AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,64

sur 2223 notes
À 20 ans, Claire n'est pas des plus heureuses. Caissière au Shopi du coin, elle a du mal à gérer sa vie au quotidien. de plus, elle a été très marquée le jour où son frère Loïc a disparu, il y a de cela deux ans. Un amour sincère unissait ces deux jeunes gens et Claire vouait un véritable culte à son frère. Seule heureuse nouvelle est que celui-ci lui envoie de simples cartes postales, régulièrement, des différents endroits où il se trouve. Des cartes postales laconiques où il lui répète "je vais bien, ne t'en fais pas". Mais voilà, Claire s'inquiète beaucoup pour son frère et il lui manque énormément.
Leurs parents habitent un petit village près de Paris et celle-ci s'y rend de temps en temps, même si pour Irène, cela est trop peu.
Un jour, ces brèves nouvelles ne lui suffisent plus et elle décide de partir à sa recherche et fera d'étranges découvertes...

Adapté au cinéma par Lioret, ce court roman sans prétention d'Olivier Adam est une très belle révélation. L'enchainement des situations est une grande réussite et le personnage de Claire est vraiment attachant, tout comme ses parents, Irène et Paul. Nous-mêmes nous posons nous la question de savoir où a bien pu passé Loïc, ce n'est qu'aux toutes dernières pages qu'Olivier Adam nous révèle le fin mot de l'histoire. Et ceci rend ce roman d'autant plus passionnant et intrigant.
Des chapitres très courts, une écriture réellement intéressante et haletante, sans fioritures, ce roman est un petit bijou de littérature.

Commenter  J’apprécie          1012
Premier roman d'Olivier Adam que je lis en entier et quelle déception.

Claire est caissière, un peu paumée, un peu seule, elle panse l'absence de son frère Loïc qu'elle n'a plus vu depuis deux ans dans des bras sans tendresse. Entre Loïc et elle, c'était une belle histoire de frère et soeur fusionnelle. Suite à une dispute avec leur père, Loïc claque la porte et disparaît. Seules quelques cartes arrivent pour Claire annoté au dos : Je vais bien ne t'en fais pas.

Je ne peux évidemment rester objective devant ce livre ayant vu et adoré le film avec Mélanie Laurent et Kad Merad. le livre m'a semblé ici à cent lieues du film. Des chapitres très courts, des passages longs à la caisse du supermarché, des scènes de sexe crues, un langage de jeunes peu reluisant. le roman est auto centré sur Claire. Les parents sont très peu mis en avant, l'état émotionnel De Claire est aussi assez anarchique et désordonné. Peu d'empathie en somme.

Bref je n'ai pas aimé ce livre. Je m'attendais à ressentir à nouveau le flot d'émotions que j'avais ressenties en visionnant le film. Et non, comme quoi, il arrive qu'un réalisateur travaille un texte à la perfection en poussant à son paroxysme les émotions en stand bye dans le livre. du moins pour moi ici c'est à nouveau un carton plein pour le film et un sentiment contraire pour le roman.
Commenter  J’apprécie          8321
Aucune fioritures, des phrases courtes, directes, une mélancolie continue, un livre "social" qu'on n'oubliera pas. Sur fond de tristesse quotidienne, de banalité du travail jusqu'à l'écoeurement, de banalité des lieux jusqu'à l'épuisement, d'un monde de non-dits qui détruisent sans le vouloir, de rencontres charnelles sans lendemain, de vacances médiocres où tout est pareil, d'artistes "ratés ou en devenir", d'intellectuels snobinards et méprisants, de paroles d'amour difficilement prononçables, d'absence dont on meurt, Claire, l'héroïne, se meut dans cet univers en s'accrochant à ce frère disparu qui la protégeait et l'aidait à vivre. Nous l'accompagnons émus dans sa quête, nous la soutenons lorsqu'elle tente de se purifier dans la mer/mère, nous frémissons lors de sa destruction dans ces aventures sans avenir, nous palpitons lorsque Julien apparaît, pur et aimant, nous sommes effrayés par sa découverte et nous ne comprenons pas pourquoi ce silence perdure. Julien, amant, père, frère et lisant les ultimes paroles nous imaginons que rien n'est solutionné, que tout continue. On peut aussi faire mal par amour. le silence est d'or, dit-on, il faudrait me le prouver.

Commenter  J’apprécie          691
Claire est caissière dans une supérette parisienne.
Loïc, son frère est parti depuis deux ans. Sans explication.
Un jour, elle reçoit une lettre de lui. Alors, elle va fuir aussi, quitter son emploi qui suinte l'ennui et le mépris pour partir à sa recherche.
Jusqu'à ce qu'elle le retrouve et qu'elle creuse son enfance – c'est-à-dire leurs secrets – sur fond d'incommunicabilité familiale…
Sobrement porté par une écriture minimaliste, Olivier Adam décrit avec justesse et pudeur les choses simples et dures de la vie.
Je viens de relire ce livre et j'en ai retiré le même plaisir et la même émotion que lors de sa sortie en 2000.
Ce premier roman laissait présager du talent de l'auteur, confirmé dans chacun de ses ouvrages.
Commenter  J’apprécie          642
Ce livre, cette histoire, se lit en apnée...
Les chapitres sont courts. Peu de ponctuation. Les mots sont suivis d'autres mots...
Le lecteur fait la connaissance De Claire, jeune femme un peu paumée, en attente du retour de son frère. On fait la connaissance de son entourage. On attend Loïc nous aussi...
Jusqu'au dernier chapitre ! On espère, on tente de l'apercevoir, on attend des nouvelles.
L'écriture est hachée, saccadée.
Etrange, voilà mon sentiment en refermant ce livre !
Commenter  J’apprécie          587
Claire rentre chez elle après ses vacances.
Son frère Loïc est parti à la suite d'une dispute avec ses parents.
La jeune fille attend son retour et surtout de ses nouvelles.
Elle quitte la banlieue pour s'installer à Paris comme caissière, dans un quartier que son frère appréciait, en espérant le rencontrer.
Elle reçoit de ses nouvelles sur une carte postale de Portbail, avec quelques mots griffonnés : "Je vais bien, ne t'en fais pas".
Claire partira là-bas et finira par découvrir la vérité.
C'est un magnifique court roman, le premier d'Olivier Adam que j'ai lu au début des années 2000.
Entre les parents et la jeune fille, s'installe un silence pesant, de lourds secrets : la vérité ne sort pas...
J'ai vu le film après la lecture et les deux sont bien en accord.
C'est le roman d'Oliver Adam qui m'a le plus touché jusqu'à présent mais je ne les ai pas tous lus.
Je suis parfois dérangée par sa construction de phrases, surtout dans ses derniers romans. Son style se rapproche un peu trop du langage oral.
J'ai l'intention de parcourir sa bibliographie pour lire un de ses nombreux livres en fonction d'un thème qui me plaît, car, l'air de rien, il en a déjà écrit des livres depuis son début de romancier.
Commenter  J’apprécie          578
Treize années après avoir vu deux fois le film, je viens de refermer Je vais bien ne t'en fais pas.
Dans la salle des 400 coups, le complexe cinéma d'art et d'essais d' Angers, la révélation finale contenue dans le film m'avait rendu un peu perplexe.
J'y repensai quelques fois, par la suite, en ne manquant pas de l'évoquer avec d'autres personnes à avoir vu le film.
Je ne pensais absolument pas au livre dont avait pu être tiré le film de Lloret.
Alors, ce livre?
C'est une histoire grise, comme la couleur de la vie De Claire depuis que son frère Loïc est parti. Une vie rythmée par son travail de caissière à Paris. Une vie déroulée comme le tapis roulant sur lequel les clients déposent leurs articles. Une vie sans Loïc. Un vide mal comblé. Un vide plein de routine et d'étourdissement. Claire continue d'exister comme une automate . Claire est incertaine, ailleurs, perdue, comme en stand-by. Claire reçoit, des quatre coins de France, les lettre de Loïc dont la petite musique donne le titre du livre.
Claire est bancale, comme la vérité du livre que le lecteur acceptera de bon ou de mauvais gré. Tant-pis, ce n'est pas lui l'écrivain et son imagination suppléera aux non-dits.
Claire rejoint déjà mes amies souffrantes de la littérature que sont Pomme et Tess d' Urberville avant elle. Amies passées, elles aussi dans le monde du cinéma.
Le livre ne manque pas d'humanité, à travers les personnages les plus insignifiants. Ceux qui s'effacent ou ne disent rien ou pas grand-chose:
Paul, le père De Claire qui s'est disputé avec Loïc, provoquant son départ.
La grand-mère disparue, l'amoureux transi qui aligne les mots mais ne se décide pas à parler à Claire, la caissière mutique collègue de travail... Une humanité qui vit et souffre à l'ombre de ceux qui gagnent et réussissent.
Ceux qu'on pu chanter Jonasz ou Brel...
Quand on a vu le film et que l'on connaît le fin mot de l'histoire, certains indices prennent du relief dans les lignes d' Olivier Adam.
Film et livre sont semblables et différents.
J'aime bien les deux qui divergent et se rejoignent en quelques points.
La demi-étoile en moins, c'est pour la vérité...un tout p'tit peu bancale.
Commenter  J’apprécie          567
Ce que je retiens de ce livre (et c'est très, très rare chez moi), c'est ... le film que j'avais vu avant, avec l'excellent Kad Merad et la fragile Mélanie Laurent et que je trouve plus soft, presque plus émouvant.
Comme un coup de poing, ce petit roman fait mal parce qu'il nous fait réfléchir sur notre réaction face à la mort d'un être cher. Ce père, à l'amour sans limite pour sa fille, qui, pour éviter qu'elle ne souffre davantage, lui ment et va jusqu'à se faire haïr par cette dernière, est totalement bouleversant.
Des chapitres courts, des phrases incisives, des mots "chocs" parfois dérangeants nous dépeignent le quotidien misérable De Claire. Pour fuir son mal être, la jeune fille fait défiler les hommes dans sa vie comme les articles sur le tapis de la caisse du supermarché où elle travaille.
Une réflexion aussi sur les difficultés des relations parents-enfants et sur les non-dits et divers secrets de famille qui peuvent ruiner une existence.
Commenter  J’apprécie          521

Quel poids ce maigre roman d'Olivier Adam ! Seulement 156 pages qui vous plombent presque le moral, tellement l'absence y est dépeinte solennellement et magistralement.
"Je vais bien, ne t'en fais pas" sont les quelques mots qu'adresse le frère absent, disparu, parti... Des mots griffonnés sur une carte postale et adressés exclusivement à sa soeur. Loïc est parti depuis deux ans, Claire le pleure en silence. Sans nouvelles de lui, elle tente de broder son quotidien, elle est caissière au Shopi, elle loge un petit appartement dans un quartier parisien qu'affectionnait Loïc, elle a peu d'amis, ou pas du tout, elle erre de rencontres hasardeuses en vacances à la recherche de ce frère qui lui manque trop. Sans prévenir des parents meurtris au fond d'eux, Claire part dans ce village où Loïc a posté sa dernière carte postale.. Peut-être le retrouvera-t-elle, l'apercevra-t-elle, ou tentera-t-elle de suivre ses traces, son chemin et de comprendre ce départ inexpliqué...
En chapitres courts et incisifs, l'auteur bouleverse son lecteur avec des mots simples, forts et qui écorchent son héroïne et nous en même temps. Claire est une jeune femme fragile et touchante, complétement désemparée. Son désarroi est poignant et se lit à travers les lignes. On s'apitoie sur son quotidien misérable, sur ses rencontres loupées et ses aventures sentimentales bancales et pitoyables.
Une nouvelle fois, Olivier Adam nous percute en plein coeur. Son roman est une boule de bowling qui renverse ses quilles de lecteurs. Des mots forts et violents pour une rage contenue, une injustice totale qu'on tente d'hurler pour secouer la jeune Claire, lui venir en aide et la sortir de sa mélasse.
"Je vais bien, ne t'en fais pas" est un roman terrible, dans le sens positif. Il décèle un secret effarant qu'on découvre avec ahurissement. C'est à la fois évocateur et pudique, sensible et saisissant. Un roman qui imprime son empreinte pour un bon moment

Commenter  J’apprécie          500
Heureusement que j'ai acheté cet ouvrage d'occasion à un vide-greniers car pour être tout à fait franche, je m'ai pas du tout accroché. Heureusement qu'il se lisait très vite car, j'avais hâte de le finir (je n'abandonne jamais un livre que j'ai commencé, c'est une des règles que je me fixe car j'espère toujours être surprise à la fin mais, dans ce cas-là, pas du tout).

Bon, venons-en à l'histoire en elle-même. Claire est une jeune fille de vingt-deux ns environ. Ayant eu son bac à vingt ans (elle avait deux ans de retard), elle n'a trouvé qu'un boulot de caissière au shopy près de chez elle. Et encore, on le lu a trouvé car après la disparition mystérieuse de son frère Loïc avec lequel elle était vraiment très proche, Claire est tombé dans une dépression sans fond, refusant de s'alimenter et ayant perdu toute joie de vivre. Heureusement qu'elle a eu ses parents, Paul et Irène qui l'ont aidé à remonter la pente et je ne dirais même pas ce qu'ils ont cherché à faire pour que leur fille se sente heureuse.

Ce roman tourne sans cesse autour de l'éternel absent, le frère car même si Claire rencontre des hommes, elle n'a pas de véritables ami(e)s et se sent plus seule que jamais.

Un livre avec des phrases et des chapitres très courts, ce qui contribue au fait qu'il se lise très vite mais qui, je le sens, sera également très vite oublié. Dommage ! Je vous invite cependant à le découvrir car peut-être est-ce moi qui suis passé à côté de quelque chose...
Commenter  J’apprécie          419




Lecteurs (6255) Voir plus



Quiz Voir plus

Je vais bien, ne t'en fais pas

A quel endroit Claire s'est-elle rendue compte du mensonge de son père?

Portbail
la Hague
la Creuse
Cherbourg

5 questions
30 lecteurs ont répondu
Thème : Je vais bien, ne t'en fais pas de Olivier AdamCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..