juste et rendent le texte très vivant.

J'ai aussi beaucoup aimé la fin, qui donne un autre éclairage, encore plus intéressant, je trouve.

Bref, je ne suis sans doute pas objective, mais c'est un de mes romans préférés en 2023.
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Une de mes meilleures lectures de la rentrée litté 2022 !

J'ai tout aimé : cette fresque d'une famille éparpillée, les personnages complexes, la sensibilité qui implose de chaque page. L'auteur décrit l'amertume, la tendresse et la nostalgie avec magnificence.

À lire en août !
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Un huit clos dense et puissant entre deux frères et une soeur, au décès de leur père. Un huit clos sur trois jours, trois actes et un même lieu, la maison des parents.

L'histoire est racontée à tour de rôle par Antoine, le plus jeune, et Claire, l'ainée. Et en un dernier chapitre, par Paul, le cadet. Mais Paul est aussi le mouton noir de la famille, car il est réalisateur et règle ses comptes d'enfance via ses films ou ses pièces. Tous lui en veulent, et surtout Antoine, de tordre le nez à la vérité et de les présenter sous une forme indigne et humiliante.

J'ai particulièrement aimé cette atmosphère lourde et pesante portée par une écriture simple et très juste.
Chacun raconte, selon sa sensibilité, ce qui se passe, mais aussi sa vie. Claire qui veut quitter son mari, Antoine qui va devenir papa avec une femme qu'il n'aime pas. Toujours amoureux de Lise qu'il a connue durant sa jeunesse.
Antoine est d'ailleurs le plus à vif dans cette confrontation, le plus remonté contre son frère. Lui : « le fils dévoué contre le fils ingrat. »

Les histoires personnelles de chacun s'entrechoquent avec la mort de leur père (peu aimant et peu aimé) et Paul, qui revient après des années d'absence et de silence. C'est le trop plein d'incompréhension, de sentiment d'injustice qui s'exprime et les violences verbales et physiques seront omniprésentes durant ces trois jours.

J'ai beaucoup aimé la maîtrise de l'analyse psychologique. Trois portraits parfaitement abordés. Il n'y a pas un méchant et deux gentils, mais simplement une fratrie, avec son langage direct qui tente de comprendre, de se comprendre, de comprendre leurs parents et leur éducation. Comme s'il s'agissait de leur dernière chance pour s'apprivoiser.
Mais les traces et les souvenirs de l'enfance restent indélébiles. Encore plus chez les deux garçons comme le pense si justement Claire : « Chez eux, l'enfance, l'adolescence avait la peau dure. le sparadrap du capitaine Haddock. »

Un roman sensible et intelligent. Un excellent moment de lecture !

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La fratrie Eriksen, 2 frères et une soeur se retrouvent au domicile familial, auprès de leur maman, la veille de l'enterrement de leur père.
Malgré leur tristesse, Claire, Antoine et Paul vont s'affronter, régler leurs comptes, se confier et même se surprendre…

J'ai beaucoup aimé ce roman construit comme une pièce de théâtre en 3 actes. Une conception originale ! Et comme chaque personnage devient narrateur tout à tour, on accède à chacun de leurs sentiments et pensées profondes.
Le récit se déroule à huit clos et se passe sur trois jours. J'ai apprécié ce court espace-temps.

Les relations familiales sont complexes mais tellement passionnantes… C'est un sujet dont je raffole ! On peut grandir sous le même toit, être éduqué par les mêmes parents et être si différents…
C'est le cas dans cette famille, chacun a suivi des parcours bien opposés…
Paul, le cadet, est devenu metteur en scène. En froid avec son père, on le dit distant, narcissique, insensible et arrogant. D'ailleurs, personne ne pensait qu'il serait présent pour l'enterrement… Antoine lui en veut beaucoup d'avoir mis en scène leur famille dans ses films. Claire l'ainée est celle qui temporise, c'est la « gentille »…

Mais sous les rancoeurs et la jalousie, on ressent la tendresse, comme lorsqu'ils partagent leurs souvenirs d'enfance pendant la vaisselle. Des sentiments bien contradictoires. c'est émouvant et percutant !

Tensions au sein de la sphère familiale, on connait tous ça, j'en suis sûre, et c'est souvent après un décès que les langues se délient.
L'auteur a des réflexions qui sonnent vraies.

Ce livre est une jolie réussite. J'ai découvert l'auteur grâce à ce titre, que j'ai aimé dévoré.
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